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Try to forget about your mistake, it comes back to you # Casey

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“ Lavender&Casey ♦ Try to forget about your mistake... „
Elle qui aimait d'ordinaire être plongée dans un environnement calme pour pouvoir réviser tranquillement ses examens, Lavender se trouvait aujourd'hui en pleine cohue à la bibliothèque de l'université. Les étudiants étaient tous attroupés à de grandes tables en bois, affairés autour de dossiers volumineux ou l'air complètement éteints face à l'écran de leur ordinateur portable. Lavender se trouva une petite place sur une chaise rembourrée dans un recoin de l'allée "Histoire de l'Art" et se plongea dans la lecture de l'ouvrage qu'elle tenait dans les mains. Elle sortait tout juste de cours et elle avait bien du mal à rattraper le retard qu'elle avait accumulé pendant un mois. Chaque matin, elle avait pu se lever en contemplant l'aurore qui baignait sa chambre. Pendant un mois, elle était retournée chez elle, comme un retour aux sources, elle y avait retrouvé la chaleur d'un foyer et le sourire de sa mère. Pour le moment, elle n'avait donné aucune explication à ses camarades concernant son absence soudaine...sauf à Nevada qu'il l'avait attrapée la nuit de son retour. Elle était partie sur un coup de tête, ce que personne n'aurait crû connaissant son aplomb et sa bonne humeur légendaire. Mais elle était en train de changer, sa vie avait changé et elle suivait le cours des événements. Le regard de Lavender se perdait dans les lignes de son livre, à vrai dire, elle n'y portait guère d'attention, son esprit était ailleurs. Elle pensait à tout ceux qu'elle avait laissé derrière elle pendant son absence : ses amies, sa confrérie....et Casey. Avec un demi-sourire, Lavender regarda un jeune couple d'étudiants en train de débattre sur l'Art de Mlichel Ange. Apparemment, la jeune femme était calée sur le sujet et ne cessait de déblatérer des dates, des noms de villes et d'oeuvres relatifs à la vie de l'artiste. Pour la faire taire, son petit-ami n'avait d'autre choix que de poser ses lèvres sur les siennes. Ils se regardèrent et la jeune femme se tue, elle changea de sujet d'étude et contempla son amoureux pendant plusieurs minutes. Lavender détourna les yeux et soupira doucement.
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and your heart is the heart of a life
La nuit précédente, je me suis pris une cuite monumentale. Oui, on peut dite ça comme ça : monumentale. Ayant passé la soirée avec quelques Winthrops, je n’ai pas vraiment fait attention à garder un état de sobriété et me suis réveillé en début d’après-midi avec par chance, un très léger mal de crâne. A vrai dire, je n’ai pas à me plaindre, ils m’ont emmené en soirée pour me changer les idées et c’est exactement ce qui s’est passé. J’ai tout oublié, la relation houleuse avec ma sœur, le rejet de la greffe de Reagan, mon manque énorme de sommeil ces derniers temps, l’absence de Lavender, la rédaction de philo sur « l’évolution des rapports entre les hommes et les femmes au court des siècles ». Et c’est d’ailleurs à mon réveil ce qui m’a poussé à courir en premier à la bibliothèque, n’ayant strictement rien travaillé et devant rendre mon sujet le lendemain matin. J’ai déboulé en trombe dans le bâtiment, accueilli par un magnifique regard noir de la part de la bibliothécaire, m’excusant par des gestes confus pour ne pas faire plus de bruit. Me dirigeant vers le rayon philosophie, je m’arrête quelques secondes devant le coin « histoire de l’art », pouvant très certainement y trouver de quoi approfondir mon sujet. Concentré dans ma tâche, je ne remarque pas directement le visage familier au bout de la rangée ; ce n’est qu’en avançant avec mes livres que je la vois. Surpris, j’arrête alors de respirer, lâchant mes livres par terre et sentant mon cœur s’arrêter. Je suis partagé entre toutes les émotions contradictoires possibles, je suis à la fois heureux de la revoir et en colère de la trouver tranquillement assise là après 1 mois d’absence, sans nouvelles d’elle. Je ne sais même pas où elle est allée, pourquoi, ni si elle était avec quelqu’un ou non. Je la fusille alors du regard et me penche pour ramasser mes livres. Face à elle, je reste muet. Je cherche mes mots, en vain. A vrai dire, je ne vois même pas ce que je pourrais dire là, c’est à elle de parler, pas à moi.
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“ Lavender&Casey ♦ Try to forget about your mistake... „
Les yeux de Lavender semblaient se refuser à toute lecture, sa vue se brouillait et son esprit vagabondait ailleurs. Sans aucun doute, dans un monde meilleur, sans ce fourmillement de questions, sans les soucis du quotidien. Se savoir dans un lieu bondé après un mois de vie en solitaire chez sa mère n'était pas tâche facile pour la jeune femme, elle devait reconnaître que le rythme était difficile à reprendre. Elle se sentait différente depuis qu'elle avait une énième fois déposé ses valises à la Quincy House...plus détachée, un peu plus sereine aussi. Certains remarqueraient peut-être que sa joie de vivre légendaire avait laissé place à un sourire un peu plus amer. Elle ne le cachait même plus, elle s'était menti à elle-même lorsqu'aux côtés de Casey, elle s'entendait répéter des phrases insensées "Tout ira bien", "On le surmontera ensemble"...Justement, rien n'allait.

