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baby you're not alone w/ eden

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J'aimais cet endroit. Pour le calme et la tranquillité qu'il m'offrait mais, aussi pour l'anonymat. Je pouvais être qui je voulais sans me soucier du reste, sans que l'on se demande ce que fiche une pom-pom girl dans une librairie et encore plus une Eliot dans une boutique de livres usagés et poussiéreux. Cet endroit regorgeait de petites merveilles, de textes originaux et d'auteurs inconnus, je pouvais y passer des journées entières. Ce que j'aimais par dessus tout, c'était de ne pas être obligée de faire la conversation, de discuter avec quelqu'un, de pouvoir rester dans mon coin sans risquer d'être dérangée ni jugée pour le fait d'être seule avec un livre. Cela me permettait aussi de me changer les idées, d'oublier les tracas du quotidien. Elie et moi avions rompu peu de temps après la Saint-Valentin, suite à un adultère que je n'avais pas pardonné. Ironiquement c'était aussi la raison pour laquelle nous nous étions séparées, parce qu'elle avait aussi appris pour le mien, pour ma relation avec un autre, parce que je n'avais pas su la choisir elle. Je devais passer à autre chose, ne serait-ce que pour mon petit-ami qui s'était montré incroyablement gentil ses derniers temps alors que nous avions pour habitude de passer notre temps à nous insulter et se jeter des objets en tout genre sur la figure. M'asseyant à une petite table calée contre un mur, je m'apprêtais à jeter un journal qu'une personne avait oublié lorsqu'un titre m'interpella. Un accident fait un mort et deux blessés. Je tournais la tête, sentant mon cœur faire un bond dans ma poitrine. Je savais de qui il s'agissait pour avoir vu l'article un peu plus tôt sur une page internet. Le décès de Coraleen m'affectait toujours autant même si je m'efforçais, comme à mon habitude de ravaler mes sentiments. J'avais toujours du mal à le croire, à l'accepter, elle nous avait quitté si tôt et si vite qu'on arrivait à espérer qu'il s'agisse d'une plaisanterie de mauvais goût, qu'elle soit encore en vie et réapparaisse, souriante et pimpante entre les murs d'Harvard. Dieu que la vie est injuste, avais-je pensé en premier lieu après avoir laissé ma rationalité reprendre le dessus. Les accidents de la route surviennent tous les jours, des gens meurent tandis que d'autres naissent, ainsi va la vie. Si nous devions savoir à quel âge, à quel moment et en quelles circonstances nous devions mourir, la vie deviendrait un drame, un échec parce qu'en sachant comment nous finirions, nous serions obligés de constater que nous ne pourrions rien y faire, que nous ne pourrions aller au devant de la mort elle-même. Dire que Cora s'était levée un matin, s'habillant, se maquillant comme tous les autres jour sans se douter qu'elle ne reviendrait pas fermer les yeux dans sa chambre ce soir-là, que cette journée serait la dernière... peut-être était-ce au fond quelque chose de souhaitable ? J'entends par là de mourir subitement sans s'y attendre au lieu d'une mort lente et douloureuse qui nous aurait été annoncée... je baissais les yeux et pliais le journal entre mes mains, l'écrasant, blanchissant les jointures entre mes mains pour le jeter à côté dans la corbeille adjacente.
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Mon cours d'anatomie s'achevait et je ne savais pas vraiment quoi faire, je n'avais pas envie de retourner dans ma chambre 'royale' chez les Eliot, j'avais envie de me promener pour découvrir ces lieux tout à fait charmant, puis je finirais par m'arrêter dans un endroit que j'appréciais tout particulièrement.
J'aimais Harvard mais je sentais que quelque chose avait changer en moi depuis que j'y avais mis les pieds,ici les filles étaient si belles, je n'avais pas pour habitude de regarder les filles mais la c'est comme si c'était devenu une obsession, toutes ces années j'avais été en quête de l'homme idéal,mais après toutes ces déceptions je crois que j'avais fini par mettre un terme à ce fantasme, je ne voyais a présent qu'un espoir de l'autre côté , chez les filles.
