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I can’t believe how you looked at me ◮ reed.

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Hurricane & Reed

« Je suis vraiment heureuse, là maintenant à cet instant. La lumière qui éclaire ton visage, ce petit souffle de vent qui entre par les fenêtres et peu m’importe si je vis encore 10 000 moments comme celui là, s’il y a que celui là parce que, ça revient au même. Oui, rien que ça, cet instant là maintenant m’appartient. »


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The Story by 30 Seconds to Mars



Comment voulait-il que je vis ? Voulait-il que j’accepte la souffrance au point de devoir me donner la mort pour être libérée ? J’avais été lâche une fois et je ne pouvais plus l’être. J’avais été lâche avec lui et je ne devais plus, je n’avais plus le droit de l’être parce que ce serait trahir une fois de plus la promesse que je m’étais faites qui était de ne plus fuir. Je n’avais jamais voulu partir, et je ne savais pas comment lui dire que je n’avais jamais voulu partir, mais que je me sentais tellement mal que je n’arrivais plus à vivre à ses côtés, je m’en voulais de l’avoir plongé dans cet état végétatif, et bon nombre de fois même après mon départ, j’avais voulu être à sa place. J’en rêvais parfois la nuit. Je revoyais la scène, je ressentais encore la douleur quand je ne l’avais plus vu dans mon champ de vision et quand j’avais entendu les médecins qui avait prononcé leur diagnostic. J’avais hurlé et bon nombre de fois j’entendais ce cri, mon cri qui avait brisé la nuit noire New-Yorkaise. Qu’est-ce que j’avais pu être conne. Je l’étais toujours, mais je me calmais. Je me calmais pour mon fils. Il était celui qui me gardait en vie, celui qui me réconfortait la nuit quand mes cauchemars me réveillaient et que je me levais pour aller dans sa chambre pour lui prendre sa petite main dans la mienne. Quand il dormait il ressemblait tellement à Reed. Ce même visage apaisé, ce même petit sourire en coin qui avait réussi à me faire craquer quand j’étais plus jeune. J’étais naïve, j’avais cru que la vie allait être magnifique, mais non. La vie était une vraie garce. Peut-être avait-il fallu que je ne vienne pas au monde.

Ne pas sentir son cœur battre, avoir l’impression qu’il était anesthésié. C’était ce que je ressentais. Depuis la dernière fois que je l’avais vu à la maison. Je n’avais jamais pensé que notre relation puisse revenir aux goûts du jour. Mais là je l’espérais. J’avais toujours prévu finir ma vie seule avec mon fils parce que je ne souhaitais pas que si je me remettais avec un homme, il dénigre mon fils. Mon fils était tout ce qui me restait de Reed. Et je ne voulais pas qu’il soit malheureux, qu’il se sente mal à cause d’un nouveau compagnon. Je préférais mourir seule que mourir sans mon fils. Il était toute ma vie, le seul pour qui je pourrais tout faire. Il avait mon caractère et au fond je ne voulais pas qu'il soit naïf comme moi, il ne serait pas sorti de l’auberge avec les rapaces qui avaient pris place sur la terre. Les gens étaient méchants, fourbes et salauds. C’était à cause de cela que j’étais parti de chez moi il y a quatorze ans de cela. Parce que ma mère était tombée sur un pauvre connard qui ne pensait qu’a lui, qu’a son bonheur et qu’il ne s’occupait de moi ni de mon frère. J’en avais eu assez de devoir me débrouiller par moi-même alors j’étais partie étudier à New York. Et dans un sens, je le remerciais parce que sinon je n’aurais pas rencontré Reed, et il était en quelques sortes celui qui avait réussi à me faire m’acclimater à la vie New-Yorkaise, celui qui m’avait tenu la tête hors de l’eau. Je lui devais tellement de choses que je n’arriverais jamais à le lui rendre moi-même, je n’étais pas assez forte pour le faire, je n’avais pas la force d’esprit qu’il avait pour pouvoir lui rendre, pour pouvoir lui donner tout ce qu’il avait réussi à m’apporter durant nos années de passion.

