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draco & ariane. ♦

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je ne suis pas l'ange que je parais être.
draco ∞ ariane


Mes mains glissent le long de mes jambes. J’étale ce lait pour le corps à la senteur vanillé parce que ce soir, les choses pourraient peut-être enfin se concrétiser. Au départ, Draco se contentait de tenter de me séduire en finesse. Mais depuis quelques temps déjà, il se fait plus pressant encore, ce qui provoque en moi des attitudes bien contradictoires. J’ai à la fois envie de me jeter à son cou et de passer le pas, de dévorer sensuellement ses lèvres avant de lui retirer ses vêtements pour lui montrer par des gestes ce que j’éprouve à son égard. Un désir ardent, et une attache réelle. Pourtant, une partie de moi rêve de m’enfuir. Il y a cette petite voix qui me dit que ce n’est pas normal. Qu’il est étrangement louche et que le mystère qui l’entoure est trop épais pour ne pas s’en méfier. Je relève les yeux vers le miroir pour observer ma silhouette pulpeuse, vêtue de sous-vêtements en dentelle bleue. Un bleu qui fait étrangement ressortir la couleur azur de mon regard. Je relève mes cheveux en arrière afin d’observer le résultat, puis les laisse finalement se répandre sur mes épaules. Je me dirige vers l’immense dressing qui trône dans un coin de la pièce et j’attrape dans celle-ci la robe que j’ai prévu de mettre ce soir. Une petite robe blanche, simple, dos nu et plutôt courte, suggérant mes atouts sans les dévoiler. Je choisis une paire d’escarpin de la même couleur avant de m’emparer d’un petit sac à main et d’y enfourner quelques petites choses nécessaires. Mon trousseau de clé, mon téléphone portable, un rouge à lèvre et mon portefeuille. Jetant un dernier regard dans le miroir mural, je me hisse hors de la chambre et ferme la porte derrière moi. Je n’attends que quelques secondes avant que le taxi envoyé par Draco ne se présente devant la résidence Eliot. Je me glisse à l’intérieur et me laisse emmener à son domicile par un chauffeur qui heureusement pour moi, ne s’amuse pas à me faire la conversation. J’observe le paysage qui défile par la fenêtre, me demandant où cette relation me mènera. Mon corps tout entier me crie de me méfier, de faire attention. C’est comme si mon cerveau tentait de résister à ce garçon au mystère impénétrable. Mon cœur quant à lui, a envie de foncer sans se poser de question. Ces émotions contradictoires sont difficiles à gérer pourtant, j’inspire profondément lorsque le taxi ralentit et je décide d’y aller. J’ai pour devise qu’il vaut mieux avoir des remords que des regrets, et c’est dans cette optique que je me dirige vers la porte de son domicile. Le bâtiment semble particulièrement luxueux et j’ai hâte de savoir ce que me réserve Draco. Je suis certaine que cet homme n’est pas fait pour moi dans un petit coin de mon esprit, pourtant l’excitation de cette relation étrange me donne la force de frapper à la porte.
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Draco&Ariane

