Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility« L'homme est une passion inutile. » par Jean-Paul Sartre } Avec Ricardo - Page 2
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« L'homme est une passion inutile. » par Jean-Paul Sartre } Avec Ricardo

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    J'essayais de me changer les idées, et être avec Ricardo, je pensais que ça serait bien. J'étais bien, je commençais à vouloir lui faire plaisir, et je croyais qu'il avait cédé, qu'il me laissait faire. Il avait répondu au baiser qu'on s'était échangé, il avait commencé à se laisser faire au début. Mais au moment qu'il se mit à parler, que j'avais à peine descendu son pantalon jusqu'à ses chevilles, je sentis mon cœur me faire mal. « Je n'ai pas envie de gâcher notre amitié, Chuck... » Je le regardais, je sentais que ce n'était pas ça qui allait gâcher mon amitié envers lui, je couchais bien avec Andy, et ce n'était pas pour autant qu'on se parlait pas en dehors, ce n'était pas la même chose certes, mais mon amitié pour lui était la même. Mais je savais que je faisais peine perdu, je pourrais lui faire un plaisir, il parlerait pour me résonner, j'avais pas envie de l'écouter, j'avais trop mal. Je posais alors mes mains sur son bas ventre, me tenant à lui pour me relever, le regardant droit dans les yeux. C'était comme quand j'ai failli pleurer, mes lèvres tremblaient, j'avais l'impression en plus d'avoir froid, et que mon cœur cessait de battre. « Arrêtes de dire ça, ce n'est pas parce que tu me résistes, que je te parlerais plus. Il n'y a rien à dire. Dis le simplement que je te dégoute, que je suis malsaine pour toi, ça sera plus facile que de me faire attendre tout ce temps. Je vais me laver, je dois être si sale... » Je lui lançais un regard noir, et sans vraiment attendre de réponse, je me dirigeais vers la salle de bain de Ricardo. Je refermais la cuvette des toilettes, essayant de me ressaisir, j'avais les mains qui tremblaient, j'avais froid, j'allais mal. J'enlevais mes bas, ma culotte, mon soutien-gorge et je me glissais sous cette douche chaude, voir même brûlante, essayant de me calmer, de me détendre. L'alcool et la drogue en moi faisait encore effet, mais j'avais l'alcool triste sous le coup. Je me laissais choir sur le fond de la douche, laissant le jet d'eau chaude coulé sur moi, assise, ramenant mes cuisses vers mon ventre, je me mettais dans la même position que j'avais eu lorsque j'avais fuis Eden ce matin là, je fuyais cette douleur, je voulais juste l'oublier.
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Ricardo regarda la jeune femme. Celle-ci se releva alors et le foudroya du regard. Elle était dans le même état que tout à l'heure. Mais ça avait l'air pire cette fois. Ric savait que le sexe brisait des amitiés. Même si lui couchait avec plusieurs de ses amis, il savait qu'il n'entretenait pas la même relation qu'avec celles avec qui il ne couchait pas. Il n'y avait pas ce désir l'un de l'autre. De plus, il savait qu'ne ne couchant pas avec Chuck, elle le verrait différemment des autres mecs qui n'ont qu'une idée en tête avec elle.

"Arrêtes de dire ça, ce n'est pas parce que tu me résistes, que je te parlerais plus. Il n'y a rien à dire. Dis le simplement que je te dégoute, que je suis malsaine pour toi, ça sera plus facile que de me faire attendre tout ce temps. Je vais me laver, je dois être si sale..."

Elle sortit de la pièce, se dirigeant vers la salle de bain, avec un regard noir. Ric ne bougea pas. Il savait qu'il l'avait blessé. Il l'a regarda donc partir, impuissant. Il retira sa chemise, énervé, et la jeta à l'autre bout de la pièce. Après plusieurs minutes à rester assis sans rien faire, il se leva d'un coup et entra dans la salle de bain, qu'elle n'avais pas fermée à clé. Il resta devant le rideau de douche et lui parla. Il savait qu'elle l'entendait.

