il était temps de se voir - valentin

Le bonheur? Je sais même pas ce que c'est et peut-être que je préfère pas le savoir, j'ai oublié ce que c'était lorsque mes parents sont morts. J'suis pas dépressive ni à plaindre car certains vivent des événements terribles, certains ont le cancer... mais j'ai mes problèmes, comme tout le monde, mais je préfère garder tout ça pour moi et faire des grands sourires, car comme je viens de le dire je ne suis pas quelqu'un qui doit recevoir la pitié du monde et j'ai de la chance dans mon malheur. Bref ce que venait de me dire Valentin me faisait réfléchir à cela. J'haussais les épaules car je ne savais trop quoi lui répondre, il avait sûrement raison, mais j'savais pas comment remédier à tout cela. En ouvrant le menu je lui répondais. J'sais pas trop, j'ai pas envie de me dire ça... j'essaye d'être heureuse tu sais, j'essaye de pas y penser, mais ça marche pas, mais j'vais laisser couler et je verrais bien ce qui arrive... mais j'sais pas si j'y arriverais éternellement.Un jour ou l'autre, je serais prête... ou au moins rassurée sur mon avenir. Je souriais à la remarque de Valentin, je retrouvais mon meilleur ami là ! Un affamé de première, il mangeait toujours le double de ce que je mangeais si ce n'est plus ! J'pense que même si elles étaient géantes tu ne serais pas encore rassasié ! dis-je en rigolant Mais tu pourras toujours finir mon assiette, tu sais que je suis pas une grande mangeuse, puis c'est l'avantage d'avoir comme meilleur ami un estomac ambulant. Je réfléchissais à ce que je voulais... il y avait tellement de trucs dans cette carte. Hm, je sais pas trop quoi prendre sinon... allez cadeau je te laisse l'honneur de choisir pour moi dis-je en le regardant d'un regard malicieux, pour être honnête j'savais juste pas quoi prendre alors c'était l'occasion de me débarrasser de ce choix ! Moi je m'occupe du vin dis-je en prenant la carte correspondante.

La voir aussi pessimiste sur son destin, sur son bonheur, ça me faisait vraiment mal au coeur, et j'avais peur de ne plus savoir l'aider. Je sais bien que seul mon amitié lui fait du bien mais j'aimerais tellement faire plus pour elle. J'avais l'impression d'avoir échoué en essayant de la rapprocher de Priape pendant toutes ces années. Se pourrait-il que je me sois trompé ?! Je commençais sérieusement à y croire. Mais je ne pouvais rien dire ou faire de plus pour l'instant. Oui tu verras bien comment ça évolue. Lui fis-je avec un doux sourire, espérant de tout cœur que tout se passe pour le mieux pour elle. Entre ses parents et son ex, elle n'avait pas vraiment eu de chance. J'espérais juste qu'elle arrive un jour au bonheur, même si ça ne dure pas éternellement. Parce qu'il n'y a rien de plus éphémère que le bonheur. Pour ma part, c'est assez facile de me rendre heureux, suffisait de bien me nourrir (a) Je m'étais mis à regarder attentivement la carte en espérant qu'ils servent de grandes assiettes au moins. Je m'étais mis à rire avec mon amie quand elle me fit savoir que même une assiette géante ne me suffirait pas. Exact, mais on peut toujours espérer que ça me satisfera un jour ! Bien que depuis que j'ai arrêté le sport en premier choix d'étude, je me dépense moins et je mange déjà un peu moins. Enfin, on va dire plutôt que j'ai moins souvent faim. Vaut mieux que je boive à la place si je ne veux pas grossir. Caly' me proposa alors de finir son assiette, comme j'avais beau le faire souvent d'ailleurs, vu la grande différence de nos estomacs. Ouais ! Au moins pas de gaspillage ! Lui répondis-je dans un large sourire. En même temps, j'avais toujours bien appris à ne jamais laisser une miette dans mon assiette vu qu'on avait jamais assez de nourriture pour vraiment se satisfaire. Enfin, surtout pour me satisfaire, parce que mes sœurs aussi ont un petit estomac comparé au mien. Elle me fit ensuite savoir que je pouvais choisir ce que je voulais et qu'elle s'occupait du vin. Bon bah ça tombe bien, j'hésitais entre rumsteak frites et le poulet curry ! Au moins on aura de tout pour manger ! Fis-je en souriant de nouveau, et attendant son choix fait pour le vin.

