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AUSTIN ∞ plus je te déteste et mieux je vais. tu ne peux t'en prendre qu'à toi.

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que désirs deviennent souvenirs.

Je l’avais oublié si bornée et cloitrée dans ses idées. Avant, il écoutait un minimum et il avait au moins l’air compréhensif. Là, il voulait juste que tout aille dans son sens. C’était comme s’il était comme avec tout le monde avec moi, désormais. J’en étais aussi soulagée que malheureuse. Que dire de plus … Je gâchais si inutilement ma salive avec lui, c’est fou. Après notre séparation, j’avais voulu prendre de la distance, allé voir ailleurs. Et il ose me reprocher ça. Je savais si bien ce qu’il pensait à ce moment-là. Pourquoi n’admet-il pas qu’il a une part de responsabilité dans tout ça ? Il me parlait de fierté, mais la sienne est tellement grande, qu’il n’est même plus dans le monde réel. Juste dans sa bulle de « moi j’ai raison, tu as tort, alors ferme-la ». Il me désespère vraiment.

AUSTIN – « Je pourrais dire la même chose »

Il n’a toujours rien compris aux femmes. Quand une fille se fait largué comme une vieille chaussette, elle a besoin de s’éloigner, souffrir dans son coin. Bon, certaines deviennent collantes et totalement hystériques, mais je faisais partie des personnes qui prenaient de la distance et qui pleurait en silence. Oui, j’avais versé des larmes pour lui. Parce que je savais qu’en plus de perdre celui pour qui mon cœur battait, je perdais mon meilleur ami en même temps.

AUSTIN – « Comme toujours »

Toujours cette volonté d’avoir raison. C’est exaspérant. Mais je ne répondais rien. Ça n’avait de toute façon aucun intérêt de dire quelque chose, vu qu’il n’en prenait pas compte. Alors je le regardais juste parler. Physiquement, il n’avait pas changé plus que ça non plus, à vrai dire. Plus beau, peut-être, mais je le haïssais trop pour pouvoir l’admettre.

AUSTIN – « C'est gentil de me donner raison, mais ça serait encore mieux si tu étais sincère »

Pourquoi l’être ? Parce que lui l’avait été quand on s’est séparé ? La bonne blague. Je ne voulais pas être gentil avec lui. Il ne me méritait pas. Comme il utilisait du temps où je devrais être en court pour me parler sans importance. C’était du gâchis. Même des hommes de l’antiquité grec tenait de meilleurs discours que lui, plus intéressant et plus réfléchi.

AUSTIN – « Mais pourquoi vous les filles vous vous sentez toujours obligé d'en faire des tonnes, de pleurer et tout ce qui va avec franchement ?! »

MADISSON – « La sensibilité. Tu chercheras ce que c’est dans le dictionnaire » soufflais-je, fatiguée de la conversation. « Un jour tu m’avais dit que tu ferais en sorte que je ne souffre jamais. Mais c’est dingue, pas vrai, tu es celui qui m’en a fait le plus dans ma vie »

Il fallait une conclusion à tout ça. Le regardant, je ne savais pas vraiment si lui dire cela changerait les choses. Il était tellement sourd que même ça n’atteindrait sûrement pas ses oreilles. Il me manque tant. Mais après tout ce que l’on venait de se dire, un « tu m’as manqué » sonnerait peut-être faux. Alors je me gardais de lui dire. Qu’est-ce que ça peut lui faire ? Il s’en fichait de m’avoir fait du mal, de m’avoir mis de côté dans sa vie. Je ne sais même pas ce qu’il cherchait avec cette discussion. Est-ce que ça m’intéresse réellement de savoir ce qu’il a dans la tête ?  
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Il n'y pas un courant d'air ?
car j'ai l'impression que c'est froid entre nous.

