LYSANDRE PARISEAU ► Junhyung Yong

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Mannen'Yuki et j'ai 23 ans. Je suis Canadienne et j'ai connu le forum grâce à une amie.  J'avais besoin de changer d'air et on m'a dit que les asiatiques étaient bien accueillis ici alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Junhyung Yong de BEAST (j'ai bien mis le nom de famille après le prénom :D) comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par moi. Je fais environ 800 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé crée par moi.

Mot de la fin ? ▲ Ça faisait longtemps que je n'étais pas revenu sur un forum caucasien et j'ai hâte de jouer parmi vous. On m'a vraiment vanté le forum en me disant que malgré le grand nombre de membres, il était génial et facile de s'y intégrer. Je n'ai pas peur de foncer dans le tas alors let's go :D
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?)
participer à la roulette RP (?) participer au Monkey & Peanut (?)

Né à Busan, à Séoul, je dois néanmoins admettre ne pas être certain de la façon correcte de le prononcer. Parler coréen aurait probablement été une belle opportunité, mais c’est difficile lorsqu’on est élevé dans une famille canadienne et blanche comme la neige. Non, les yeux bridés n’augmentent pas mes chances d’apprendre correctement ma langue maternelle, surtout lorsqu’elle est aussi complexe que celle-là ! Dès ma naissance, mon destin était tout tracé : je devais être adopté par cette famille qui avait entamé des démarches depuis très longtemps. Ce fut assez rapidement chose faite, ce qui est rare lorsqu’on parle d’adoption. Mais ça faisait des années que le dossier était monté, aussi lorsque finalement ils furent tous bouclé, j’étais là. Finalement, je suis seulement né pile au bon moment. Je ne m’en plaindrai pas.

J’ai grandit dans une famille aimante, à Québec, la capitale de la province du même nom. Certaines personnes manquaient d’imagination à l’époque de nommer tout ça... C’est une jolie petite ville paisible de laquelle il m’arrive parfois de m’ennuyer. Toutefois, pour mon plus grand bonheur, le Massachusetts n’est pas très loin au sud de Québec. Enfin, pas très loin... relativisons ! Il faut de longues heures de route pour y arriver, mais ça se fait bien lorsqu’un vendredi après les cours, j’ai un gros coup de nostalgie. Il faut dire que mes parents ont toujours été là pour moi et de fait, lorsque ça ne va pas, c’est vers eux que je me retourne. Surtout vers ma mère. Peut-être qu’à presque 20 ans, je suis encore dans ses jupons, ouais. Mais ça ne me dérange pas. J’ai toujours été soutenu par eux. C’est comme s’ils m’avaient faits. Enfin, si on ne me regarde pas de trop près !

Je n’ai jamais vraiment eu de problèmes et pourtant, ce n’est pas les expériences qui ont manquées lorsque j’étais adolescent... ni même maintenant ! Peut-être suis-je un peu trop téméraire par moments et, surtout, pas assez réfléchit. Ça m’a attiré de nombreux ennuis ça... Et ça continue de le faire ! Toutefois, ce caractère fonceur est ce qui m’a permis de faire cette demande de bourse. Et puisque j’ai toujours eu certaines facilités à l’école et que malgré mes conneries, cesser de bosser mes cours n’en a jamais fait parti, j’ai eu la chance de la décrocher. Oh, me laisser partir n’a pas été facile pour mes parents et le sentiment est partagé de mon côté aussi. Mais c’était la seule façon pour moi d’avoir l’impression de pouvoir voler de mes propres ailes. C’est clairement ce que je fais maintenant.

Il n’y en a pas de facile, bien sûr. Je suis loin de ma famille, de mes amis... Et il y a eu ce tragique attentat. Mes parents sont arrivés la journée même et ma mère est restée un bon mois à Cambridge, prétextant toujours une excuse quelconque. Ils ont bien faillit me ramener avec eux, mais j’ai insisté pour rester. Après tout, hypothéquer mon avenir pour un cinglé, ce n’est pas vraiment dans mes projets. Ma vie pourrait être tranquille, sûrement. Je vais en cours, je réussi mes examens, je travaille à mi-temps dans un casino tout ce qu’il y a de plus respectable... Mais le soir, je ne tiens plus en place ! Il faut que je sorte, que je m’amuse, que je rencontre... J’aime les gens. Enfin, presque tous les gens ! Je n’aime pas qu’on me dise asiatique, parce que je ne le sens pas comme ça. Je n’aime pas non plus qu’on me juge sur ma filière ou encore sur mon homosexualité. En fait, je crois que j’ai un peu la haine dès qu’on me juge sur quoi que ce soit ! Je suis moi, une personne unique qui aimerait bien qu’on attende de le connaître avant de le détester.

Mais vous savez comment c’est... Enfin, peu importe. La fête continue, elle.