Même si les garçons restaient évidemment pour moi de bons coups pour relâcher la pression.
A vrai dire je n'avais jamais réellement testé avec une fille et l'idée me trottait de plus en plus, j'ai eu droit a quelque flirts mais rien de sérieux, je crois qu'il était temps de passer à la vitesse supérieure.
Enfin bref de toute façon je n'avais pas remarqué beaucoup de couples homo dans le coin, sa ne devait pas être leur style.
Ainsi soit-il cette aprem j'avais un gros examen de mathématiques je devais réviser, pour cela j'avais dénicher un endroit des plus calme sur Inman Square 'Lorem ipsum books' c'était assez chaleureux comme endroit pour travailler en toute tranquillité.
Je m'y dirigeais avec mes classeurs dans les bras, j'ouvris la porte péniblement elle devait être plus lourde que moi c'était sur.
J'avais pour habitude de m'installer à une table près d'un mur pour m'y appuyer justement. Mais j'étais arriver trop tard cette fois ci, une magnifique brune lisait un journal à cet endroit là,et elle avait l'air à priori choquée, bouleversée par ce qu'elle lisait. J'avais entendu qu'il s'était produit un accident mais je n'avais pas souhaité en savoir plus.
A un moment donné, Elle tourna la tête un instant dans ma direction, ces yeux d'un bleu limpide me traversèrent j'en eu la chair de poule tellement.
Cette fille était vraiment somptueuse je crois que c'etait la première qui me plaisait autant d'ailleurs, quelque chose se dégager d'elle, quelque chose que j'adorais, ces manières et son côté 'précieuse' me captivais.
Il fallait que j'entame une conversation si je voulais en savoir plus sur cette fille.
Je m'approchai à tâtons jusqu'à être assez près d'elle, puis j'émis une phrase ridicule 'Hey je peux m'asseoir j'adore cette table' vu le peu de confiance que j'avais en moi, je me trouvais si idiote que je rougis.
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'Hey je peux m'asseoir j'adore cette table' Je sursautais et tournais la tête vers la jolie voix timide qui venait de m'interpeller. Encore elle. Eden était adorable, vraiment mais à chaque fois que nous nous croisions, je sentais dans son regard une envie de discuter, une profonde envie d’entamer la conversation comme si ma visite guidée datant de l'été dernier avait été faite par le Messie en personne. Le problème étant que je n'avais rien à lui dire et que son insistance en début d'année m'avait mis mal à l'aise. J'esquissais un léger sourire, quelque peu forcé et remarquais qu'elle rougissait, ce que je trouvais immédiatement adorable et je fus derechef beaucoup plus encline à la laisser s'assoir à ma table. « Je t'en prie. » Laissais-je alors entendre avant de déplacer mon sac à main bleu, le déposant à mes pieds, en dessous de mon trench beige. Eden avait un côté petite-fille si innocent qu'il en était touchant. Elle paraissait si pure, semblable à un ange, pas encore pervertie par les méfaits de la vie. Mais les gens ne sont pas ce qu'ils paraissent et je ne le savais que trop bien. Eden était peut-être tout le contraire de ce que je croyais, peut-être était-elle comme moi et arrivais à cacher tout ce qu'elle voulait, peut-être avait-elle même une double vie, une seconde identité un peu moins lisse et touchante.

