Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility❝ The remains of the past can do many things to ones mind❞ ft. Bentley
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❝ The remains of the past can do many things to ones mind❞ ft. Bentley

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strange matters can do strange things..

Journée banale. Entre les cours et les quelques élèves qui venaient me voir pour des questions, c'était relativement calme. Aucune différence. Une routine quotidienne qui s'accumulait depuis que j'avais décidé de prendre le poste du professeur de philosophie en Septembre. Une routine lente. Une vie sans rien. Plat. C'est plat. Dans mon corps tout est plat. Rien aucun ressentis. Tout se ressemble. C'est moi. Jader, le professeur de philosophie froid, colérique et "beaucoup trop sexy". J'entends bien ce que les gens disent sur moi. je sais que j'ai le look. mais à quoi ça sert. l'extérieur n'est qu'une simple image de nous qui n'est pas toujours la même à l'intérieur. Froid de l'intérieur, chaud de l'extérieur. Un glaçon imperceptible qui brule sans jamais pour autant fondre.

Je corrige des dissertations. J'en reviens presque à devenir fou. Les élèves ne comprennent donc rien. Une simple question. Une simple question à laquelle ils doivent répondre à partir de leur propre exemple et du cours. J'en étais presque révolté. Ce n'était pourtant pas compliqué du tout. Apparemment si. On toqua à la porte. Je regardais l'heure. 15h42. Qui venait me voir maintenant? Un élève qui avait peut-être une question pour le prochain devoir. J'espère que non. J'ai pas envie de répondre à leur question. Je range les copies dans une farde, m'enfonçant un peu dans mon siège. « Entrée, dis-je d'une voix monotone et froide. »




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⚖️ bentley & jader ⚖️
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Intimidant. Il m'intimidait. Ça, c'était sûr et certain. Lorsque j'avais demandé à certains élèves du campus s'ils savaient où je pourrais trouver le professeur de philosophie, ils m'avaient expliqué l'emplacement exact de son bureau, me mettant au passage en garde de l'homme qu'il était. Froid. Distant. Monotone. Comme si pour lui, la vie n'avait pas de sens et qu'il ne semblait y prendre aucun plaisir. Je n'y croyais pas, me disant qu'ils devaient sans doute exagérer et que, comme tous les professeurs, en dehors des cours, il devait être charmant.

Et pourtant, ce n'est pas le ressenti que j'eus en franchissant le seuil de sa porte. Au moment où mes doigts avaient toqué à la porte,une étrange boule se forma dans ma gorge, suivie de peu de "l'invitation" du professeur Ocotlán à entrer dans sa salle de classe. J'avais des frissons dans le dos tant sa voix avait semblé froide, tant j'avais été surpris d'être accueilli de la sorte, et ne voulus alors qu'une chose : partir pour ne plus jamais revenir. Néanmoins, je ne pouvais malheureusement pas faire autrement : quel qu'en soit le prix, j'avais cet article à rédiger, et je comptais récolter l'admiration de mon professeur. Entrant timidement, je passais une main dans mes cheveux en disant d'une voix presque silencieuse :

- Bonjour, professeur Ocotlán. Vous ne me connaissez pas encore : je m'appelle Bentley, élève en journalisme, et d'après certains étudiants, vous êtes le professeur de philosopie. Or, il se trouve que j'ai besoin de votre aide afin de pouvoir rédiger mon devoir de manière aussi détaillée que possible. Auriez-vous une minute à m'accorder ?

J'espérais qu'il accepterait. C'était important, du moins, pour moi.




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HJ; Merci pour le nombre de mots ! :luv2: J'espère que ça te conviendra. =)
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strange matters can do strange things..