Je me sentais bien dans ce restaurant avec en face de moi, mon meilleur ami. J'avais appris à apprécier ces moments passés ensemble depuis longtemps, car avant, on habitait loin et on avait pas l'occasion de se voir beaucoup, alors on profitait de chaque instant passé ensemble, comme s'il était unique. De toute manière, n'importe quel moment avec Valentin est unique, car il est lui-même, unique. Il est parfait dans son ensemble, je l'aime pour ses défauts, pour ses qualités, pour ce qu'il est, c'est un amour plus fort que l'amour, c'est l'amour qui ne meurt jamais, car il n'y a rien pour le détruire, il y a juste nous, depuis toujours et à jamais. Je serais prête à faire tellement de choses pour lui, il ne le sait même pas, je suis persuadée qu'il n'imagine pas à quel point je l'aime, et c'est tant mieux, même s'il me connaît par coeur, une part de mystère n'est jamais mauvaise. Je pensais à cela en regardant la carte des vins, je m'y connaissais pas trop, et je tentais de voir un nom qui me tenterait, j'hésitais entre du rouge, du rosé, et du blanc, avec ça, j'étais pas prête de choisir... j'aurais peut-être dû laisser cette tâche à Valentin et me contenter des plats, mais je pouvais pas me dégonfler maintenant. Je décidais donc de prendre du vin blanc, parce que c'était le seul que je supportais vraiment, le vin rouge étant trop fort et amère pour moi et j'associais le rosé à la piscine, cliché certes, mais c'était comme ça. Je reconnaissais un vin Français, le Meursault-Charmes et je décidais donc de prendre ça, mon père me disait souvent que c'était son préféré quand j'étais petite, mais j'étais bien trop jeune pour me risquer à boire de cet alcool quand mes parents étaient encore en vie. Je souriais à Valentin. Bon bah ça tombe bien, j'hésitais entre rumsteak frites et le poulet curry ! Au moins on aura de tout pour manger ! Il était vraiment catastrophique, plus gourmand que lui, c'était pas possible, je rigolais. T'es grave quand même ! Tu as sauté la partie "salades" sur le menu non? Parce que bon, des frites, du poulet curry avec une bonne petite sauce, il y a plus diététique ! Je faisais mine de lever les yeux aux ciels d'exaspération pour le charrier. Bon eh bien pour notre breuvage sera du Meursault-Charmes monsieur, en espérant que mon choix soit à votre goût. Le serveur arrivait à notre table et je laissais l'honneur à Valentin de commander. Sinon, toi, tu as rien à me raconter?Je savais pas grand-chose sur sa petite vie depuis un moment et j'étais bien trop gourmande moi aussi, non pas en nourritures, mais en nouvelles, pour ne pas poser cette question.

