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alicia & fel'
J'titubais légèrement en passant la porte des toilettes pour rejoindre la boite bondée de monde, encore une heure et ce s'rait à moi d'tatter les platines. J'renifle un grand coup, envoyant de cette façon les derniers résidus d'mdma directement dans mon cerveau. Le rythme rapide de basses guide mes pas tandis que je m'avance lentement dans la foule, les yeux perdus dans le vague, ma tête remuant de droite à gauche en suivant les notes aiguës des audios. J'aime cette sensation, tu sais, c'bien être qui t'prends au corps quand ton cerveau s'déconnecte, les couleurs adoucies oscillent autour de moi, et j'sens cet immense sourire naitre sur mon visage,celui qu'je peux pas enlever, celui qui vous fait peur. Mes jambes bougent sans que je ne contrôle plus quoi que ce soit, bercé par les rythmes endiablés de la techno. J'saurais plus dire si j'suis là depuis longtemps, ni pourquoi. Enfin je sais qu'j'ai une raison d'être là, mais j'm'en souviens plus. Pourtant j'suis sûr que c'était important... Mais impossible de me rappeler. Tampis, j'continue de danser, me rapprochant du mur de sons. La sensation des corps moites qui se frottent, se heurtent, se bousculent, les visages floues qui s'agitent en souriant devant le mien, la couleur du son, le bruit des images, toutes ces merveilleuses sensations qui se confondent, se mélangent dans ma tête, le rire bruyant d'une fille, le coup de coude de ce type à coté, j'lui lance un regard mauvais, trop défoncé pour en faire plus. Ma trajectoire jusqu'au mur est près de s'achever -c'est fou mais j'ai l'impression qu'ça fais des heures que je danse comme ça- quand le type me bouscule, me précipitant directement sur cette nana qui danse devant moi, je m'effondre à moitié sur elle, incapable de stopper ma chute. Je m'apprête à m'excuser quand je reconnais son visage, Alicia. Ca y est j'me souviens de c'que j'fais là, j'accompagne Alicia. Je lui offre un grand sourire en lui tendant ma mains pour l'aider à se relever, les danseurs ont laisser un cercle autour de nous, une chance, j'aurai pas aimé me faire piétiner par les rangers de celui-là !
" 'Licia ! T'as vus le géant papillon magique ? J'l'ai perdu !" j'lui lance en oubliant de m'excuser, déjà happé dans l'observation fasciné de l'image que m’envoie mon cerveau. Hallucinations et réalité ne sont déjà plus que de vagues notion dans mes neurones embrumés.
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