© Kaiji

Ce soir allait être un grand jour pour moi, je l'avais attendu depuis des semaines, j'allais enfin pouvoir concrétiser avec Ariane. Enfin si tout se déroulait comme prévu. Ariane était une magnifique jeune femme de ma tranche d'âge, en plus d'être Eliot comme moi, nous avions beaucoup de choses en commun comme le goût du luxe par exemple et puis surtout, c'était la petite fille de l'ancien président des États-Unis, John Kennedy. Une partie en moi savait que ce que je faisais n'était pas bien, de sortir avec quelqu'un par pur intérêt, d'autant plus que la tâche n'était pas facile, je n'étais pas vraiment attiré par les filles et par conséquent c'était un vrai travail de simulation...Cependant, sortir avec elle me débarrasserait de tous les problèmes que j'affrontais en ce moment, la médiatisation négative, les rumeurs les plus folles, mon honneur sali...Sortir avec Ariane me permettrait de me faire voir au monde comme une toute autre personne, comme le compagnon de la petite fille d'un président, notre union serait presque royale ! Il fallait être fou pour rejeter une occasion pareille. Les journaux ne parleraient plus de moi comme le fils du milliardaire qui à fait faillite, ou comme le jeune garçon bizarre, on parlerait alors de moi en tant que « conjoint de mademoiselle Kennedy », j'allais être alors protégé de tout autre soupçons, ce dont j'avais vraiment besoin. Je ne sais pas encore jusqu'à combien de temps j'allais simuler notre relation, mais au moins jusqu'à ce que les média me voit sous un nouveau jour, après j'allais certainement trouver un prétexte pour rompre avec elle.
J'avais donc décidé de l'inviter à dîner chez moi, j'avais légèrement menti en lui affirmant que j'avais tout cuisiné pour l'occasion alors qu'en fait, j'avais commandé des plats semi-préparés de chez Potel & Chabot un traiteur de luxe de renommée international qui se trouvait à deux pas de la 5éme avenue, mon préféré d'ailleurs. Elle n'y verrait que du feu, et puis ce n'était pas un si grand mensonge, l'important était de bien manger après tout. Je m'étais vêtu avec simplicité et classe pour l'occasion, une chemise en satin grise Dior avec un pantalon retroussé blanc Balmain. Je commençais à sortir les plats plastifiés du frigo quand la sonnerie de la porte se fit entendre, elle devait être arrivée.
« Tu es divinement magnifique », lui dis-je en déposant un baiser au lèvres, puis en me dirigeant vers le chauffeur pour le dédommager généreusement. Puis je la pris par l'épaule, lui faisant rapidement visiter le duplex, pour arriver au final au salon. J'avais évidement mis les petits plats dans les grands, sortis une bouteille de Goût de diamant, soit le champagne le plus cher au monde, avec deux coupes en cristal ainsi que de fines pâtisseries sucrés et salés de chez la durée. En parfait romantique que je suis, je tirai sa chaise afin qu'elle puisse s’asseoir, puis je pris place en face d'elle.

« Merci d'avoir accepté ce rendez-vous, en toute sincérité je rêvais de ce moment depuis plusieurs semaines déjà »Lui dis-je avec classe, jouant néanmoins la carte de l'humour. J'entrepris alors de lui servir finement une coupe de ce champagne, avant de servir la mienne.
« A ta venue ? » Lui dis-je en levant ma coupe vers la sienne afin de trinquer. La soirée allait être longue.
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Lorsque la porte s’ouvre sur la silhouette de Draco c’est comme l’effet d’une décharge électrique qui se propage dans tous mon corps. Sa silhouette élancée n’a jamais été aussi virile que dans ces vêtements qui lui donnent en plus de sa beauté naturelle, un charme fou. Ses lèvres déposent un baiser délicat sur les miennes et je dois dire que ce contact physique libère un frisson qui parcourt ma colonne vertébrale. Tant je suis subjuguée par ce qu’il dégage, je ne contrôle pas mes joues qui s’empourprent lorsqu’il me complimente. « Merci. » C’est le seul mot que j’arrive à prononcer. Je me souviens finalement de la raison pour laquelle j’ai accepté ce rendez-vous