Un jeune garçon entra. je ne le reconnaissais pas. Il ne faisait pas partit d'un de mes élèves. Il avait intimider. Ok, je me doute bien ce qu'on a pu lui dire à mon sujet. Je ris intérieurement. Les élèves devraient apprendre à fermer leur gueule. Je jette un rapide regard vers le jeune homme avant de me laisser aller dans mon siège et de balancer mon stylo sur le bureau. Il ouvrit la bouche et articula quelque chose de presque inaudible. S'il voulait me demander quelque chose, faudrait peut-être juste qu'il parle plus fort. non, mais pardon. Ca sert à rien de venir me demander quelque chose si je comprend pas. Bon, j'ai compris ce qu'il m'a dit le petit là. C'est juste que ça me fait rire. Un léger sourire s'affiche sur mon visage. «Asseyez-vous, lui dis-je en indiquant la chaise devant moi. Que puis-je faire pour voir. » Je me demandais sérieusement ce qu'il me voulait, parce qu'outre mes élèves -et encore ils viennent pas tant que ça-, c'est rare de voir des étudiants pénétrés dans mon bureau. Il était tout comme moi, froid, nonchalant et montons. Aucune photo n'y était accroché. Seuls mes nombreux diplômes jonchaient les murs de la vaste pièce. Face à mon bureau se trouvait une énorme bibliothèque qui longeait l'entièreté du mur, remplis de livres diverses passant par les auteurs les plus anciens aux philosophes contemporains les plus récents. Tous avaient été lu et relus par mes soins au cours de ses 7 dernières années. Depuis mes études de littérature à Cambridge -Angleterre, à ne pas confondre. Les américains et leur incapabilité d'avoir des noms de villes qui n'existent pas déjà. D'un côté quand on retrace l'histoire des Etats-Unis d'Amérique, l’appellation des villes est tout à fait compréhensibles, même si je dois dire, c'est très très non-originales. Je regarde l'élève qui venait de s’assoir devant. je m'accoude sur mon bureau. Qu'est-ce qu'il veut? «Bon, c'est quoi que vous voulez? Un devoir supplémentaire? J'ai une liste entière de dissertation philosophique sur tout sujet. Laisser-moi deviner. Étudiant en journalisme. dis-je à tous va pendant que mon cerveau essayait à tout prix de mettre la main sur ce que ce jeune homme me voulait. »


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HJ; ça paraît court hein mais c'est le codage qui fait ça. Y a exactement 396 mots, j'ai respecté la limite :luv2:
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Je fus prié de m'asseoir. Hôchant de la tête, je pénétrai dans la salle, à la fois curieux et méfiant ... C'était plus fort que moi : j'avais toujours été sur mes gardes lorsque l'on venait à parler de "belles personnes", étant donné que toutes celles rencontrées dans ma vie ne m'avaient fait que du mal, avec, pour exceptions à cette règle, quelques individus. Je m'assis alors, profitant du silence de ce professeur inconnu afin de faire une "étude" de la salle. En effet, un bon journaliste savait tout observer jusqu'au détail près. Après tout, l'on pouvait en découvrir beaucoup sur une personne rien qu'en voyant son local de travail.

Vide. Inanimé. Organisé.

Ce fut les trois mots qui vinrent à mon esprit lorsque je pus me familiariser avec la salle ; un véritable contraste au bureau de mon professeur de droit, à Yale, dont le bureau disparaissait sous l'amas de feuilles qui s'y trouvait régulièrement. Ce bureau-ci était différent. Des ouvrages décoraient une bibliothèque au fond de la salle, des diplômes décoraient les murs ... Peut être étais-ce lié à une envie d'opprimer "l'autre" davantage en affichant ses exploits et connaissances autour de lui, l'encerclant virtuellement de tous côtés de quelque chose lié au savoir et aux études ? Ce n'était qu'une hypothèse.

Il s'accouda à son bureau. C'est alors que je pus observer son visage. Tout d'abord, il était jeune. C'était un fait. Il ne pouvait pas avoir plus de trente ans, j'en étais persuadé. Ses pomettes ressortaient, ce qui lui donnait un air ... mystérieux. Mais pourtant ... séduisant ? Mais le plus frappant fut sans hésitation son regard. Jamais n'avais-je vu chose aussi curieuse : un regard vide. Sans expressions, sans émotions ... Presque figé sur ce qu'il y avait devant lui. Je me demandai alors si lorsqu'il mentait, l'on serait capable de s'en rendre compte. Peut-être. Peut-être pas. Mais il me parlait. Reprenant confiance en moi, je demandai alors :

- Journalisme, oui. Il s'avère que notre professeur nous a donné un devoir à rédiger et que Freud y est plus lié. Je ne le connais que grâce aux cours de "Theory of Knowledge" du Lycée ; je souhaitais en savoir plus afin de pouvoir rédiger mon article le mieux possible. Pensez-vous pouvoir m'aider ?