N'ayant plus rien pour occuper mes mains, je croisais mes bras sur ma poitrine pour la jauger du regard, comme si je savais si bien le faire, comme si et d'une façon impénétrable je tentais de regarder à travers son âme elle-même, d'une manière aussi indéchiffrable que complexe, n'exprimant ni positif, ni négatif, un sourire accroché à mes lèvres. J'étudiais sa tenue, sa gestuelle, sa façon de me tenir. De manière générale, j'arrivais plutôt bien à cerner les gens, les observer marcher, bouger ou même respirer m'aidait à les comprendre pour la plupart. Puis, je repris la parole. « Je suis contente que tu ai découvert cet endroit, ça vaut la peine de le connaître, beaucoup plus que les bars ou les discothèques. » Dis-je avec un sourire en coin, faisant référence à la majorité des étudiants qui se contentaient de rassemblement de jeunes en masse dans des lieux bruyants abreuvés par l'alcool et la vie facile. Eden gagnait un point dans mon estime, si je me permettais de penser ainsi. Néanmoins la perspective de passer un moment en toute tranquillité avait été réduite à néant et je devais bien avouer avoir envie de prendre un bon verre. Quoi qu'il en soit et n'ayant rien de plus intéressant à faire, je décidais d'accepter de passer un moment avec elle, déduisant une fois de plus une envie de discuter de la part d'Eden puisque subsistaient dans le Lorep Ipsum Books de nombreuses tables vides. « Alors, comment tu trouves Harvard ? Tu comptes poursuivre tes études ici l'année prochaine ? » Demandais-je avec détachement, comme s'il s'agissait d'une chose simple et d'un choix enfantin, comme si Harvard n'était pas réputée pour être la meilleure université, comme si le coût d'une année n'était qu'une bagatelle.
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Après lui avoir enfin demandé si je pouvais m'asseoir à ses côtés elle me répondit « Je t'en prie. » d'un ton assez aimable et snobinard mais je sentais au fond d'elle comme un mal être, elle avait l'air gênée, je suis sur que je l'avais dérangé, depuis la visite guidée d'Harvard, je l'avais un peu brusquée à vrai dire en insistant autant, mais j'avais lâché le morceau après ma rencontre avec William.
Mais William n'était pas vraiment fait pour moi je le savais et je le voyais, qui voudrais d'un gars qui couche à droite et à gauche, enfin je mérite pas sa du moins je crois.

Je me sentais si déboussolée depuis mon arrivée aux États Unis j'avais besoin d'une épaule sur laquelle pleurée en cas de coup dur, de quelqu'un qui puisse comprendre ma situation actuelle.
Mais je pense que j'étais à priori tombée sur la mauvaise personne, Kaleigh n'avait pas l'air réceptive a tous mes petits signaux désespérés. Ce n'est pas qu'elle était hautaine, je pense que c'était sa façon d'être inconsciemment et c'est d'ailleurs ce qui faisait son charme, mais quand on ne la connait pas du tout c'est dur d'entamer une conversation, de l'affronter. Elle a un charme fou en plus.
J'étais en galère depuis que je lui avais adressé la parole, a trop faire la maline voila ou sa m'avait mené j'étais face à une fille au charisme inébranlable et de plus qui me plaisait énormément.

Enfin bref je m'étais assis en face d'elle, et là elle me dit : « Je suis contente que tu ai découvert cet endroit, ça vaut la peine de le connaître, beaucoup plus que les bars ou les discothèques. »
" Je suis d'accord, je crois que j'en ai assez du monde de la nuit, en ce moment j'essaye d'apprécier la vie à sa juste valeur, le monde est si beau le jour" rétorquais-je.
Je n’eus pas le temps de finir ma phrase qu'elle repris la parole : « Alors, comment tu trouves Harvard ? Tu comptes poursuivre tes études ici l'année prochaine ? »
Je n'allais pas lui mentir je crois qu'il était temps de lui en dire plus sur moi, sur qui j'étais vraiment peut être que notre relation s'améliorerait si j'osais me dévoiler un peu.
" Harvard me plais énormément, les gens sont plus ouvert qu'en Europe, et je crois que je vais continuer l'année prochaine d'y étudier la médecine, en plus j'ai l'impression qu'il faut que je découvre quelque chose sur moi grâce à ces lieux. Je crois qu'il se passe quelque chose en moi, que je découvre une facette de ma personnalité que j'ai toujours ignoré...J'ai vraiment besoin de parler a quelqu'un d'un truc qui commence à me peser, sais tu garder un secret ? " demandais je timidement en baissant les yeux.
