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draco & ariane. ♦

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« Si je n'avais déjà pas ce mental d'acier, j'aurais abandonné dès le début, quand tu ne répondais pas à mes avances, très chère. J'essaie de te comprendre, je viens moi aussi d'une famille étant souvent exposé aux yeux des médias, et ce n'est hélas, pas facile tous les jours » Je mentirai si je disais que je n’ai jamais entendu parler de sa famille. Les médias semblent d’ailleurs affectionner sa famille bien plus que beaucoup d’autres, ou au moins, ils semblent s’y intéresser. Diverses rumeurs courent hélas sur les Conwell, cependant je ne saurai dire exactement de quoi il s’agit. Je ne m’intéresse que très peu à ces choses-là au grand désarroi de ma mère. Les médias disent le plus souvent des mensonges dans l’unique but de vendre plus de papier et j’avoue que cela m’a toujours fortement agacé. Je suis obligée d’être irréprochable depuis ma plus tendre enfance pour que les photographes ne puissent pas avoir de clichés de mes erreurs, mais même en étant si prudente ils se sont parfois permis d’inventer des choses impensables dans l’unique but de me mettre en une des journaux. On m’a prêté quelques liaisons houleuses et ma mère est heureusement toujours intervenue à temps. Avec sa horde d’avocats ils ont fait taire chaque chose une à une. Mais lorsque l’on a pas autant de temps pour s’en préoccuper on les laisse courir, jusqu’à ce qu’une rumeur plus folle encore sorte et nous laisse regagner l’ombre. C’est une alternance d’ombre et de lumière que vivent la plupart des familles importantes de ce pays et même si c’est sacrément agaçant, impossible de se plaindre. De quoi ? D’être riche ? D’être connue ? D’avoir des privilèges ? De bonnes relations un peu partout ? Vous comprendrez qu’on ne peut pas se faire passer pour la victime car nous sommes au sommet de l’échelle sociale et que l’on ne peut pas nous plaindre. « En effet, c’est loin d’être évident. Mais on apprend à devenir irréprochable au fil du temps. On apprend à montrer le meilleur profil avant même d’apprendre à marcher, du moins dans ma famille. » Plaisantais-je me détendant un peu. Après tout cet argent peut avoir une explication logique, non ? J’en doute fort cependant je me fais doucement happée par notre conversation… Je trempe du bout de ma fourchette un morceau du canapé de homard dans sa sauce et la porte à mes lèvres. C’est exquis, somptueux. Je suis habituée à la grande gastronomie, ce n’est plus nouveau pour moi pourtant j’apprécie particulièrement ce plat. Il est… Parfait. C’est le bon mot, comme Draco. Telle une enfant à qui l’on propose des sucreries, j’apprécie ce plat et ne me prive pas de le déguster, lentement mais avec la plus grande excitation. Les papilles doivent selon moi, être au moins autant stimulée que notre corps. Les plaisirs culinaires ont presque autant d’importance que les plaisirs charnels. « Tout va très vite et il est parfois difficile de n'avoir personne qui veille sur nous. Moi je n'ai jamais connus ma mère, peut-être qu'elle le ferait si elle avait été là... » Je m’arrête dans ma dégustation pour observer son visage lorsqu’il se confie à moi. Je suis Ariane Irina Milan Kennedy, je suis froide, calculatrice, manipulatrice et parfois même un peu garce. Que dis-je, souvent. Pourtant, il m’attendrit et j’ai envie de le serrer contre moi, de lui offrir mon épaule pour se confier d’avantage, de l’embrasser délicatement pour tenter de le réconforter. Il n'en a ’certainement pas besoin, mais je suis tout de même envahie par cette envie. Je n’ai pas de liens forts avec ma mère, mais je ne voudrais pas ne pas l’avoir dans ma vie, c’est certain. Je mordille ma lèvre inférieure, ne trouvant pas vraiment quoi répondre. En réalité, je ne suis pas douée pour ce genre de chose, trouver les bons mots pour palier à ce genre de situation. Je hausse les épaules délicatement. « En tout cas elle doit être fière, car même sans sa présence tu t’en es très bien sorti… Tu as bien plus de mérite que moi avec ma mère qui m’a couvé toute mon enfance… » C’est pas la chose à dire ? Je ne sais pas, je ne sais plus. Ses confidences, son regard perçant, tout cela me trouble et je me sens telle une enfant, totalement perdue. « Si tu as besoin, je peux veiller sur toi… Certes notre relation n’aura rien de celle entre un fils et sa mère, mais je pourrais prendre soin de toi quand même… » Je suis stupide, je m’en rends compte. Il me parle de l’absence de sa mère et la seule chose que je trouve à faire c’est lui offrir ma présence, et cela sur un ton plein de sous-entendus. Quelle idiote ! Je suis maladroite quand il s’agit de sentiments. Et c’est bien de ce dont il est question ici, non ? J’aurai sans doute dû ne pas écouter Lehna, ne pas m’embarquer dans ce rendez-vous capable de bouleverser mes principes, de faire tomber mes barrières. Mais je suis là maintenant, et dans le fond, j’apprécie d’être ici. « Excuses moi, c’était sans doute maladroit… » Dis-je en lâchant ma fourchette pour plonger mes yeux dans les siens. « Puis-je t’embrasser pour me faire pardonner ? » Demandais-je dans un souffle presque inaudible, avant de me pencher au-dessus de la table.
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Même si je n'avais pas connu ma mère, je ne pouvais me plaindre, mon père avait fait son possible pour combler sa présence, non pas en se montrant plus présent, mais comblant mes moindres besoins et désirs. Jamais il ne m'avais refusé quelque chose, et Dieu seul sait que j'étais très capricieux. Mais malgré cela, je désirais quelque chose d’immatérielle, j'avais longtemps pensé que tous ces choses que m'achetaient mon père pouvait me donner ce désir, mais je m'étais en fait trompé. Je désirais de l'amour. Mais pas de l'amour sentimental, un amour sentimental qu'aucunes filles avait pu me donné d'ailleurs, un amour familial, un amour paternel. Ce fut la seule chose que mon père ne me donna jamais, mais je ne lui en blâme pas. Je savais qu'il ne savait juste pas comment s'y prendre, pourtant pour moi la méthode était simple, commencer d'abord par être plus présent. J'ai grandis en ne voyant mon père que 3 à 5 fois par ans, mes seules visages familiers étaient mes gouvernants, des hommes qui sont contentaient d’être robotiques plutôt que paternel, je n'ai jamais compris pourquoi d'ailleurs.

