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« L'homme est une passion inutile. » par Jean-Paul Sartre } Avec Ricardo

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« La passion détruite se transforme en passion de détruire. » de RAOUL VANEIGEM

( Tenue )

    On ne se rends jamais compte à quel point on a mal, que la solitude d'un être vous rends faible, que vous vous rendez compte que vous avez besoin de sa présence, de sa chaleur contre la mienne. Et comme à mon habitude, je devais noyer ce besoin, l'oublier autant que je le pouvais. Je m'étais noyé dans une passion qu'était le mélange de la drogue, de l'alcool et de la luxure, je m'étais noyé jusqu'à ne plus savoir presque qui j'étais, dans cette grande maison, je ne savais même plus comment j'y étais entré, comment j'avais fais pour me retrouver à danser dans les bras de deux hommes à la fois, sur la piste de danse. Je sentais leur corps contre moi, m'arrachant chaque frisson avec un sadisme incroyable. J'oubliais cette douleur persistante, j'oubliais qu'il y avait autre chose que Cancun ce soir, j'oubliais qu'à la fin de la semaine, je vais devoir re-souffrir dans ma chambre, que j'allais avoir mal. J'oubliais même que j'étais venue vêtue, à la base, je portais une jolie robe, une robe que j'avais laissé partir pour finir en sous-vêtements avec une grande pair de bas noir. Je comprenais mieux pourquoi ils venaient me voir, qu'il caressait mon bassin contre le leur, cherchant l'appétit de mes lèvres, de mon corps. Ce qu'il ne savait pas, c'était que mes yeux s'étaient posés sur une personne beaucoup plus intéressante qu'eux. Avec un petit clin d'œil pervers, pour les narguer, je m'en allais d'un signe de la main, avant de me glisser dans le dos de mon ami, posant mes doigts sur ses yeux. Tout en continuant de cacher sa vision avec ma main, je vins à me mettre devant lui, venant jouer de mon déhanché sur la musique contre le sien, mordillant sa lèvre inférieur qui n'avait rien demandé. Je jouais à un jeu avec lui que je n'aurais pas oser faire si j'étais sobre, mais justement, je n'étais pas sobre, j'avais bu, j'avais sniffé cette petit ligne de poudre, j'avais envie d'effacer cette douleur.
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Qu'est ce que je fais là ? C'est la question que se posait Ricardo à cet instant. Il se retrouvait là, dans une maison où il ne connaissait quasiment personne, à boire de l'alcool gratuitement en profitant de la naïveté de ces gens bien trop bourrés pour remarquer qu'il n'était pas forcément le bienvenue. Puisque la soirée n'avait pas commencé ici pour Ric. Il était à son hôtel avec plusieurs amis à lui de l'université. Ils buvaient et profitaient tous ensemble comme à leur habitude. Mais il avait vu Chuck se faire accoster par deux hommes qu'il ne connaissait pas. Il l'avait vu partir avec eux. Il avait donc quitté cette soirée où il s'amusait bien pour la suivre. Car Ric connaissait les faiblesses de la jeune femme. La drogue, l'alcool, mais surtout les hommes. Il avait beau avoir un taux d'alcool très élevé en lui, Ric avait toujours sa conscience, et il n'avait aucun confiance en ces deux types. Il avait donc suivit son amie jusqu'à une grande maison où elle pénétra. Il y entra également et salua deux-trois personnes complètement bourrés pour faire croire qu'ils connaissaient du Monde. C'était toujours mieux que de faire le mec indésirable que personne ne connait. La maison était grande, et bondée. Ric saisit un verre de whisky au passage puis monta à l'étage où il avait vu Chuck s'engouffrer dans une chambre. Il attendit quelques instants devant la porte faite de marbre en buvant quelques gorgées de son verre. Il entra alors dans la chambre et retrouva Chuck en sous-vêtements, se frottant le nez. Elle dépassait les bornes. Ric avait envie de faire un carnage. Il voulait la protéger. S'il y avait un genre de personnes que Ric détestait, c'était les hommes qui profitaient des femmes trop défoncées pour réfléchir. Il savait que Chuck s'énerverait s'il intervenait. Il l'a laissa donc faire et interviendrait si ça dérape. Ric se mêla à un petit groupe de personnes présent également dans la chambre, elle aussi bondée. Il bu dans son verre lorsqu'il sentit des mains sur ses yeux. Il ne pensait pas qu'il pouvait s'agir de Chuck. Pour lui, elle n'avait pas vu qu'il était présent et elle avait l'air trop occupée. La jeune femme dansa alors contre lui et lui mordilla même la lèvre avec sensualité. Ric saisit ses mains et les retira de ses yeux avant de regarder son amie dans les yeux.

