Housing Day part 2 Ϟ Walter.

Deuxième défi du Housing Day en marche. Allez faire une sorte de thérapie de couple pour exposer nos problèmes sexuels. Sachant que je n'avais jamais couché avec Walter, ça risquait d'être très drôle. Puis j'avais rien prévu de dire, me connaissant j'allais sortir une connerie comme ça, qui n'allait pas être crédible. Puis bien sûr, on avait de l'argent à jeter par la fenêtre hein. Enfin bref, on arrivait et nous nous installions, pour ensuite nous préparer à exposer notre "problème" Déjà qu'au premier défi, j'avais pleuré de rire après avoir terminé, ça allait être terrible cette fois-ci, c'était encore pire. Notre interlocuteur nous demandais quel était notre soucis, je pris la parole en premier. En fait on a des soucis au lit.. C'est gênant d'en parler mais on pouvait plus continuer comme ça quoi.. Clairement, il est nul au lit. dis-je, tac au tac. Je lançais un regard à mon coéquipier, j'crois qu'il allait bien manger pendant le défi, mais il fallait qu'il le prenne à la rigolade avant tout, surtout que j'avais jamais testé ce qu'il donnait au lit, ça me donnait peut-être quelques idées.

J'étais à fond dans mon rôle dès que j'passais la porte du cabinet du psy. J'adorais les défis, alors celui-là, j'allais le jouer à fond. Mais EN MEME TEMPS ... quand je vois CA rentrer.. il me montrait des deux mains au psy. À ce moment-là, je me disais que j'avais vraiment trouvé mon double masculin. vous comprenez pourquoi j'suis quand même obligé de fermer les yeux et de m'imaginer Candice Swanepoel pour bander ! je tournais instinctivement la tête vers lui, la bouche grande ouverte, choquée. Ah il voulait la jouer comme ça ? Aucun soucis, j'voulais commencer un peu léger mais s'il préférait y aller franco, ça me posait pas de problème. J'arquais un sourcil et le dévisageait. Cherche pas des prétextes, si t'avais vraiment pas envie d'moi tu chercherais pas à ce qu'on le fasse. dis-je clairement. Puis je tournais la tête vers le psy. Y'a un réel soucis, j'suis obligée de simuler pour pas te mettre mal à l'aise, j'm'étais dit la première fois que c'était un coup de malchance, mais excuse-moi, plusieurs fois c'est suspect. Dis-moi, tu serais pas gay ? Non parce que si tu m'trouves moche, c'est que t'es vraiment pas attiré par les vraies filles. affirmais-je d'un air hautain, en levant les yeux au ciel. J'étais vraiment à fond, je réfléchissais même plus au fait que c'était un défi et pour du faux.

Non mais attends si je te demande à chaque fois c'est parce que tu me satisfais PAS ! Et si j'vais voir ailleurs tu vas venir chialer ! Et puis si t'as raison j'suis p'têtre attiré par les hommes parce qu'en voyant l'inexistence de ta poitrine j'me dis que je me suis peut-être trompé sur la marchandise ! C'est pas ma faute s'il te manque des organes sexuels secondaires et que tu complexes à cause de ça ! Apprends au moins à baiser mieux, ça rattrapera un peu ! Noooon, mais il était allé trop loin là. Pardoooon ? Alors toi quand une fille te satisfais pas tu lui demande encore et encore d'le faire ? T'es ridicule là, à chercher des excuses. J'savais que t'avais tant de fierté mais au point de rejeter la faute sur les autres et d'rien assumer, non. dis-je, en faisant la fille bien dégoûtée. Tu veux parler d'organes sexuels ? Allons-y. Parlons de ton tout petit pénis. J'crois qu'au fond c'est ça le grand problème ouais. Puis excuse-moi, mais si t'en avais rien à faire de moi tu serais déjà parti, je chiale pas du tout. Au contraire, figure-toi que j'me gêne pas pour aller voir ailleurs, voir quelqu'un qu'on peut vraiment appeler un homme, pas comme toi. La seule raison pour laquelle tu restes avec moi, c'parce que je suis la seule personne qui veut de toi, et encore là j'en peux plus de toi. Puis, c'est toi qui m'baise, pas le contraire. Tu sais toujours pas comment faire, mais t'inquiètes pas google est ton ami.

J'te laisse des chances en me disant qu't'as peut-être du mal, mais j'dois me voiler la face, parce que t'es décidément un MAUVAIS COUP ! j'explosais de rire. Si on l'avait vraiment fait, il aurait même pas osé dire ça tellement que ça se verrait que c'est du fake. La blague, t'essaies de retourner le truc à ton avantage, mais tu fais vraiment pitié. dis-je simplement et calmement. Pauvre psy, elle pouvait même pas en placer une. Après avoir sorti mon speech, j'attendais sa réponse. Ah ouais, maintenant ça te gêne ? Pourtant t'arrête pas de me répéter qu'il vaut mieux "une petite qui frétille qu'une grosse qui roupille" j'te signale ! Mais tu sais quoi ? Je suis RAVI que tu ailles voir ailleurs. Pour une fois que c'est toi qui avoue un truc en premier ! T'en veux surtout pas du coup, je me suis envoyé la moitié du campus de toute manière, donc si tu veux plus de moi, VRAIMENT, comme t'arrêtes pas de le répéter, j'vois pas pourquoi tu m'as supplié pour qu'on vienne ici. Sauf si t'as besoin de faire la grande devant quelqu'un pour te rassurer et te convaincre que t'as un peu d'importance ! cette blague, j'avais envie d'exploser de rire en vrai. Ouais j'arrête pas d'le répéter parce que c'est vrai mais toi ta petite chose est loin de frétiller. T'as rien du tout à ton avantage pour le coup, t'as plus qu'à assumer. répondis-je, à fond dans mon délire. Parfait, j'trouve au moins des gens qui savent me combler, pas comme toi qui sait même pas tenir le rythme au bout de cinq minutes et qui essaie de s'en remettre en respirant comme un porc. je marquais une pause pour reprendre un peu ma respiration. La moitié du campus ? J'crois pas non. Tu sais les nouvelles vont vite ici, ça m'étonnerait que tu en aies eu beaucoup dans ton lit, quand elles se sont toutes passées le mot, à savoir à quel point t'es nul. Moi je t'ai supplié ? Cette blague, je te l'ai proposé quelques fois et t'as jamais voulu jusqu'ici seulement parce que tu savais que t'allais te prendre tes quatre vérités en face et devant une personne en plus, et t'as trop honte, t'assumes rien du tout. Alors cherche pas à dire que je t'ai supplié, s'il te plait. Aggrave pas ton cas.

Bon j'crois qu'on va pas débattre sur le sujet cent cinquante ans; mais si j'suis si à chier que ça tu diras à tes cousines qu'elles arrêtent de me demander de les baiser dès que tu pars en cours ou que t'es pas dans les parages. Parce qu'elles sont pas, mais alors PAS du tout en phase avec la merde que tu débites. C'est fou comme la jalousie rend mesquin et hypocrite. je fronçais les sourcils en mode, what the fuck, qu'est-ce que tu viens de dire ? Oui mes trois cousines qui sont soit en couple, soit ne te connaisse pas ? Confonds pas TES cousines et les miennes steuplait, les miennes sont pas des salopes. bim, ça m'aurait pas plu perso. Mais j'étais obligée de faire la meuf énervée.