Lavender avait une impression de déjà-vu, elle repartait 10 ans en arrière. Le visage cireux de son père, la cérémonie, les pleurs et les cris, l'absence, le vide, le silence. La jeune femme avait à peine fait le deuil de son paternel qu'elle devait maintenant envisager celui de l'homme qu'elle aimait. Cela n'avait aucun sens, ne dit-on pas que l'Amour est la plus belle chose qui puisse nous arriver ? Pourquoi ne le ressentait-elle pas de cette manière ? Elle avait eu peur de ses sentiments dès le départ. Lorsqu'elle pensait à son visage, lorsqu'elle s'imaginait lui sourire, lorsqu'elle avait été le chercher à l'hôpital. Elle avait su. Ils se seraient certainement épargné de nombreux malheurs s'ils avaient chacun poursuivi leur route sans jamais plus se croiser mais cela avait été plus fort qu'elle, plus fort que la peur de le perdre. Et our la première fois, elle avait senti le sang battre dans ses veines, le bonheur affluer jusque dans les plus petites parcelles de son corps. Toutes ces belles paroles qui avaient été échangées avec Casey...elle se demandait parfois si elles avaient véritablement un sens. Tout avait une fin, et celle de Casey allait arriver plus tôt que prévu. Lavender déglutit et se remémora l'échange qu'elle avait eu avec sa mère pendant ce long mois passé à ses côtés...

Un bruit sourd la fit sursauter, un "clac" sonore résonnait dans la bibliothèque et les allées rectilignes remplies d'ouvrages accentuaient l'écho. Lavender se retourna et découvrit le visage furieux de Casey. Que faisait-il ici ? A voir son regard, elle avait presque l'impression qu'il avait pu lire dans ses pensées. Elle se raidit et sa respiration ralentit. Son cerveau fonctionnait pourtant à plein régime, tentant de trouver les mots justes. La lueur de douleur qu'elle décela dans les yeux de Casey la fit frémir, elle avait l'impression qu'ils étaient désormais des étrangers. Elle se forçait à rester calme alors que ses mains recherchaient le contact avec la peau de son petit-ami. Lavender se leva et s'accroupit pour aider Casey à récupérer l'ensemble des livres qu'il avait laissé échapper. En se relevant, leurs deux visages se trouvèrent à quelques centimètres à peine l'un de l'autre, Lavender baissa les yeux timidement et ne put trouver de meilleure introduction que :
- Salut...Casey
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Déboussolé, voilà ce que je suis. Je ne sais pas quoi faire. Je reste là, sans bouger, mes yeux perçants rivés dans les siens, essayant de voir quelque chose que je ne trouve pas : une explication. Le calme qui règne dans la bibliothèque rend les choses encore plus complexes. Je m’en veux. J’ai vraiment été naïf. Pendant plusieurs mois, j’ai cru qu’une personne pouvait vraiment m’aimer pour ce que je suis, et non par pitié ; qu’à nous deux nous allions surmonter tout ça, tous ce qui m’arrive par dépit ; et voilà le prix de ma naïveté. Se détournant de mon regard, elle se penche pour ramasser mes livres et je me précipite alors directement pour le faire avant elle. Quelque part, j’ai l’impression de m’être fait trahir, d’avoir en face de moi une autre femme que celle que je connais. La sentir aussi proche de moi aurait normalement dû émouvoir tous mes sens, mais je ne ressens là qu’un étrange frisson. En levant les yeux vers elle, je vois son regard se dérober.