"Je peux savoir ce que tu fais ?"
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    Je n'étais pas bien dans ma tête, je cherchais vraiment le danger, je cherchais vraiment les sensations fortes. Je m'amusais bien jusque là, et lorsque j'avais vu Ricardo, j'avais eu un petit sourire malsain, ça m'avait plu qu'il soit là, bien que j'étais surprise, ici, dans cette maison, même si nous étions nombreux, c'était sûrement la pire des fêtes : on se cachait pas pour baiser, et on faisait ça n'importe où, c'était amusant, c'était encore plus chaud, ça avait dépassé les limites légales, c'était presque une orgie. Je me déhanchais contre le bassin de Ricardo, m'amusant comme une folle à essayer vainement de le chauffer. J'aurais été sobre, je savais que ça ne servait à rien de le faire car c'était un des rares à ne pas vouloir de moi, à ne pas vouloir toucher à mon corps que nombres d'hommes m'avaient dit parfait. Il me prenait mes bras, m'obligeant à me montrer à lui. Je lui souriais bêtement, je voulais qu'il m'embrasse aussi, je voulais qu'il me prennes dans ses bras maintenant. « Je peux savoir ce que tu fais ? » Je me mis à rire, qu'il était trop drôle. Il ne voyait pas où je voulais en venir, il était vraiment prude ou quoi ? Je le regardais, et me collant à lui pour réduire la distance à néant, pour sentir la chaleur de son souffle sur mes lèvres, tout cela en continuant de danser... « Je danse... Je bois... Je m'amuse... ah et peut-être que je vais baiser ce soir ! Sûrement la cinquième aujourd'hui. » Je me plongeais dans un délire totale, me mettant à rire comme une idiote. En même temps, vu le nombre de verres d'alcools que j'avais pu boire, plus le petit rail direct jusqu'au cerveau, je ne pouvais pas rester là à rien faire. « Allez, détends-toi... Hmm.. » Je glissais ma main dans la sienne et je le tirais vers un canapé libre, le poussant dessus pour me mettre à califourchon sur lui. J'attrapais un petit verre lorsqu'une serveuse passa à coté de moi, et je le buvais cul sec sous le nez de mon ami. Je me mis à rire de plus bel, en le regardant dans les yeux, l'air pervers dans les yeux, je ne voulais qu'une chose, coucher avec Ricardo, alors qu'au fond, je ne faisais que ça pour m'amuser; sobre, je n'aurais pas fais ça. Je cherchais à le chauffer en me mouvant du bassin contre le sien. J'étais certainement pathétique à cet instant, mais j'avais trop mal pour m'en détacher, j'avais tellement mal que je cherchais des extrêmes pour l'oublier encore plus. « Si tu veux, on peut aller dans un endroit plus...intime pour baiser... » Je pouffais de rire, j'étais très euphorique ce soir, une euphorie qui cachait bien d'autres sentiments.
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Ricardo avait horreur de ce genre de fête. Il aimait la débauche. Il aimait l'excès. Il aimait profité de la vie. Lui-même avait essayé toute drogue qui existe. S'il fumait encore des joints de temps à autre, il avait cependant arrêté la tape. Oui car il avait vu nombre de gens sombrer dans la drogue dure et cela l'avait dégouté. Maintenant, il avait presque pitié des gens qui en avaient besoin pour s'amuser. Pour lui, seul de l'alcool pouvait suffire. Avec de la fumette s'il y avait également. Mais cette soirée dépassé même les excès, elle était à la limite du pervers. Il y avait bien plus de mecs que de filles et ils semblaient que toutes les filles présentes n'avaient aucune conscience de ce qu'elles faisaient. Certaines devaient être des "putes à coke", qui vendent leurs corps pour pouvoir toucher à certaines substances. Elles faisaient peine à voir. Ric regardait son ami se frotter à lui sans rien faire. Lui qui se laissait facilement faire par les filles, ne semblait absolument pas sous le charme cette fois-ci. Il n'était absolument pas dans le délire, et pourtant il avait bien bu. Après lui avoir demandé ce qu'elle faisait, Chuck se mit à rire.

"Je danse... Je bois... Je m'amuse... ah et peut-être que je vais baiser ce soir ! Sûrement la cinquième aujourd'hui"

Ce genre de phrase ne l'étonnait même plus sortant de sa bouche. Chuck vivait dans l'excès, alors à Cancun... Mais Ric tenait à elle et il ne voulait pas la voir sombrer comme il en avait vu d'autres. Il se demandait ce qu'elle avait dans la tête pour se mettre dans des états pareil. Mais ça ne devait pas être tout rose.