malgré ma méfiance à l’égard de son comportement parfois étrange. Il me fait perdre mes moyens, il me fait perdre mes mots, et en quelque sorte ce pouvoir qu’il a sur moi me fascine. Je le suis à l’intérieur sans me faire prier, je crois que dans l’état actuel des choses, je pourrais le suivre jusque dans sa chambre mais je chasse ces pensées de mon esprit et tente de reprendre contenance. Son bras enlace mes épaules tandis qu’il me fait découvrir ce charmant duplex où il a émis résidence. Je dois avouer qu’il a un certain goût et que la décoration luxueuse me plaît énormément, mais je me contente simplement d’hocher la tête alors que nous voguons de pièce en pièce. Nos deux corps n’ont certainement jamais été aussi près, aussi longtemps et lorsque la chaleur du sien s’évapore pour qu’il prenne place devant moi après m’avoir gentiment aidé à prendre place sur une chaise, ça fournit un espèce de manque indescriptible. Mon corps, mes hormones sont en ébullitions et tentent de prendre le contrôle. Mais je suis plus forte que cela. Je détaille le contenu du plateau où divers petits mets somptueusement exposés attendent. « Merci d'avoir accepté ce rendez-vous, en toute sincérité je rêvais de ce moment depuis plusieurs semaines déjà » Dit-il finalement, sa voix provoquant un nouveau frisson dans ma nuque. Cela fait bien longtemps que mon corps n’a pas tenté d’avoir le dessus de la sorte. « Je suis ravie de concrétiser ce rêve que tu nourris depuis plusieurs semaines dans ce cas. » Répondis-je moi aussi sur le ton de la plaisanterie. Une actrice née, c’est comme ça que me surnommait mon père et avec la facilité avec laquelle je masque dans le son de ma voix le trouble qu’il provoque chez moi, je me dis que c’était merveilleusement bien choisi.  Un champagne d’une rareté indiscutable est rapidement versé dans deux coupes et il m’en tend une. « A ta venue ? » Nos flutes s’entrechoquent en un tintement agréable. « Et à ce style qui te va particulièrement bien. » Ajoutais-je en plongeant mes grands yeux clairs dans les siens. Je lui devais bien ce compliment qui n’était qu’un euphémisme en comparaison à ce que j’en pensais réellement. Je trempe le bout de mes lèvres dans le nectar pétillant et en boit une gorgée. Un plaisir des papilles. Et je sais de quoi je parle, j’ai baigné dans un luxe indiscutable et j’ai goûté à tous les champagnes inimaginables, dans de grands diners mondains. Je repose la flute sur la table tout en dévorant des yeux mon hôte. « Je suppose que si tu espérais ce moment depuis plusieurs semaines, c’est qu’il y a une raison, non ? » Demandais-je d’un ton espiègle. « Seriez-vous tombé amoureux de moi Monsieur Conwell ? » Je n’hésite pas, je me lance, ma franchise est une qualité qui peut parfois me mettre dans l’embarras, mais une question posée sur le ton de la plaisanterie ne peut nullement être mal prise.
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J'avais bien pris soin de rendre le duplex le plus romantique possible, étant de nature très maniaque la propreté n'étant pas du tout un problème, je m'étais d'avantage orienté vers les différents sens humains. Pour la vue, j'avais opté pour une faible luminosité, qui serait accompagné de bougies naturelles et parfumées venant d'un artisan bio chez lequel j'avais l'habitude d'aller. Les bougies avait pour odeur la lavande, une fleur réputée pour sa senteur non seulement bonne et longue mais également pour sa valeur célébrative qu'elle apporte dans le mariage. J'avais placé la barre vraiment haute. Mais cela n'était rien encore comparé au plats que j'avais commandé. Il y aurait au menu ce soir, différents plats, le but n'étant bien entendu pas de tous les engloutir, mais de les savourer. En tant qu'expert en gastronomie que j'étais, j'avais commandé pour ce soir des canapés au homard, du filet de bœuf à la truffe, de la lotte au safran ainsi qu'une pizza au magret et foie gras. La petite fille du président allait être servi ce soir, cependant pas vraiment grâce à moi, mais par Potel & Chabot.