"Tu ne me dégoûte absolument pas Chuck. Tu sais que je t'adore. Tu sais également que je ne pourrais sûrement pas te résister vraiment. Mais ce soir je t'ai vu boire jusqu'à plus soif, je t'ai vu prendre de la drogue, je t'ai vu quasiment nue à te frotter avec deux mecs sur le lit. Tu m'as ensuite balancé que tu avais déjà couché avec quatre mecs comme ça. Je sais que tu prend les mecs pour des jouets. Mais je ne veux pas faire partie de cette catégorie de mec. Je tiens à toi, et tu le sais. Je vois bien que tu ne va pas bien ce soir. Que tu fais ça pour oublier tes soucis. Alors je ne te demanderais pas de me parler de ce que tu as Chuck, parce que ça te regarde. Mais sache que je te respecte bien trop pour profiter de ce moment pour coucher avec toi alors que tu n'es pas bien. Tu va peut-être dire que je suis pas un mec normal. Et bien c'est le cas. Pourtant je pense que plus de mecs devraient réagir comme moi..
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    J'avais l'impression de faire tout de travers, j'avais l'impression que je le perdais lui aussi, je me perdais moi-même, j'avais tellement mal que j'avais l'impression que tout parte, que j'étais seule. Assise dans la douche, je me laissais morfondre dans ma plus grande tristesse, je me laissais saigner par cette douleur. J'échappais à cette douleur par l'alcool, par la drogue ou encore par la luxure, mais ni la drogue, ni l'alcool ne marchait, seulement cette luxure. Si je buvais, si je fumais, si je sniffais, c'était pour me donner du courage de faire ce que je faisais. C'est alors que j'entendis la porte de la salle de bain s'ouvrir, et j'entendais aussi la voix de Ricardo à travers le rideau. Il me réconfortait sur le fait que je ne le dégoutais pas, il disait qu'il m'adorait même, sûrement voyait-il comme Andy mon bon coté, qu'il n'était pas aveuglé parce que j'essayais seulement de montrer. Mais il disait aussi tout ce qu'il avait vu de moi, il avait vu tout... moi entre ses deux hommes, moi qui sniffait ce rail de cocaïne, moi qui buvait comme un trou. C'est à ce moment là que je me sentais pathétique, que je me sentais encore plus mal. Je me mis à sourire, c'était adorable de sa part de dire ça, mais il ne voyait pas la différence entre lui et les autres, lui et les précédents. Mon amitié était avec lui la même que j'avais avec Andy, à différence qu'Andy n'avait pas vu ma détresse, qu'il n'avait pas vu que j'allais mal, je le cachais si bien. Je restais assise dans la douche, je n'avais pas la force de faire immédiatement ce que je voulais, à force qu'il avait parlé, mes larmes s'étaient mises à couler, mais elles ne se voyaient pas à cause de l'eau. Je me maintenais alors au tuyau de douche pour me remonter, et j'ouvris alors le rideau. Il était à présent torse nu, il me donnait encore plus envie de lui demander du réconfort. « J'avoue... t'es pas normal. » Je me mis à rire, malgré que ma voix trahissait les larmes et la détresse que j'avais eu. Je fis alors un pas en dehors de la douche, m'approchant de Ricardo. « Mais t'es différent. Différent à un point que je sais que ça changera rien entre nous, c'est pas ma façon de te faire plaisir ou de te faire l'amour qui va me dire que je dois changer mon comportement avec toi. » Bien que j'étais toute nue, toute mouillée à cause de la douche, je m'approchais de lui pour glisser ma main dans la sienne, puis je reculais vers la douche, l'emmenant alors avec moi sans le jet d'eau chaude. « Avec toi... Je baise pas. J'améliore mon amitié. » J'avais une façon à moi de voir les choses, mais j'avais raison. C'est même vrai, avec lui, même s'il venait à me faire l'amour, ça changerait rien entre lui & moi, je serais toujours la même personne. Je glissais mes mains autour de ses hanches, posant ma tête sur son torse à présent humide à cause de la douche, je me blottissais tendrement dans ses bras. Je levais alors un peu mes yeux vers lui, en souriant, essayant de calmer mes larmes, et ma voix tremblotante. « Je t'aime beaucoup, Ric. Je laisserais pas mon amitié pour moi se dégrader. » Je posais alors mes lèvres sur les siennes.
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Après avoir finit de parler, Ricardo soupira. Il ne voulait pas que Chuck souffre. Il tenait bien trop à elle pour la voir souffrir de la sorte. Certes, son comportement ne lui plaisait pas. Mais il l'avait rencontré comme ça, et ce n'est pas lui qui allait essayé de la changer. Surtout que Ric n'était pas le meilleur exemple à donner. Il savait que Chuck vivait dans l'excès. Pourtant, il s'était attaché à elle. Autrement que par son physique, il trouvait son personnage très intéressant. Chuck n'était pas juste un corps, elle en avait bien plus dans la tête que pourraient le croire certains. Elle était juste perdu, malheureuse. Et elle se réfugiait dans la drogue, l'alcool, le sexe, beaucoup tous les riches de son âge avec ces problèmes. Elle semblait brisée, seule et abandonnée. Mais elle oubliait qu'elle avait des amis sur qui elle pouvait compter. Elle oublié que Ric serait toujours là pour elle, qu'importe ce qu'elle ferait. S'il y avait une épaule sur laquelle elle pouvait se reposer, c'était bien lui. Si elle voulait téléphoner à quelqu'un en plein milieu de la nuit à cause d'un coup de cafard, c'était bien lui. Il entendit alors le rideau de la douche et il tourna la tête.