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HJ; Je n'en doute point. (a) Tu as de très belles pomettes. face
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Mon regard se plonge dans celui du jeune homme. J'essaie de décrypter son regard, ses yeux. Qu'est-ce qu'elles essaient de dire? Un mélange, c'est sûr. Mais quoi? Il a l'air docile, gentil mais d'un côté, c'est froid. Je ne pourrais pas essayer de le descendre, cela est sûr. Ou bien? Je pourrais essayer, certes. Seulement, ce n'est pas vraiment dans mon intérêt ici. Puis bon, ça peut être intéressant de voir ce qu'il veut faire avec un professeur de philosophie. Il commence à parler. Journalisme. Mon intuition était donc vrai. Il continue me parlant de Freud. Freud. Encore et toujours ce cher Sigmund Freud. Les gens ne voient donc rien d'autre en la philosophie que lui. Pourtant, il y a un tas d'autre philosophe bien plus intéressant et exploitable que Monsieur l'obsédé sexuel. Oui parce que c'est comme cela que je le vois. Enfin, après il faut relativiser et pas toujours prendre tout comme ça l'est, mais dire que tout problèmes psychologiques est lié à la sexualité est un peu poussé j'ai envie de dire. Mais bon, de toute façon, Freud était lui-même un peu fou, j'ai envie de dire. Le jeune homme finit son récit. Un article. Et Freud, il a quoi là-dedans j'ai envie de dire? Non, parce que j'aimerais savoir ce qu'il peut bien lui en vouloir à ce psychanalyste autrichien un peu beaucoup déjanté. je me lève, me dirigeant vers la bibliothèque qui se trouve dos à l'élève. Je cherche. Qu'est-ce que je cherche encore? Ah oui, Freud. Je prend un livre, puis je trouve le deuxième. Je reviens à mon bureau déposant les deux livres dessus avant de venir m'asseoir à nouveau dans mon fauteuil. «Vous voulez savoir quoi sur Freud? .dis-je monotonement. »


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Quelque chose de chez ce cher professeur me bouleversait ... C'était comme un éveil rude et innatendu, l'un de ces réveils qui nous effrayait et nous donnait envie de nous rendormir ... Seulement, il était déjà trop tard : on s'était déjà réveillé, et à présent, le sommeil n'était plus qu'une illusion. Étais-ce dans son regard ou dans sa voix ? Je l'ignorais. Mais je savais qu'il m'effrayait. Il ne semblait pas normal ... Et pour un chercheur d'informations de mon crû, ça le rendait davantage fascinant. Mais assez perdu de temps. J'étais venu pour une chose, et une chose uniquement, et je ne laisserais rien - ni personne, d'ailleurs, malgré la beauté de celle-ci - m'empêcher d'atteindre mon objectif ... Et pourtant, lorsque le professeur Ocotlán se leva, je ne pus m'empêcher de suivre distraitement ses fesses du regard ... Et de rougir honteusement à cet acte honteux. Je déviai donc mon regard, raclant rapidement ma gorge, attendant qu'il se retourne, deux volumes à la main, et qu'il ne les pose sur son bureau.

Freud. Monsieur "le complexe d'Oeudipe". Comme mon professeur de littérature l'avait dit lors de notre étude de la pièce dont le héros principal était ce cher Oeudipe : Personnellement, je pense que c'était sa façon de se convaincre qu'avoir envie de faire des choses peu orthodoxes avec sa mère était tout à fait normal. Ce bon vieux monsieur Sutton ... On ne pouvait que l'aimer ! Quel dommage que le cancer ait gagné ... Et voici que le professeur me posait une question ! Ce que je voulais savoir ? Tout. Non. Je savais que c'était faux. Il me faisait perdre ma concentration ; il me destabilisait ... Finalement, je pus remettre mes idées en place :

- Je dois rédiger un article sur ce fait divers concernant un homme de 25 ans qui a été incarcéré après avoir assassiné son père à coups de poignard et ensuite violé sa mère. Il semblerait qu'il y ait une corrélation avec le complexe d'Oeudipe, et j'aimerais que vous m'aidiez à la trouver ... Si vous en avez le temps.