"Allez, détends-toi... Hmm.."

Elle prit un verre et le bu cul sec devant lui. Ric hocha la tête avant de finir le sien également cul sec. Il se laissait faire par la jeune femme. Puisqu'il se disait qu'elle était mieux avec lui qu'avec quelqu'un d'autre présent ici. Mais il n'avait pas envie de coucher avec elle. A cet instant, il avait plus pitié qu'autre chose, et cela ne l'excitait pas du tout. Elle se frottait contre lui, et il ne fit rien pour l'en empêcher. Il ne voulait pas l'énerver, la blesser. Elle semblait être capable de craquer à tout moment. Elle avait l'air forte, mais elle était fragile. Ric la regardait dans les yeux, impuissant devant la situation.

"Si tu veux, on peut aller dans un endroit plus...intime pour baiser..."

Ric soupira légèrement suite à cette proposition. Et même s'il avait voulu, il pensait qu'un endroit plus intime n'existait pas dans cette maison qui semblait peuplée du salon aux toilettes en passant par la cave. Ric hocha négativement la tête en la regardant. Il ne lui répondait pas, la réponse semblait être déjà assez claire.
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    Je m'amusais, ou presque. Je pansais cette douleur en me blottissant dans les bras de Ric, ça me faisait du bien même si je ne pouvais pas l'avouer. Je souriais lorsqu'il avait bu le verre d'alcool, il venait donc faire la fête? Ça me faisait plaisir de le voir, nous nous étions pas tellement vu depuis Cancun, que ce soit à la fête du premier soir ou encore à la soirée mousse. Je me montrais de plus en plus coquine, essayant qu'il commence à s'intéresser à moi un peu plus, et peut-être pourquoi pas, qu'il cède à mon envie de coucher, ça ne me ferait que du bien d'oublier Edenshaw, je devais l'oublier, c'était important. Je lui proposais même d'aller dans un endroit plus intime pour le mettre à l'aise, mais il refusait. J'étais un peu surprise, lui qui se laissait faire. J'haussais alors les épaules, et vint à capturer ses lèvres pour l'embrasser, glissant mes mains vers sa ceinture, pour me glisser sous sa chemise, et remonter en les déboutonnant un à un. J'avais libre accès à son corps, que je caressais avec plaisir. « T'inquiètes pas, Ricardo. Tu es en de bonnes mains. On va bien s'amuser. » Je lui souriais, et je glissais mes mains dans ma nuque pour défaire la ficelle qui attachait mon soutien-gorge, libérant alors ma poitrine. Je baissais juste un peu pour garder le tissus sur moi, et me remettait contre lui, plaquant ma poitrine contre son torse, pour m'emparer de ses lèvres, l'embrassant comme je le pouvais. Ça me faisait bizarre de le découvrir, moi qui ne l'avait jamais toucher jusque là, ça me faisait étrange, ma conscience presque morte m'ordonnait d'arrêter, mais la raison brouillé par la drogue me disait finalement de m'amuser, de profite que Ricardo me cédait pour coucher avec lui. Je ne savais pas jusqu'à quel point il me laisserait faire, et j'allais testé cette limite, commençant alors à déboutonner son pantalon.
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Ricardo et Chuck ne s'étaient pas beaucoup vu à Cancun. Elle était bien trop occupée les deux premiers soirs. La jeune femme semblait surprise lorsque Ric refusa son offre. Celui-ci avait beau être attiré physiquement par la jeune femme, il ne pouvait s'empêcher d'imaginer tous les mecs avec qui elle avait couché où avec qui elle couchait encore. Pourtant, Candice faisait presque la même chose et Ric couchait avec elle de temps en temps. Mais il ne l'avait pas vu à l'œuvre avant que leur relation commence, alors que Chuck si. La jeune femme l'embrassa puis retira les boutons de la chemise du brésilien. Celui-ci se laissa faire. Après tout, les trois-quart des mecs présents à la soirée étaient déjà torse nu. Elle caressais alors les abdos de Ric.

"T'inquiètes pas, Ricardo. Tu es en de bonnes mains. On va bien s'amuser."