 


Je m'étais toujours fait la promesse de toujours tenir mes promesses, mais apparemment je n'avais pas été fort sur ce coup-là. Je ne cessais de me répéter intérieurement que l'erreur était humaine, que tout le monde en fait après tout. En mettant un terme à notre relation je ne m'étais pas dit « tient et puis pourquoi ne pas lui faire du mal, ce serait marrant après tout ! » rien de tout cela m'avait traversé l'esprit. Si aujourd'hui elle se sentait blessée, trahit et que sait-je encore, c'était pour ma part en grande partie de sa faute. Elle refusait de tourner la page et ressassait sans cesse ses souvenirs ce qui l'a bloquait dans une interminable spirale. Je pouvais tout à fait comprendre que ce n'était pas chose facile surtout face à moi d'autant plus que je n'étais pas du genre à lâcher la grappe une fois que je tenais quelque chose. Une part de moi voulait qu'on redevienne amis comme au bon vieux temps, mais ma fierté m'en empêchait, car de une : Je refusais de m'excuser c'était plus fort que moi, de deux : Je m'entêtais à me dire innocent (qui est sans doute un semi-mensonge de ma part) et de trois : cela voudrait dire qu'elle aurait gagné et ça je me refusais catégoriquement à une conclusion comme celle-ci. « Je penserais à regarder » Je lui offrais un espoir qu'elle me voit un jour ouvrir un dictionnaire même si ce ne serait pas demain la veille. J'avais déjà assez à faire avec mes nombreux cours d'Harvard. « Tu ne trouves pas ça un peu... » Je laissais un petit blanc afin de chercher le mot le plus approprié à la situation. « Mélodramatique ? » Sa vie était loin d'être finie, alors de là à m'accuser de toute la peine que j'avais pu lui faire subir pour ces dix prochaines années je trouvais cela un peu abusé.

Je ne savais pas si là était la fin de notre première -et peut-être dernière- discussion depuis notre histoire à Cleveland, mais l'idée de ne plus jamais lui adresser la parole jusqu'au restant de mes jours, sonnait franchement bizarre dans ma tête. « Tu sais quoi ? » Je voyais déjà Madisson craindre de ce que j'allais bien pouvoir lui dire. Cette intonation elle la connaissait très bien. Elle signifiait qu'une excellente idée venait de me parvenir. Une idée par forcément excellente pour moi, mais assez pour m'amuser. « Je propose qu'on en rediscute calmement autour d'un café » On pouvait dire que je ne manquais pas de culot de caser ça au beau milieu d'une embrouille, mais j'avais appris à ne jamais perdre le nord. Un petit rencard rien qu'elle et moi. Un rencard auquel j'essaierais de ne pas arriver en retard comme j'avais si bien l'habitude de le faire. Je gardais dans l'espoir qu'elle me réponde positivement ou bien elle serait tenté de m'en remettre une à force d'enfoncer le couteau dans la plaie avec mes idées farfelues qui ne faisait que ressasser le passer.

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que désirs deviennent souvenirs.

Je retenais toutes les émotions qui se pressaient en moi : le regret, le chagrin, la colère, l’amour, la tristesse. Rien ne devait se montrer et je ne devais pas en dire trop. Le problème, avec lui, c’est qu’il arrivait tellement bien à entrer dans ma tête, que je ne me rendais même pas compte à quel point il pouvait me manipuler, d’une certaine façon. J’avais toujours pardonné son retard, ses absences, sa manière parfois absolument chiante de parler. Parce que je tenais à lui, parce que notre amitié était à mes yeux la chose la plus merveilleuse et la plus précieuse au monde. Mais la vie a voulu que le destin en soit autrement. Peut-être étais-ce écrit que nous ne devions plus être amis ? Je ne sais pas. Et j’en suis moins sûre quand je le vois. Si on voulait vraiment ne plus se parler, on ne serait probablement pas l’un face à l’autre entrain de continuer à parler. Même si la discussion n’avait aucun intérêt.