« En effet, c’est loin d’être évident. Mais on apprend à devenir irréprochable au fil du temps. On apprend à montrer le meilleur profil avant même d’apprendre à marcher, du moins dans ma famille. » me dit-elle, sans que j'en fus étonné. Cela ne m'étonna pas, son statut pouvait être semblable à celui d'une héritière royale, leurs moindres faits et gestes étaient sans cesses surveillés, épiés, traqués par la presse. Cela devait être difficile, pourtant je trouvais qu'Ariane arrivait à tout gérer, elle devait probablement y être habituée à force. Je me mis une nouvelle fois à culpabiliser de la cruauté de mon plan, Ariane semblait en fait si sincère et surtout si proche de moi. Je réalisai que nous avions beaucoup en commun. Pourtant je savais que jamais nous pourrions être amis dès que tout sera terminé, je lui aurais tellement menti. Non seulement pour mon plan, mais aussi la drogue et mon homosexualité...c'était vraiment grotesque, pour la première fois de la soirée j'avais honte de moi. Une honte profonde que je tentai d'oublier en me focalisant de nouveau sur elle, je la voyais à présent manger avec appétit. Je lui avais tellement menti sur l'origine de ses plats, en disant que j'en étais le créateur que je me mis moi même à croire à ce mensonge, j'étais persuadé que j'étais capable de parfaitement bien cuisiner alors que j'avais du mal à préchauffer un four. « Jespère que tu te régales, j'ai cuisiné avec amour ce soir... » ne pus-je m’empêcher d'ajouter, l'air charmeur.

Sa réaction fasse à ma sincérité me toucha, une partie de moi avait pensé qu'elle ne réagirait pas, qu'elle se contenterait de dire « désolé » puis de passer à autre chose, cette partie s'était encore une fois, trompée. Sa réelle nature se dévoilait au fil de la soirée, une bonne nature. Je lui pris alors la main, entrecroisant ses doigts aux miens « Ne sois pas désolé, je suis très touché que tu me dises cela. Je suis sorti avec bien des femmes, mais aucune eut le cœur de me dire cela. » Peut-être qu'en fait c'est la superficialité, l'hypocrisie, la fausseté de toues les filles que j'ai connus qui m'ont rendus homo, peut-être que si j'avais connu Ariane avant ces pimbêches je n'aurais pas été homo...Non cela ne marchait pas comme cela, c'est ce que ma psy me répétait sans cesse. Terminant une dernière bouchée de canapé, je m’essuyai élégamment la bouche, juste avant que Ariane me demande si elle pouvait m'embrasser. Cela me fit rougir, d'habitude c'était plutôt moi qui posais cette question et pas l'inverse, Ariane était vraiment très entreprenante. « Avec plaisir » répondis-je avant de me relever avant tour et de saisir délicatement pour poser mes lèvres sur les siennes, avant d'y faire une petite pression sans toute fois y mettre la langue. Le baiser dura plusieurs secondes, avant de se rompre aussi délicatement que commencée. Je lui souris une nouvelle fois avant de poursuivre « Je vais débarrasser, je pense que tu vas aimer ce qui va venir » déclarai-je en saisissant nos plats et couverts. Je sortis alors le filet de bœuf à la truffe que j'avais laissé au chaud au four, et en disposais soigneusement dans nos deux plats, avec une cuillerée de purée de patate douce. Laissant seule Ariane une nouvelle fois, je m'exclamais alors à voix haute « Au fait, comment as tu rencontré Lehna ? Cette fille connaît tout le monde on dirait ! »
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Quand j’y repense, je n’ai pas laissé à Draco l’opportunité de penser qu’il me plaisait lorsqu’il a commencé à me montrer de l’intérêt. Mais je suis comme ça. J’aime tester les gens, savoir si je peux réellement m’y fier. Et quoi de plus normal que de faire courir un homme derrière soi pour savoir si l’on est juste une potentielle nuit torride ou si il a vraiment envie d’apprendre à nous connaître ? S’il laisse tomber rapidement, j’ai pour principe de me dire qu’il n’en valait pas la peine. Et Draco a tenu bon un long moment avant que j’accepte simplement d’aller boire un café avec lui. Depuis que j’ai accepté il s’est toujours montré très correct, il n’a jamais tenté de précipiter les choses, il a mis toujours tout fait en grand pour m’impressionner et j’ai finis par prendre goût à nos rendez-vous…  « J’espère que tu te régales, j'ai cuisiné avec amour ce soir... » Et ce soir particulièrement, je prends goût à sa nourriture. Je ne me serai pas douté qu’il était un si bon cuisinier. Ce ne sont en général pas les choses que nous apprenons à faire lorsque nous avons pour nous contenter, des chefs étoilés à la maison. J’acquiesce. « C’est un délice, réellement. En te voyant on ne saurait penser que tu es si doué pour la cuisine... » C’est un réel compliment. J’aime les gens qui me surprennent, qui ne colle pas forcément à l’image que l’on se fait d’eux et sur ce point Draco est carrément doué ! Entre la cuisine et l’argent planqué dans son salon, ce soir, je suis servie. J’ai l’envie de lancer le sujet sur le tapis, et pourtant je me retiens pour écouter les confidences qu’il me fait, à la lueur des bougies éparpillées dans l’appartement. Je lui exprime le soutien dont je suis capable, très maladroitement, mais pas tant que je le pensais puisque ses doigts s’entrelacent avec les miens. Ce contact me fait frissonner. J’ai l’impression d’être de plus en plus proche de lui au fil du temps. Je le découvre sous un autre jour, et il me plaît de plus en plus.