Voir mon amie rire m'avait toujours fait du bien. C'était tout ce que j'avais recherché depuis que j'avais appris pour ses parents. J'avais toujours cherché à la protéger coûte que coûte, à lui rendre le maximum son sourire même si elle s'était toujours débrouillée pour en avoir un. Moi ce que je voulais, c'est un vrai, un sincère. Et j'avais l'impression d'y arriver parfois, de voir réellement un moment de bonheur dans son rire. Comme à cet instant même, même s'il fallait que je parle de mon côté glouton. Je riais en même temps qu'elle me rendant bien compte que c'était pas du tout un repas diététique. Seulement elle l'avait cherché (a) Fallait choisir ma chère amie et pas me laisser faire si tu voulais de la salade ! Tu sais très bien qu'à part leur couleur verte, je ne sais pas à quoi ça ressemble ! Dis-je dans un nouveau rire. L'art de me foutre de moi-même, ouais j'en suis le pro. Elle me confia ensuite qu'elle avait finalement fait son choix pour du vin blanc, chose qui m'allait parfaitement. Tous les vins me vont, j'adore ça, encore plus en mangeant. Ouais parce que non en soirée. En mangeant, c'est parfait, au moins je ne risque pas de sombrer dans le coma éthylique. Parfait. Lui répondis-je en riant de sa formulation de phrase. Le serveur arriva presque aussitôt et lui disait tout ce qu'on avait commandé. Je ne spécifiais pas pour quel personne était chacun des plats. Caly' choisirait celui qu'elle veut en face d'elle, même si au final j'allais mangé les trois quarts de nos plats. Elle finit par me demander si je n'avais pas de nouveaux évènements à lui raconter. Je n'avais que Rosalia en tête, mais je ne voulais pas lui en parler, j'avais bien trop peur de sa réaction. Je me contentais donc de lui répondre Et bien j'ai une amie qui a eu un accident et qui a perdu partiellement la vue, pour ne pas dire qu'elle ne voit plus que les formes à présent. Je suis allé la voir à New York et j'avoue que je m'inquiète un peu pour elle, bien que notre relation m'inquiète elle aussi ... Non je ne veux vraiment pas me caser, je ne suis pas prêt et je sais que c'est ce dont elle a envie, seulement moi ce n'est pas du tout ça et je ne sais pas comment je vais gérer ça.

Je reconnaissais bien mon meilleur amis à travers ses choix de nourriture, et j'me disais que pour une fois, je pouvais éviter la salade et me faire plaisir -bien que j'adore la salade-. Je ne pouvais vraiment pas me passer de ce sentiment si agréable que je ressentais aux côtés de Valentin, le voir sourire, ou bien me taquiner comme il venait de le faire, me suffisait. Mes problèmes s'envolaient petit à petit et même le fait de parler de Priape devenait... moins pesant, comme si Valentin avait le pouvoir d'enlever du poids aux événements de ma vie qui me font du mal. Il était apaisant, réconfortant et... j'étais heureuse, tout simplement. J'le regardais en posant délicatement mes coudes sur la table afin de prendre ma tête entre mes mains. Tu sais que tu es grave quand même? Tu sais peut-être pas à quoi ça ressemble, mais en tout cas des salades, tu en racontes ! dis-je en relevant ma tête. J'voyais sa petite tête s'illuminer, et avant qu'il ne puisse dire quelque chose je rétorquais. Oui bon ça va pas la peine de me regarder comme ça, je sais, ma blague est pourrie ! dis-je en lui souriant niaisement. J'connaissais Valentin, il allait pas louper une si belle occasion de me taquiner, mais bon j'étais fière, c'était bien placé quand même, je serais pas l'humoriste de demain, mais ça me suffisait. Il était d'accord pour le vin, et il venait de passer la commande, la faim était de plus en plus présente et il me tardais d'avoir mon plat, même si, mon petit estomac serait bien évidemment vite rassasié. Je buvais un peu d'eau, en attendant le vin qui n'allait pas tarder à arriver. Valentin commençait à me parler d'une certaine amie qui avait perdu la vue, mais il abordait leur relation. bien que notre relation m'inquiète elle aussi ... disait-il, ça ne tombait pas dans l'oreille d'une sourde. Je n'avais pas la moindre idée de qui ça pouvait être, mais je voulais, bien évidemment, en apprendre plus, et il le savait aussi, sinon il ne m'aurait pas dit cette dernière phrase. J'étais curieuse de nature et encore plus lorsqu'il s'agit de mes amis... puis Valentin tout particulièrement. À peine finissait-il sa phrase que j'enchainais par deux questions. Tu entends quoi par là? C'est quoi votre relation? Oui, bon j'étais peut-être un petit peu trop directe, mais c'était mon caractère et s'il y a une chose dont je suis sûre, c'est qu'avec Valentin, je peux être qui je suis réellement. La pauvre quand même, ça doit pas être facile à vivre rajoutais-je spontanément. Je ne pouvais imaginer sa vie, sans ma vue, je serais perdue, tout simplement, c'est si important qu'imaginer vivre sans... ou du moins sans la totalité me semble horrible.