Je bus une délicate gorgée de ma coupe tout en maintenant mon regard par elle, de façon très charmeur. Durant l'espace de quelque secondes, je me dis que si je n'étais pas homo elle aurait parfaitement été mon genre, sexy sans être vulgaire, classe, intelligente et avec en prime du sang présidentiel, le rêve. Je souris à sa petite taquinerie, suivi de son compliment quand je lui en dis de même, biensur ayant fait une rapide inspection de ses atouts avant. « J'aime ta robe. Tu l'habille plus qu'elle ne t'habilles » lui susurrais-je en souriant de manière un peu plus provocante, sans pour autant être explicite. Puis elle poursuivis, mais passant cette fois-ci de la taquinerie à la malice, ce qui me surpris durant quelques secondes, une surprise que je fus cependant apte à cacher. « Il se pourrait bien... » dis-je sans approfondir. Car après tout ce n'était que le début, le meilleure restait encore à venir. Je saisis un macaron à la framboise dans le plateau de pâtisseries, que je tendis délicatement vers ses lèvres « Celui là est mon préféré... »

J'aimais ce petit jeu de séduction que nous avions, j'aurais tellement souhaité être normal, être un garçon qui aime les filles, tout aurait été tellement plus facile. Mais au lieu de ça, les filles ne m'attiraient pas et j'étais obligé de simuler, de me forcer à faire quelque chose que j'aime mais qui aboutirait à quelque chose dont je n'aimais plus...La vie pouvait être injuste. Cependant, la tâche était pour l'instant simple, mais quand viendrait le temps de rapprochement je savais qu'elle n'en serait plus.
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Si l’on m’avait dit il y a quelques mois encore que je me retrouverai assise en face de Draco, dans son appartement luxueux, un verre de champagne à la main, j’aurai certainement ris. Bien entendu j’ai été fascinée un instant pas sa prestance, la première fois où nos regards se sont croisés mais ça n’a duré que quelques secondes. Son charisme fou ne m’a réellement atteinte que très récemment. Réticente au début, sa façon d’insister m’a agacé un temps avant que je ne trouve finalement cela adorable. Louche mais adorable. Et alors je me suis finalement laissé tenter par un verre. Seulement un verre pour pouvoir encore faire machine arrière et puis les rendez-vous se sont succédés et il semblerait que cette fois-ci, Draco ait fait les choses en plus grand encore que précédemment. J’aime la peine qu’il se donne pour me satisfaire, me contenter, me surprendre. Mais j’ai un mal fou à comprendre cependant cette proximité physique qui a toujours subsisté entre nous. Quand sa voix me dit que je lui plais, son corps semble lui garder ses distances et c’est ce qui me trouble le plus chez lui. Et il ne me fallait pas plus que ce trouble pour me laisser embarquer dans les débuts d’une liaison étrange. Il est charmeur et son compliment pourrait me faire rougir de nouveau si je ne savais pas si bien masqué mes émotions. C’est d’ailleurs ce qu’il y a de plus étrange chez moi. Je vis les émotions bien plus fort que les autres, je ne les contrôle pas, elles me submergent, et ce pour pas grand-chose mais j’ai une habilité à les masquer aux yeux des autres, qui finalement me pensent presque insensible.

« Toujours aussi flatteur. » Dis-je dans un souffle en réponse à son compliment. Finalement peut-être que je l’apprécie car il ne se prive pas de propos élogieux à mon encontre. Peut-être finalement que je ne suis qu’une garce narcissique qui adore passer du temps avec ceux qui la mettent sur un pied d’estal. Si c’est une explication probable la vérité est autre part. Malgré tout ce mystère, malgré toute la méfiance, Draco m’interpelle, me séduit, me plait. « Il se pourrait bien... » Répond-il simplement à mon attaque. Ces mots sonnent comme un aveu et pourtant je ne sais pas réellement si je peux me fier à ses dires. Après tout, seuls les actes comptent, c’est ce que répétait inlassablement ma mère à mon père. Peut-être que leur mariage étrangement bancal est la raison pour laquelle je semble toujours attiré par les hommes qui me semblent n’être pas faits pour moi. Je repousse cette idée de mes pensées, je ne veux pas penser à ma mère ou à mon enfance, je me consacre volontiers à Draco ce soir. J’entrouvre légèrement les lèvres lorsqu’il me présente un macaron à la framboise. « Celui-là est mon préféré... » Ajoute-t-il à son geste. Je croque dans ce charmant gâteau et mes paupières se ferment un instant, de plaisir. « Hum. Je comprends… » Soupirais-je avant de rouvrir les yeux et de tenter de le déstabiliser d’un seul regard gourmand. Je porte la flute de champagne à mes lèvres et les humidifie avec le nectar avant de passer ma langue sur mes lèvres, sensuellement. Ma main glisse sur la table et mes doigts caresse doucement la paume de sa main, posée sur la table. « Serais-tu en train de tenter de me faire succomber à des plaisirs gastronomiques pour que je me sente obligée de te rendre la pareille avec des plaisirs plus… Charnels ? » C’est sans gêne, sans aucune honte que je lui pose cette question, mes yeux perçants tentant de percer à jour ses émotions en ce moment même.
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La soirée venait à peine de commencer que les sous-entendus et les petits regards volés s’enchaînaient continuellement. Il s'agissait plutôt d'un bon début, signe qu'Ariane semblait réceptive malgré sa légère apathie. Car Ariane n'était pas du tout expressive, un point qui m'avait au début posé assez problème au début, car je n'avais aucune idée si je lui plaisais ou pas, d'ailleurs j'avais même la ferme impression qu'elle n'était pas intéressée. Pourtant, à force de courage et persévérance, j'avais tout de fois réussi à avoir ma chance, une chance en diamant que je ne comptais pas gaspiller, elle était clairement le genre de fille qui n'en donnait qu'une. Plus le temps passait, plus je l'a semblais plus détendue, elle répondait positivement à mes petites attentions, comme le coup du macaron, un de mes grands classique qui marche à tous les coups. Je la regardai déguster le macaron, de manière lente et gracieuse, même sa manière de manger était classe, impressionnant. Je la trouvais si séduisante que j'en oubliais de temps en temps mon réel objectif, je culpabilisais de devoir simuler ainsi, mais je ne pouvais manquer une telle occasion. Je me donnais bonne conscience en me disant que si je n'avais pas été homo, je n'aurais pas eut à simuler, je n'étais donc pas vraiment fautif. Dixit la mauvaise foie.