« Ne sois pas désolé, je suis très touché que tu me dises cela. Je suis sorti avec bien des femmes, mais aucune eut le cœur de me dire cela. » Oui, parce qu’aucune ne m’arrivait à la cheville. Je me garde bien ce genre de commentaires, comme si auprès de lui je n’avais pas tant besoin de me venter que cela. Il me met suffisamment en valeur. J’aime ça. Et j’ai l’envie de l’embrasser, juste pour le remercier, à moins que ce ne soit par pure envie. Je prétexte cependant vouloir me faire pardonner et il ne me repousse pas, au contraire, il se penche à son tour sur la table et nos lèvres entrent en contact, délicatement. Mes paupières se ferment, et je suis envahie d’une onde de désir à son égard. Ce baiser est à la fois délicat et sensuel et il me donne envie de le prolonger encore un petit peu pourtant le contact se rompt tout de même et nos regards se croisent. J’ai un frisson le long de la colonne vertébrale. Cette soirée devient de plus en plus agréable. Nous sommes là, l’un en face de l’autre à s’observer et j’ai l’impression d’être une adolescente, incapable de trouver quoi que ce soit à dire si ce n’est que j’ai aimé ce baiser et que j’en redemanderais volontiers. Heureusement Draco se lève de table et s’empare de nos assiettes vides. « Je vais débarrasser, je pense que tu vas aimer ce qui va venir. » Je souris tandis qu’il quitte la pièce où je me trouve. « Ah oui ? Et qu’as-tu préparé qui puisse rivaliser avec ce que tu viens de me servir ? » Répondis-je tandis que je recule ma chaise pour me relever et à nouveau me précipiter vers la valise. Je l’ai mal fermé toute à l’heure et je prends le temps nécessaire pour la verrouiller de nouveau afin qu’il ne s’aperçoive de rien. Puis je reprends place, tandis que sa voix me fait sursauter depuis l’autre pièce. « Au fait, comment as-tu rencontré Lehna ? Cette fille connaît tout le monde on dirait ! » Lehna. Il fallait bien qu’elle s’invite dans notre conversation puisque c’est elle qui s’amuse à nous coller ensemble depuis déjà quelques semaines. Si j’adore cette fille, elle a parfois le don de m’agacer, notamment lorsqu’elle insiste sur les traits de caractères qui pourrait faire de Draco mon homme idéal. Mais elle m’amuse dans le fond, et je sais qu’elle ne pense pas à mal, elle essaie simplement de m’orienter vers un possible bonheur. Je me racle la gorge. « En arrivant chez les Eliot je me suis immédiatement entendue avec Anastasiya en réalité, on se ressemble tellement que c’était évident. Notre amitié a tout de suite été très intense et alors elle m’a présenté quelques membres de sa famille. Lehna est sa cousine, c’est comme cela qu’on a appris à se connaître et on est rapidement devenues amies… » Expliquais-je alors. « Au fait tu veux de l’aide peut-être ? » Demandais-je à Draco en m’apercevant que je le laisser s’occuper de tout depuis le début du repas. Ce n’est pas vraiment mon genre d’aider en cuisine lors d’un rendez-vous mais je pourrais facilement apprécier si nous avions l’opportunité d’échanger un autre baiser en attendant que la cuisson soit parfaite. « Et toi comment l’as-tu rencontré ? Elle m’a dit que vous étiez proches… En tout cas elle vente tes mérites ! »
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Sa remarque quant à mes soi-disant talents culinaires me mis légèrement mal à l'aise, elle n'avait eu aucun mal à croire à cette petite cachotterie, ce qui était plutôt normal après tout, mes grandes connaissances culinaires laissaient penser que je savais cuisiner. Cela m'amusa intérieurement, autrefois lorsque j'invitais des filles à la maison, ce qui était tout de même très rare, je ne me cassais jamais la tête à faire semblant de cuisiner, je me contentais de commander tout simplement. Car bien évidemment ces filles n'arrivait pas à la semelle de Ariane, je ne pouvais la traiter comme je les traitais elle. C'est fou ce que Ariane faisait de moi un homme nouveau, je lui répondis donc «Tu dois pourtant le savoir, il ne faut pas se fier aux apparences... », cette parole prenait tout son sens, cette parole pouvait certes sonner comme un appel à la méfiance, mais je savais qu'il n'en serait pas ainsi, je l'avais presque déjà dans la poche.

« C'est une surprise très chère » répondis-je à sa question concernant la nature du prochain plat. J'avais veillé ce soir à ne sélectionner que des viandes et poissons certes de qualité, mais plutôt répandus. J'avais peur que Ariane ne soit pas ouvert culinairement et réagisse négativement à du lapin laqué ou bien du faux filet de cheval, des plats que j'affectionnais mais n'étant pas au goût de tous, notamment pour la familiarité de ces animaux. Une de mes exs m'avait fait une crise et m'avait largué la minute d'après car je l'avais emmené déguster des teryaki de cheval, comment aurais-je pu être au courant qu'elle pratiquait l'équitation depuis plus de 10 ans ? Je n'avais donc pas envie de prendre ce risque là avec Ariane.