Entre de bonnes mains, c'est sûr. Des mains d'experte même. Puisque Chuck avait l'habitude de donner du plaisir aux hommes. Comme elle disait, elle avait déjà du le faire quatre fois aujourd'hui. Mais si Ric n'était pas du genre à se poser avec une fille, il n'était pas non plus du genre à partager. Quand il était avec une fille, il aimait la possédée, et il aimait être le seul. La vision que quatre mecs étaient déjà passés quelques heures auparavant le dégoûtait. Chuck retira alors la ficelle qui maintenait son soutien-gorge puis se colla à lui à nouveau avant de l'embrasser. Ric prolongea le baiser. Il était faible face à elle à cause de la quantité d'alcool qu'il avait ingéré. Cependant il n'était pas aussi faible que ça. C'est pourquoi, lorsqu'elle posa ses mains sur son pantalon pour le déboutonner, Ric la stoppa. Il saisit ses poignets et les retira.

"Arrêtes Chuck. Tu n'es pas toi là.."
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    Je voulais qu'on couche ensemble, depuis le temps que Ric se faisait désirer, et que je pouvais y accéder, j'essayais de me montrer très persuasif, l'embrassant langoureusement. J'étais heureuse qu'il répondes à mon baiser, je pouvais me libérer un peu, penser à autre chose. Et sentant que je pouvais aller plus loin, je commençais à déboutonner le pantalon de Ricardo, voulant commencer à le chauffer encore plus. Mais soudainement, sans que je comprennes pourquoi, il mit ses mains sur mes poignets pour m'empêcher de continuer. « Arrêtes Chuck. Tu n'es pas toi là.. » Je le regardais, et lorsqu'il disait ça, il me rappelait pourquoi j'étais là, et vraiment choquée de ce moment de lucidité. Je le regardais si fixement, et sans comprendre pourquoi, une larme vint à descendre sur ma joue, mes lèvres se mirent à trembler. Je ne voulais pas céder, et je me défaisais de l'emprise des mains de Ricardo pour essuyer la joue, et vint à poser mes mains sur ses épaules, essayant de sourire pour cacher le petit épisode de la larme sur ma joue.« Je suis parfaitement moi, Ricardo. Tu te fais tellement désirer, je te désire tellement... Je saisis juste...l'occasion. » Je souris et vint à reprendre possession ses lèvres, et cette fois-ci que les boutons étaient déjà enlevés, je glissais directement ma main sur son caleçon. « Laisse toi faire, profites de la soirée. » J'étais prête à craquer s'il recommençait, j'avais du mal à tenir à cause de l'alcool, de la drogue que j'avais prise qui me retournait complètement le cerveau. Je cherchais à aller mieux, et c'était le meilleur moyen, je n'arrivais pas à vivre sans penser à lui, à Eden, ça me tuait tellement. « Si tu veux, on peut retourner à l'hôtel pour que tu sois plus à l'aise, on dormira ensemble comme ça... »
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Ric avait du mal à résister aux baisers de la jeune femme. Elle savait y faire. Elle savait parfaitement embrasser. C'était dur de résister. Mais Ric résisterait. Il le fallait. Il ne voulait pas profiter d'elle dans ce moment de faiblesse comme beaucoup ferait. Après la phrase prononcée par Ric, il sentit son amie se fragilisée. Les lèvres tremblantes, il cru même apercevoir une larme qu'elle s'empressa d'essuyer. Il la regardait dans les yeux. Elle lui faisait vraiment de peine. Elle devait vraiment être triste pour se mettre dans cet état là. Mais Ric ne profiterait pas de cette situation. Il n'était pas comme ça. Malgré la beauté et le corps parfait de Chuck.

"Je suis parfaitement moi, Ricardo. Tu te fais tellement désirer, je te désire tellement... Je saisis juste...l'occasion."

Il savait qu'elle mentait. Elle n'était pas elle, c'était impossible. Oui il se faisait désirer, et il trouvait ça normal. Elle posa alors ses mains directement sur son boxer.

"Laisse toi faire, profites de la soirée."

Ric retira une nouvelle fois les mains de la jeune femme. Il l'a sentait de plus en plus fragile. Comme si elle était sur le point de craquer. Elle se trouvait maintenant entre le désir de sexe et un éclat soudain en sanglots.

"Si tu veux, on peut retourner à l'hôtel pour que tu sois plus à l'aise, on dormira ensemble comme ça... "

Ric la regarda alors dans les yeux puis regarda tout autour de lui. L'occasion était rêvé. Il ne pouvait pas s'occuper d'elle devant tout ce Monde. Et rester dans cet endroit ne ferait que l'affaiblir encore plus. Ric reboutonna son pantalon puis sa chemise avant de replonger sincèrement son regard dans celui de la jeune femme. Il prit alors la ficelle de son haut qu'elle avait enlevé et fit un nœud pour le rattacher.