- Salut... Casey.

Mon sang ne fait qu’un tour. Entendre sa voix après tous ce temps me fait l’effet d’une bombe. Sa voix, j’aurais tous donné pour l’entendre plus tôt, même au téléphone, m’expliquant la raison de son départ. Ayant tous mes livres en main, je me relève et résiste à l’envie de la fusiller du regard. Reculant d’un pas je me détache d’elle et la regarde de haut en bas. Jusque-là, je me suis inventé des scénarios par milliers sur la raison de son départ ; j’ai passé des nuits entières à y réfléchir, sans pouvoir m’endormir. D’une voix forte, sans once d’affection, même presque déroutée, je lui demande avec toute la détresse du monde :

-Pourquoi ?

Juste pourquoi. C’est tous ce que je veux savoir pour le moment : si c’est pour un autre, à cause de moi, pour une raison qui m’échappe encore. Serrant mes livres contre moi, je la fixe encore, comme cherchant ce qui est diffèrent chez elle. Et j’ai beau décortiquer le moindre centimètre de son corps, c’est elle sans vraiment l’être. Son sourire et sa joie de vivre légendaire ont disparu de son visage. Ses yeux n’affichent plus la même étincelle, la même lueur à mon égard. Ses lèvres que j’ai tant désirées ne sont plus à mes yeux que deux fentes beiges ; et tout ça me rend fou, parce que face à elle, je ne sais plus où j’en suis.
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Elle n'avait pas vu Casey depuis 4 semaines et tout ce qu'elle trouvait à dire en se trouvant face à celui qu'elle aimait relevait du vague salut. Elle avala avec difficulté et tenta de ne pas croiser son regard de peur de perdre pied. Le jeune homme avait toutes les raisons de lui en vouloir et Lavender savait qu'il avait le droit à des explications, mais se sentait-elle réellement prête à évoquer le passé et le futur difficile qui les attendait tous les deux ? Elle n'avait pas perdu l'espoir mais plutôt du courage en chemin. Du courage pour surmonter la mort de son père à 10 ans, du courage pour vivre sans modèle masculin, sans personne pour lui apprendre les règles du basket ou même du volley, sans personne pour grogner après le poste de télévision pendant la rediffusion d'un match, sans personne pour lui dire de ne pas rentrer trop tard...et surtout pas avec un garçon ! L’absence de son père la rongeait toujours, 10 ans après. Elle baissa la voix :
- Je ne peux pas t'en parler ici...elle indiqua du regard les groupes d'étudiants affairés qui gravitaient autour d'eux. Il y avait trop de passage, trop d'oreilles indiscrètes. Lavender invita Casey à la rejoindre dans son petit coin lecture, elle parvint sans mal à lui dégoter une chaise du même style victorien que la sienne. La Quincy n'osait même plus lever les yeux pour le regarder; pourtant elle en mourrait d'envie. Jusqu'à présent, Lavender avait fait preuve de recul, de compréhension et elle avait accepté le fait que la vie de Casey dépende d'un éventuel traitement. Elle le savait et ne pouvait pas revenir sur ce qu'elle avait accepté, l'amour était plus fort. Mais elle n'était pas un roc, il lui arrivait face à de soudaines grandes eaux de se perdre en chemin, de ne plus voir le phare et de dériver. Elle n'avait que peu de repères avec un père absent et une mère habitant à des milliers de kilomètres de là. Elle n'avait ni frère, ni soeur, juste sa cousine Keyla qu'elle voyait de temps à autre.