Le filet de bœuf était légèrement saignant, de manière à ce que la viande soit tendre dans la bouche et ne vienne pas se caler au creux des dents. Je m'étais efforcé de perfectionner le visuel des deux plats, encore une fois à la manière d'un chef cuisinier. Ayant presque terminé, Ariane répondit à ma question concernant Lehna, j'en fus d'ailleurs très surpris. Il était évident qu'elle connaisse Anya, en tant que présidente tout le monde l'a connaissait cependant, je n'avais aucune idée qu'elle soient proche à ce point là. Je connaissais moi même...plutôt bien Anya, nous nous étions rencontrés lors d'un défilée de mode, et nous avions plutôt accroché. Le soir venu, nous avions couché ensemble, je n'avais que 17 ans à l'époque d'ailleurs. Depuis nous étions restés amis, mais sans plus.  C'était bien vrai que Anya et Ariane se ressemblaient, l'une et brune et l'autre blonde mais elle possédait toutes deux le même caractère, Anya étant cependant un peu moins difficile  niveau approche que Ariane. « Et bien on en apprend tous les jours, je ne savais pas que toi et Anya étaient proches à ce point. » Dis-je en saisissant les deux plats avant de poursuivre « Quand on dîne chez moi, c'est moi qui me charge de tout » J'installai le nouveau plat devant elle tout en posant le mien en face. « Voici donc du filet de bœuf à la truffe et sa purée de patate douce , un grand classique de Paris, j'y ai passé plusieurs été la-bas » déclarais-je en me remémorant rapidement ces souvenirs. Je me demandais si ce plat serait du goût de Ariane lorsqu'elle me demanda avant, parlant de Lehna « Et toi comment l’as-tu rencontré ? Elle m’a dit que vous étiez proches… En tout cas elle vente tes mérites ! ». « Et bien je l'ai rencontré dès mon arrivée à New-York, nous sommes plutôt du même cercle en fait, c'est une bonne amie ». Mais une amie dont je savais peu sincère, je savais qu'au moindre de mes faux pas, elle ne se générait pas pour m'abattre. Une relation que j'avais malheureusement avec les plupart des Eliot, pas mal de fausseté. « On connaît plutôt des gens en commun, c'est surprenant qu'on ne ce soit jamais croisé auparavant. » Dis-je avant que mon téléphone se mette à sonner, je ne comptais évidemment pas répondre, mais changeai d'avis quand je vis qui était l’émetteur « Je dois prendre cet appel, ne quitte pas » lui dis-je avant d'aller me faufiler dans la cuisine, il s'agissait d'un de mes collaborateurs au Brésil, il y avait un petit soucis pour qu'il m'appelle et pas l'inverse. Je commençais alors m'exclamer au téléphone, en langue portugaise « C'est quoi le problème Paolo ? Comment ça, on a arraché les plantes ?! J'vous paie en somme conséquente et vous êtes incapable de gérer merde ! Ya intérêt à ce que tu mènes une enquête et que tu me retrouves et fume ces voleurs avant que j'arrive, car crois moi tu n'as pas envie d'avoir à faire à moi ... » terminais-je en raccrochant d'un coup, puis en tentant de me calmer. J'avais parlé si fort au téléphone que Ariane devait certainement s'inquiéter, une fois donc calmé je retournai en face d'elle, tentant de la rassurer tant bien que mal. « Excuse moi, c'était un de mes avocats au Brésil, la presse me descends la-bas et il est incapable de faire son travail... »
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Draco insiste pour s’occuper de tout et c’est volontiers que je le laisse faire, prendre les choses en main. C’est tellement agréable d’être la personne pour qui l’on se démène tant. J’aime, c’est valorisant, et notamment lorsque c’est Draco qui s’en charge. J’ai été habituée à ce que les domestiques de mes parents cèdent à tous mes caprices, mais le fils d’un homme riche, le garçon qui a grandi dans les mêmes conditions que les miennes, se mettant au service de mon plaisir gustatif, cela est d’avantage plaisant. « Et bien on en apprend tous les jours, je ne savais pas que toi et Anya étaient proches à ce point. » Nous n’avons pas besoin de se serrer dans les bras toutes les deux pour que notre amitié ait du sens. Il suffit d’un regard pour que l’on se comprenne, un regard que tous ne remarquent pas, raison pour laquelle il n’était pas au courant de notre amitié. « Et il y a encore bien des choses qu’il te reste à apprendre sur moi… » Dis-je sur un ton clairement espiègle et plein de sous-entendus. J’aime ce petit jeu de séduction, plus encore que l’idée de le séduire. J’aime m’adonner à ces petites conversations dont les interprétations sont nombreuses. J’aime les points de suspension qui laissent s’imaginer à l’autre des tas de choses… Le plus souvent salaces. « Voici donc du filet de bœuf à la truffe et sa purée de patate douce, un grand classique de Paris, j'y ai passé plusieurs été là-bas. » Je scrute attentivement le plat qu’il dépose devant moi, et je dois avouer que cela a l’air particulièrement appétissant. Je ne parviens pas à croire qu’il ait passé des heures en cuisine. Pourtant il n’y a aucune raison qu’il mente là-dessus. J’essaie de m’en convaincre. « Je vois que tu n’as rien laissé au hasard… » Dis-je en le regardant se rassoir en face de moi avec sa grâce légendaire. « Je n’ai jamais eu la chance de m’attarder dans cette ville plus de quelques heures… Tu dois avoir plein de souvenirs agréables… » Dis-je pour l’inciter à parler de lui. J’ai envie d’en savoir d’avantage sur ce grand brun. Je connais à présent son goût pour la cuisine, j’ai cru comprendre qu’il avait un certain intérêt pour moi, mais je ne sais pas grand-chose de plus à son sujet. Je rêve de savoir où il passe ses étés, comment étaient ses relations avec son père, a-t-il des frères et sœurs et pourquoi ce choix d’orientation ? Mais je reste là, à le contempler. Béate d’admiration devant les divers talents dont il fait preuve. Je m’empare du couteau pour détacher un morceau de cette viande tendre, cuite à la perfection et la porter à mes lèvres. Elle fond, dégageant un goût exquis dans ma bouche. Est-ce possible d’atteindre l’orgasme en mangeant ? Je n’en suis pas vraiment loin. « Tu m’impressionnes ! Ce plat