Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityAUSTIN ∞ plus je te déteste et mieux je vais. tu ne peux t'en prendre qu'à toi.
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AUSTIN ∞ plus je te déteste et mieux je vais. tu ne peux t'en prendre qu'à toi.

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Bizutage. Tout le monde a ce mot à la bouche. Et ça se voit que c’est le moment. Moi-même je dois faire mes preuves pour entrer dans la « Cabot House » mais je dois dire que les filles ont l’air sympa et elles n’ont pas l’air du genre à faire des défis foireux comme cela se passe – apparemment – dans d’autres maisons. J’ai eu le droit à quelques surprises de la part d’autres personnes de sororité différentes, mais rien de méchant et j’en suis soulagée. Evidemment, je n’avais en aucun cas parlé de tout cela à mes parents. Ils me pensaient calmement en cours ou au travail, à être la petite fille rangée qu’ils aiment tant. Je préfère qu’ils aient cette image de moi car la vérité les rendrait dingue. Ça ajouté à la bombe du début d’année, ils viendraient me chercher personnellement pour me ramener à Cleveland. Ce qui était hors de questions. Trop de souvenirs là-bas. Des bons comme des mauvais, mais les derniers que j’avais, je voulais les effacer et retourner là-bas les ferait revenir et être encore plus douloureux qu’ils ne le sont déjà. Passons. L’automne pointait le bout de son nez et j’avais du sortir un manteau pour ne pas tomber malade, ce matin. Emmitouflée, je me sentais largement mieux. Une fois partie de mon appartement, je m’engouffrais dans la longue avenue qui débouchait sur l’université d’Harvard. Rien de très pratique que de ne pas vivre sur le lieu de mes études, mais d’ici peu, je comptais aller dans le dortoir des Cabot. Plus simple, plus pratique, plus rassurant. Bien que je ne savais pas si mes horaires de travail pourraient convenir au couvre feu de la maison. Je verrais bien, après tout.

Marchant tranquillement, mes pas m’amenèrent rapidement jusqu’au Memorial Hall, lequel j’entrais rapidement. Il ne faisait pas bien plus chaud là-dedans, mais je m’en contenterais pour le moment. Une foule d’étudiants s’y pressait déjà. Je ne connaissais personne, mais ça n’avait pas d’importance. De plus, je n’étais pas du matin, alors c’était mieux ainsi. Me faisant un peu bousculer, comme tout le monde ici, la cohue se dissipa un peu et me laissa accéder aux couloirs. Cela pourrait paraître surprenant, mais je n’étais pas venue pour aller en cours, mais plutôt pour aller travailler sur une dissertation de philosophie. Après deux heures de travail, une pause s’imposait et tous les étudiants l’avaient en même temps. Sortant de la salle de travail, les couloirs se trouvaient – à l’inverse de d’habitude – bien déserts. Sûrement étais-ce du au soleil qui avait pointé son nez dehors. Marchant tranquillement, un peu rêveuse, mon regard se porta sur un garçon qui venait vers moi. Et là … Ce fut le choc le plus total. Je devais bel et bien hallucinée. Il ne pouvait pas être ici, en face de moi, dans cette faculté. C’était un cauchemar.

MADISSON – « Austin … » murmurais-je pour moi-même, ayant du mal avec cette réalité tout ce qu’il y a de plus affreuse.

Mon regard croisa le sien et je vis qu’il était tout aussi surpris que moi de cette rencontre. Si j’avais pu, j’aurais fait en sorte de ne jamais le revoir. Sa douleur qu’il a fait naître en moi s’intensifie rien qu’en plongeant mes yeux dans les siens. C’était une horreur de le revoir. Je ne pensais pas que ça ferait si mal, mais la preuve est là : les blessures infligées en amour ne se referment jamais. Elles restent, subsistes et reviennent encore plus forte. Mais je ne devais pas me laisser démonter. Vraiment pas. Et puis, j’avais pu être courageuse jusqu’à maintenant, alors je continuerais sur cette voie-ci. De plus, je voulais intégrer une maison de filles fortes, charmeuses et déterminées. Mon côté fleur bleu devait partir et ne plus revenir. Il n’avait plus le droit de me manipuler comme lorsque l’on était jeune. Je ferais en sorte que ça n’arrive plus jamais.