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- Je suis d'accord, je crois que j'en ai assez du monde de la nuit, en ce moment j'essaye d'apprécier la vie à sa juste valeur, le monde est si beau le jour. Elle me faisait vraiment l'impression d'une petite chose innocente et naïve, une personne sur qui jamais je ne me serais attardée si je n'y avais pas été contrainte et forcée, un peu comme elle le faisait en m'imposant sa présence, en me saluant dès que l'occasion se présentait, comme si nous avions partagé une quelconque amitié bien que furtive. Malgré cela, Eden était curieusement attachante lorsqu'on prenait la peine de s'attarder sur son cas. Je n'avais pas franchement l'impression d'être nombriliste mais c'était un peu ce que j'étais au final. La jeune femme devait s'imposer si elle souhaitait faire parti de mon univers et non se contenter de quelques salutations à la volée. Bien que je ne lui laissais que peu l'occasion de discuter avec moi, il est vrai que le manque de confiance en soi était une chose qui avait tendance à me repousser. Non que je ne me sentais supérieure ou quoi que ce soit, bien que chacun se disait cela à mon propos, la vérité était tout autre. Les personnes comme Eden me renvoyaient en plein visage une réalité que je ne voulais pas admettre. Je ne voulais pas avouer au monde mes incertitudes, mes inquiétudes et mon manque de confiance en les autres, en la vie, en moi-même. Peut-être sa simplicité m'incitait-elle à être moi-même alors que je ne voulais en aucun cas tenir mon image, ne recevoir ni pitié ni compassion, susciter seulement de l'admiration. J'étais humaine et accessible, fragile. Peut-être était-ce que je tentais de fuir chez elle, la vérité qu'elle me renvoyait.

Puis, elle répondit à ma question, se lançant dans longue et étrange tirade. Buvant ses paroles avec attention et curiosité, je ne pouvais m'empêcher de me demander pourquoi elle se confiait à moi, pourquoi elle ne s'en tenait pas à une réponse basique, oui, non. Beaucoup plus loquace que je l'imaginais, je me sentis gênée. Avais-je envie de partager ses secrets ? S'agissait-il d'un jeu dans lequel chacune confie quelque chose car je n'étais pas vraiment encline à faire de même pour le coup... elle avait néanmoins attisé ma curiosité et la façon dont elle avait eu de baisser les yeux m'arracha un léger sourire. Je cédais. « Je suis une tombe. » Répondis-je en cherchant son regard timide de mes prunelles océan, lui exprimant avec sincérité que je savais garder un secret. « Par contre, crois-tu que c'est l'endroit propice à la confidence ? » Même si le Lorem Ipsum était calme, je désignais quelques personnes autour, assises à des tables adjacentes. Je tentais de me mettre à sa place. Si j'avais eu quelque chose à confier, j'aurais préféré le faire dans un endroit sûr et dénué de toute oreille indiscrète. Peut-être avait-elle peur que seule la coïncidence nous réussisse, que seul le hasard puisse nous faire échanger. « Comme tu veux. » Ajoutais-je car finalement, la décision ne dépendait pas de moi et elle pouvait tout aussi bien parler à voix basse en jetant des œillades aux alentours. Je me demandais bien de quoi il s'agissait, ça avait l'air d'être important, le genre de révélation pour lesquelles on tourne longuement autour du pot avant de se confier, même si on a tanné l'autre pour qu'il nous accorde de l'attention.
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Si je lui avais demandé si elle savais gardé un secret un peu plus tôt c'était juste une diversion pour ne pas lui dire plus sérieusement "puis je avoir confiance en toi" ,tout simplement. Quand elle répliqua par " Je suis une tombe " cela me rassura énormément puis elle avais l'air si sérieuse, et impliquée alors qu'elle n'avait sans doute pas eu l'envie au premier abord d'entendre quelqu'un lui raconter sa misérable vie, bien que ce que j'avais a lui raconter n'était pas misérable mais fort embarrassant.