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Je le regarde. J'espère de percer son regarde, mais je n'y parviens pas. Un barrière se forme autour de lui et ça me frustre. J'aime pas ne pas avoir accès, à leur faiblesse, à leur peur, à leur joie. Il n'y a rien de dire pour moi de ne pas savoir. A quoi pense-t-il? Tant de questions se posent dans ma tête. Je veux savoir. Je le regarde dans les yeux. J'attends de voir ce qu'il veut. Il semble hésitant. Non mais hésitant. Je n'arrive pas à mettre de mot dessus. Une étiquette. Le vide intersidéral se met en place dans mon esprit. Concentre-toi. Ne laisse pas le néant t'avoir. Il ne faut pas sombrer. C'est la pire des choses, sombrer. Devenir faible. Il ne faut pas laisser la ressemblance gagner sur nous. Il ne faut pas devenir tout ce qu'on méprise. Je l'observe. Que veut-il donc savoir? Ca m'intrigue. Pour la première fois, je ressens ce besoin d'en apprendre plus, de ne pas me limiter au impression qu'on se fait lors de la première rencontre. Il y a quelque chose en ce garçon qui me donne envie de savoir plus. C'est étrange. Un étrange sentiment. Non pas sentiment. Quelque chose. Je n'arrive pas à mettre la main dessus. Il parle. Ah, il s'est décidé de ce qu'il voulait. Il me raconte l'histoire finissant avec le terme "complexe d'Œdipe". Pourquoi les gens sortent toujours directement les grands mots que on leur apprend au lycée? La terminologie de nos jours, c'est devenu n'importe quoi. Il ne faut décrire les choses comme elles le sont, que si nous savons exactement qu'elles le sont. Mais, tout est généralisé maintenant. Impossible de faire autrement. Je mets les deux volumes de côté. Ce n'est pas eux qui vont m'intéressé pour le moment. « Alors dites-moi. Vous pensez vraiment pouvoir parlé de complexe d'Œdipe dans votre cas? Ou ne faudrait pas juste dire qu'il s'agit d'un coup de folie de quelqu'un qui avait quelques problèmes mentaux? Il ne faut pas relativiser tout au grand terme. lui répondis-je sèchement. »

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HJ; désolé pour le retard et la nullité de ce poste ;_;
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Il me met mal à l'aise. Avez-vous déjà eu cette sensation étrange et plus que désagréable que l'on vous observait et qu'il risquait de vous arriver quelque chose de fort facheux et regrettable si vous ne faisiez pas attention ? C'était exactement celle que je ressentais à ce moment là. Je suis une énigme. Élaborée, je recèle des secrets, des mystères et des oasis de beauté intérieure dont de simples aperçus apparaissent la plupart du temps. Néanmoins, il y a des moments ... Doux moments, exquis moments d'insanité, où je m'ouvre aux autres, leur offrant la clef à mon énigme et leur laissant entrouvrir la porte assez pour qu'ils puissent voir mon coeur et les trésors cachés en ses recoins. Je m'ouvrirais au premier venu tant qu'il savait bien user des cartes qu'il avait en mains ... Et le professeur Ocatlán les usait mal.

Son regard. Il m'avalait. Je sentais des tentacules sortir de ses yeux, cherchant à percer ma coquille et lire les mots qui me constituaient. J'avais l'impression que ce regard essayait de percer le mystère qui m'entourait, et ça me donnait des frissons. Ça m'effrayait. Ça me déplaisait. C'était désagréable et dangeureux. Je me sentais vulnérable. Je n'avais qu'une envie : prendre mes jambes à mon cou et tourner les talons. Malheureusement, je savais que c'était impossible. À partir du moment où j'avais posé un pied dans cette salle, j'étais devenu son prisonnier. J'avais accepté de jouer à "son" jeu dont les règles s'approchaient pour moi du Jumanji. Il me répondait. Il me répondait avec une pointe de condescendance, minime, certes, mais suffisante pour que je sois tiqué. Qui plus était, j'abhérrais son ton sec.

- Ça, c'est à vous de me le dire, professeur.

Je lui souriais, mais j'espérais que mon regard traduisait bien les pensées de mon âme : je le défiais. Je lui montrais de quoi j'étais capable. Que moi aussi, j'étais capable d'avoir de la force, et que l'intimidation ne lui appartenait pas.

- Mon travail à moi, c'est de récolter des informations. Je comptais sur votre génie pour y apporter de la profondeure psychique ; pensez-vous que ce n'est pas nécessaire d'aller aussi loin ?

Je commençais à perdre patience, et donc, formules de politesse. Je ne voulais qu'une chose : partir. Mais quelque chose dans son regard m'emprisonnait, fixant mes pieds au sol comme par des vis.