Soupirant en rompant le contact visuel, je repris ma marche, droit devant moi. Arrivée à sa hauteur, je ne lui adressais pas un seul regard. Pourquoi, alors que lui m’avait lâché comme la pire des merdes, sans se retourner ? Ce serait trop facile de retomber dans ses bras. Il n’avait jamais eu envie de me reparler et même si c’était le cas, il ne l’avait jamais montré. Alors nous  nous ignorions, tout bonnement. Je ne pourrais plus lui faire confiance comme avant, même pas en amitié. Il pourrait toujours courir pour se faire pardonner. Le dépassant, je ressentais autant de fierté à pouvoir être plus forte que lui que de tristesse de l’avoir perdu autrefois. Il m’avait manqué à un tel point. Pas forcément en temps que petit ami, mais surtout en temps qu’ami, que compagnon de conneries, que mon double avec qui j’étais inséparable. Mais le mal est fait, et c’est lui qui en assumera les conséquences désormais. J’avais trop souffert pour que ce soit encore à mon tour de vouloir que les choses changent et s’arrangent.
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Il n'y pas un courant d'air ?
car j'ai l'impression que c'est froid entre nous.



Comme je l'avais imaginé, la reprise du rythme scolaire avait été dur et comme je ne changeais en rien mon rythme de vie, cela n'arrangeait pas les choses. J'avais réussi à passer en deuxième année de psycho par je ne sais quel miracle -encore- et avait essayé de me faire la promesse de manquer le moins de cours possible cette année, mais avec le bizutage et les fêtes avec la team la meilleure (les mather) ce n'était pas encore gagné, mais j'essaierais de faire de mon mieux. C'est pourquoi depuis huit heures ce matin, je me trouvais à Harvard allant de salle en salle afin de suivre mes cours notés sur mon emploi du temps. Je n'avais dormi qu'une heure comme à mon habitude, mais ne ressentait aucune once de fatigue grâce à ma thermos de café qui me maintenait en pleine forme en toute circonstance.

Je pénétrais dans le Memorial Hall après avoir fini déjà ma quatrième clope de la journée et d'aller peut-être à mon prochain cours même si sérieusement, j'avais déjà l'impression d'avoir tout donné. Je ne me sentais pas chaud d'y aller. C'était donc en traînant des pieds dans ce couloir à moitié vide, que je prenais tout le temps qu'il me fallait pour le traversait. Ma cadence se faisait de plus en plus lente lorsque mon regard croisa celui d'une demoiselle pas très grande -du moins comparer à moi- et que je connaissais que trop bien. Madisson...Que faisait-elle là ? Je ne me souvenais pas de l'avoir croisé l'année dernière, alors pourquoi cette année ? La dernière fois que j'avais pu la voir c'était à Cleveland juste avant les grandes vacances qui suivait la fin de nos années lycées même si notre dispute remontait un peu avant cela, mais Cleveland n'était pas très grand malgré que nos deux quartiers se trouvaient dans deux endroits totalement opposés.

Soit, j'aurais pensé qu'elle se serait tout de même arrêté au lieu de m'ignorer comme si j'étais un parfait inconnu. « Tu ne pense pas qu'on a passé l'âge des gamineries ? » Nous nous étions ignorés depuis tout ce temps, mais aujourd'hui il serait peut-être temps de grandir. Je m'étais retourné pour lui faire face, espérant qu'elle fasse de même. Je portais ma thermos de café à mes lèvres afin d'y boire une ou deux gorgées. « Je sais que je t'ai manqué, mais tu n'oses pas me le faire savoir. » Je m'approchais doucement derrière elle afin de lui chuchoter à l'oreille. « T'es trop fière pour ça... » J'esquivais un petit sourire avant de me reculer. Je ne mentirais pas en disant que l'amitié qu'il y avait entre elle et moi me manquait. Entre les deux j'avais été le plus bavard et je n'avais aucune idée si elle comptait poursuivre la conversation ou non.

