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I just want to escape (Caly)

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Caly & Priape


Enfermé seul dans ma chambre, plongé dans mes notes, mon esprit était complètement concentré sur mes cours. C’était ainsi depuis des semaines déjà. J’avais essayé de participer à l’échange avec Yale, espérant ainsi me guérir des sombres pensées qui m’habitaient depuis le décès de l’un des mes frères Artémis, mais là bas j’avais appris une autre mauvaise nouvelle : mon petit frère Denys avait décidé de quitter Harvard. La fratrie Zacharias se retrouvait plus que jamais affaiblie, éclatée, même si j’avais toujours la chance d’avoir Emrys, l’aîné, à mes côtés. J’étais plus que jamais irritable, désemparé et triste. J’essayais de ne rien laisser paraître devant mes colocataires qui faisaient preuve d’une compréhension et d’une discrétion exemplaires. Je n’avais pas non plus envie de saouler mon meilleur ami Valentin avec mon chagrin. J’avais également beaucoup délaissé Caly ces derniers temps, conscient que le deuil qui m’affligeait risquait de réveiller en elle les souvenirs douloureux de la perte de ses parents. Alors voilà mon échappatoire : les cours qui s’étalaient devant moi. Pédiatrie, immuno, neuro, cardio etc… Un programme alléchant, j’avais prévu de réviser jusqu’à n’en plus pouvoir, de saturer mon cerveau de formules en tout genre, de schémas d’anat, de diagnostiques différentiels et de conduites à tenir. Alors que stabilo en main, j’allais à nouveau surligner un mot clé sur la feuille de cours posée sur mon bureau, des coups frappés à la porte me stoppèrent. Mes colocataires étaient sortis et j’avais pour projet de passer ma soirée en tête avec mes notes, je n’attendais personne.  Je me levai quand même de ma chaise pour me diriger jusqu’à la porte que j’ouvris. Calypso se tenait devant moi. Je restais un instant surpris, oubliant presque de la saluer. Je me repris après quelques secondes d’hébétement. «Salut toi !» Je me penchai vers elle pour déposer un rapide et furtif baiser sur ses lèvres sans pour autant l’inviter à entrer dans la pièce. «Je pensais pas te voir ce soir. Qu’est-ce qui t’amènes ici ? » demandai-je alors.
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J'avais décidé de passer voir Priape aujourd'hui, et j'étais là devant sa porte, je le regardais m'ouvrir et j'voyais bien cet air sur son visage, cet air de tristesse. Pourquoi est-ce que je me trouvais là? Par devoir plus que par envie... on parlait plus trop depuis la mort de son frère, il était distant et le problème c'est que maintenant je m'en souciais car, on était en couple... L'avantage quand on est pas engagé dans une relation c'est qu'on sait qu'on ne doit rien attendre de l'autre mais là... dois-je me contenter de ça? Non je ne peux pas, aussi triste qu'il puisse être, j'étais en rage au fond de moi, je bouillonnais surtout à cause de sa réaction. Je pensais aux raisons exactes de ma venue.. le consoler? Pas notre genre, parler d'Ariane? Mauvais timing. Pourtant, je pouvais pas, j'pouvais pas me contenter d'un Salut toi, genre qu'est-ce que tu fous ici? J'entrais en trombe dans son appartement, je ne savais pas vraiment quoi faire, mais j'avais pas réellement conscience de ce que je faisais non plus, mais en tout cas j'étais bien en train de le faire. Putin mais t'es sérieux Priape? Je sais que tu es en train de vivre quelque chose de très difficile... mais j'aimerais être là pour toi tu vois, mais tu me laisses pas, et j'comprends, je comprends vraiment car s'il y en a bien une qui comprend c'est moi. Mais c'est quoi ton problème? T'es pas le seul à avoir des problèmes, mais t'es tellement égoïste que tu vois même pas que je suis pas bien non plus, à cause de nous et... tu sais pas la GRANDE nouvelle? J'ai une soeur, ah oui et ma mère n'est pas ma mère, ça t'intéresse? Non parce qu'apparemment depuis un certain temps je suis le dernier de tes problèmes, mais y'a un truc que tu as pas encore assimilé c'est que je suis pas acquise mais jamais je le serais d'accord? T'as perdu le droit de m'avoir pour acquise depuis trop longtemps... le pire c'est qu'on vient me dire que tu me trompes et j'y crois pas, parce que j'ai confiance en toi... j'sais même pas si j'ai raison. J'suis pas acquise Priape, j'suis pas acquise, j'suis pas juste là pour baiser avec toi et être à ta demande. Je tombais sur un fauteuil, je prenais ma tête entre mes mains, les larmes montaient, j'pouvais pas, c'était trop et mon discours m'avait fait perdre mon sang froid, je répétais froidement, dans mes mains. J'suis pas acquise, j'suis pas acquise.. j'suis..pas... je sentais une larme chaude couler sur mes doigts.