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J'ai cru remarqué qu'il baissait sa garde, ou n'est-ce qu'une illusion pour me rendre faible? Je ne me laisserais pas avoir. Il ne m'atteindra pas. Je ne baisse jamais ma garde. Mais on dirait que lui, il commence à s'ouvrir à moi. Je vais les avoir ses secrets, si ce n'est pas maintenant, cela sera plus tard. Il m'intrigue tellement que j'ai envie d'en apprendre plus sur lui. Cette face qu'il se donne, qu'il ne veut pas dévoiler, qu'est-ce donc? Il lache prise? Oui. Je le remarque. Enfin, je crois. Non, il me défit. - Ça, c'est à vous de me le dire, professeur. J'ai presque envie de rire. Sérieusement, à moi? Les gens ne savent donc pas réfléchir une minute seule. A quoi ça sert qu'on vous donne des réponses à toutes vos questions, si cela ne vous apprendra rien. Il faut penser, rechercher, lire, se cultiver dans la vie. On ne peut pas attendre de tout recevoir sur un plateau d'argent. Il y a des règles à respecter et si il tenait tellement à ce que je lui explique sa fameuse théorie Freudienne sur le complexe d’œdipe alors, il devrait me dire un peu plus sur lui. Donnant, donnant, n'est-ce pas? C'est tellement plus drôle de jouer le jeu, de vouloir à tout prix, l'enfoncer dans mon monde. Cependant il perd patience. Je le vois. Dans sa manière de parler. A nouveau, ça me fait rire. S'il devient impatient, ça veut dire que doucement, je semble gagner le dessus. Va tu enfin relâcher prise et me laisser entrer dans ton être le plus profond? Dis-le moi. Je me penche en avant m'accoudant sur mon bureau. « Vous ne pensez pas que vous devez un peu plus de respect au professeur qui est entrain de vous aider de ne pas rater votre année. dis-je sèchement. Je peux vous aider à approfondir le côté philosophique de la choses mais je ne suis pas psychologue, et je ne me retiendrais qu'aux informations les plus. Je ne suis pas là pour faire un cours magistrale, mais seulement pour vous donner des pistes que vous même devez exploitez. J'espère que cela est bien compris? »

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Il m'opprime. Il me suffoque. J'ai l'impression que l'air autour de moi se solidifie tant la glace de son coeur est froide ... Je perds du terrain tandis que lui, en gagne. Instinctivement, je fais un pas en arrière. Puis, me resaisissant, j'en fais deux vers l'avant. J'ai envie de partir. Je me sens mal ici. Prisonnier. À sa merci.

Il me répond alors, d'un ton sec. Cruel. Je déteste ça. Je le déteste, tout simplement. Et pourtant, c'est si difficile ... Je n'en ai pas envie, je le sens. C'est plutôt l'inverse : je le désire ... À voir ses doigts contre ce bureau, je les imagine en train de me caresser bras, dos et épaules, douceureusement mais avec affection ... À voir ce regard froid et cruel, je rêvais de pouvoir dompter la personne qu'était le professeur ; je rêvais de pouvoir briser cette vitre qu'il avait mise entre lui et le reste du monde. Et pourtant, non. Il était incapable de gentillesse, incapable de tact. La délicatesse ? Pas avec lui. Bentley, dans quel pétrin t'es-tu encore mis ? Je l'ignorais. Mais je ne pouvais pas rester ici encore bien longtemps : chaque seconde qui passait me laissait de plus en plus perplexe, intimidation, colère, aversion et désir augmentant à des fréquences et dosages innatendues et, pour le moins, bouleversantes. Il me fait peur. Je me fais peur. Ceci n'est pas moi. Ceci n'est pas l'homme que je devrais être. Et pourtant, je me surprends moi-même avec des faiblesses dont j'ignorais jusqu'à ce jour l'existence et des pulsions aussi désagréables qu'incontrollables ... Jamais n'avais-je autant éprouvé le besoin d'embrasser quelqu'un depuis qu'Abyss m'avait donné mon premier baiser. Il m'avait fait quelque chose et je lui en voulais. Je ne pouvais pas rester longtemps, sinon, je risquais de me donner en spectacle et de m'humilier. Je lui réponds brièvement afin de ne pas prolonger cet échange fort désagréable.

- C'est tout ce que j'espérais en entrant dans cette salle. Merci pour votre temps, professeur.

J'espère que la tonalité de ma voix n'a pas trahi mes émotions ... C'était vrai : en entrant, je n'espérais rien de plus. Mais horrifié, je venais de comprendre qu'en sortant de cette salle, je serais hanté par des rêves bien spéciaux et dangereux ...


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