Casey...son arrivée avait tout changé. Le bonheur de la jeune Quincy était sans mesure, même si la peur la rongeait au quotidien. Elle multipliait les cauchemars où, se revoyant petite lors de l'enterrement de son père, ce n'était pas le visage du pater Trevena qu'ils recouvraient de terre mais Casey. L'étudiante avait le droit de flancher comme n'importe qui.
- ça fait 10 ans, dit-elle dans un souffle, 10 ans que mon père est parti. Et...elle s'arrêta le temps de calmer sa respiration devenue haletante, je ne supportais pas l'idée de rester seule à ce moment-là. Elle songeait à tout ce qu'elle avait manqué, à tout ce qu'elle aurait pu vivre avec son père. Il lui aurait appris à jouer de la musique, à trafiquer une ordinateur, lui aurait expliqué que les polars étaient des ouvrages d'homme...mais il aurait surtout été là pour sa fille. Ses pensées se bousculaient et pourtant, rien d'autre ne sortit de sa bouche. Elle avait besoin d'entendre la réponse de Casey, de savoir qu'entre eux, tout n'était pas terminé. Elle releva la tête et pour la première fois depuis son retour à Harvard, le regarda véritablement. Ce qu'elle ressentit alors la fit frémir.
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Je la fixe toujours, cherchant en elle de quoi répondre à mes questions sans plus attendre. Quatre semaines d’absences et nous voilà comme deux inconnus en face l’un de l’autre. D’une voix basse et indiquant les autres étudiants autour de nous, elle dit :

- Je ne peux pas t'en parler ici...

Sur ce je la suis dans un coin plus à l’écart dans la bibliothèque. D’un geste rapide elle me tend une chaise semblable à la sienne et je m’assois juste en face d’elle, mes livres sur les genoux, prêt à entendre ce qu’elle a à dire. Les centaines de scénarios que j’ai échafaudés me reviennent en mémoire, tous plus horrible les uns que les autres. Malgré ça, je me demande à quoi je vais avoir à faire ; si ma réaction va plus relever de la compréhension et de la compassion, ou de l’horreur et de la jalousie. Peu à peu, je commence à regretter d’avoir ouvert mon cœur à quelqu’un comme ça, appréhendant l’histoire de l’homme idéal rencontré il y a un mois et qui lui, peux lui offrir tous ce qu’elle désire. Alors oui, c’est vrai que je ne suis pas l’homme idéal, que dans dix ans je ne serais peut-être plus de ce monde mais…

- ça fait 10 ans, dit-elle d’une traite, 10 ans que mon père est parti. Et... je ne supportais pas l'idée de rester seule à ce moment-là.

Toujours. Encore. Mes yeux jusqu’alors rivés sur son visage dérobent vers la gauche. Toujours cette chose. Mon visage se crispe dans une moue grimaçante, relevant presque de la douleur. Toujours à cause de ça. Et moi qui croyais que c’était du passé, qu’elle surmontait ça sans problèmes… pourtant la maladie lui fait encore peur. Pourtant elle n’est plus seule. Pourtant je suis toujours là. Et pourtant je suis déboussolé par elle. Relevant les yeux vers son visage, je croise à nouveau son regard et ne peux m’empêcher de douter ; de remettre en questions toutes les fondations sur lesquels je me suis posé avec le temps. Je sais ce que c’est de vivre sans père, de n’avoir aucun repère masculin, de se demander : « pourquoi » inlassablement tous les matins, et d’ajouter « et si… » tous les soirs,  de vouloir combler au mieux cette absence sans jamais y arriver. Mais elle, elle a eu la chance de le connaitre, de le voir rentrer le soir, de l’entendre lui dire qu’il l’aime… c’est donc encore plus difficile maintenant qu’il n’est plus là.

