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La blondinette était divisée dans sa tête, elle se demandait si Aaron pourrait comprendre qu’elle avait besoin de la danse pour se défouler, pour ne pas péter les plombs, pour son bien personnel et pour que sa grossesse se passe dans les meilleures conditions possibles, ou si le jeune homme ne penserait que sécurité et qu’il allait aller à l’encontre de ce qu’elle venait de lui dire en lui demandant d’arrêter la danse au plus vite ce qui n’était juste pas concevable pour la jeune femme qui savait pourtant bien que cela pouvait avoir des risques. Le suspense se termina rapidement puisque Aaron lui avoua tout de suite qu’il préférait qu’elle arrête la danse, ça démarrait mal, puisque soit ils allaient directement au clash, soit elle lui mentait et faisait sa vie comme elle l’entendait. La deuxième solution n’étant pas franchement possible elle devait donc mettre les points sur les I et elle commença fort en le mettant directement à sa place. « C’est bien beau de dire ça comme ça mais toi tu pourrais arrêter la danse comme ça là alors que tu n’as rien demandé à personne ? Non je ne pense pas alors mets-toi juste deux minutes à ma place ! » Elle marqua une courte pause mais lui fit signe de se taire, elle n’avait pas fini de dire ce qu’elle pensait et elle ne comptait pas lui laisser dire un mot tant qu’elle n’aurait pas dit tout ce qu’elle avait à dire ! « Je n’ai aucun envie d’arrêter la danse, c’est important pour moi, j’en ai besoin pour me défouler, pour penser à autre chose que tout ce qui se passe en ce moment! C’est juste impossible que j’arrête mon défouloir Aaron, IM-POS-SI-BLE ! » Liana n’était pas énervée, elle ne criait pas ni rien mais elle voulait bien que ce mot résonne dans sa tête pour qu’elle n’est pas à le répéter. « Je continuerais à danser tant que je me sentirais bien et tant que le médecin de m’obligera pas à rester clouer au lit! Je n’ai aucune envie de devoir repousser mes examens et mon but est de perdre le moins de technique possible en danse c’est-à-dire d’arrêter le plus tard possible et de recommencer le plus vite possible !» Egoiste ? Peut être un petit peu mais la danse était tout pour elle surtout depuis qu’il l’avait trompé, sans ça elle aurait surement fait n’importe quoi, complètement déraillée ! Elle se leva du canapé se dégageant des emprises du jeune homme pour aller dans la cuisine, être tracassée lui donnait faim et elle comptait bien assouvir cette envie. « Et c’est super moche de tenter de me culpabiliser, surtout que tu sais très bien que je culpabilise très rapidement et surtout je pense que tu me connais assez pour savoir que si je continue à danser c’est parce que tout va bien et que le jour où il y aura le moindre problème j’arrêterais !» Liana resta silencieuse attendant de voir la réaction du jeune homme qui allait sans doute être immédiate, décidément leur premier moment en tant que réel couple reformé ne se passait pas au mieux mais c’était le risque de se remettre en couple, il n’y avait pas que les moments positifs à partager. Tout en continuant de manger des petits gâteaux nappés de chocolat blanc, chocolat qu’elle adorait mais gateaux qu’elle ne mangeait jamais, la jeune femme répondit alors à Aaron sur ses préférences. « Je crois que j’aimerais beaucoup avoir deux petites filles mais j’aimerais beaucoup aussi avoir un garçon et une fille! Pour les prénoms j’aime bien certains que tu viens de me dire ! Enfin je pense que la meilleure solution c’est qu’on fasse chacun notre liste et que par exemple tu choisisses le prénom de fille dans ma liste et que je choisisse le prénom de garçon dans la tienne, enfin quelque chose du genre tu vois non ? » La question du logement vint ensuite, une question que Liana s’était déjà posée et elle s’était donc renseignée, il n’était pas possible de vivre à plusieurs dans un logement étudiant que proposait les maisons de confrérie du campus. « Non, non je reste chez les cabots, je me suis renseignée même si j’intégrais les dunsters on ne pourrait pas vivre ensemble alors je pense qu’on va rester chacun dans notre confrérie mais que par contre on habitera plus dans la maison de chacune de nos confréries, on prendra un appartement en ville non ? Au pire c’est la seule solution qu’on a à part de vivre séparément alors je crois qu’on n’a pas vraiment le choix.»
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