AUSTIN – « Je penserais à regarder »

Petit con. Roulant des yeux, j’essayais de ne pas m’énerver à nouveau, sachant de toute façon que je gâche de l’énergie en faisant cela.

AUSTIN – « Tu ne trouves pas ça un peu... » Il laissa un petit blanc qui me rendait curieuse. « Mélodramatique ? »

MADISSON – « Tu as raison, j’aurais du faire du théâtre ici » lançais-je, fatiguée de sa répartie absolument abominable.

Regardant l’heure sur ma montre, je me disais qu’il fallait vraiment que je trouve un moyen de partir. Sans qu’il m’emmerde une fois retournée. Mais je doute qu’il me laisse partir sous prétexte d’avoir cours.

AUSTIN – « Tu sais quoi ? »

Je haussais un sourcil, curieuse. Avec lui, je m’attendais à tout. Du bon, comme du mauvais. Une blague, comme quelque chose de sérieux qu’il dissimulerait derrière son sourire de d’habitude. Je ne répondais pas, attendant simple qu’il continue.

AUSTIN – « Je propose qu'on en rediscute calmement autour d'un café »

La surprise devait se lire sur mon visage. Il était sérieux ? Non, impossible. Il allait finir par éclater de rire. Mais il n’en fut rien. Vu que ma colère avait décidé de se calmer, c’était moi qui explosais de rire. Il ne manque vraiment pas de culot.

MADISSON – « Tu es incroyable » dis-je en calmant mon rire avant de le fixer. « Très bien. J’accepte »

Oui, c’était illogique d’accepter, mais il n’aurait le droit qu’à une chance. Et tout retard ne sera pas excusé. Mais tout ça, je ne lui disais pas. Pourquoi faire vu qu’il ne m’écoute pas ? Il pourrait faire même exprès de me poser un lapin ou d’arriver en tard. Alors oui, j’avais accepté sa proposition, mais il n’aurait le droit qu’à cette chance, pas une autre. Et puis, ce serait à lui de payer. Vu qu’il se considère comme l’homme parfait, il n’y a pas de raison pour qu’il ne soit pas un minimum gentleman. Bien que cette notion doit le dépasser totalement, je crois. 

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Du théâtre ? Rien que ça ? Moi je dis pourquoi pas. Je m'interrogeais quant à la réaction qu'elle pourrait adopter face à ma petite conclusion. C'était peu commun de réagir de la sorte suite à une dispute qui selon moi avait été moins pire que je ne l'aurais cru. Je n'avais pu retenir un sourire en la voyant rire. J'avais au final réussit à faire en sorte qu'elle arrête de me tirer cette tête de six pieds de long comme si je venais d'assassiner toute sa famille pour enfin me délivrer son si beau sourire et son rire que je n'avais pas entendu depuis des années ! Je prenais cette réponse en guise de victoire personnelle. Elle aurait voulu tout faire pour se montrer impassible et même si c'était un rire jaune, j'avais comme l'impression qu'elle était aussi contente d'avoir obtenu un rendez-vous avec moi -en toute modestie bien entendu- Me comporter ainsi n'avait rien d'inhabituel. J'agissais toujours de façon osé n'hésitant pas une seule seconde à annoncer la couleur dès le début. « Cool ! » Peut-être que cette discussion nous permettrait de discuter plus posément et nous aurions surtout un temps de préparation au lieu d'être pris au dépourvu. Même si personnellement je vivais ma vie en mode free style. « Alors demain, disons après tes cours du matin » Je n'allais pas lui faire louper des cours non plus. Je savais ô combien se devait être important pour elle et j'imaginais déjà la tête de ses parents s'ils apprenaient qu'elle commençait à se laisser aller. Bon après tout ce n'était pas comme si elle devait compter sur une bourse d'étude pour garder sa place à Harvard, elle faisait partie de ceux qui avaient le porte monnaie bien garnie. « T'aime quel type de bouffe déjà ? À titre d'information » Accompagné d'un petit clin d'oeil, je la regardais un sourire aux lèvres. C'était bien elle qui avait prétendu qu'on ne se connaissait plus vraiment non ? Et puis elle avait l'air d'avoir changé alors ne sait-on jamais, je ne voulais pas prendre le risque de l'emmener quelque part où elle sera susceptible de faire une intoxication alimentaire. Si elle aimait les junk food cela ne pourrait que m'arranger ne possédant pas une très grande fortune.