Elle me fit remarquer par la suite que le lieu dans lequel nous nous trouvions n'était pas un des plus intimistes pour révéler un secret. Elle avais raison plusieurs personnes se trouvaient assez près, et si ils venaient par entendre le mauvais mot, la rumeur se répandrait très vite.
Je lui répondis donc " Tu as raison , sa te dis de marcher le long de Charles River ? l'endroit est plutôt calme à cette heure ci... "

Tout en sachant que je m’apprêtais a révéler quelque chose d'important sa ne m’empêcher pas de dévorer des yeux son visage si délicieux, je crois que ce qui me faisait le plus craquer chez elle c'était le battement de ces longs cils recourbés à la perfection. Elle acquiesça à ma proposition par un hochement de tête, alors nous nous dirigeâmes vers la sortie puis vers la rivière, le coin était idyllique quand il faisait un beau soleil comme aujourd’hui,j'espèrais juste que je n'allais pas la terroriser en lui apprenant ce que je ressentais. Qui sait peut être était-elle totalement réfractaire à ce que j'allais lui annoncer.
Nous marchâmes longuement pour arriver sur les quais, quelques péniches se trouvaient amarrées le long des berges. Il n'y avait pas un chat à l'horizon, nous pouvions profiter pleinement de notre promenade sans être gêné.
Je retournais sans cesse les mots dans ma tête pour être prête à larguer ce que je pensais au plus profond de moi mais c'était si difficile de formuler quelque chose que l'on ressens.

Arrivé a hauteur d'un banc je m'assis et elle en fit de même. Je sentais qu'elle commençait à me dévisager attendant avec impatience ce que j'avais à lui dire.
Je me lançai enfin : " Alors voila, il y'a quelques années de sa j'ai eu une histoire formidable avec un gars à l'époque ou je vivais en Angleterre, c'était à vrai dire mon premier amour mais comme toute histoire elle eue une fin et cette fin fut particulièrement douloureuse pour moi, pour tout te dire il m'a lâché soudainement pour se jeter dans les bras d'une autre...Ainsi soit il,le destin m'a fait attérir ici, et depuis quelques temps, j'ai l'impression que..." Je m'étais arrêté net car je commençais vraiment à appréhender sa réaction puis je repris la parole quelques secondes plus tard :
"J'ai l'impression que je suis attiré par les filles, voila tu sais tout, je crois que j'aime les filles, mais je n'en suis pas sur parce que je n'ai eu aucune expérience encore, j'en reviens pas de ce que je viens dire, je me sens vraiment honteuse tu sais..., je comprends que tu puisses être choquée, écœurée car il y'a quelques années de sa j'aurais pu avoir une pareille réaction"
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J'acceptais sa proposition, appréciant marcher le long de la rivière Charles River à mes heures perdues. Le bruit de mes talons hauts faisait office de conversation tandis que nous nous dirigions vers les quais, bruit entrecoupés par nos respirations probablement gênées l'une et l'autre. Nous arrivâmes près d'un bac sur lequel nous nous assîmes, Eden m'entraînant dans son action. Intriguée, je la dévisageais, attendant ce qu'elle pouvait bien me dire, constatant qu'elle avait bel et bien attisé ma curiosité. Son histoire commençait comme toutes les autres et je fus ennuyée, me forçant à l'écouter. Il y avait toujours toujours un homme, un début et une fin et c'était à force de l'entendre de toutes les bouches, extrêmement lassant et répétitif. Néanmoins, je ne la coupais pas et ne prononçais aucune phrase bateau comme un : je suis désolé, car je ne l'étais point. La suite de sa phrase m'interpella et soudainement, je me surpris à boire ses paroles, suspendue à ses lèvres comme s'il s'agissait du récit le plus passionnant de la Terre. « Heu, d'accord. Je... je ne sais pas quoi te dire. » Dis-je en en reculant, constatant que j'avais approché mon visage du sien, si captivée que j'avais eu peur d'en perdre une miette si j'étais restée à ma place. Je me demandais pourquoi elle me disait, pourquoi est-ce qu'elle me confiait ses états d'âmes et le questionnement sur sa sexualité ce que je trouvais à mon sens; très privé. Force était de constater son courage, d'admettre ce qu'elle pouvait ressentir à l'égard du sexe opposé sans jamais pourtant l'avoir essayé. Je levais un sourcil. « Je ne suis pas choquée, si ça peut te rassurer. » Je replaçais une mèche derrière mon oreille et croisais mes bras, adossant mon épaule droite au dossier du banc, croisant les jambes. Qu'attendait-elle de moi ? Que je la rassure ? Que je puisse l'aider et comment le pourrais-je d'ailleurs...

