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once again, everything goes wrong (+ mathias)
Voilà, grâce à lui j'allais tomber malade. Enfin grâce... C'est qu'en ce début du mois de novembre, il ne faisait vraiment pas beau. D'autant plus que cette panne d'électricité n'arrangeait rien. Heureusement qu'en journée, ça allait, mais ce n'était vraiment pas pratique, surtout que tous mes téléphones étaient maintenant à plat. Ouais, j'en avais trois en tout, que j'échangeais selon mon humeur, tous sous le même numéro bien sûr. Mais là, juste après son message, le dernier s'était vidé. Connerie, il était vraiment obligé de m'envoyer un texto, il n'aurait pas pu venir me voir plus tôt?! Oh et puis non, c'était quand même mieux, moins je le voyais, mieux je me portais. D'ailleurs, la preuve, là, je sentais déjà un léger froid m'envahir. Et encore plus quand je le vis s'approcher. Je reculais instinctivement, me collant à ma voiture. Le regard tueur, je ne le lâchais pas. S'il osait me toucher... Mais il ne fit rien. Son souffle dans mon cou me dégoûtait et j'avais fermé mes yeux quand il vint me parler à l'oreille. « Si seulement tu savais à quel point je n'en ai rien à foutre de ma réputation, de toi ou même des autres...je vais continuer à visiter le lit des autres, encore et encore et tu sais quoi...personne n'en saura jamais rien. Depuis que l'on est ensemble, mon amour, j'ai bien été voir ailleurs dix fois... » Mon dieu qu'il s'éloigne... Ce qu'il fit juste après m'avoir dit ces quelques mots. Par contre, savoir qu'il me trompait à droite à gauche m'énervait au plus haut point. C'était mauvais pour sa réputation, mais pour la mienne aussi dans ce cas. Certes, je passerais pour une victime, mais aussi pour une sombre idiote qui resterait avec son fiancé, même si, aux yeux de beaucoup, nous ne nous aimions pas. Nous ne faisions que semblant devant les journalistes. Mais si jamais ses aventures s'apprenaient... Je détestais voir la pitié dans le regard des autres alors il avait tout intérêt à taire ses salopes. Quand enfin il s'éloigna de moi, je pus reprendre mon souffle et respirer normalement, jusqu'à ce que... « Ho zut... » Non mais... IL SE FOUTAIT DE MA GUEULE LA?! La clef de ma voiture! MA PUTAIN DE VOITURE! « Je suis tellement navré mon amour, elles m'ont glissées des mains. » Alors là... « Et quoi, ma voiture elle arrive aujourd'hui ou demain ! » Et tandis qu'il regardait le voiturier, je m'approchais rapidement de lui d'un geste rageur et lui assena une de ces gifles dont j'en avais l'habitude. Une claque retentissante sonna alors. « TU AS LE DROIT DE T'EN PRENDRE À MOI AUTANT QUE TU VEUX, MAIS JE T'INTERDIS DE TOUCHER À MA VOITURE! » Ouais, bizarre comme réaction pour une fille, mais voilà, ma Maserati, c'est mon bébé, on y touche et je pique une crise. Et à croire qu'elle est plus importante que ma vie à mes yeux. C'est presque le cas, parce que cette voiture signifiait le départ d'une nouvelle vie. Et si elle disparaissait de ma vie, j'aurais l'impression de retourner dans le passé. N'essayez pas de comprendre, c'est ma logique tordue.
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