Il fallait bien que je me défende à propos de la salade, mais j'avais envie de déconner pour changer et je lui avais fait ma petite blague du jour, et évidemment elle me suivit et me taquina de nouveau avec sa blague du jour, qui me fit d'ailleurs rire faussement amuésé Ha-Ha-Ha très drôle ! Lui fis-je remarqué alors que je finissais pas céder au rire. Elle me fit ensuite remarqué que sa blague n'était pas drôle, surement du à ma réaction et je lui répondais Mais nooon, t'as fait bien pire je te rassure ! Lui disais-je avec un petit clin d’œil complice. Parce que au final, c'était plutôt bien trouvé son histoire de salade. Et puis jamais je ne pourrais dénigrer ma meilleure amie ou lui mentir ou lui faire du mal, tout ce dont j'étais capable c'était de l'emmerder de temps en temps quand je ne la couvre pas d'amour, comme avec ma propre petite sœur. Une fois le vin et les plats commandé, elle me demanda de mes nouvelles en quelque sorte, à savoir si je n'avais pas quelque chose de nouveau à lui raconter. Dixie m'était de suite venu en tête vu que je revenais à peine de mon week-end à New York avec elle. Week-end qui avait été chargé en émotion vu que j'avais appris qu'elle avait perdu la vue dans un incendie. Mais notre relation ne s'était pas forcément simplifié, au contraire. Je venais donc de faire part à Caly' cette petite nouvelle qui m'avait bouleversé et j'avais sûrement besoin de lui parler de ma relation avec elle, vu comment j'avais fini mon explication. Comme je m'y étais attendu elle me demanda plus de détail, parce que ce que je venais de dire, laissait à désirer. En fait on a toujours été attiré l'un par l'autre, et je l'ai rencontré quand j'étais encore avec Sateen, donc a été de suite ami, et seulement ami. Mais pendant le Summer Camp, on s'est rapproché et elle m'a clairement dit qu'elle me voulait. Il ne s'est rien passé, j'étais pas prêt du tout. Mais on a fini par coucher ensemble à la rentrée, et je sais qu'elle veut se caser, mais je lui dis bien qu'on doit y aller doucement, ne pas se précipiter ... Mais le soucis, c'est que maintenant Rosalia était dans ma vie et j'étis encore plus paumé qu'à la base. Une chose est clair, la vie de couple n'est plus pour moi pour l'instant.Caly' finit par réagir à ce qui était arrivé à Dixie Oui elle a du mal, mais elle est forte et je suis sûre que ça la rendra encore plus forte.

Mais nooon, t'as fait bien pire je te rassure ! me disait-il, je répondais par une très jolie grimace, qui loin d'être gracieuse était bien laide mais elle était parfaite en guise de réponse à cette gentille attaque de mon meilleur ami. On aimait se taquiner et je savais qu'il rigolait en disant ça, quoique... j'avais bel et bien fait pire, les blagues et moi, on file pas le parfait amour, mais que voulez vous, c'est la vie ! Le serveur venait de nous apporter le vin et en servait à Valentin et moi-même. J'écoutais mon meilleur ami me parler de son amie pendant que je goûtais mon breuvage, qui était à la hauteur de mes espérances. En fait on a toujours été attiré l'un par l'autre, et je l'ai rencontré quand j'étais encore avec Sateen, donc a été de suite ami, et seulement ami. Mais pendant le Summer Camp, on s'est rapproché et elle m'a clairement dit qu'elle me voulait. Il ne s'est rien passé, j'étais pas prêt du tout. Mais on a fini par coucher ensemble à la rentrée, et je sais qu'elle veut se caser, mais je lui dis bien qu'on doit y aller doucement, ne pas se précipiter ... me disait-il. Dit donc, c'est qu'il m'avait caché des choses le petit Valentin... J'étais intriguée par toute cette histoire, mais il avait raison, il ne fallait pas qu'il précipite les choses, surtout en amour, et surtout s'il n'était pas sur