FAITH ♡ Tu veux partager mon cercueil ?

"Elle t'a menti. Elle est sûrement jalouse parce que je passe davantage de temps avec toi qu'avec elle" c'était une hypothèse à laquelle je n'avais pas encore pensé et je trouvais Walter assez convainquant. Je mordillai ma lèvre inférieure puis je passai ma main dans mes cheveux alors qu'il posa sa main sur ma taille. "Y a pas d'excuse ; on a pris l'habitude de dormir ensemble et ça fait des années que c'est comme ça. Pour autant, je ne couche pas avec elle. T'es la seule à avoir ta place dans mon lit pour ça" il pouvait me dire toutes les belles paroles qu'il voulait, ça m'énervait quand même cette histoire. "Peu importe, je ne t'interdis pas de la voir mais je t'interdis de la laisser dormir dans ton lit. Walter, on est un couple maintenant, elle a plus rien à faire dans tes draps, c'est ma place. J'ai pas envie de dormir dans un lit où mademoiselle a posé ses fesses avant." j'imposais peut être ma loi, mais je tenais à Walter et je voulais vraiment construire quelque chose avec lui. J'enlevais juste les battons dans les roues comme cette fameuse Ariane. J'aimerais tellement la revoir, haha, ça serait trop marrant. Je souris doucement à Walter et je me collai contre lui pour qu'il me prenne dans ses bras. " Excuse-moi de t'avoir frappé, mais j'ai eu tellement peur..." avouai-je timidement en relevant la tête et en caressant sa joue pour tenter de faire partir la douleur. Je n'y avais pas été de main morte.

"Je lui en parlerai, t'inquiètes pas elle comprendra. C'est juste qu'on était tout le temps ensemble et qu'elle a du mal à me partager. Tu sais l'amitié ça fait faire des trucs fous quelques fois. Mais je t'ai promis de faire des efforts, alors crois moi. croire les hommes, c'était une chose pas très évidente, mais j'étais obligée de le faire comme j'étais avec Walter et que je voulais le meilleur pour notre couple. La confiance était primordiale. Je m'en voulais un peu maintenant. Dire que j'avais limite agressé sa meilleure amie. En tout cas, je ne l'aimais pas cette fille et ça n'allait pas changer. Walter avait posé délicatement sa main sur ma tête et j'essayais de lui lancer un sourire convainquant. "Pourtant il faudra bien qu'elle accepte de te partager sinon je m'en occupe personnellement." je voulais le prévenir, je ne passais pas en seconde. Je voulais être la seule et s'il doit me mettre de côté pour sa meilleure amie, jamais cela ne pourra fonctionner entre nous. J'étais tellement attachée à Walter, je le voulais rien que pour moi. Avoir une bombe comme meilleure amie, c'était pas très rassurant. "Même quand t'es moche comme ça j'ai envie de faire des efforts, pour te dire" je grimaçai légèrement et il se pencha pour m'embrasser. Un doux et léger baiser comme pour enterrer la hache de guerre. " Pardon monsieur le prêtre mais, vous n'avez pas le droit de faire cela, il vous regarde." dis-je d'un air amusé en levant les yeux vers le ciel comme si Dieu nous regardait. Je lui lançai un regard provocateur puis je me mis à rire.

"Non mais t'as rien compris, je suis un prêtre rebelle, je n'ai pas fait voeux d'abstinence. Je suis le prêtre de l'amouuuur en vrai" je ris en me laissant soulever par Walter qui m'offrait un autre baiser. J'étais heureuse que tout allait mieux, heureuse de me tenir entre ses bras, de sentir son souffle et ses bras m'enrouler. Mon coeur aussi était content, je le sentais au rythme de sa course. "T'es vraiment sur? Car j'ai jamais entendu un truc pareil." répondis-je avec le sourire. "Tu veux aller ou faire quoi ? Je suis ton prêtre ce soir" j'entendis des personnes arriver et je posai directement mon index sur la bouche de Walter pour qu'il se taise. J'en avais des idées, oh oui! Pour une fois qu'il me donnait carte blanche. " Je sais!" dis-je à voix basse en me collant à lui pour l'embrasser. J'étais provocatrice et assez joueuse et les hommes aimaient ça. Comme il faisait pratiquement noir, personne ne savait nous voir et ils nous contournaient sans s'en rendre compte. Je poussai Walter doucement contre le mur et bon, je m'amusais.