est encore plus délicieux que le précédent… »  Le complimentais-je tandis que son sourire charmant se dessine de nouveau et qu’à l’intérieur de moi, tout vacille de nouveau. Heureusement, il continue à parler de nos fréquentations communes et cela a le don de faire heureusement retomber l’excitation. « On connaît plutôt des gens en commun, c'est surprenant qu'on ne se soit jamais croisé auparavant. » En effet. Mais cette université est si grande, et mon regard focalisé sur très peu de personnes. J’ai tendance à me contenter de mes amis proches, n’essayant pas forcément de faire plus ample connaissances avec les autres. C’est un tort, si j’étais restée têtue, j’aurai raté Draco. « En effet, peut-être que les choses devaient se passer maintenant et pas avant… Tu crois au destin ? » Demandais-je alors qu’une mélodie vint couper court à notre conversation. Draco jette un œil à son téléphone avant de me dire qu’il doit prendre cet appel. Si en temps normal cela m’aurait dérangé, ce soir non. Je suis ravie de pouvoir capter quelques bribes d’une conversation personnelle, si ça m’aide à en apprendre plus sur lui. Je tends l’oreille alors qu’il quitte la pièce. Il parle dans une langue que je mets quelques secondes à déchiffrer. Du portugais. Je parle un nombre impensable de langues, c’est ce que ma mère a toujours désiré. ‘Tu dois pouvoir convaincre le monde entier, pas seulement les Etats-Unis que tu es celle dont tout le monde a besoin’. Aujourd’hui, je remercie ma mère de m’avoir forcée à passer des heures à apprendre comment m’exprimer dans divers dialectes. Je comprends qu’il parle de plante et des menaces sont aussi proférés à l’encontre de son interlocuteur. Si cette conversation ne semble pas anodine, elle m’intrigue. A qui ai-je à faire ? Plus la soirée s’étend, et plus cette question s’insinue dans mon esprit. Pourtant, je suis rapidement happée de mes pensées lorsqu’il revient prendre place autour de la table. « Excuse-moi, c'était un de mes avocats au Brésil, la presse me descends là-bas et il est incapable de faire son travail... » Je l’observe lorsqu’il me donne cette explication et alors je le vois, me mentir droit dans les yeux. C’est la première fois que je m’en rends compte et pourtant ce n’est sûrement pas la première fois qu’il me ment. Une partie de moi rêve de l’insulter, de prendre mes affaires et de m’en aller. Quel rapport peut-il y avoir entre des plantes et sa réputation ? Mais je décide d’être plus intelligente que lui, et la première manche consiste à lui faire croire que je suis naïve. J’hoche la tête en signe de compréhension, et goûte à la purée de patate douce qu’il m’a servie. Finalement, je relève les yeux vers lui et son air si sûr de lui. « Nous avons suffisamment parlé de nos amis communs, parle-moi de toi maintenant… Raconte-moi ton plus grand secret Draco… »  Saisis ta chance, rattrape toi maintenant, ou jamais tu n'en auras plus l'occasion.
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Je gardais et conservais un très bon souvenir de Paris. Cette ville plutôt fraîche, remplie d'histoire, de puissance, d'innovations et de traditions. Je n'avais nullement visité une ville comme Paris, Paris n'était pas comme Venise, ou Madrid ou bien Londres, elle avait quelque chose qui faisait d'elle une ville unique au monde, quelque chose qu'avec tous ses années je n'étais toujours pas parvenus à identifier.
Cependant la ville m'avait fait découvert de nombreuses choses, des connaissances culinaires typiquement française comme le bœuf bourguignon, le luxe et l'art du vêtement à l'image de son modèle mythique, Coco Chanel, ainsi que l'architecture baroque, inspiré par les nombreux rois de France. C'est Paris qui avait fait naître en moi le goût pour la nourriture, la mode et l'architecture, à un âge ou j'étais encore jeune, innocent et naïf. Un age ou je ne connaissais pas le trafique, la corruption et surtout le mensonge. Je devais avoir 10 ou 11 ans. Pourtant j'aurais tellement souhaité revivre ces moments, revivre cette partie là de ma vie. Mais malheureusement elle avait disparue, disparue ma dignité et mon innocence, j'avais bien changé...

Lui raconter tous ces anciens souvenirs me faisait automatiquement penser à ce changement, à la personne que j'avais été comparée à la personne que j'étais devenu, et cela me faisait mal. C'est pourquoi je souhaitais rester vague dans mes réponses, mais l'air tout de même rêveur « Oui j'en ai...Paris est unique, je pense qu'il faut le vivre pour le comprendre, on se sent comme coupé du monde lorsqu'on y est...Je pourrais t’emmener à Paris un jour...si tu le souhaites » C'était encore un bon moyen de couper court à mes souvenirs, l'idée de l'emmener m'était bien évidemment impensable, je n'avais plus l'âme libre pour visiter Paris, pas avec ce que je trafiquais...c'est pourquoi je lui avais juste dis cela pour couper court à mes confessions, avec le temps elle allait forcément oublier cette proposition, et puis quand bien même non, j'aurais forcément rompu avec elle avant.
Le plat que nous dégustions était parfaitement bon, Ariane l'appréciait d'ailleurs encore plus que le précédent plat, j'en fus content. Ce traiteur était sacrément bon, d habitude il fallait s'y prendre plusieurs semaines à l'avance pour commander ne serait-ce qu'un petit plat chez eux, mais mon père et moi connaissions le traiteur depuis si longtemps que nous avions le privilège de ne pas attendre. Un privilège unique dont je ne me passerais certainement jamais. Je commandais tout le temps chez eux, qu'il en soit à des dîners comme celui-ci ou bien mes soirées d'anniversaires, réputées pour être grandioses. Ce qui faisait la particularité de ce traiteur, c'est qu'il cuisinait avec amour, connaissance et patience, il prenait le temps de préparer les ingrédients, finement découper la viande, légèrement assaisonner, des points essentiels au bon goût d'un plat. « Je suis content que ce plat te plaise aussi, j'ai un sans fautes pour l'instant du coup c'est ça? » Lui demandais-je en souriant.