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A la minute où je terminais ma question, je sus dans son regard que cet accueil très détaché de ma part n’était évidemment pas la réaction qu’elle attendait. La seconde suivante, elle entrait dans la pièce, sans attendre que je l’y invite. Je refermai la porte avant de me tourner vers elle. J’étais prêt à protester, à balbutier des excuses pour esquiver une nouvelle fois cette discussion, à brandir l’overdose de travail que mes cours exigeaient comme justification, mais elle ne m’en laissa pas le temps. Elle prit la parole sur le champ avec un emportement non dissimulé. J’assistais impuissant à son inventaire de reproches en tout genre, très certainement justifiés pour la plupart, en baissant instinctivement les yeux vers le sol incapable de résister aux éclairs que lançaient ses prunelles dans ma direction. Je savais que j’étais loin d’être le petit ami parfait ces derniers temps. Je m’étais complètement désinvesti de ma relation avec elle depuis le décès d’Artémis. Je pouvais me répéter intérieurement et pour me donner bonne conscience que c’était pour mieux lui éviter de raviver les souvenirs douloureux du décès de ses parents, la vérité c’était que oui, j’étais égoïste. Je n’étais plus là pour elle, je n’étais plus là pour personne. Et je n’avais aucune vraie excuse à cela. Les révélations de Caly concernant sa famille me laissèrent un instant interloqué et je relevais instinctivement les yeux vers elle puis elle enchaina en m’avouant des histoires selon lesquelles je l’aurais trompée. J’ouvris la bouche pour démentir sur le champs, mais elle ne me laissa pas parler et poursuivit son discours avant de se laisser tomber dans le fauteuil et d’enfouir son visage entre ses mains. Merde, qu’est-ce que j’avais fait… La voir dans cet état ne faisait qu’augmenter le poids que je sentais déjà peser sur mon estomac. Le regard chargé de tristesse et de culpabilité, je l’observais alors qu’elle répétait à plusieurs reprises qu’elle ne m’était pas acquise. « Excuse moi Caly… » commençai-je d’une voix hésitante. Je n’étais pas bien sûr de savoir ce qu’elle attendait de moi en cet instant, après un tel discours je doutais même de ses intentions concernant notre couple. J’attrapai finalement une chaise et je la fis glisser sur le sol pour la positionner face au fauteuil où elle avait pris place. Je m’assis et avec douceur, je vins poser mes deux mains sur ses genoux avant de reprendre la parole avec prudence : « Je suis désolé. » J’étais sincère, je n’avais jamais voulu qu’elle se sente aussi mal par ma faute. « Je ne te prends pas pour acquise et je ne t’ai jamais trompée. » affirmai-je tout d’abord comme pour lui ôter le moindre doute. « Je pourrais te dire que d’avoir perdu Arté a foutu un bazar monstre dans ma tête, ce qui est vrai, mais j’ai pas envie de brandir mon frère comme excuse. » J’avais juste eu envie de penser à rien d’autre qu’à lui. Oui oui, « la vie continue » et tout ça, je les avais déjà entendu des milliers de fois ces discours là. Je trouvais juste ça dur de voir que le reste du monde continuait de tourner si facilement sans lui, comme si de rien n'était. « Pardonne moi. »