- Je sais… mais ça n’explique pas pourquoi Lavender ! dis-je en haussant le ton. Tu sais bien que ce qui s'est passé il y a dix ans est irréversible et qu'un départ n'y changera rien !
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Le regard froid de Casey lui glaça le sang, elle avait presque l'impression que la complicité qui existait autrefois entre eux s'était évaporé, laissant le champ libre à la méfiance. Casey n'avait pas l'air de comprendre. S'était-il attendu à ce que Lavender accepte sa maladie sans concession ? Avait-elle au moins le droit d'être inquiète pour lui, pour sa santé, pour le futur de leur relation ? Volontairement ou non, elle s'aperçut que l'homme qu'elle aimait ne la regardait plus, du moins plus comme avant. Son regard était plein de rancœur et d'amertume, il ne semblait même pas saisir la douleur qu'ELLE ressentait. Lorsque Casey détourna le regard, Lavender ferma les paupières quelques instants pour s'empêcher de craquer puisqu’à priori c'était un signe de faiblesse, comme son départ quatre semaines plus tôt. Elle avait tant espéré de leurs retrouvailles, pensant qu'il serait en colère mais qu'il finirait par comprendre. Elle aussi vivait dans la douleur depuis des années. Elle n'avait pas peur de s'engager à ses côtés, elle avait tout simplement peur de le perdre. Sentir de nouveau ce déchirement dans sa poitrine, ce cri rauque coincé dans sa gorge ne demandant qu'à sortir et les larmes se déversant sur ses joues sans s'arrêter. Lavender n'avait pas peur de l'amour, elle avait peur de l'abandon. Se retrouver seule encore et toujours et survivre aux autres que l'on a aimé. La violence des propos de Casey la figea sur place.
- Tu te souviens de la première fois où on s'est vraiment regardés Casey ? Pas seulement dans les yeux, mais là, elle fit un geste vers son coeur qui battait, la première que j'ai regardé ce qu'il y avait en toi. J'ai vu tout ce que je voulais voir. Tout ce en quoi je ne croyais plus. Tu as beaucoup de bon en toi, comme mon père avant. Tu lui ressembles peut-être un peu plus que ce que je voulais croire. J'ai vécu la mort Casey. Je l'ai vu m'enlever un membre de ma famille. Alors, oui, appelle-ça une faiblesse de vouloir quitter les quatre murs de cet établissement qui m'étouffe, mais j'ai besoin de ça. Le temps passe trop vite, les heures s'enchaînent et je vois ma vie qui défile sans pouvoir l'arrêter. J'ai peur du temps qui passe, j'ai peur de l'échéance, j'ai peur de ce que je ressens. J'ai peur de revivre à nouveau tout ça. Je ne suis pas partie pour prendre mes distances avec toi, je suis partie pour me retrouver moi. Face à mes choix. Les derniers mots de Casey l'avaient bléssée, sans la questionner véritablement, il s'était permis de préciser que la disparition de son père était définitive.
- Je sais que mon père ne reviendra pas, ça fait 10 ans que j'attends un coup de fil ou une lettre, mais je sais que ça n'arrivera pas. Parce que je suis seule Casey, seule avec mes souvenirs ! Elle respira profondément pour éviter que son chagrin ne revienne. Sa coeur battait la chamade et elle sentait son visage rougir. Serrant le poing dans la poche de son manteau, Lavender se mordit la lèvre pour ne pas pleurer.
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- Tu te souviens de la première fois où on s'est vraiment regardés Casey ? Pas seulement dans les yeux, mais là, la première que j'ai regardé ce qu'il y avait en toi. J'ai vu tout ce que je voulais voir. Tout ce en quoi je ne croyais plus. Tu as beaucoup de bon en toi, comme mon père avant. Tu lui ressembles peut-être un peu plus que ce que je voulais croire. J'ai vécu la mort Casey. Je l'ai vu m'enlever un membre de ma famille. Alors, oui, appelle-ça une faiblesse de vouloir quitter les quatre murs de cet établissement qui m'étouffe, mais j'ai besoin de ça. Le temps passe trop vite, les heures s'enchaînent et je vois ma vie qui défile sans pouvoir l'arrêter. J'ai peur du temps qui passe, j'ai peur de l'échéance, j'ai peur de ce que je ressens. J'ai peur de revivre à nouveau tout ça. Je ne suis pas partie pour prendre mes distances avec toi, je suis partie pour me retrouver moi. Face à mes choix.

Si les regards pouvait tuer nous serions déjà morts. Une fusillade en plein lieu publique. Morts de chagrins, mort d’absence, mort de doute, mort d’amour, mort d’existence. Mais mort c’est déjà comme ça qu’elle me voit. Les transfusions et autres tubes me sortant de partout, le teint pâle, les yeux éteins. Ça me tue. Elle n’a d’ailleurs pas besoins d’user de son regard pour me tuer : ses mots m’assassinent. Les mesures de sa voix me torturent. Notre proche distance est un supplice physique. Pire qu’un châtiment c’est une affliction. Je ne réponds pas. Désemparé je pose mes coudes sur mes cuisses et prend ma tête entre mes avant-bras, les mains dans les cheveux, les yeux fermés et le visage vers le sol.