Il fut un temps où je connaissais tout Harvard, du moins tous les Eliots, où je me faisais sans cesse remarqué pour la moindre excentricité, pour n'importe quoi en fait, mais ce temps, je l'ai résolu. Avec ma nouvelle activité il était impératif que je me fasse discret et réservé, un changement radical que la plupart des Eliots ne comprennent pas et soupçonnent de cacher quelque chose, comme Andy. Si j'aurais rencontré Ariane durant cette période là, les choses auraient été totalement différentes. « Je ne crois pas vraiment au destin. Le fait que ta vie soit présupposé à devenir comme ceci, à resté comme cela...non vraiment je n'y crois pas. Je pense qu'il ne faut pas attendre sa destinée, que les choses arrivent, et il faut les faire arriver soi-même ! » lui répondis-je en toute sincérité. Autrefois je croyais pourtant à la destinée, mais c'était bien avant la faillite de mon père. Je pensais que ma destinée était de vivre à jamais paisiblement avec mon père, mais non ce n'était pas le cas. J'avais donc décider de ne plus croire en n'importe quoi, en choses immatérielles mais de croire en moi et seulement moi.

La conversation avec le collaborateur m'avait un peu secoué, il s'agissait d'une action de dernière minute dont je n'avais évidement pas prévu. Cela s'était vu sur mon visage, et je ne m'étais pas cassé la tête pour raconter à Ariane, la première excuse venue. Car après tout je n'allais quand même pas lui dire la vérité. Durant un petit moment je me demandai s'il se pouvait que Ariane puisse comprendre le portugais, mais je finis par me dire non. En tant que membre d'une famille présidentielle, elle ne devait que parler les langues puissantes , comme le chinois, le russe, l'espagnol et le français. De plus, elle semblait clairement croire à mon petit mensonge. Ariane, se mit alors à me demander de lui parler de mon secret, une question qui me fit légèrement tilter, mais dont j'allais tout de même répondre afin de rentrer dans son jeu, sauf que ça ne serait évidemment pas le plus gros secret.

« Et bien...tu dois certainement être au courant de la situation financière de mon père exposée dans les médias ? La vérité est que...j'en souffre. Mon père s'est toujours efforcé d'offrir ce qu'il y a de meilleur pour moi, comme n'importe quel père. Et le voir ainsi perdre une partie de son dur labeur, et ceci, exposé au monde entier est vraiment difficile. Peu de gens le savent mais...il a fait un AVC récemment, du au stress et la tension que toute cette affaire entraîne. Il n'a que moi, et jamais je n'accepterais de le perdre, jamais...C'est mon père et je l'aime. Ma famille a été tellement exposée, que j'ai pris l'habitude de ne plus parler de moi, afin de nous préserver...donc voilà tu sais tout à présent »
Je m'étais efforcé d'être le plus convaincant possible, ce qui ne fut pas difficile car la majorité de ce que je venais de lui dire était vrai, sauf cette histoire d'AVC, mais il fallait bien que je rendre la situation encore plus dramatique. J'espérais qu'après cette confidence, Arianne soit clairement fixée et n'est plus de questions à mon sujet.
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Paris, la ville du romantisme. La capitale de la mode, des amoureux et de la gastronomie française. Je m’attends à ce que Draco partage avec moi des souvenirs précis, des bribes de son passé qui m’aideraient à mieux le connaitre, pourtant il reste vague, il n’en dit pas trop. Il n’en dit jamais assez. Du moins quand il s’agit de lui, et c’est fort regrettable, j’aimerai le connaître d’avantage, et j’ai l’impression qu’il n’ose pas m’en laisser la possibilité. Il y a quelque chose de paradoxal chez lui, parfois il tente de forcer les choses entre nous pour que ça aille plus vite et quand je me prête au jeu, et que je te tente d’aborder ce qu’il est, pour savoir si nous pourrions poursuivre ensemble, il fait machine arrière et se contente de banalité qui sont pourtant loin de me satisfaire. Il me propose de m’emmener un jour à Paris et j’acquiesce un petit sourire timide. J’imagine rapidement ce que cela pourrait donner. Nous traverserions la ville à la recherche des plus beaux monuments pour en apprécier une visite, nous dinerions dans de somptueux restaurants gastronomiques et nous ferions l’amour dans un hôtel luxueux durant toute la nuit… Je finis par chasser ces pensées de mon esprit, notamment car nous n’avons encore jamais atteint cette dernière étape. Draco est d’ailleurs l’un des seuls à être plus pressants pour un rendez-vous chaste qu’une nuit torride. « Je suis content que ce plat te plaise aussi, j'ai un sans-faute  pour l'instant du coup c'est ça? » J’hésite un instant, tout en le dévorant de mes grands yeux bleus. « On ne va pas aller jusque-là, tu cesserais de tenter de faire encore mieux… » Dis-je d’un petit air amusé. Pourtant, je dois avouer qu’au niveau de la cuisine comme de la décoration, il s’approche dangereusement de la perfection. Mais je garde cette remarque pour moi.

Tandis que je découvre son nouveau plat, que j’en savoure chaque bouchée, nous en venons à aborder le destin. Ce mot qui finalement n’est qu’une croyance. J’ai moi-même longtemps pensé à cette question, et j’en suis arrivée à la conclusion que nos choix sont ce qui nous définit, ce qui définit notre vie, cependant, j’admets volontiers penser qu’il y a au-dessus de nous très certainement un grand dessin, et que nous nous trouvons finalement toujours sur le meilleur chemin pour nous… J’ai confiance en la vie, je me laisse guider, je sais que je dois être où je suis et que j’arriverai où je dois arriver, quoi qu’il advienne. J’aurai voulu observer la réaction de Draco lorsque j’aurai évoqué cela, comprendre à quel point nos idées divergent et nos connaissances se complètent. Mais il s’échappe après s’être excusée et la conversation qu’il a en portugais me retourne l’estomac. Je tente tout de même d’en faire abstraction mais lorsque son mensonge se rajoute au tableau, je pressens qu’il serait nécessaire que je m’en aille, maintenant avant qu’il ne soit trop tard. Et pourtant, je plante mes prunelles dans les siennes, je le dévisage un instant, silencieuse, prête à lui montrer du doigt ses incohérences mais je me retiens. Je prends sur moi pour être plus intelligente que lui, pour lui prouver à quel point il a eu tort de me mentir, à quel point je peux être menaçante moi aussi derrière ce petit côté sage que je renvoie à la face du monde. Je passerai par des chemins détournés mais je le percerai à jour, je me le promets intérieurement, et je ne m’attendais pas à un récit aussi poignant en lui demandant quel est son plus grand secret.