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Je ne savais pas quoi faire, j'avais honte quelque part de ma réaction... elle était inappropriée, impulsive et faite sans réflexion. Seulement, je ne pouvais plus revenir en arrière, et je devais exploser d'une manière ou d'une autre parce que cette situation ne pouvait plus durer. Ce n'était pas dans mon habitude de ne pas me contrôler, mais quand il s'agit de Priape, les choses sont toujours différentes, compliquées, j'ai l'impression que jamais, lui et moi, on arrivera à vivre quelque chose de simple. Si on me demandait de décrire ma relation avec Priape, je ne pourrais répondre qu'une seule chose : c'est compliqué. Pourquoi? Pourquoi est-ce que rien n'est simple? Je ne suis pas la plus malheureuse du monde, loin de là, mais tout de même, j'ai l'impression que l'univers a décidé de faire de ma vie une multitude de tâches et affaires complexes, c'est comme si ma vie était un éternel problème de maths, seulement j'ai pas encore trouvé le théorème qui va le résoudre - et je le trouverais jamais de toute manière, je suis nulle en mathématiques. "Problème; "Complexe" : voilà ma relation avec Priape et ma vie également. Il s'approche de moi, dépose ses mains sur mes genoux, et je relève ma tête en direction de la sienne pendant qu'il s'excuse. Je ne sais pas quoi lui répondre, je ne sais pas comment réagir après... tout ça. Tout ce que je viens de dire. Il m'assure qu'il ne me trompe pas... Je le sais évidemment, c'est d'ailleurs ce que j'ai dit à Natalina, il n'est pas capable d'une chose pareille, ce n'était pas son genre... Même si lorsqu'on en arrive à Priape, je suis perdue, je le connais, plus qu'il ne le pense d'ailleurs. Mais dire que je n'avais pas douté, serait un mensonge, avec son éloignement indéniable je ne savais plus quoi penser et je ne sais pas encore quoi penser. Priape et moi, on est lié, sinon aujourd'hui, on ne serait pas ensemble après tout ce qu'on a vécu mais c'est comme si... c'est comme si aucun de nous n'était fait pour trouver l'autre, on ne se trouvera jamais complètement. Je suis peut-être la seule à penser ça parce que, sûrement, que pour lui tout est clair... Enfin à l'instant présent, je n'ai pas la moindre idée de ce qu'il peut penser. Seulement Valentin a raison, je m'empêche d'être heureuse, mais malgré toute ma bonne volonté, je ne pourrais jamais m'accorder le fait d'être heureuse volontairement... ce n'est tout simplement pas moi. J'essaye de lui répondre, mais c'est comme si j'avais épuisé toute ma voix, comme si je ne pouvais plus parler, comme si... je ne sais pas, les mots ne me venaient plus et je continuais à le fixer, d'un air triste mais soulagé. Il attend une réaction de ma part, je le sais, nos visages sont proches et je pose délicatement mon front sur le sien, et je décide de murmurer doucement. Non c'est moi qui suis désolée... je n'avais pas à réagir comme ça... je ne sais pas quoi rajouter, ce que j'ai dit auparavant, je le pense, parce que sa distance me fait souffrir et je veux qu'il le comprenne. Je voulais juste te dire ce que j'avais sur le coeur et le moins que l'on puisse dire c'est que je l'ai fait. dis-je avec un rire nerveux, je déglutissais en fermant les yeux un instant. Mais c'est parti comme ça… Priape… et je… suis désolée pour Artémis, saches-le. J'avais l'impression de parler inutilement, je ne pouvais me justifier mais je ne pouvais pas non plus effacer ce que je ressentais, je restais alors comme ça, en m'arrêtant de parler.
