Tu veux un choco? [feat. Ric]

Voilà quelques jours que je traînais cette crève, j'arrivais plus à me concentrer à rien, même mes cours de TD étaient un effort sur humain, alors autant dire que j'avais du mal quand je devais aller en cours, j'avais annulé ma journée au refuge, et j'avais refusé à Batiste qu'on se voit. Enfin une sale crève, qui te prend de la tête au pied, en passant par les sinus, les bronches et les courbatures. Un rhumes, quoi, un simple putain de rhume qui te couche et que tu peux rien faire, j'ai donc pris la décision d'aller chez le médecin histoire d'avoir une ordonnance pour du sirop, des cachets et du pchit pour le nez, histoire que ça se calme un peu. Y avait du monde comme pas possible déjà trente minutes que j'attendais, essayant de rester éveillée, et pas rater mon tour. J'avais l'impression d'être comme dans les boucheries en France où t'as un ticket qui te dis dans combien de temps tu va passes, enfin y a pas que les boucheries qu'on se l'accorde, la sécu, et l'organisme pour l'emplois le fait aussi. Enfin bref premier arrivé premier servi, et t'arrive trop tard on fera pas d'heure sup pour toi, merci, au revoir, revenez demain. Pour faire passer le temps, j'étais sur mon téléphone à jouer à Candy Crush, satané jeu addictif, j'étais assez contente d'être au dessus du niveau deux cent, mais c'est fou comme ça se corse après.

Rien n'arrête un Mather ? C'est pas tout à fait vrai. Aujourd'hui, Ricardo avait un mal de crâne assez phénoménal. Et cette fois, ce n'était pas dû à une énorme cuite. Le jeune homme était malade depuis quelques jours. Les mouchoirs s'accumulaient dans sa poubelle et sa gorge l'empêchait de pleinement profiter du goût des aliments. Alors si on rajoute à ça le mal de tête qui te donne envie de te frapper contre le mur, on obtient un Ricardo complètement faible. Le jeune homme détestait les hôpitaux, les médecins et tout ce qui s'en rapporte. Pourtant, il était dans un état qui l'obligeait un peu à se déplacer, étant donné qu'il commençait à louper des entrainements. Le jeune homme se rendit donc chez le médecin. La salle d'attente était bondée. Ric hésita d'ailleurs à repartir dans l'autre sens, mais il avait déjà eu le courage de se déplacer jusqu'ici, il ne voulait pas que se soit pour rien. Il prit alors un magazine et s'assit sur une chaise sans faire attention à qui était à côté de lui

Roh j'arrivais pas à me concentrer, s'était genre super chiant. J'abandonna bien vite le jeu, pour faire un tour sur facebook, la magie des smartphone et des réseaux sociaux, même à l'autre bout du monde on peut savoir ce que vous faites, et y avait rien de bien intéressant à dire vrai. Bon je m'en fichais bien, j'étais trop fatigué pour tout ça, et pis j'arrêtais de renifler, histoire de bien redonner mal à la tête en plus, hum trop cool. Je relève la tête pour voir si ça avait un peu bougé, à ça pour bouger à bougeait, mais plutôt que de partir à arrivait, eh bat ils ont pas peur d'attendre tout ces gens. puis mes yeux se posent sur une personne à côté de moi, en train de lire un magazine de je sais pas quoi. De toute façon les nouvelles n'étaient certainement pas à jour, puisque c'est souvent le don de patient ou alors les médecins eux même qui déposent ce genre de revus ici. Sauf que y avait un truc qui me chagrinait la personne à côté de moi, je la connaissais, je suis certaine de l'avoir déjà vus quelques part, c'est pourquoi je lui demande."On se serai pas déjà vus sur le campus?" En même temps s'était facile, il était jeune.

Un tambour dans la tête, il était à deux doigts de se cogner contre les murs de la salle d'attente tellement ça lui faisait mal. Ouai, comme si ça allait arranger les choses ça ! Le jeune homme lisait ce magazine, ou plutôt faisait semblant de le lire. Il avait trop mal à la tête pour essayer de déchiffrer les phrases qui étaient face à lui. Il voulait simplement avoir ce magazine sur lui pour ne pas avoir le regard qui se balade sur tous les gens malades autour de lui et qui augmenteraient certainement un peu plus son envie de vomir. Le jeune homme fermait les yeux à plusieurs moments. Qu'est ce qui lui a prit de bouger ? Il aurait dû rester dans son lit à dormir. Oui, sauf que dormir était impossible lorsque l'on se mouche toutes les minutes et lorsque l'on a à faire à un véritable concert d'ACDC dans son crâne. "On se serai pas déjà vus sur le campus?" Ricardo redressa sa tête et regarda la jeune femme assise à ses côtés. Il lui adressa un petit sourire. "Je crois bien. Tu connais Snow non ?"