"J'avoue... t'es pas normal."

Elle riait. Et.. qu'est ce que ça faisait du bien de l'avoir rire. Pas un rire comme elle avait eu tout à l'heure, complètement défoncée. Un vrai rire. Mais son rire trahissait le fait qu'elle avait pleuré. Et ses yeux aussi. Bien que les larmes soient cachés par l'eau de la douche, ses yeux étaient légèrement rougies. Elle s'approcha alors doucement de lui.

"Mais t'es différent. Différent à un point que je sais que ça changera rien entre nous, c'est pas ma façon de te faire plaisir ou de te faire l'amour qui va me dire que je dois changer mon comportement avec toi."

Ric souriait à ses mots. Il aimait être différent. Il aimait que Chuck ne le perçoive pas comme un vulgaire mec avec qui elle ferait joujou. Au fond, elle avait peut-être raison. Ric réfléchit un bref instant. Au fond de lui, il avait envie d'elle. Il avait envie de lui faire l'amour, de lui donner du plaisir à elle qui n'allait pas bien. Il voulait la faire s'évader pendant un instant puis redevenir son ami juste après. Ils s'embrassaient, alors qu'est ce que cela changerait ? En elle, il la protègerait plus que jamais. Ric la regarda dans les yeux, sincèrement. Il la regarda de bas en haut, découvrant son corps parfait. Elle le prit alors et l'emmena avec elle sous la douche.

"Avec toi... Je baise pas. J'améliore mon amitié."

Ric eut un léger sourire. Sa voix tremblait toujours. Elle se blottit alors dans ses bras et Ric la serra fort contre lui. Il aurait voulu la garder dans ses bras ainsi pendant longtemps, lui prouvant ainsi qu'elle pouvait compter sur lui à n'importe quelle moment. Elle leva ensuite ses yeux vers lui.

"Je t'aime beaucoup, Ric. Je laisserais pas mon amitié pour moi se dégrader."

Le beau brésilien ne savait pas quoi dire, il se contenta de hocher la tête tout en la regardant. Alors qu'elle sécha ses larmes, Ric avala sa salive puis sourit.

"J'espère bien.. Car tu es loin de te débarrasser de moi ma belle.."