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HJ : ça se voit pas du tout que je viens de sortir de mon devoir de maths I just want to escape (Caly) 1881463262
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Le silence qui suivit mes paroles me sembla particulièrement lourd et long. Calypso me fixait sans rien dire et les étincelles de tristesse qui éclairaient ses iris bleutés me touchaient particulièrement, probablement parce que je savais que j’étais en partie à l’origine de cette lueur de chagrin dans ses yeux. Pourtant, je pouvais sentir que la tension avait baissée d’un cran, comme si le fait que Caly ait vidé son sac, qu’elle se soit énervée tout en me confiant ce qui la travaillait, comme si tout cela avait permis de crever l’abcès qui s’était formé entre nous. Quand à mes excuses, aussi sincères soient-elle, elles me paraissaient un peu maigres et c’est pourquoi le mutisme de ma petite amie m’inquiétait tant. Et si elle refusait de me pardonner, et si elle me lâchait maintenant, excédée par le gouffre que j’avais peu à peu creusé entre nous ? J’étais déjà une vraie épave, m’accrochant à mes cours comme à une bouée de sauvetage pour m’empêcher de sombrer vers des moyens de m’évader plus nocifs… Si je la perdais… Cette simple pensée suffit à faire s’affoler les battements de mon cœur. Mais lorsqu’elle posa avec douceur son front contre le mien, je sentis une vague de chaleur au creux de ma poitrine. Elle s’excusa à son tour avant de me confier qu’elle avait ressenti le besoin de me livrer ce qu’elle avait sur le cœur. « T’en fais pas pour ça…» lui répondis-je avec douceur. Un petit sourire attendri étira mes lèvres. Elle ferma les yeux et ma main droite quitta un instant son genou pour venir se glisser dans sa nuque et l’effleurer du bout de mes doigts. Mais ses paroles suivantes me ramenèrent brutalement aux origines même de cette discussion. Arté… Je me raidis et mes mains rompirent tout contact sur le champ. «Merci. » soufflai-je avant de pousser sur mes pieds pour faire reculer ma chaise, m’éloignant de plusieurs centimètres de la jeune femme. Sujet sensible en vue. Distance de sécurité instaurée. Je me raclai la gorge avant de reprendre : « On est pas obligés de parler de cela maintenant… » fis-je d’une voix un peu plus ferme que ce que je n’aurais voulu. C’était plus fort que moi, il fallait que je me referme comme une huitre. Je ne voulais pas la blesser une nouvelle fois, juste éviter de parler de mon frère. Je m’appliquais à prendre un ton plus doux avant de poursuivre : « Il semblerait que j’ai manqué pas mal de choses dans ta vie ces derniers temps… C’est quoi cette histoire de sœur ? » J’avais l’impression de me réveiller après un long coma. Je m’en voulais terriblement de ne pas avoir été là pour elle lors de ces importantes révélations concernant sa famille. J’avais vraiment le sentiment de ne pas être un petit ami à la hauteur… « Reste manger avec moi ce soir si tu veux, comme ça tu auras tout le temps de tout me raconter. » l’invitai-je alors avant de regarder un instant mon bureau envahi de cahiers et de notes en tout genre. Oui la soirée potassage de cours allait être reportée mais tant pis, si je ne voulais pas perdre Caly, il allait falloir que je consacre un peu plus de temps à mon couple…  
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HRP : Oui alors ce DS t'as géré ? :work:  C'était pas trop dur ?