Tant pis pour mon prochain cours. Ma promesse aurait tenu quelques heures -ce qui était déjà bien en soit- mais à présent que je me trouvais en face de Madisson après tout ce temps, je ne pouvais pas partir en cours comme si de rien n’était. Ce serait juste trop bizarre. De toute façon, ce n’était pas avec une voir deux heures de cours en moins que j’allais rater ma vie.

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Rien que le fait de savoir que j’avais atterri dans la même université de me dégoutait. Parce que cela entraînait beaucoup de situations qui allaient me désespérer : se croiser, participer à des fêtes ensemble peut-être, avoir nos parents qui vont organiser nos voyages pour revenir à Cleveland au même moment. Non, je ne voulais rien de tout ça. Même si l’ignorance fait mal, je préférais encore cela au fait qu’il m’adresse la parole. Pourquoi ? Parce que je sais que tôt ou tard, il me fera à nouveau mal. Si je le vois avec une autre fille, s’il fait le con et se fait mal, s’il est bourré et qu’il parle de nous deux avant ou qu’il m’insulte. Je déteste tout ça à l’avance. Il se trouvait devant moi, avec sa thermos, et il devait croire sûrement que tout avait disparu et que je ne lui tenais compte de rien. Sauf que s’il pensait ça, c’est qu’il n’avait toujours rien compris. Et je doutais sincèrement qu’il est changé. Il n’a toujours fait que les choses qu’il voulait, quand il le désirait. S’il avait une heure de retard, c’était normal et il donnait des explications stupides que je ne faisais qu’accepter parce qu’il était le seul à me comprendre. Mais là, je n’accepterais rien de sa part. Il ne fallait pas qu’il dise une seule chose de travers. Pas une seule.

AUSTIN – « Tu ne pense pas qu'on a passé l'âge des gamineries ? »

Ne pas réagir, ne pas réagir. Si je réagissais à ces conneries, il continuerait et tout recommencerait. Il en était hors de question. Les adultes s’ignorent aussi, alors pourquoi me parle-t-il de gamineries ? Pour qui se prenait-il à me dire quoi faire ? Si je ne veux pas lui parler, pas le calculer, c’était mon problème. Il n’avait pas à faire le con quand nous étions plus jeunes et la situation serait complètement différente. Tout est de sa faute, il ne peut s’en prendre qu’à lui.

AUSTIN – « Je sais que je t'ai manqué, mais tu n'oses pas me le faire savoir »

Quel culot ! Mon corps se stoppa contre ma volonté. Quel connard. Je n’en reviens pas qu’il ose me dire ça. Des pas se firent entendre derrière moi. Non, non, dégage. Je voulais partir, courir, loin de lui, mais mon corps me l’interdisait. Je me déteste d’être si faible. Mon cœur se brise petit à petit alors que je commençais à recoller les morceaux depuis plusieurs mois. Ça a l’air de tant l’amuser de me faire mal. Je le déteste tant.

AUSTIN – « T'es trop fière pour ça... »

Mon sang ne fit qu’un tour. Trop, c’est trop. Lui faisant face, je comblais l’écart qu’il avait mis entre nous et je lui mis une puissante gifle. Peu importe si ma main me faisait mal, peu importe s’il allait s’énerver, je me sentais libérée. Cela faisait un bon moment que j’avais eu envie de le faire et je n’allais pas me gêner après ses quelques mots. Mon regard était noir de colère.