« Personne ne part nulle part. On ne va pas encore se fuir l’un et l’autre, si ? Quelque part, le fait que tu aies fui m’a soulagé. Je ne supportais plus d’être dépendant de toi. Mon humeur dépendait de toi. J’ai vite déchanté quand j’me suis rendu compte que ton absence avait enlevé tout sourire de mon visage. Plus jamais je n’ai souri, avant de rencontrer ton merveilleux petit garçon. » C’était la solution de facilité. Partir. Partir pour ne plus souffrir, pour ne plus le faire souffrir, pour ne plus lui imposer ma présence qui semblait être telle la présence d’un parasite dans sa vie. Je ne voulais plus qu’il ait affaire à moi, je voulais qu’il soit heureux sans moi. Je voulais qu’il reprenne une vie normale sans penser à moi. Et dans l’optique des choses c’est moi qui devais partir. Pas lui. Mais il n’avait pas oublié notre relation, alors si je partais encore une fois, je serais une lâche. Peut-être qu’au fond j’étais cela. Une putain de lâche qui ne savait pas comment retenir l’homme qu’elle aimait. Lâche, stupide, enfantine. Voilà ce que j’étais. « Tu n’as vraiment pas oublié notre relation … Je ne parviens pas à me dire, que c’était de ma faute… Mais moi non plus, je n’ai pas oublié notre relation, j’y pense chaque nuit quand mes heures de sommeil sont remplacées par des heures de somnolence insoutenable… J’ai besoin de toi… Besoin de toi dans ma vie… » Je me faisais presque pitié. J’avais pitié de moi. Parce que j’en venais quasiment à le supplier de revenir et je détestais cela. Supplier les gens. Je ne voulais pas de leur pitié. Je n’en avais pas besoin. « Moi non plus je n’ai rien oublié… Moi non plus… » Mes lèvres sur les siennes, me faisaient rappeler le bonheur qui était présent dans mon esprit lorsque nous étions heureux, et c’était cela que le bonheur attendait, que nos deux corps soient enfin en symbiose, pour éclater. Pour revenir en force dans ma vie, dans nos vies. Lorsqu’il se recula, je sentis une fois de plus mon cœur se serrait. « Putain. Tu fais chier Hurri, merde. » Je sentais les larmes me montaient une fois de plus aux yeux, et j’essuyais rageusement celle qui venait de couler tandis qu’il prenait mon fils dans ses bras. Tendant les bras vers le petit, je me ravisais, m’asseyant une fois de plus sur un banc pour réfléchir. « Pourquoi t’as fait ça sérieux ? On ne pouvait pas juste parler avant de précipiter les choses encore une fois ? Putain de merde ! Fait chier ! » Il sortait de ses gonds et je pouvais lire la détresse dans les yeux de mon fils alors que son poing venait de s’écraser dans le mur qui jouxtait mon visage ce qui me fit sursauter. Cox commençant à pleurer, je me levais avant d’être devancer par l’homme qui semblait être l’homme de ma vie. « Merde. » Je le regardais prendre le petit dans ses bras, pour lui faire des bisous dans son cou ce qui le calma quelque peu. « Désolé Cox, désolé… Tu m’en veux ? » Je voyais mon enfant qui fixait Reed avant de lui faire un petit bisou sur sa joue. Tremblante de peur, je récupérais mon fils de ses bras. Mon cœur se serrant, je berçais mon fils. « Ecoute, je sais que tu m’en veux, j’le sais. Mais putain tu crois que c’est facile pour moi ? Tu crois que j’m’en suis pas voulu d’être partie ce jour-là ? Tu crois que … Tu crois que j’m’en suis pas voulue d’avoir pris la voiture ? Tu crois que … que j’ai pas souffert quand on m’a dit que j’avais perdu NOTRE ENFANT ? TU CROIS QUE JE VIS NORMALEMENT ? C’EST FAUX REED. C’EST FAUX. PARCE QUE J’M’EN VEUX, J’POURRAIS CREVER TELLEMENT J’M’EN VEUX. » Reculant, je posais mon fils parterre, pour prendre sa petite main afin d’aller récupérer ses affaires dans le bureau de la secrétaire. Les larmes coulaient à flot désormais, et je voulais qu’il me retienne, je voulais qu’on s’explique. Même si ça allait être compliqué. J’avais quasiment vidé mon sac, il savait tout ce que je ressentais mais ce n’était pas assez. Même si je voulais, je ne pourrais pas oublier ce que je ressentais pour lui.

fiche par century sex.