J'étais pas du genre patiente dans la vie mais alors pas du tout, alors attendre avec une salle bondé de gens, ayant tous la crève c'est juste ignoble, sans compter le mal de crâne, la toux et tout ce qui va avec. J'en avais carrément ma claque. Puis je vis un jeune homme assis à côté de moi que je semblais connaître, entre deux reniflement j'arrive à lui demander, si on s'était pas déjà vus. "Je crois bien. Tu connais Snow non ?" Oui j'avais du le voir au gala qu'avait organisé ma Flamme. "Oui c'est une de mes amies d'enfance. On à du ce voir à son gala tu y étais nan?" J'avais l'impression de parler comme un robot, totalement déconnecté du monde réel, je luttais de tout même force pour pas m'endormir sur ce qu'il me disait et ce que je lui disais et en plus une crise de tremblement me repris s'était bien ma veine, emmitouflé dans mon gros pull en laine et mon écharpe je savais que très bientôt j'allais devoir les enlever parce que j'allais avoir trop chaud, mais genre beaucoup trop chaud.

La jeune femme qui venait de lui adresser la parole avait l'air également dans un sale état, et ça se voyait encore plus que Ric. Ce Dernier avait surtout un mal de crâne atroce qu'il n'arrivait pas à faire partir depuis plusieurs jours, alors que la brunette tremblait carrément. "Oui c'est une de mes amies d'enfance. On à du ce voir à son gala tu y étais nan?" Il lui adressa un petit sourire. "Ca doit être ça". Bon, il n'était plus sûr de l'endroit mais là il n'était pas trop en état de réfléchir. Il prit sa bouteille d'eau et avala plusieurs gorgées. Evidemment il n'en proposa pas à son interlocutrice, il ne voulait pas choper sa crève en plus. Cependant un peu de compagnie ne pouvait pas aggraver son cas. "Tu attends depuis longtemps ?" Il jeta un coup d'oeil à la porte du médecin qui venait de faire rentrer un nouveau patient alors que la salle se remplissait de plus en plus, une véritable épidémie !

Comme des animaux près a aller à l’abattoir on attendais notre tour, s'était tout de même plus réjouissant, je sortais mon ticket de ma poche, lis le numéro et regarde en l'air l'écran, j'étais le 45, l'écran affichait 32, s'était horrible. "Ça doit faire trente minutes que je suis là. T'es le numéro combien?" Je sais même pas pourquoi je posais cette question de toute façon il allait dans tout les cas passer après moi. Je me sentais fatigué, avant d'avoir une sublime idée, enfin ça pourrai toujours être utile. "Tu me prête ton épaule pour dormir, et tu viens avec moi en même temps dans le cabinet, tu attendra pas plus longtemps. Et je suis sur que la dame là bas serai contente d'avoir ton ticket." Dis je en désignant une vieille dame. J'avais proposé ça en l'air mais j'avais envie de poser ma tête contre une épaule et même si je le connaissais pas il était tout de même un ami de Snow il ne devait pas être bien méchant.

"Ça doit faire trente minutes que je suis là. T'es le numéro combien?" Trente minutes ? Ah oui quand même. Ricardo regarda son petit morceau de papier avant d'avoir un léger sourire en coin. "52" Il jeta un petit coup d'oeil à l'écran puis se dit qu'il allait probablement resté toute la journée ici si ça continuait. "Tu me prête ton épaule pour dormir, et tu viens avec moi en même temps dans le cabinet, tu attendra pas plus longtemps. Et je suis sur que la dame là bas serai contente d'avoir ton ticket". Ricardo lui adressa un petit sourire. "C'est intéressant. Mais si le médecin refuse de me prendre en même temps, tu auras ma mort sur la conscience". Il eut un petit rire avant de se lever et de se diriger vers la grand-mère avec qui il échangea son ticket. Il revint alors vers Alicia et lui montra le ticket de la vieille dame : 74. Il tapota ensuite sur sa propre épaule pour l'inviter à y poser sa tête

Ca m'épuisait cette crève, comme s'était possible, j'avais jamais été aussi malade, s'était vraiment horrible. C'est pour cette raison que je lui avais demandé de me préter son épaule pour dormir un peu en échange de venir avec moi en même temps. On a approximativement le même age, il peut bien passer pour mon copain. Et s'il faut je le prendrait par la main, comme le fond tout les couples, bon je vais pas non plus l'embrasser, je pense qu'on à assez de germe chacun sans qu'on aie besoin de se les partager. "On trouvera bien un truc de couple à faire au pire." Je le regarde donc aller voir la vieille dame pour lui donner son ticket, avant de revenir et de tapoter sur son épaule pour m'indiquer que je pouvais m'installer. Je m’exécuta dans la seconde qui suivis, lentement bien entendu histoire de pas avoir la tête qui tourne. "Merci." Murmurais-je une fois installée en fermant les yeux...

"On trouvera bien un truc de couple à faire au pire". Ricardo sourit. Il y avait bien un truc de couple qu'ils pouvaient faire, mais ça ne se faisait en présence d'un médecin. Puis en plus, ils n'étaient probablement pas en état pour ça. Ricardo se contenta donc de hocher la tête avant de se lever. Une fois revenu, il invita la belle brune à s'installer sur son épaule comme elle le lui avait demandé précédemment. "Merci". Il sourit. "Je t'en prie" dit-il avant d'attendre que son tour arrive. Ce qui fut le cas au bout de plusieurs minutes d'ailleurs. Le numéro d'Alicia fut appelé et Ric lui tapota doucement la main pour qu'elle émerge, mais sans la brusquer. Une fois les deux harvardiens levés, ils se dirigèrent vers la salle où le médecin les accueillit. Ric s'assit sur une chaise puis laissa Alicia commencer, ce qui était tout de même normal