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Le contact de la main de Priape avec ma nuque était un pur bonheur, cela faisait si longtemps... si longtemps que je n'avais pas eu un simple contact avec lui. Seulement, le seul et mince contact qu'on avait depuis un long moment venait de se rompre parce que j'avais parler de son frère, Artémis, à présent, mort. Je ne voulais pas aborder ce sujet véritablement pour ne pas faire souffrir Priape, mais pourtant après sa réaction, je ne pouvais me satisfaire d'un simple non dit. Cette mort était à l'origine de notre malaise et je ne pouvais me contenter d'oublier sa réaction. C'était trop dur. D'un seul coup, son regard était devenu sombre, ses paroles froides et il avait mis de la distance entre nous, comme si notre rapprochement de quelque seconde n'était rien... Je soupirais. Je ne disais rien à sa remarque, comme quoi on était pas obligé d'en parler maintenant... j'hésitais, mais à quoi bon faire semblant? J'allais lui répondre lorsqu'il aborda Ariane, enfin pas directement, mais me demandait d'où sortait cette histoire. Je faisais la grimace, comment savait-il? Soudain, je me rappelais que dans mon énervement, j'avais abordé ce sujet, de manière brève mais apparemment Priape avait pris note. Il me proposait de rester manger avec lui, pour parler d'Ariane. C'était hors de question. Premièrement car je n'avais guère envie de parler d'Ariane, elle était peut-être ma soeur, ça ne suffisait pas pour me faire oublier ma première intention avant qu'il me parle d'elle : aborder le sujet de la mort d'Artémis. Je prenais mon courage à deux mains, il me restait encore de la force pour lui faire face... Je regardais mes chaussures. Non Priape, on va pas parler de ma soeur... parce que ça l'est même pas... bref je levais les yeux vers lui avant de me lever pour me rapprocher de lui. Tu crois que je vois pas? J'suis pas aveugle, on aborde le sujet de ton frère et tu redeviens le petit ami froid que j'ai vu lorsque tu as ouvert la porte. Un jour ou l'autre, faudra bien en parler, parce que je vais pas supporter ça longtemps, je sais que c'est pas facile, mais j'y suis pour rien. J'suis désolé Priape, mais non je ne vais pas manger en tête en tête avec toi en faisant comme si de rien était, tu as vécu et tu es en train de vivre quelque chose de difficile, j'ai compris, mais c'est pas une raison pour me mettre à l'écart. Mes paroles étaient glaciales, je ne savais pas vraiment pourquoi, mais il était impossible de trouver une once de compassion dans le ton avec lequel je parlais.
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Je pensais avoir compris le message : j’étais trop absent, j’avais raté trop de choses, m’étais désintéressé d’elle pour m’isoler et me renfermer sur moi même. Alors quoi de mieux qu’une petit soirée ensemble pour essayer de rattraper le temps perdu ? Je pensais vraiment que c’était ce qu’il nous fallait, commander une pizza, être à ses côtés et surtout l’écouter, être présent pour elle… Mais peut être que ma façon de clore le sujet Artémis n’avait pas été assez subtile. Caly, fixant ses chaussures, refusa niet de m’en dire plus sur sa « sœur ». Hum, je n’allais pas lui en vouloir pour autant, moi même je venais d’esquisser un sujet délicat… «Comme tu veux… » fis-je simplement. La jeune femme s’approcha alors de moi, et à nouveau les reproches fusèrent. Définitivement, je n’avais pas été assez subtil... Mais de toute façon j’avais toujours été nul pour mentir à Caly, elle me connaissait trop bien pour ne pas voir clair dans mon jeu. Ses paroles furent une nouvelle douche froide. Je pensais que j’avais compris, que j’allais passer du temps avec elle et que l’ardoise serait effacée, mais bien sur je me trompais, elle n’allait pas se contenter de ça. Non, elle n’allait pas supporter cela longtemps, c’était ses paroles et cela me fit froid dans le dos. Je les perçus comme une menace, planant au dessus de ma tête. Je n’avais jamais été la personne la plus loquace et la plus expressive concernant mes sentiments, mais depuis le décès d’Arté c’était encore pire, j’en avais conscience. Seulement, malgré tout l’amour que je portais à Caly je n’étais pas prêt à en parler. Et je n’aimais pas cette pression que je ressentais, comme un suspect sur le banc des accusés que l’on pousserait à avouer. Non, je ne cracherais pas mes aveux, mes sentiments, l’infinie tristesse qui m’habitait. C’était trop frais, c’était trop dur, tout ce que je ressentais était encore trop indicible… Et surtout j’avais trop peur que de me laisser aller à mon chagrin ne m’emporte vers les rives dangereuses de mon ancienne addiction. Je n’avais jamais autant eu envie d’un fix que ces dernières semaines. «Caly, je ne te mets pas à l’écart détrompe toi. » rétorquai-je en adoptant le même ton froid que celui avec lequel elle s’était adressée à moi. «Pourquoi je t’inviterais à passer la soirée avec moi sinon… » ajoutai-je avec une pointe d’agacement. J’enfouis un instant mon visage dans mes mains. Je sentais qu’on allait droit à la confrontation. Je rassemblais un instant mes pensées, je ne devais pas perdre mon calme, puis relevant la tête je repris la parole : « Je ne veux pas en parler c’est tout. » Ton ferme. Visage fermé. Sujet clos. J’espérais que cette fois c’était clair.