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Je ne savais pas vraiment comment les choses allaient tourner et devenir entre la jeune femme et moi. Je ne savais définitivement pas ce qui allait se passer entre nous. Étions-nous faits pour vivre ensemble ? Après tout, peut-être que nous n’étions pas compatibles. Je ne savais pas ce que le futur nous réservait, je n’en savais rien du tout et elle non plus. Elle, elle semblait savoir que nos vies et nos destins étaient liés, pour toujours. Je le savais aussi, j’en étais également persuadé, voire sûr et certain, mais je ne savais pas vraiment si j’étais prêt à me réengager dans une relation. Je dois dire par là que j’avais mis beaucoup de moi dans cet amour. Je ne savais pas si ces sentiments valaient vraiment le coup de me replonger dans un travail de dur labeur, qui ferait que je lâcherais et brûlerais encore quelques unes de mes plumes. Durant nos premières semaines de relation amoureuse, je savais que mes sentiments étaient plus forts que tout. Je nous voyais comme indestructibles. Nous l’étions. Oui, nous étions plus puissants que le monde en lui-même, cependant, notre amour qui nous donnait cette force sans pareille et nous fabriquait cette carapace en béton armée arrivait également à nous rendre plus fragile encore que les nuages. L’amour avait donc plusieurs facettes. Je le savais depuis longtemps, pour ne pas dire depuis toujours, cependant, depuis qu’elle m’avait lâchement abandonné, j’avais compris les mauvais côtés de l’amour. Quand bien même celle dont j’avais été follement amoureux m’avait réconcilié avec l’amour, elle avait aussi réussi à me faire me renfermer encore plus fort et plus profondément qu’avant que je ne lui parle.

Je ne comprenais pas ce pouvoir qu’elle arrivait à avoir sur moi. Je me demandais toujours, jours après jour, comment était-il possible qu’une personne puisse avoir autant d’influence. J’avais toujours réussi à me développer seul, à ne pas subir l’influence de mes sentiments, de ce que mon cœur me disait ou même de ce que mon cerveau me faisait ressentir, et pourtant, j’avais subi le mal-être, ce sentiment affreux qu’elle arrivait à me faire ressentir, deux fois. J’avais ressenti cela deux fois seulement, et les deux fois furent à cause d’elle. La première fut quand elle m’a embrassé pour la première fois. J’avais ressenti des tonnes de choses et pourtant, aucune n’était descriptible. Je n’avais jamais su expliquer quels étaient les sentiments, les impressions que j’avais ressentis quand ses lèvres s’étaient posées sur les miennes. L’autre fois fut quand je m’étais réveillé à l’hôpital. Elle était le seul visage que je voulais voir, mais était aussi le seul visage que je n’avais pas vu en revenant à moi. La déception me hantait depuis ce jour, elle était même devenue ma meilleure amie, cette déception. Bien trop présente, je rêvais de m’en séparer pour me sentir bien, mieux. C’est peut-être ce que je cherchais à faire en la renvoyant depuis quelques jours. En effet, je n’étais pas forcé de me tuer en reprenant contact avec elle. J’imaginais qu’elle ne savait pas à quel point je souffrais, quand je voyais son visage. Je savais qu’elle souffrait aussi. Nous étions deux âmes brisées, cassées et nous n’étions même pas foutus de nous consoler l’un et l’autre. Les choses n’étaient plus aussi simples que lors de notre rencontre. Il y avait cet abandon qu’elle avait commis, que je n’arrivais toujours pas à oublié, doublé de l’enfant qu’elle avait eu avec un autre homme. Je n’étais pas apte à oublier et pardonner les choses qu’elle avait faites avec cet autre homme. Nous nous étions toujours dit que nous nous marierons et ferions un ou deux enfants ensemble. Savoir qu’un autre homme avait partagé sa vie des mois, des années durant était beaucoup trop pour ce cœur brisé, impossible à reconstituer.