- Je sais que mon père ne reviendra pas, ça fait 10 ans que j'attends un coup de fil ou une lettre, mais je sais que ça n'arrivera pas. Parce que je suis seule Casey, seule avec mes souvenirs !

Je me relève d’un coup, comme foudroyé.

- Seule ?

Décidément c’est un vrai tourment pour nous deux. Je me fais violence pour ne pas déguerpir de ma chaise sur le champ. Je sais que je peux réagir assez aléatoirement quand je ne contrôle pas une situation. Mes poings serrés contre mon jeans, je fais de mon mieux pour me détendre.

- Seule. Et je suis où moi ? Je suis là ! Dis-je tout en me désignant. Ici et maintenant ! Je ne suis pas encore mort.

Mon cœur bat à la chamade, c’est un vrai supplice.

- Et alors oui, la vie défile. Oui les secondes passent sans qu’on puisse les arrêter, mais à quoi bon les regretter comme ça ? Lavender tu ne le vois peut-être pas, mais la mort je connais aussi. Je la côtoie depuis des années, et je sais quelle est là entrain de m’attendre mais… mais…

D’une main, je soulève son menton de sorte à ce qu’elle me regarde dans les yeux. Nos regards s’électrisent. Ses yeux sont bordés de larmes prêtent à couler. Sa peine et ses remords sont flagrants. Mon cœur quant à lui, se serre. Elle ne veut jamais être seule comme ça, je le comprends, mais c’est quelque chose que je ne peux ni lui offrir, ni lui garantir.

- Mais je suis là, ok ? Je n’ai pas connu ton père mais s’il me ressemble comme tu le dis, il n’aurait voulu que ton bien Lavender. J’ai bien compris ta peur d’être seule à nouveau, de perdre encore une fois quelqu’un, mais de toutes les choses au monde Lav, c’est la seule auquel je ne peux pas remédier.

En réalité si, je peux. Mais je ne veux pas y penser ; même si ça serait peut-être mieux pour elle.
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Ses poumons étaient en feu, elle tentait de se contrôler pour ne rien laisser paraître de son malaise mais ils avaient tous les deux besoin d'avoir cette discussion, là, maintenant. Depuis le début de leur relation, ils avaient laissé trop de non-dit en suspens et ne pourraient avancer sereinement s'ils ne faisaient pas respectivement le deuil de leur vie passée. Elle parvient à distinguer les traits de Casey à travers son regard embué et pouvait lire la peine sur son visage. Finalement, ils s'étaient fait autant de mal que de bien depuis qu'ils étaient ensemble. Pourtant, rien de tout cela n'était volontaire. Casey n'avait pas choisi d'être malade et il ne savait rien du vécu de Lavender, de la galère que cela avait été de survivre à deux, avec sa mère pour seul soutien. Le verbe vivre n'était même pas adapté pour des années de privation et d'absence.
Elle eut un doute sur les mots choisis, elle y avait été fort mais elle ne pouvait plus se retenir. Cacher sa peur aurait été cacher une partie d'elle-même à Casey. L'étudiante s'était prostrée derrière une assurance qui n'était malheureusement que de façade alors que la peur la dévorait de l'intérieur.
- Pas seule de la manière où tu l'entends. Je suis la seule à conserver son sourire en mémoire et ça me tue de sentir qu'année après année, j'oublie petit à petit des traits, des mots, des moments que l'on a passé ensemble. Même la mémoire a ses limites. Ceci dit, Casey était dans le vrai, depuis le départ. Lavender voyait bien à l'expression crispée de son visage qu'il se forçait à garder son calme, puisque son ton était beaucoup trop mesuré par rapport aux signes de colère qu'il laissait échapper.
- Et je suis heureuse de te savoir là ! J'ai encore du mal à comprendre ce qu'il se passe quand tu es dans la pièce et que soudain, je me fiche du reste. C'est toi que je vois. Elle voulut ajouter "J'ai besoin de toi" puisque quelque part, elle était devenue dépendante de lui, de ses gestes, de sa présence...évidemment que j'y pense depuis que tu me l'as annoncé. Il y a des soirs où je n'en dors plus, j'ai des images qui défilent, j'imagine....Le pire en fait, ce n'est pas que je m'imagine, c'est ce que je ressens. J'ai mal à l'idée de construire quelque chose aujourd'hui et de voir mon monde s'écrouler de nouveau demain. J'ai envie d'y croire, tellement mais tu ne pourras pas m'empêcher d'avoir peur. Les paroles de Casey prenaient tout leur sens, évidemment qu'il avait aussi peur qu'elle, sinon plus.
Dans un soupir, Lavender plissa ses lèvres pour s'empêcher de répondre trop vite et choisit ses mots avec soin :
- Je ne veux pas t'entendre dire qu'elle est en train de t'attendre...c'est juste trop réel, trop proche. J'ai besoin de toi.Lorsque la main de Casey vint se poser sur son menton, une onde de chaleur se propagea dans son corps, elle sentait que la pression retombait. Le geste de Casey prouvait que tout espoir n'était pas perdu entre eux, que leur histoire avait encore une chance. Elle ôta la main de Casey de son menton et la prit dans la sienne, discrètement. Du pouce, elle dessinait des petits cercles dans la paume de sa main. Cette sensation lui avait manqué, il lui avait manqué comme jamais personne auparavant.