Alors que la colère se formait à l’intérieur de mon estomac quelques secondes plus tôt, sa voix apaise celle-ci, et c’est plutôt une forme de compassion que je nourris à son égard lorsqu’il évoque l’AVC de son père. Je peux lire dans ses yeux que la petite flamme du séducteur a laissé place à une peine réelle, sincère. Je me lève, délicatement de ma chaise pour contourner la table et me poster près de lui. Il est là, si grand, ses traits d’homme cache pourtant un petit garçon dont la famille est en danger et qui en souffre réellement. Du moins, c’est ce que je perçois. Ma main caresse délicatement la peau douce de sa joue, tandis que je blottie ma silhouette contre lui. « Je ne savais pas pour ton père… Il va mieux à présent ? » Mon doigt détaille les traits virils de son visage, ils glissent le long des courbes de son profil, dessinant sa mâchoire carrée. Mes lèvres viennent rapidement rejoindre la paume de ma main, sur sa joue. Je dépose délicatement des baisers sur celle-ci, avant de me rapprocher progressivement et sensuellement du coin de ses lèvres. Je suis comme cela, je ne parviens pas à trouver les bons mots dans ce genre de situation, alors je tente de lui offrir le réconfort sous une autre forme. Mes lèvres glissent sur le grain de sa peau et je plaque finalement mes lèvres contre les siennes, avec plus de fougue cette fois-ci… Mon bras glisse dans sa nuque, et je plaque son visage contre le mien…
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Vendre de la drogue avait fait de moi une nouvelle personne, aussi bien négativement que positivement. Concernant les points négatifs, elle m'avait permis de me forger un réseau de contact sans faille, mais aussi une très grande confiance en moi. Je n'hésitais jamais dans mes réponses, je parlais avec convictions, et de plus, il n'y avait aucune émotions dans mes propos. C'était en fait une sorte de masque j'abhorrais, sous l'identité de Darryl Wilson, j'étais ce prince des glaces, inaccessible et insensible. Impossible de pouvoir diagnostiquer mes pensées, mes incertitudes, mes frayeurs. Cela me donnait un air redouté, il repoussait les tentatives d'arnaques, cela m'arrangeait énormément. D'ailleurs, tous mes contacts dans le milieu avait cru sans peine à mon mensonge concernant mon age, ils pensaient tous que j'avais 25 ans. Ah..si seulement il savait que j'en avais 6 de moins.

Mais ce dont j'avais le plus acquis, restait néanmoins ma faculté à mentir sans aucune gène, sans aucune attente, mentir pratiquement sur demande. J’enchaînai les mensonges, sur mensonges, au point d’entièrement m'en souvenir, au point d'en délaisser la vérité. Car au final, qui se souciait de la vérité ? Qui se souciait de savoir que mon vrai prénom est Draco, que j'ai 19 ans et que je suis en deuxièmement année à l'université de Harvard ? Personne. Dans ce milieu tout ce qui intéresse mes connaissances, sont soit la drogue, soit l'argent, et rien d'autre. C'est grâce à cette faculté efficace et sans faille que j'étais parvenu un inventer un mensonge à Ariane en un temps record, un mensonge qui  semblait être convaincant, si j'en jugeais par sa réaction. Bon il était vrai que je n'avais pas menti à 100%, mais le but n'était pas de tout lui avouer, mais de lui avouer le nécessaire afin que ça soit complété avec quelque chose de plus costaud. 40% de vérité, 60% de mensonges. L'équation parfaite.

Je pus enfin voir de la compassion, de la compréhension dans son regard, je savais alors à cet instant qu'elle me croyait. Elle s'approche de moi, caresse mon visage, se blotti contre moi et finit par me poser manifester son inquiétude. « Oui il va mieux....il a besoin de beaucoup de repos, mais il va mieux et c'est le principal. » Évidemment j'en avais rajouté, mais après tout j'avais pourtant si bien commencé, pourquoi areterais-je ? Puis les choses devenaient plus tactiles, Ariane posa ses lèvres sur les miennes. Ce contact ne me déplut pas, j'en fus d'ailleurs très surpris. Je prolongeais alors le baiser, passait mes mains autour de sa taille, avec plaisir, avec envie...j'avais l'impression de bien le vouloir. J'intensifiai alors le baiser, tout en prenant soin de ne pas la brusquer, attendant de voir sa réceptivité.

Ce n'est que quelques secondes plus tard que l'envie s'en allait, et le malaise vint. La sensation de sa poitrine contre mon torse me déplaisait, me rebutait carrément. Une sensation qui se produisait systématiquement lorsque je me rapprochais ainsi d'une femme, non, il fallait que j'y mette fin, je n'étais plus tout à l'aise. Comme par magie, un Dieu quelconque vint répondre à mon appel au secours, une odeur de brûlé commença à se sentir, c'était vraiment mauvais signe. « Tu sens cette odeur ? » demandais-je en interrompant notre baiser. « Je vais aller voir ». Je me dirigeais alors vite dans la cuisine, puis constatai que j'avais laissé le four allumé, avec les deux derniers plats présent à l'intérieur. J'éteignis derechef le feu, puis me saisis de gants pour sortir les plats et constater les dégâts. Ils avait tout simplement carbonisés. J'ouvrai alors la fenêtre de la cuisine, jetai les plats à la poubelle et retournais au salon. « Bon ben...c'est mort pour les deux autres plats, j'ai sans faire exprès laisser le feu allumé et ils ont brûlés !  Je n'aime vraiment pas faire ça mais...tu veux que je commande autre chose ? »  Même si je doutais qu'elle ait encore fin.