« Ne te sens pas honteuse, il n'y a aucune honte à ça. » Finis-je par dire, beaucoup plus philosophe envers les autres qu'avec moi-même. Nos regards se croisèrent de nouveau, visiblement elle appréhendait réellement ma réaction, comme si celle-ci importait vraiment, comme si nous étions amies et qu'elle eut peur de me perdre suite à sa révélation. « Tu es peut-être attirée par ce que représente la femme, pour l'image de la sensualité et de l'amour puisque tu as eu un échec amoureux. » Supposais-je. « Comme tu n'as pas essayé, c'est vrai qu'il est difficile pour moi comme pour toi de te dire si tu es oui ou non vraiment attirée par elles. » Puis, je me mis à me lancer dans mes propres réflexions, ignorant totalement si ce que j'allais lui dire pouvait l'aider et si je ne sortais pas du contexte. « En fait, le souci avec l'autre sexe c'est qu'on peut se sentir attiré par l'amour avec le même sexe et le sexe avec celui-ci. Une personne peut apprécier coucher avec un de ses pairs tout en ne pouvant partager une relation avec celle-ci et vice versa. » Je ris doucement. « Je suis désolé, ça ne t'aide pas ce que je dis... c'est juste que je ne sais pas quoi te dire à part de ne pas te sentir honteuse car il n'y a rien de mal à ça. » J'hésitais à lui parler d'Andy McDougall, un des seuls homophobes de mon entourage, à ma connaissance. Je ne voulais pas qu'elle fasse les frais de son rejet. « Il ne faut pas trop te prendre la tête, tu verras sûrement au fil du temps si ça confirme ce que tu pensais. Mais par curiosité, es-tu toujours attirée par les hommes ou sens-tu que tu te penches plus sur les femmes ? » Ma façon de parler pouvait donner l'impression que j'étais gay. Et gay, je ne l'étais pas ! Sûrement pas. Impossible. Même si s'imposaient à moi des images de femme dans mon avenir, je ne pouvais l'accepter. J'apprenais tout juste à gérer une bisexualité que je tentais de garder cacher.
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Après ma longue tirade, elle finit par lâché une phrase sans grand intérêt, mais après avoir dévoiler quelque chose de cette ampleur je ne vois pas ce que l'on pourrait dire d'autre.
Au début je croyais qu'elle en avait sacrément marre de moi et qu'elle voulait expédiée la conversation le plus vite possible mais elle finit par argumenter : " Je ne suis pas choquée, si ça peut te rassurer. "
Je pu enfin relâcher la pression et souffler un bon coup, je crois bien que j'avais eu raison de me confier à elle après tout, de toute façon je ne connaissais personne ici,a part William, mais je ne me sentais pas prête à l'affronter, le fait que je puisse être attiré par les femmes le repousserait surement et vu que j'aimais bien partager des moments coquins avec lui, je crois que ce n'était pas encore le bon moment.

Kaleigh continua de me rassurer : « Ne te sens pas honteuse, il n'y a aucune honte à ça. » je ne pu m'empecher de lui répondre instantanément comme si nous nous connaissions depuis des années.
" Mais si, mes parents ne l'accepteront jamais si tel est le cas, si je suis attiré par les femmes, je sais vraiment plus quoi faire..."