de vouloir être avec cette fille... dont j'aurais aimé savoir le nom. J'allais lui demander, peut-être que je la connaissais? En tout cas, il ne semblait pas si persuadé que ça... enfin pas emballé quoi. Il avait pas ce petit trucs dans les yeux quand il parlait d'elle. Tu as raison, il faut jamais se précipiter, regardes, Priape et moi, on a mit sept ans avant de se mettre ensemble ! dis-je en rigolant. Niveau prendre son temps, j'en connaissais un rayon, bon faut dire qu'avec Priape on est un peu long à la détente mais bon. Mais tu ressens quelque chose pour elle? En tout cas que ce soit oui ou non, si tu es pas prêt à être en couple, te forces pas, ça sert à rien dis-je honnêtement. C'est qui? Je la connais peut-être ! Harvard était petit, et si elle était au SC, elle était étudiante donc... il y avait de grandes chances que je la connaisse, au moins de vue. Oui elle a du mal, mais elle est forte et je suis sûre que ça la rendra encore plus forte. Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort.... c'est ça quand le proverbe non? Je pense que c'est vrai... mais en même temps ça nous rend si faible, quand je pense à la mort de mes parents, je suis loin d'être plus forte, au contraire, je me sens... vide, comme rien du tout.Néanmoins, cette fille devait être sacrément courageuse pour supporter ça. Tu m'étonnes... j'vois pas comment on peut pas ressortir plus fort d'une expérience pareille. N'empêche, j'suis déçue, tu aurais pu m'en parler avant ! dis-je avec un petit sourire mesquin. Je voulais pas du tout le faire culpabiliser ou quoi, on avait chacun une vie privée, et je respecte la sienne, je cherchais juste à le taquiner.

Le vin enfin arrivé, nous l'avons porté à nos lèvres pour le savourer parce qu'il était vraiment bon pour ensuite qu'on se mette à parler de ma plus grande conquête de l'été, celle avec qui j'aurais pu rompre mon contrat de non mise en couple. Mais plus ça avance entre nous, plus j'ai l'impression de reculer, parce que je ne veux pas me précipiter et c'est ce qu'elle semble vouloir. Mais j'ai déjà bien assez de souci comme ça avec le retour de Rosa et j'avoue que mes sentiments à son égard sont déjà bien trop fort. Mais c'est carrément pas le moment de l'avouer à Caly parce que je ne suis sûr de rien et que je ne veux pas le leur dire. Pas tout de suite. Il l'apprendront en temps et en heure. Elle me fit sourire en me disant que ça avait pris plus de sept ans avant qu'ils se mettent ensemble, mais ils ont été des amis très proche avant de tomber follement amoureux, alors que avec Dixie c'est loin d'être la même situation. Mais bon, sait-on jamais. Elle me demanda ensuite si j'avais des sentiments à son égard et surtout comment elle s'appelait. Elle s'appelle Dixie et elle est chez les Mathers. Et franchement, je suis bien trop paumé dans mes sentiments pour elle pour savoir ce que je ressens vraiment pour elle. Je sais juste que je tiens à elle et que je ne veux pas la perdre. Mais après dire si c'est de l'amour ou non c'est bien plus difficile à déterminer. Le problème de sa vue semblait bien affecter mon amie et se mit à la plaindre, mais surtout à dire qu'elle avait du courage, chose qui était effectivement le cas. Puis Caly' me fit rire en finissant par me dire qu'elle aurait pu m'en parler avant. Ouais j'aurais pu mais j'allais pas non plus de raconter toutes les aventures d'un soir que j'ai eu ma belle ! Je réserve plutôt ça à Priape ! C'est bien plus simple de lui parler de ces choses-là ... Non pas que j'ai peur que tu me frappes, mais presque ! Disais-je en riant, parce que parler des femmes que je ne respectes pas forcément tout le temps, à une autre femme, meilleure amie ou non, ce n'est pas très conseillé.