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A quoi bon, il gagnait toujours. Mais j’essayais de ne pas m’en formaliser, de passer au-dessus de ça. S’il arrivait un jour à ne pas jouer au « qui va gagner ? », je crois que je pourrais enfin le considérer comme un homme, et pas un gamin. C’est beau de rêver, après tout. J’avais laissé mon rire s’échapper de mes lèvres. Pas un rire jaune comme on aurait pu le croire, mais un vrai rire. Parce que je retrouvais un peu mon meilleur ami : culotté, franc et si lui-même. Dommage que l’on est du passé par un « je te déteste » avant d’en arriver là. Je ne m’avouais pas amadouer pour autant. Il parlait de se revoir pour discuter, mais je n’avais pas grand-chose à lui dire. J’en attendais beaucoup de sa part, surtout. Naïve ? Totalement, oui.

AUSTIN – « Cool ! »

En espérant que l’on n’allait pas se sauter à la gorge. Enfin, plutôt que je n’allais pas lui en remettre une selon comme se déroulera ce « rendez-vous ». J’espérais qu’il prenne en compte le fait que je n’étais pas tout le temps disponible. Ce qu’il fit, à ma grande surprise.

AUSTIN – « Alors demain, disons après tes cours du matin »

MADISSON – « Parfait »

Bon, peut-être m’étais-je trop emportée. Je ne sais pas. Je ne veux pas me prendre la tête. J’étais heureuse de le revoir, même si j’avais toujours mal et que je lui en tiendrais toujours rigueur. Mais tout le monde à droit à une seconde chance, je suppose. Même avec une aussi grande peine d’amour.

AUSTIN – « T'aime quel type de bouffe déjà ? À titre d'information »

MADISSON – « Certaines choses ne changent pas, et c’est mieux ainsi » souriais-je. « Je te fais confiance là-dessus » lui assurais-je.

Je doute qu’il veuille me tuer, alors que ce soit un fast food, un japonais, ou un autre petit truc à manger du genre, ça me convenait. Je n’espérais même pas qu’il me fasse aller au restaurant et même si c’était le cas – dans une autre vie, bien sûr – je refuserais. Car ça ne lui ressemblerait pas, de toute façon. Je préférais faire comme avant : aller dans un fast food, manger à s’en faire péter le ventre, se moquer des gens, voler les ballons des petits … Ah, la belle vie ! 

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Il n'y pas un courant d'air ?
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Ha elle venait de le dire ! Elle continuait à me faire confiance et ça c’était déjà une bonne chose de faite ! Je pouvais à présent continuer ma petite journée l’esprit serein. Je venais de louper au moins une heure de cours et était loin d’être motivé pour aller à la prochaine bien décidé d’aller me promener et pourquoi pas me griller une petite clope dans le campus. C’est donc après avoir passé de longue minute sur place dans ce couloir juste en face d’elle, que je me décidai enfin à bouger. Je passai tout juste à côté d’elle pour emprunter le chemin qui me mènerais jusqu’à cette fameuse sortie. « A d’main ! » Je n’avais pas pris la peine de me retourner une dernière fois. Loin de là l’envie de la mettre en retard à son prochain cours voyons. Je fus alors le premier à quitté les lieux en mode « I’m The Winner » comme toujours quoi -même si je préférais garder ma réflexion pour moi- et laissais la demoiselle avec ses réflexions.

FIN DU SUJET

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