« Personne ne part nulle part. On ne va pas encore se fuir l’un et l’autre, si ? Quelque part, le fait que tu aies fui m’a soulagé. Je ne supportais plus d’être dépendant de toi. Mon humeur dépendait de toi. J’ai vite déchanté quand j’me suis rendu compte que ton absence avait enlevé tout sourire de mon visage. Plus jamais je n’ai souri, avant de rencontrer ton merveilleux petit garçon. » Je me demandais comment il était possible, pour elle, de me proposer de partir. Une fois de plus, je compris que pour elle, la facilité était parfois la meilleure des solutions. Je restais persuadé que cette solution n’était pas envisageable, jamais. Il était vrai que le fils qu’elle avait eu la chance d’avoir était adorable. J’aurais adoré être le père de ce petit, mais je n’avais malheureusement pas eu la chance de rester « vivant » et en bonne santé pour qu’elle puisse me faire l’honneur de porter mon enfant. Foutrement déçu et attristé je ne savais plus quoi dire. Attendre. Encore et toujours, j’attendais une réaction, une réponse, quelque chose. « Tu n’as vraiment pas oublié notre relation … Je ne parviens pas à me dire, que c’était de ma faute… Mais moi non plus, je n’ai pas oublié notre relation, j’y pense chaque nuit quand mes heures de sommeil sont remplacées par des heures de somnolence insoutenable… J’ai besoin de toi… Besoin de toi dans ma vie… » Non, je n’avais pas oublié notre relation, je n’aurais pu même si je l’avais voulu. Je l’avais tellement aimée qu’oublier était quelque chose d’impensable. Cependant, je n’avais pas non plus oublié l’abandon, la lâcheté de son acte. J’avais pourtant essayé d’oublier ce mauvais passage de notre relation, c’était également impossible, malheureusement. « Moi non plus je n’ai rien oublié… Moi non plus… » Ses lèvres sur les miennes, je ne pouvais endurer cela une seconde de plus. Je me reculai alors, mon comportement devant particulièrement électrique. « Putain. Tu fais chier Hurri, merde. » Prenant le petit dans mes bras, je fis mine de ne pas voir les yeux brillants de larmes de la jeune professeure. Mon regard dans celui du petit, je fuyais la réalité. J’essayais d’effacer ma présence de ce couloir. « Pourquoi t’as fait ça sérieux ? On ne pouvait pas juste parler avant de précipiter les choses encore une fois ? Putain de merde ! Fait chier ! » Mon poing dans le mur qui avoisinait le visage de la femme dont j’étais toujours amoureux, du moins, j’étais sûr de toujours être amoureux d’elle, je sentis le jeune garçon devenir méfiant, au bord des larmes. Décidemment, je n’étais pas celui qui amenait la joie dans cette famille. J’étais triste. Triste du fait que j’avais pratiquement perdu l’amour que me portait déjà Cox. Triste de faire pleurer Hurricane et son fils. Triste de prendre conscience du monstre que je semblais être. « Merde… Désolé Cox, désolé… Tu m’en veux ? » Prenant le petit dans ses bras, je sentais que j’avais tout perdu, l’enfant y compris. Après tout, il n’avait rien à faire avec moi, je n’étais rien pour lui, hormis le premier amour de sa mère. Me tournant pour ne plus qu’ils me voient, ni l’un ni l’autre, j’amenais mon poing à ma bouche. Je voulais tout détruire. « Écoute, je sais que tu m’en veux, j’le sais. Mais putain tu crois que c’est facile pour moi ? Tu crois que j’m’en suis pas voulu d’être partie ce jour-là ? Tu crois que… Tu crois que j’m’en suis pas voulu d’avoir pris la voiture ? Tu crois que… que je n’ai pas souffert quand on m’a dit que j’avais perdu NOTRE ENFANT ? TU CROIS QUE JE VIS NORMALEMENT ? C’EST FAUX REED. C’EST FAUX. PARCE QUE J’M’EN VEUX, J’POURRAIS CREVER TELLEMENT J’M’EN VEUX. » Je ne savais pas si le fait d’avoir perdu Cox, en plus d’avoir repoussé Hurricane me détruisait d’avantage. Un sourire pincé apparaissait alors sur mon visage. Je ne savais que dire, que faire. « Tu ne peux pas t’en vouloir d’être partie. T’es lâche, c’est dans ta façon d’être. Que veux-tu ? Des regrets, des remords ? J’espère que tu mourras en pensant à moi. Tu ne sais même pas quel point de dégoût j’ai atteint. J’apprendrai à te pardonner avec le temps, j’en suis sûr. La pilule est juste foutrement dure à avaler. » Je ne voulais pas enfoncer le couteau dans la plaie. Je savais que ça serait dur pour elle, sûrement autant que ça l’était pour moi. La douleur devait se partager. Nous avions vécu le bonheur ensemble, nous allions vivre des choses plus dramatiques. L’amour était synonyme de ce genre de choses, non ? Il fallait partager le meilleur et le pire.
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