Je bus une dernière gorgée de ce champagne à 6 chiffres, quand Ariane effleura ses doux doigts chauds contre ma main pour ensuite enchaîner avec une question ne manquant pas d'aguichage. Je sentai alors mes joues se réchauffer légèrement, signe que je devais certainement rougir. J'en fus un peu gêné, mais au fond de moi plutôt satisfait de paraître autant crédible. Sa phrase me décrocha un sourire, elle avait beau avoir de la classe et de la grâce, cela ne l'a rendait pas innocente pour autant, elle était plutôt direct et en temps normal j'appréciais cela, mais dans ma situation je sentais que cela pourrait me poser problème.
« Je ne fonctionne pas par intérêt très chère... » c'était un vrai comique de situation, pourtant je me savais convaincant en vue des circonstances « Mon père m'a toujours dis qu'il ne fallait jamais presser une femme, tu n'auras donc pas à te poser ce genre de questions avec moi, du moins pas pour le moment... » lui répondis-je plus explicitement en terminant avec un sourire que j'espérais ravageur. Dire que mon goût pour elle ne tournait pas exclusivement autour du sexe était un bon prétexte pour repousser au maximum toute idée d'échange corporelle avec elle, quelque chose que je ne me sentais plus en mesure de faire. « D'ailleurs il m'a aussi dit de ne jamais les faire attendre...je vais de ce pas surveiller les plats que j'ai mis au feu, ne bouge pas.» terminais-je en gratifiant rapidement sa main d'un baiser avant de me dirige vers la cuisine, j'allumai le four, puis détachais les plats surgelés de leur emballages plastiques. Ils étaient juste légèrement refroidis et par conséquent n'avait rien perdu de leur valeurs. J'étais tellement pris dans cette tache que jen avais oublié de ranger les mallettes d'argent espèces qu'un politicien m'avait donné hier en échange d'une bonne vingtaine de cocaïne, mais après tout Ariane n'allait sûrement même pas y faire attention.
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J’acquiesce et je hoche la tête alors que Draco évoque les bonnes manières qui lui a inculqué son père. Bonne réponse, me dis-je à moi-même. Si je n’étais pas assise, j’aurai pu vaciller sous l’effet de son sourire ravageur. Draco semble être né pour séduire, il fait cela à la perfection, s’en est presque déroutant, moi qui n’aime pas succomber au charme de quiconque par peur de me tromper, je dois avouer qu’il me sera plus difficile de faire face à ses dents qui se dévoilent lorsque ses lèvres se tordent en un rictus attirant. Ses grands yeux me fixent un instant et il rajoute que son éducation lui a intimé l’envie de ne jamais faire attendre les femmes. Il se lève d’un bond pour rejoindre la cuisine, d’après ce que je comprends de ses paroles. J’aurai pu me nourrir uniquement de notre conversation pimentée de ce petit jeu de séduction qui me plaît bien. Si bien que je n’ai jamais réellement eut envie d’aller plus loin avec les hommes jusqu’à présent. Certains ont échappés à la règle mais les choses se sont si mal terminées que je m’en veux presque de ne pas m’être tenue à ma ligne de conduite. Je crois que c’est ce qui me fait vibrer les petits regards qui en disent long, les phrases que l’on peut interpréter comme l’on le désire. Les débuts ça rend vivant, ça donne envie de donner le meilleur de soi-même, pour toujours faire mieux, toujours se dépasser. C’est bien plus stimulant qu’une relation qui s’instaure, amenant avec elle une routine certes rassurante mais rapidement lassante. Ma mère dit que c’est parce que je n’ai pas rencontré l’homme qu’il me faut, comme elle l’a fait avec mon père. Mais ça me fait