"D'accord. On retourne à l'hôtel. Pour être que tous les deux"

Il se leva puis la prit par la main avant de l'attirer hors de cette maison. Un homme s'interposa à l'entrée pour les empêcher de partir puis posa sa main sur les fesses de Chuck. Ric se contenta de lui coller un coup de poing en plein dans le nez ce qui le fit tomber à la renverse avant de tirer Chuck hors de la maison. Ils marchèrent peu de temps car l'hôtel n'était pas loin. Ric l'emmena dans sa chambre, qu'il ouvrit et referma derrière eux.
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    Je voulais qu'il me cède, qu'il accepte de m'avoir entièrement pour lui, depuis le temps que j'attendais qu'il me cède. Je reprenais mon manège, pensant qu'il abandonnait l'idée d'essayer de me raisonner, de me faire parler, de me faire craquer. Glissant ma main sur son caleçon, j'avais cherché à le posséder, mais ce n'était pas sans compter qu'il était têtu en plus d'être farouche. Je voulais le mettre à l'aise, et pourquoi pas avoir un endroit rien qu'à nous ? Je n'avais pas de réponse, je le voyais simplement se reboutonner, et me rhabiller, du moins, ce que j'avais de tissus qui me recouvrait. Je suivais toujours son regard, me mordillant la lèvre inférieur. « D'accord. On retourne à l'hôtel. Pour être que tous les deux. » Je lui souriais, et le suivait sagement, tenant fermement sa main parmi ces gens. J'avais l'impression d'être une enfant fragile qu'on ramenait à la maison, qu'on me sortait d'une maison des horreurs. L'un des garçons qui m'avait accompagné s'interposa, et je pris peur lorsque Ricardo lui mit un coup de poing dans le nez, je regardais le garçon tombé, un peu choqué, et suivit sagement Ricardo, finissant par me blottir contre lui, comme une enfant. Le chemin ne fut pas bien long, au bout de quelques minutes, j'étais dans la chambre de Ricardo. Je levais mon visage vers le sien, lui souriant timidement, puis déposait mes lèvres sur les siennes pour l'embrasser, glissant ma main sur sa nuque, remontant jusqu'à ses cheveux pour l'embrasser encore plus langoureusement. Je m'échappais dans ses bras, ça me faisait du bien, j'étais au chaud, contre lui, et j'espérais qu'il me cède, avant que ce soit moi qui sentes mon corps se briser par les larmes de ma douleur, de mes pensées envers Eden. Je le poussais un petit peu pour qu'il se retrouve contre le mur, et je glissais ensuite mes mains vers son bas ventre, défaisant alors les boutons, et je redescendais doucement embrasser la peau en dessous de son nombril, déposant de petits baisers sur sa peau pendant que je cherchais à lui enlever son pantalon.
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Ricardo n'avait pas réfléchit en frappant le garçon. Il n'avait déjà que trop abusé de son amie et le fait de venir les empêcher de partir, c'était trop. Surtout en touchant une nouvelle fois la jeune femme. C'est comme si l'inconscient de Ric lui avait ordonné de levé sa man et de frapper l'homme se tenant devant la porte. Ca, et l'alcool surement.. Ric ramena alors Chuck à sa chambre d'hôtel en la tenant pour ne pas qu'elle s'écroule. Bien que, malgré tout ce qu'elle avait ingéré, elle avait l'air de pouvoir tenir encore parfaitement debout. Elle se tenait néanmoins à lui jusqu'à leur arrivé à l'hôtel. Après avoir fermé la porte, Chuck se jeta à nouveau sur Ric, ce à quoi il s'attendait. Il l'a laissa faire, prolongea aussi langoureusement qu'elle ce baiser. Il savait que lui parler ne servirait à rien. Il savait qu'elle n'était pas en état de réfléchir. Après tout, peut-être que la seule chose qui lui ferait véritablement du bien, c'était de faire l'amour. Mais pas avec un étranger qui pourrait raconter cette nuit à tous ses amis le lendemain. Avec un ami qui tient réellement à elle. Oui, parce que malgré la personnalité de Chuck, Ric tenait beaucoup à elle. Il était évident que son physique plaisait, elle était parfaite. C'est d'ailleurs pour ça que Ric avait du mal à lui résister. Après tout, il avait eu envie de coucher avec elle à leur rencontre. Alors que la jeune femme se baissa pour recommencer à lui enlever son pantalon, Ric soupirait d'excitation. Le fait de marcher dehors puis d'être seul avec elle avait fait monté tout l'effet de l'alcool qu'il avait bu et qu'il s'était retenu de faire effet jusque là. Sa vision se troublait légèrement et ses pensées divaguèrent. Il ferma un bref instant les yeux avant de les réouvrir et de la regarder.

"Je n'ai pas envie de gâcher notre amitié, Chuck..."
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