Elle se mit à l'embrasser à nouveau. Ric prolongea ce baiser avec tendresse puis il saisit les cuisses de la jeune femme et la souleva. Il l'a plaqua sauvagement contre le mur de la salle de bain, sans pour autant lui faire mal, et l'embrassa avec plus de passion que jamais, entrelaçant sa langue avec la sienne.
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    Je m'étais blottis dans ses bras, ça me faisait du bien de le sentir contre moi, de sentir qu'il était présent pour moi. Il était quelqu'un de plutôt imposant, musclé, c'était quelque chose que j'aimais bien chez un homme, c'était agréable à toucher, à caresser. « J'espère bien.. Car tu es loin de te débarrasser de moi ma belle.. » Je me mis alors à sourire, avant de l'embrasser aussi langoureusement que je pouvais, autant que ce que je pouvais faire de façon lucide, sans me laisser enjoliver par l'alcool et la drogue. Je sentais la tendresse de ces mouvements, je sentais sa sincérité, ça faisait du bien. C'est alors que je sentis ses mains sur mes cuisses, qu'il me surélève avant de me plaquer contre le mur, tout en continuant de l'embrasser, appréciant le contact des deux jumelles. Je caressais son torse musclé, ses épaules, tout ce que je pouvais toucher. Soudainement, je le repoussais un peu, écartant un peu mon visage du sien, le prenant alors entre mes mains. « De moi à toi, rien ne changera... Mais... de toi à moi... rien ne changera, hein ? Je ne veux pas que tu regrettes ce moment avec moi. Il faut que ce soit différent... » Différent dans le sens qu'on devait le faire de façon plus câline, plus tendre, que ce ne soit pas aussi bestiale que les autres « catégories », je voulais qu'il ai aimé notre moment ensemble, qu'il ne regrette rien, je voulais qu'il soit à part. Je me tenais alors à ses épaules pour retrouver les pieds sur Terre, et cette fois, je lui enlevais son pantalon qui eut finit plus loin dans la salle de bain, alors que je me mis à sourire sournoisement. « Viens. » Je lui souris tendrement, avant de glisser ma main dans la sienne et sans prendre le temps de s'essuyer, je le guidais jusqu'à son lit, me laissant tomber sur le dos, le menant alors dans ma chute que je le tenais par la main. Je pris encore son visage entre ses mains, le regardant fixement dans les yeux d'une façon si tendre. « Fais moi l'amour, sur ce lit, Ricardo. » Je pris possession de ses lèvres durant quelques secondes. « maintenant... » murmurais-je dans un dernier souffle avant de reprendre un baiser langoureux avec lui, glissant mes cuisses pour entourer ses hanches, pour avoir l'apollon contre moi. Je me sentais déjà plus heureuse, plus apaisée, j'étais pressée de voir ce qu'il allait me faire, après tout, je l'avais refusé la première fois, maintenant que nous étions réunis, je voulais en profiter un maximum.
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Ric prolongeait ce baiser qu'elle lui donna dans la douche. Il sentait que l'effet de la drogue et de l'alcool s'était un peu estompé chez la jeune femme. Elle avait l'air plus lucide qu'il y a quelques minutes. Peut-être à cause de ce que Ric lui avait dit, de la situation.. Ric la souleva alors pour l'embrasser avec plus de fougue avant de la plaquer contre le mur tout en prolongeant le baiser. La jeune femme lui rendit pendant quelques instants puis marqua un arrêt.

"De moi à toi, rien ne changera... Mais... de toi à moi... rien ne changera, hein ? Je ne veux pas que tu regrettes ce moment avec moi. Il faut que ce soit différent..."

Ric souriait aux paroles de la jeune femme. Elles ne pouvaient que lui faire plaisir. Lui qui avait peur de ne passer que pour un jouet, serait finalement perçu autrement par la belle brune. Du moins, c'est ce qu'elle voulait. Ric hocha la tête un bref moment, sans détacher son sourire de son visage.

"Crois moi, rien ne changera.. Et je suis sûr que je ne le regretterais pas.. Et je te promet que ce sera différent, puisque ce sera mieux..

Il lui sourit alors. La jeune femme regagna par la suite le sol puis lui enleva son pantalon. Ric lui donna d'ailleurs un coup de main car il était plus difficile à enlevé avec toute cette eau.

"Viens"

Ric suivit sa demande et la suivit hors de la douche, il s'en fichait complètement de l'eau qui commençait à être présente partout sur son carrelage. Cela vaudrait le coup de payer une caution. Elle s'allongea alors sur son lit en l'entrainant avec elle. Ric se plaça sur elle, collant littéralement son corps au sien.

"Fais moi l'amour, sur ce lit, Ricardo... maintenant"

Elle lui annonça cette phrase entre deux baisers, dont le deuxième était bien plus passionné. Gagné par l'excitation, Ric l'embrassa dans le cou ton en caressant sa cuisse. Il remonta alors sa main jusqu'à son entre-jambe en la frôlant pour la faire frissonner. Il caressa alors doucement sa partie intime, comme pour la torturer, elle qui voulait le faire tout de suite.. Délicatement, il entra un premier doigt en elle, puis deux.. et commença quelques vas et viens.
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