toujours énormément rire. Son mariage est bien loin d’être une réussite et je ne suis pas certaine qu’elle aime réellement leur routine. Je pense qu’elle est plutôt adepte du pouvoir et de la reconnaissance. Elle aime être sous le feu des projecteurs et en un sens, épouser le fils d’un ancien président l’y aide. Je pose ma coupe sur la table, tandis que j’attends patiemment le retour de Draco. J’entends dans la pièce d’à côté la porte d’un micro-onde qui se referme et alors je scrute la pièce du regard, comme pour m’occuper en attendant son retour. Je mordille ma lèvre inférieure lorsque mes grands yeux se posent sur une valise dans un coin de la pièce. Draco ne m’a nullement parlé d’un voyage quelconque. Je suis étonnée et curieuse à la fois. Le mystère qui l’entoure semble n’être qu’à une portée de main et alors, délicatement, je me relève de la chaise pour aller jeter un œil à cette valise. C’est certes sacrément insensé de se mêler à ce point de sa vie, mais peut-être que le contenu de celle-ci m’en dira plus sur son voyage à venir ou passé, sur la destination choisie… Des maillots de bains pour une île paradisiaque ou bien des vêtements chauds pour une escapade en France ? Je jette un regard vers la porte du salon, je n’entends pas de bruit de pas et alors je me permets d’ouvrir la valise. Celle-ci résiste dans un premier temps mais cède rapidement cependant. Un sourire aux lèvres, j’entrouvre légèrement la fente pour soulager ma curiosité. Mon sourire s’efface presque immédiatement, j’ai un mouvement de recul. Les battements de mon cœur se font de plus en plus rapprochés et je suis totalement paniquée. En tant que petite fille de l’ancien président des Etats-Unis, je n’ai jamais vu une telle somme d’argent à la fois. Je ne parviens pas à supprimer l’image de mon esprit. Tous ces billets verres entassés. Il y a des millions là-dedans. Je suffoque presque mais tente de garder une certaine contenance pour le retour de Draco qui semble imminent. A présent, je suis sûre et certaine qu’il y a bien quelque chose, derrière son séduisant visage angélique. Il cache quelque chose. Je me replace à table, chasse toute émotion de mon visage et fais mine d’être perdue dans mes pensées lorsque ses pas se rapprochent. « Quels plats succulents dégagent une odeur aussi appétissante ? » Demandais-je d’une voix totalement décontractée. Comme si je n’avais pas ouvert cette valise. Comme si je n’avais pas oublié de la refermer comme il le fallait. Peut-être que je devrais écourter ce rendez-vous, maintenant, tout de suite, pourtant ma curiosité l’emporte. Et si Draco cache quelque chose, je le découvrirais, c’est certain…
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J'avais laissé préchauffer le four afin de prendre le temps d'enlever les emballages plastifiés des différents mets, afin de les pouvoir après les installer dans le four, un à un. Je n'étais pas fan des buffets, je trouvais qu'exposer autant de nourritures sur une même table était grossier et visuellement perturbant. Cela donnait l'impression que piocher un peu de tout était une obligation, de plus ce n'était pas du tout esthétique. C'est pourquoi mon service de ce soir allait être digne des plus grands restaurants, à la chaîne. Ariane aurait ainsi le temps de savourer chaque mets différents de manière organisé, d'ailleurs en petite fille de président qu'elle était, elle ne devait qu'être habituée à ça. La cuisson des différents met allait bientôt être terminées, il s'agissait en fait d'uniquement les réchauffer car les plats étaient déjà préparés, contrairement à ce que j'avais affirmé à Ariane.