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La suite n'allait pas être de tout repos, puisque je sentais dans les paroles de Priape la même froideur avec laquelle j'avais parlé, il n'était pas prêt à changer d'avis par rapport à son refus de parler de son frère, seulement, je ne pouvais accepter cela. Je ne savais pas quoi faire ni quoi lui dire, il me répétait une nouvelle fois que non je n'étais pas mise à l'écart mais je n'y croyais pas, ça même s'il ne s'en rendait pas compte, il le faisait, je ne le voyais plus, rien. J'avais l'impression d'être en couple avec un fantôme mais ça je lui avais dit il y a quelques minutes, c'était comme si je n'avais rien dit. Je voulais qu'il réalise à quel point je me sentais mal par rapport à tout ça... à quel point j'étais touchée. Je ne suis pas la seule dans l'histoire, et sûrement qu'il souffre plus que moi, mais c'est comme ça, ce qui lui arrive, ça arrive aussi à moi et je ne sors pas sans égratignures de tout ça. La mort de son frère ne me touche pas directement, je ne le connaissais même pas, mais à travers Priape, tout m'arrive en pleine face et je ne sais pas comment réagir. Je le regardais avec ce regard qui veut tout dire, ce regard de colère mélangé à mon amour, ce regard qui rend mes yeux brillants, ce regard qui remplace tous les mots du monde. Parce que je ne sais pas quoi dire, un silence accompagne ses dernières paroles, un silence trop long... J'attrape mon sac qui se trouve par terre ainsi que mon blouson sur le fauteuil et je décide de me diriger vers la porte, puisque monsieur ne veut pas parler, et bien je décide de partir. Il ne dit rien, ne réagit pas, alors mes pieds continuent de marcher. C'est une réaction impulsive, mais j'ai besoin de sortir, s'il ne veut pas parler... je ne peux rien faire si ce n'est partir, j'ai besoin d'air, j'ai besoin de penser à autre chose. J'ai l'impression qu'il n'y a pas de solutions, si ce n'es fuir, parce que je n'arrive plus à communiquer avec lui... Il est si fermé face à moi. Je suis trop émotive, je le sais, mais c'est qui je suis, et je ne peux me permettre de fondre en larmes une nouvelle fois. Je continue d'avancer vers la porte avant de lancer d'un ton assez fort. Et bien puisque tu ne veux pas en parler, on ne va pas parler du tout, je m'en vais Priape. Sans trop savoir pourquoi, j'ai réussi à dire cette dernière phrase sans hésitation... comme si j'étais déterminée, alors qu'au fond de moi, mon coeur me dit de m'arrêter, de rester.
