LEA/SOFIA ❝ So you're Lea ? ❞

« C’est chouette que tu es pu retrouver des personnes de ton entourage ici. Ce n’est pas facile de débarquer d’un autre pays, dans un endroit où on ne connait rien. J’en sais quelque chose. » - Lui dis-je avec un sourire. Je n’étais pas entrée dans les détails de ce qui m’était arrivé. Je n’avais pas envie de l’évoquer, même si cette agression remontait à il y a plus d’un an maintenant. L’année qui était passée avait été très compliquée pour moi. J’avais eu du mal à me remettre de cette agression et puis j’avais fait une addiction à des médicaments – « Oui. J’aime aider les gens que j’apprécie. Par contre, c’est un peu plus difficile de me laisser aider, mais je pense que c’est important d’être bien entouré. C’est ça les amis. – Je marquais une courte pause en repensant à ce qu’elle m’avait dit à propos du fait que je sois courageuse - « Je ne sais pas si je suis vraiment courageuse. Disons que j’ai été au plus mal avant de remonter la pente. Tyler a fait partie des gens qui étaient là pour m’aider et puis, mon petit ami, Calhen a aussi fait énormément pour moi. »

" Le hasard fait parfois bien les choses. - Dis-je alors qu'elle venait de me dire qu'elle avait retrouvé par hasard sa cousine et la meilleure amie de sa sœur à Harvard - " J'espère aussi pour toi que ta sœur te rejoindra. Et puis, tu peux t'allier à ta cousine et ta meilleure amie pour la convaincre maintenant." - Ajoutais-je avec un nouveau sourire. Elle m'avait dit que son père était violent et cela ne devait pas être facile de savoir sa sœur près de lui. Je pouvais comprendre l'inquiétude de Léa vis-à-vis de sa sœur. Je l'écoutais ensuite me dire qu'elle avait du mal à accepter de l'aide, tout comme moi. Cela me fit légèrement sourire - " En effet, on est pareilles toutes les deux. Je me suis retrouvée dans une situation un peu similaire. Après ma période difficile, mon petit ami qui était qu'un ami à l'époque m'a proposer d'emménager quelques temps avec lui. Je voulais pas le déranger et être un poids pour lui. Surtout qu'il m'avait déjà beaucoup aidé. J'ai vraiment hésité avant d'accepter. " - Et puis, elle me confia les difficultés familiales qu'elle avait dû traverser avec sa sœur. Je m'étais fait agressée par un inconnu et c'était terrible. Le fait d'avoir un père violent et de le craindre devait être d'autant plus terrible. En général, un père est une personne de confiance. Quelqu'un qui protège son enfant et chercher à le rassurer, non a l'effrayer - " Je sais que cela ne me regarde pas, mais tu as déjà pensé à envoyer ton père en cure de désintoxication ? Ou alors trouver quelqu'un qui puisse l'aider à se débarrasser de cette addiction ? "

« Je ne sais pas, mais je pense que les professeur d’Harvard sont en droit d’appuyer sur le dossier de certains candidats. Je ne pense pas qu’il puisse risquer son poste en recommandant une élève ou en encourageant son admission. » - Il fallait vraiment faire quelque chose de grave pour être renvoyer de son poste de professeur. Comme falsifier un dossier de candidature pour lui permettre d’être admis. Enfin, Tyler était assez intelligent pour savoir ce qu’il ferait. Je lui faisais confiance et je ne pensais pas qu’il puisse avoir de mauvaises idées au risque de mettre en danger sa carrière – « Oui. Enfin, je n’étais pas la petite amie de Calhen au moment où il m’a proposé de m’héberger. Nous étions simplement amis à cette époque-là. C’est après que notre relation a changé. » - Je marquais une courte pause et répondais à sa question : « Et oui, je comprends ce que tu veux dire. C’est vrai que c’est délicat comme situation. » - Même si l’ex de Tyler n’avait pas vraiment son mot à dire. Après tout, elle n’était plus sa petite amie et Tyler pouvait vivre avec qui il voulait. Cependant, c’était un peu moins évident concernant Caitlyn. Il s’agissait de la mère de l’enfant de Tyler et en tant que maman elle pouvait avoir des inquiétudes vis-à-vis de l’enfant. La conversation se poursuivait sur le père de Léa – « Bien, ce qui est sûr c’est qu’il a besoin d’aide. Après, je sais que certaines personnes refusent d’aller dans un centre de désintoxication pour diverses raisons. Ce n’est pas une chose facile et il faut déjà que ton père veuille bien admettre qu’il a un problème et qu’il veuille le résoudre. Parfois, les gens sont un peu bornés et il faut les bousculer un peu. Ce qui est certain, c'est qu'on se sort jamais tout seul de ces mauvaises passe. On ne fait que s'enfoncer davantage... » - Je savais de quoi je parlais. J’avais été accro à des médicaments et j’avais refusé la cure de désintoxication. J’avais refusé l’aide de mes proches. Calhen ne m’avait pas laisser le choix et si j’étais là aujourd’hui, c’était grâce à lui.