Tout en m'écoutant elle continua à me redonner confiance avec de belles phrases, on aurait dit qu'elles sortaient tout droit d'un bouquin de psycho, mais j'aimais sa, elle s'exprimait avec tellement d'élégance et de franchise. Après ses explications sur le pourquoi du comment nous pourrions être attiré par quelqu'un du même sexe, elle finis par rire, son rire était tout à fait charmant mais embarassant pour moi, puis elle finit par s'excuser : « Je suis désolé, ça ne t'aide pas ce que je dis... c'est juste que je ne sais pas quoi te dire à part de ne pas te sentir honteuse car il n'y a rien de mal à ça. »
" Tu sais mine de rien sa m'aide beaucoup, le fait que je puisse en parler librement déjà me soulage tu peux pas imaginer, et que je puisse le partager avec toi me fait d'autant plus plaisir. Tu me rassures et j'ai le sentiment que tu me comprends à 100%... à vrai dire c'est même étrange" finissais je en souriant.

Elle m'interrompit alors et me demanda si j'étais toujours attirée par les hommes ou si je penché carrément plus vers les femmes.
"Eh bien à vrai dire les mâles m'intéressent toujours beaucoup, mais tant que je n'aurais pas testé avec l'autre sexe je resterais toujours aussi désorientée, déboussolé...Sinon j'ai le pressentiment que tu ne me dis pas tout, tu as l'air si à l'aise avec le sujet, tu ne serais pas...lesbienne ou bisexuelle ? D'habitude je ne demande pas aussi franchement des choses aussi privées mais je me sens à l'aise avec toi, si ce n'est pas le cas pour toi alors ne réponds pas je ne le prendrais pas mal" répliquais-je sérieusement.
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" Mais si, mes parents ne l'accepteront jamais si tel est le cas, si je suis attiré par les femmes, je sais vraiment plus quoi faire..." Dieu comme je la comprenais ! Je ne jugeais néanmoins pas utile de lui faire partager cette pensée, ne voulant pas l'informer de ma sexualité, voulant à tout prix protéger certaines choses me concernant, notamment ma réputation d'hétérosexuelle. Je me contentais de la regarder avec un regard compatissant, sans ajouter quoi que ce soit. Que pouvais-je ajouter de toute manière ? Si bisexualité il y avait, Eden aurait un choix à faire; sortir du placard ou y rester comme je le faisais et je ne lui souhaitais pas ça car cette situation me rendait malheureuse, m'étouffant, volant mes nuits et brisant mes jours d'une manière aussi vicieuse que sournoise. Reprenant la parole, je ne compris pas pourquoi le fait de pouvoir se confier à moi la soulageait, supposant derechef un manque de personnes sur lesquelles compter dans son entourage. Aussi pathétique que cela puisse paraître, je ne pouvais m'empêcher de me sentir concernée. Comprendre sa sexualité est un long processus, le fait de se retrouver seul à le gérer peut le rendre encore plus difficile qu'il ne l'est et peut-être les amis d'Eden étaient réfractaires à toute forme d'homosexualité, ce qui me fit de la peine pour elle. J'avais pour chance d'avoir une meilleure amie bisexuelle affirmée avec qui je n'avais partagé ma bisexualité que depuis peu. Comme je l'avais imaginé et bien que ma nervosité m'avait poussée à imaginer mille scénarios improbables, Candice l'avait très bien pris et ça n'avait strictement rien changer à notre amitié. Je savais qu'elle serait là pour moi si j'avais des questions, pour m'aiguiller.