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- Je ne veux pas t'entendre dire qu'elle est en train de t'attendre...c'est juste trop réel, trop proche. J'ai besoin de toi.

Je la prends dans mes bras. Aussi simplement que ça. Au final, tout ce que je veux, c’est son bonheur. Qu’elle soit heureuse, qu’elle ait une longue et belle vie, des enfants, une maison avec un chien, un homme aimant, là tous les soirs pour elle. Un fils et une fille. Ils joueront à la balançoire au fond du jardin, iront à l’école, seront heureux.  Je voudrais qu’elle soit médecin, comme elle le souhaite. Je veux qu’elle fasse deuil de son père, et éventuellement de moi.

- Je sais, je sais… mais tu es certaine que c’est ce que tu veux vraiment ? Là où tu es allée tu… tu t’es retrouvée, mais tu as pensé à ce que étais le mieux pour : toi ?

Je ne sais pas si elle comprend la question mais j’y mets de l’intérêt. Tout ce qu’elle me dit là, tout ce qu’elle me demande. La présence, la sécurité, l’assurance… je ne peux lui offrir ; mais Dieu seul sait combien je le souhaite. Je suis entouré de sentiments dérisoires. C’est frustrant. Le calme qui règne dans la bibliothèque l’est tout autant d’ailleurs. Et bien que notre étreinte soit simple, elle n’est de mon point de vue par exactement comme avant ; j’ose à peine la toucher, pour une raison qui m’échappe. Comme si je savais que pour elle, il ne fallait pas que je le fasse.

J’en suis tout dérouté : par ce que je ressens, par ses paroles et ces actes que nous commettons tous deux. Les gens disent qu'ils seront toujours là. Que dans n'importe quelles situations, ils seront présents. Dans les moments de bonheur, mais aussi ceux de tristesse. Mais j'ai compris dans la vie que personne ne reste éternellement à nos côtés. J'ai appris que nous restons tout de même seuls, quoi que nous fassions. Parce que moi aussi, sans le vouloir, je la laisse seule. Seule à supporter quelque chose de beaucoup trop grands pour elle. Pour tous d'ailleurs. Mais moi, j'ai la naïveté de croire que chaque être humain qui nous entoure au quotidien restera à nos côtés jusqu'à la fin. Je ne me vois pas me séparer de ces personnes magiques que je côtoie au quotidien. Je veux qu'elles fassent partie de ma vie. Je veux encore leur présence pour la fin. Pourtant je les laisse partir, je m’éloigne même. Pourtant ce n’est pas ce que je veux. Tout ça, me fait peur.

Je sais pas comment réagir, je ne sais pas quoi faire. J'adore tout contrôler, lorsque les choses m'échappent je me perds, je ne réfléchis plus et me mets à faire n'importe quoi. Je ne contrôle rien, même pas ma propre vie.Et pourtant je donnerais tout pour faire les choses autrement. Juste un instant. J'aimerais que cela dur éternellement, mais comme à mon habitude, je fais tout foirer.

Passant ma main dans ses cheveux, je garde le silence. Malgré notre « soi-disant » cachette, je croise des regards curieux. Du bout des doigts, je tripote le bracelet que je lui ai offert cet été. Mon bracelet de naissance.
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