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Je pensais avoir été clair et avoir ainsi clôturé le sujet, est-ce qu’on ne pouvait pas juste passer à autre chose ? Mais non, le regard que Caly me lança m’informa aussitôt que nous n’allions pas en rester là. Le silence qui s’installa entre nous était tout aussi parlant que cette lueur dans ses yeux. Je la vis bouger, avancer jusqu’à son sac, s’emparer de sa veste puis se diriger vers la porte. Je restais d’abord parfaitement immobile, me jurant intérieurement que je ne bougerais pas. Têtu et buté, au moins autant qu’elle. J’étais énervé, cette conversation m’avait peut être fait ouvrir les yeux sur mes erreurs : je m’étais trop isolé de Caly, de Val et de tous mes amis, mais je n’étais pas pour autant prêt à ouvrir les vannes et à laisser parler mon chagrin. Je ne comprenais pas pourquoi Caly y tenait tant et ça m’agaçait. Je savais que si je faisais le moindre geste pour la retenir, si je faisais se prolonger cette discussion au accent de dispute, nous nous engagions sur une pente glissante que je n’avais définitivement pas envie d’emprunter. Alors qu’elle était presque rendue devant la porte, elle me lança qu’elle s’en allait à cause de moi, puisque je ne voulais pas parler et mon agacement atteignit son comble. Je ne pus me résoudre à la laisser sortir sur ces mots. « Je crois que je ne suis pas le seul à ne pas vouloir parler. » fis-je avec emportement.  D’un pas énervé, je traversai la pièce pour atteindre l’entrée en même temps qu’elle et alors qu’elle commençait à l’ouvrir pour s’en aller, je plaquai mes mains contre le bois de la porte pour la refermer avec force dans un claquement sonore et l’empêcher ainsi de sortir. J’attendis ensuite qu’elle se retourne vers moi pour planter mon regard dans le sien. Tout en maintenant mes paumes ancrées contre le bois de la porte, emprisonnant ainsi Caly de mes bras tendus, je repris avec une voix toujours aussi dure : « Mais puisque madame est d’humeur bavarde, allons y papotons. Raconte moi ce que ça te fait de trouver une sœur et je te raconterais ce que ça fait de perdre un frère ! C’est ça que tu veux pas vrai ?!? »
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Je commençais à ouvrir la porte, déterminée, lorsque Priape arrivait en trombe et claquait la porte, tout en la tenant fermer de sorte que je ne pouvais pas m'échapper à présent. Mais ça n'allait pas se passer comme ça, je voulais sortir, je ne voulais pas me confronter à lui puisqu'il ne voulait pas parler. « Je crois que je ne suis pas le seul à ne pas vouloir parler. » me disait-il. Il manquait vraiment pas de culot, moi j'étais venue, j'avais pris l'initiative de venir alors que monsieur restait distant, je voulais parler seulement il était fermé comme une huitre alors c'était compliqué. J'explosais intérieurement face à se reproche et je me retournais vers lui afin de lui demander de me laisser partir. Ses yeux énervés étaient braqués sur moi et il lançait. « Mais puisque madame est d'humeur bavarde, allons y papotons. Raconte moi ce que ça te fait de trouver une soeur et je te raconterais ce que ça fait de perdre un frère ! C'est ça que tu veux pas vrai ?!? » Je lui lançais un regard noir, comment osait-il me parler comme ça? Seulement ses mots résonnaient dans ma tête, perdre et gagner s'opposaient clairement... et j'avais peut-être eu tord de lui parler d'Ariane finalement... c'est vrai qu'il venait de perdre un frère lui et moi je débarquais telle une fleur lui annonçant que j'en découvrais une ! Mais je voulais juste être honnête... c'était important pour moi. Puis de toute manière, il avait qu'à s'ouvrir à moi, mais pas de cette manière. T'es vraiment trop con... lâchais-je dans un soupir. D'un coup, face à lui, je me sentais baisser les armes... sans trop savoir pourquoi... je n'étais sûrement pas assez forte pour me battre, pas face à tout ça. Laisse-moi partir Priape s'il te plaît... ça sert à rien. Tu veux rien entendre de toute manière, et je vais pas te mettre un couteau sous la gorge pour que tu veuilles bien me parler. Et même s'il me disait vouloir parler, je savais que c'était faux, et j'voulais pas que ça se fasse de cette façon. Je veux que ça vienne de toi, mais apparemment... tu es pas prêt, et tu ne le seras peut-être jamais... mais... ma voix tremblait, mais pour être honnête je ne savais pas quoi dire. Je passais une main dans mes cheveux puis je le regardais à nouveau, l'énervement avait laissé place à l'indifférence, sa réaction me décevait, je pensais qu'on avait dépassé ça, tout ça... j'étais vide et en même temps, je voulais que ça s'arrange, parce que malgré tout je l'aimais.
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