J'entrepris également de sortir une de mes bouteilles de vins préférés, un cuvée Richebourg Grand Cru, un vin français d'une extrême qualité et certainement un des plus coûteux du monde. Vendre de la drogue me permettait aisément de faire ce genre d'achats hors normes, d'avoir la vie que j'avais avant et bien que cette activité était ignoble, je ne regrettais pour rien au monde de l'a faire. Car grâce à cela, en plus de maintenir un style de vie stable, j'avais pu rembourser entièrement les dettes de mon père, soit une bonne vingtaines de millions de dollars. Il reprenait à présent petit à petit, mais avais encore du long chemin pour retrouver ses milliards d'autrefois. Une fois donc les plats réchauffés, je me mis à les sortir, e, commençant par les canapés aux homards pouvant faire office d'entrée. Après sorti deux assiettes en cristal, je disposai 3 canapés dans chaque assiettes, tout en aspergeant une petite sauce au beurre rouge à la manière d'un chef  5 étoiles, afin de relever le goût du homard.

Les deux assiettes en main, je retournai au salon, un grand sourire au visage « J'espère que je ne t'ai pas trop fait attendre . Voici donc les fameux canapés aux homards préparé par mes soins». Dis-je en répondant directement à sa question. Je disposais délicatement une assiette devant elle, et une autre pour moi. Elle n'avait pas changé d'un poil, toujours aussi gracieuse et séduisante, moi qui m'attendais pourtant à ce qu'elle soit un brin furieuse d'impatience. « Alors, raconte moi, est-si facile d'être la petite fille d'un ancien président américain ? » débutais-je, je voulais en savoir le maximum possible histoire de savoir à quoi moi aussi je m'attendais, car après tout il s'agissait réellement de ce qui m'intéressait chez elle. « J'imagine que John Kennedy ne laissera pas sa petite fille sortir avec n'importe qui... »
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Mes mains tremblent. L’adrénaline se répand dans mon corps et je me demande dans quelle genre d’histoire je me suis encore mise. C’est à la fois excitant et effrayant. Personne ne garde dans son salon une valise pleine d’argent, à moins que cet argent soit entrée dans cet appartement de manière illégale, je ne vois que cette possibilité en réfléchissant. Draco n’est définitivement pas celui qu’il dit être. Mais serait-il capable du pire en découvrant que j’ai découvert l’un de ses secrets ? J’espère que non lorsque je prends la décision de rester, de le prendre à son propre jeu, de savoir ce qu’il manigance. Je repense aux recommandations de ma mère avant mon départ pour Harvard. ‘Les gens savent qui tu es, fais attention à toi, tu ne sais jamais sur qui tu tombes’. Elle souhaitait sans nul doute me prévenir du fait que des hommes cupides pourraient tenter de me séduire pour avoir accès à mon compte en banque, ce n’est sûrement pas le cas de Draco. Il n’a visiblement pas d’argent pourtant au fond de moi-même, j’ai l’impression que les mots de ma mère tentent de me prévenir à son sujet. Ils résonnent dans ma tête alors que la silhouette de mon hôte se dévoile à moi. Ses mains prises par deux assiettes dont une délicate odeur s’échappe. Il en dépose une devant moi avant de poser la sienne et de se rassoir près de moi. J’inspecte le contenu de celle-ci avant de sourire de plus belle. « Ça a l’air délicieux. » Je ne trouve rien d’autres à dire en réponse à son énoncé du menu. C’est sur un ton calme bien entendu que je prononce ces cinq petits mots. Parce que je suis une actrice, la meilleure, c’est dans mes gênes. Oui Draco, je peux me montrer meilleur que toi, bien qu’une palme devrait t’être décerné. A quoi joues-tu ?

« Alors, racontes moi, est-si facile d'être la petite fille d'un ancien président américain ? » Comment ne le serait-ce pas. J’ai toujours eut tout ce que j’ai pu désirer. Je suis certes traquée par une horde de photographes, je n’ai pas le droit à l’erreur, et chaque mauvais pas pourrait faire la une des journaux, mais je suis plutôt douée pour représenter la délicatesse, la bonté même. Et même si ce n’est nullement moi, même si je suis en réalité une manipulatrice avérée. Je suppose d’ailleurs que Draco m’imagine correspondant à l’image que je renvois dans les magazines, sinon il se serait méfié d’avantage. A moins que son but ne soit que je découvre cette mallette d’argent. « J'imagine que John Kennedy ne laissera pas sa petite fille sortir avec n'importe qui... » Je souris, imaginant la réaction de mes parents en me voyant débarquer dans la villa présidentielle au bras d’un homme. Au bras de Draco. Ma mère serait certainement ravie que j’ai choisi un héritier, ce serait un bonheur pour elle, elle le questionnerait sur ses projets d’avenir, sur ses choix dans la vie, sur la façon dont il pourrait subvenir à mes besoins. Mon père lui serait plus discret et voudrait s’assurer que je suis heureuse. Le serai-je avec lui ? Avec cet homme qui tente de se montrer lisse et qui pourtant cache des millions dans son salon, en petites coupures ? « Ma mère s’assure que je ne sorte pas avec n’importe qui. C’est elle la tigresse de la famille. Elle veille comme une louve, étonnant quand on sait qu’elle n’a jamais été très maternelle dans mon enfance… Mais comme toute mère elle veut s’assurer que mon futur petit ami sera avec moi par amour et non pour un quelconque intérêt. » Répondis-je tout simplement en goûtant aux canapés de homard. « Et puis elle voudrait être certaine que celui que j’ai choisi est réellement celui qu’il prétend. » J’aurai peut-être dû me mordre la langue avant de parler, je n’ai pas pu résister à cette petite pique. « Tu essaies d’imaginer à quoi tu auras affaire si tu décides de continuer de me séduire ? » Demandais-je de façon innocente. « Un conseil, si tu n’as pas un mental d’acier, c’est le moment d’écourter ce rendez-vous… » Plaisantais-je en plantant mes prunelles dans les siennes.