L'écoutant poursuivre, Eden ne prit pas de pincettes pour me demander ma sexualité. Je me sentis agressée, prise au piège, le couteau sous la gorge. Cela avait-il été l'offensive tordue d'un Andy en colère après qu'il ait peut-être compris que mon scénario tout droit sorti d'un film n'avait été qu'une mascarade ? Impossible. A moins d'être aussi rancunier que moi. Il s'était déjà vengé et avait je ne sais comment fait renvoyer Adriano, l'ami qui m'avait aidé à exécuter mon plan. Je devenais paranoïaque et je décidais de faire confiance à ce qu'Eden m'inspirait. Et elle ne m'inspirait en rien une perfide, une conspiratrice. Peut-être avait-elle été influencée par McDougall en personne ? Non, non, son regard innocent m'indiquait clairement qu'il ne s'agissait rien de plus qu'une question sans arrière pensée, poussée par sa curiosité. « Ma meilleure-amie est bisexuelle. » Répondis-je pour expliquer, comme pour justifier le fait que j'étais parfaitement à l'aise avec le sujet tant qu'on ne parlait pas de ce que je ressentais moi. « Ça fait plusieurs années qu'on partage la même chambre à la maison. » C'était devenu une habitude. Je vivais à Eliot House, c'était ma maison et les habitants étaient devenus ma famille, avec les conflits et les affinités qui l'accompagnent. « Et ça ne m'a jamais posé de problème. Elle reste la meilleure amie que je connais. C'est toujours la même personne. Et j'ai un petit-ami, il s'appelle Sasha. »Dis-je, presque avec fierté. « Pourquoi ?! » Demandais-je néanmoins, curieuse de savoir s'il y avait autre chose qu'elle avait oublié de mentionner, si elle m'avait déjà vu avec Elie bien que nous avions tout fait pour nous comporter en amie en public. « Suis-je à ton goût ? » Demandais-je pour plaisanter, battant des cils, un sourire perché sur mes lèvres, rejetant mes cheveux en arrière.
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Après avoir demandais franchement à Kaleigh si elle avait des tendances bisexuelles ou carrément lesbienne je vis qu'un stress monta en elle, elle commença par m'expliquer que sa meilleure amie était bisexuelle, ce qui commençait vraiment à m'intéresser, je n'étais plus toute seule. Puis elle finit sa réponse par l'essentiel, elle avait un petit copain, Sasha. Il pouvait vraiment s'estimer heureux, elle était si belle, elle pourrait faire craquer n'importe qui meme la fille la plus hétérosexuelle du monde. Je crois que je me perdais dans mes pensées, mais c'était si beau de s'imaginer avec elle quelques secondes.Il fallait que je me rende à l'évidence,elle était prise il fallait que je passe à autre chose. Après tout elle était assez ouverte d'esprit et je pouvais lui faire confiance. Même si elle n'avait pas l'air très à l'aise avec moi on pourrait devenir de bonnes amies. Enfin je sais que je devais être une totale intrusion dans son espace intime mais elle finirait surement par succomber à mon charme de petite fille naive qui fait pitié. Cette image que je véhicule m'énerve mais les gens finissent par changer d'opinion en apprenant à me connaitre alors tant pis.

Quand elle mentionna qu'elle avait un petit copain, elle me demanda "Pourquoi ? Suis je à ton gout ?"
A cet instant la le monde autour de moi s'effondra, sa façon de battre des cils et de rejeter ses cheveux en arrière était si sexy.
Je me mis a bafouiller, à rougir, à trembler, mon rythme cardiaque s'accéléra. Après quelques sons inaudibles je répondis :
"Eh bien euh, tu me pièges en me demandant un truc pareil, tu le fais exprès ? " dis je en souriant.
" À vrai dire tu possèdes tout ce qu'il faut pour être à mon goût et au goût de milliers d'autres personnes, je ne veux pas que tu te sentes gêner si je te dis ça, vu que tu n'es pas 'bisexuelle' sa doit te faire bizarre, mais je tenais à te dire que tu es très jolie"
Je crois que j'avais fais une belle bêtise en disant sa mais c'est ce que je pensais vraiment enfin ce que je pensais en surface. Je rêvais plus de goûter à ses lèvres et caresser sa peau qui avait l'air si douce.
Je tentais donc de sauver les meubles en continuant mes phrases des moins subtiles " Je veux pas qu'il y'ait de malentendus entre nous, je dis juste la vérité et je tenais à te remercier pour m'avoir écouté. Je devrais te laisser tranquille j'ai suffisamment abuser de ton attention…"
(Invité)

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