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Le baiser chaste et délicat qu’il a déposé sur le coin de mes lèvres à mon arrivée n’a rien à voir avec celui-ci. Plus délicat, plus long, plus passionné. Nos lèvres s’entrechoquent, nos bouches se découvrent réellement pour la première fois. Et je savoure cet instant où plus rien ne compte, ni la valise pleine à craquer d’argent liquide, ni les problèmes de santé de son père. Envoûtée par la délicatesse dont ses lèvres dévorent les miennes alors que je me presse contre lui, tout s’évapore autour de nous… Les paupière closes je me laisse emporter par l’infime espoir que Draco puisse être un homme bien, un homme qui saura me faire oublier mes déboires amoureux avec Xaver. Pourtant cet instant magique prend fin prématurément. Draco rompt le baiser et je sens de la gêne entre nous. Un sentiment palpable de malaise lorsque nos yeux se croisent. Je ne comprends pas réellement, quelque chose semble ne pas aller. Je ne saurai décrire ce sentiment, c’est plus une impression, qui s’évapore presque instantanément lorsque sa voix résonne de nouveau dans la pièce. « Tu sens cette odeur ? Je vais aller voir. » Je me décale légèrement pour le laisser passer, passant un doigt fin sur mes lèvres encore humides.  Je regarde sa silhouette s’éloigner pour disparaître dans l’encadrement de la porte et alors je souris, niaisement, béatement, comme une fille en train de tomber amoureuse. Ces réactions m’ont toujours particulièrement exaspérer chez les autres, mais ce soir, j’ai l’intuition que Draco est différent des hommes que j’ai rencontré jusqu’à présent. Naïvement, je m’imagine déjà blottie contre son torse, entre des draps de soie, à se dévisager jusqu’à ce que les traits de son visage n’aient plus aucun secret pour moi. « Bon ben...c'est mort pour les deux autres plats, j'ai sans faire exprès laisser le feu allumé et ils ont brûlés !  Je n'aime vraiment pas faire ça mais...tu veux que je commande autre chose ? » Dit-il, coupant court à mes pensées, en réapparaissant dans le salon. Je suis touchée par sa proposition, mais je n’ai pas vraiment faim. Si ces mets délicieux m’ont ouvert l’appétit, son baiser est venu tout chambouler en moi. Il m’a fait vacillé de l’intérieur et à présent, je ne pourrais plus rien avaler, je n’ai qu’une seule envie, réitérer ce genre de petits rapprochement qui déclenche dans le creux de mon estomac une envolée de papillons. « Non ne t’embête pas, c’était très bon mais je n’ai pas faim d’avantage… » Lui répondis-je simplement en tirant machinalement sur ma robe. Je pivote sur moi-même, détaillant de mes grands yeux la pièce et je me dirige sous son regard jusqu’au petit canapé dans un coin de la pièce. Un somptueux divan devrais-je plutôt dire. Mais je n’y prête pas réellement attention, Draco me captive totalement. Je me laisse tomber avec grâce sur le sofa et l’invite d’un regard plutôt subjectif à m’y rejoindre. « Je dois t’avouer que je me suis trompée sur toi aux premiers abords. » Avouais-je, un demi sourire dessinée sur les lèvres. En effet, j’ai pensé immédiatement qu’il était ce genre d’homme inintéressant qui ne brille que par son arrogance en société. Je l’ai même imaginé plutôt stupide. Mais je me suis rendue compte avec le temps, que ce n’est pas du tout le cas en réalité, et j’en suis assez ravie. « Je suis contente d’avoir vaincu ma première impression, parce qu’en réalité, on se ressemble plus que je ne le pensais. » Et malgré ce que certains pourraient dire, il s’agit là d’un compliment lorsqu’il est issu du bout de mes lèvres. Je pose attentivement mes yeux sur Draco et je me sens tout à coup gênée. Compliments, rapprochements, contre toute attente et contre ma propre volonté, cela me gêne. Je suis plutôt le genre de fille qui s’enfuie devant un probable attachement et Draco est en train de me transformer, doucement, mais sûrement. Comme si cette information révélait un véritable danger, je me relève d’un bond et me sens totalement stupide. Il serait nécessaire que je cesse de prendre peur ainsi, pourtant je suis debout, stoïque, perdue et il me faut un échappatoire pour expliquer ce geste. « Est-ce que tu peux m’indiquer la salle de bain ? » Demandais-je avant de suivre ses indications et de me faufiler dans un couloir. Je pose mes doigts fins sur la poignée et me hisse à l’intérieur de la petite salle, à l’abris de son regard déstabilisant. J’allume presque immédiatement le robinet et passe mes mains dessous, comme pour me rafraichir. Je relève mes grands yeux sur le miroir qui me fait face et remarque qu’il s’agit d’un de ces meubles dont la porte est en miroir mais qui cache en réalité, la face cachée des gens. Des multitudes de shampoing pour les séductrices pour qui la chevelure est la chose la plus importante, des pansements pour les mamans de jeunes enfants, des préservatifs pour les célibataires vagabonds. Je suis curieuse de savoir ce que je pourrai y trouver, et alors, en jetant un regard furtif vers la porte close, j’entrouvre le meuble. Si je m’attendais à un paquet de préservatif, un tube de mousse à raser d’avance et un parfum hors de prix, je trouve à la place de ce petit set parfait de salle de bain, deux liasses d’argent. Je suis si surprise que je recule d’un pas et me cogne dans un meuble dont tombe rapidement les gels douches exposés. Un vacarme se fait entendre lorsqu’ils s’écrasent contre la baignoire. Je sursaute et panique instantanément. C’est certain, Draco risque d’accourir pour savoir ce qu’il se passe. Je suis sacrément mal partie, si il me trouve en train de fouiller et surtout de découvrir ce qui semble être une partie de son mystère. Je ne parviens pas à réfléchir et alors, j’hôte ma robe, tandis que je crois percevoir ses pas dans le couloir. A présent, vêtue d’un ensemble de lingerie particulièrement aguichant, je referme le miroir et repousse ma chevelure brune en arrière. Cela devrait certainement suffire à lui faire oublier que j’aurai pu trouver des choses contre lui… La poignée tourne et les battements de mon cœur s’accélèrent.
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