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L'homard se fondait parfaitement dans la petite sauce au beurre rouge, une petite association culinaire dont j'avais moi même fait la découverte, amateur de gastronomie que j'étais. J’espérais que Ariane prenait au temps de plaisir que moi à savourer ce plat, un espoir qui se confirma lorsque je posai mon regard sur elle. L'instant d'un petit moment elle semblait penser à tout autre chose, une expression presque nouvelle que je n'avais pas encore vu chez elle, je n'eus même pas le temps de la décrire, que cette expression s'en alla in extremis, en laissant place à un «ça à l'air délicieux » à émotions tout de même modéré. Je me rendais compte que j'avais un tel intérêt pour la gastronomie, que cela devait absolument être partagé dans toutes les relations que j'entreprenais. Biensur cela était différent pour Ariane, car elle ne m'intéressait pas à proprement dit, enfin pas sur le plan sentimental ou physique, mais plus sur le plan social. J'étais sorti avec tellement de femmes, mannequin, héritières et autres qui ne partageaient pas cette passion au détriment de choses rapides et grossières, un point qui m'obligeait souvent à écourter ces relations. J'aimais prendre mon temps dans toutes les choses que j'entreprenais, qu'il en soit de la cuisine, du travail, de mes projets...

Les petites pics que j'avais lancé à Ariane devait paraître pour elle bien innocentes, mais étaient pour moi bien sérieuses, la jeune femme ignorant tout de mes plans. J'étais impatient d'être photographié main dans la main de la jeune Kennedy, juste à temps que mon nom et mon image soient redorés, que enfin les rumeurs s'éteignent et que tout redevienne comme avant. Je me demandais intérieurement s'il n'aurait pas été plus préférable d'avoir proposé ce marché à Ariane dès le début, peut-être qu'elle aurait en fait accepté...ou peut-être que non. Sûrement non. C'était une Eliot après tout, nous n'étions pas réputé pour avoir un cœur, pour faire acte de gentillesse gratuite, et moi le premier. Cependant c'était un caractéristique que je ne voyais pas chez Ariane, outre son air inaccessible, je la trouvais en fait innocente et quelque peu naïve. Peut-être fallait-il que je m'en méfie, mais je n'en ressentais vraiment pas le besoin, pas pour le moment.

Ses réponses faces à mes remarques ne se firent pas priés, je m'attendais bien évidemment à ce que ses parents soient au taquet vis à vis de ses relations, mais pas à ce que sa mère le soit plus, j'avais imaginé l'inverse. Je me mis alors à l'envier, moi je n'avais jamais connus ma mère, je n'avais jamais connus cet amour maternel, et mon père lui avait été peu présent. Peut-être que si ma mère aurait été là, mon père n'aurait pas fait faillite, je ne vendrais pas de la drogue, je ne mentirais pas à tout le monde...Hélas je ne le saurais jamais. Sa dernière phrase concernant sa mère souleva un peu plus mon attention, jusqu'ou sa mère était capable d'aller ? Bien entendu elle apprendrait la situation de mon père et elle ne verrait pas cela d'un bon œil...par contre si elle apprenait pour le trafique de drogue, là c'était foutu...Mais je restais confiant, j'allais juste me contenter d'être le jeune homme de 19 ans que j'étais et personne d'autre.

« Si je n'avais déjà pas ce mental d'acier, j'aurais abandonné dès le début, quand tu ne répondais pas à mes avances, très chère. J'essai de te comprendre, je viens moi aussi d'une famille étant souvent exposé aux yeux des médias, et ce n'est hélas, pas facile tous les jours » Lui avouais-je honnêtement, certainement ma seule déclaration honnête depuis toute la soirée. « Tout va très vite et il est parfois difficile de n'avoir personne qui veille sur nous. Moi je n'ai jamais connus ma mère, peut-être qu'elle le ferait si elle avait été là... » Il s'agissait également d'une parole honnête, mais qui cependant était aussi stratégique, je cherchais à abaisser ma carapace afin de la rendre plus émotive, une technique très efficace pour attendrir. J'aurais peut-être dus écrire un livre intitulé « Comment comprendre la femme ? » au lieu de vendre de la drogue.
(Invité)

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