MADISSON – « Et toi, tu es trop con pour comprendre quoique ce soit, alors tu sais quoi, va juste te faire foutre » dis-je énervée, en ayant repris les derniers mots qu’il m’avait dit lorsqu’il avait brisé notre couple et mon cœur, par la même occasion.

Le fixant toujours, je ne me calmais pas. Quel petit con. Il osait revenir comme une fleur, en croyant que j’allais sauter dans ses bras et lui dire qu’il m’a manqué. Un bel enfoiré. Je me retenais de ne pas lui en mettre une seconde, tellement énervée contre lui que lui faire face ne me faisait pas peur un seul instant. Si je n’avais pas déjà autant d’attache à Harvard et mes domaines de validé, j’aurais bien cherché à quitter cet endroit au plus vite. Fuir. Peut-être est-ce perçu comme lâche, mais le voir m’est tant douloureux. Sauf que je suis bien ici et même s’il est là, je veux lui montrer que je suis capable de vivre très bien – voire même mieux – sans lui. Il me dégoûte, je le déteste. C’est incroyable de pouvoir haïr autant une personne. Moi qui ne me suis jamais autant énervée, je m’en surprends moi-même. Plus je le déteste, mieux je vais.
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Il n'y pas un courant d'air ?
car j'ai l'impression que c'est froid entre nous.

 


Je ne sais pas pourquoi, mais je sentais la gifle arriver à plein nez et je ne m'étais pas trompé. Je sentais ma joue me brûler et à cette heure-ci elle devait sans doute être quelque peu rosé. Je posais ma main sur ma mâchoire afin de l'articuler un peu. Rien était cassé apparemment. Il fallait toujours se méfier de la force de mouche des filles. Ne jamais les sous-estimer. « Avec grand plaisir » La prendre aux mots dans un moment pareil n'était peut-être pas la meilleure idée que j'avais eu et c'est pour quoi j'avais décidé de mettre un périmètre de sécurité afin d'éviter une seconde gifle de sa part. J'avais affiché mon plus beau sourire qu'elle avait eu l'habitude de voir durant des années lorsque nous rigolions ensemble étant plus jeune, mais dans une situation pareille je pouvais avoir l'air d'une tête de con et je ne m'en cachais pas.

« Et il y a quoi à comprendre dans tout ça ? » Je n'étais pas contre qu'elle éclaire ma lanterne, parce que selon moi j'avais tout saisi. « Que tu es blessé parce que j'ai été sincère avec toi. Ouais je n'ai jamais été amoureux de toi et après ?! T'aurais préféré qu'on continue de sortir ensemble alors que je ne ressentais rien ? Ça t'aurais fait encore plus de mal ! » J'avais tendance à m'emporter assez rapidement et à ne pas peser mes mots dans ce genre de condition ce qui n'était pas forcément la bonne solution pour apaiser les tensions qu'il y avait entre nous, mais ce n'était pas mon but premier. Tout d'abord, je tenais à lui faire comprendre que je n'étais pas en tord, du moins à mes yeux j'avais eu raison de lui dire la vérité avant que les choses s'amplifie. Je n'aurais peut-être jamais dû avoir une quelconque relation avec qui allait au-delà de l'amitié peut-être..Bizarrement, je regrettais sans vraiment regretter. Comme à mon habitude j'avais agi sur un coup de tête. J'avais voulu quelque chose -qui était en l'occurrence sortir avec Madisson pour voir ce que ça faisait d'être en couple avec sa meilleure amie- et l'avais obtenue. Je m'en étais peut-être lassée. Et en même temps, je n'étais jamais sorti avec une fille en étant amoureux de toute ma vie, mademoiselle s'attendait à quoi ? En tout cas c'était très étrange de parler sur ce ton-là à ce qui était mon tout autrefois.

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« Je ne dis pas c’que j’pense, mais j’pense c’que j’dis » C’était absolument ça. J’aurais aimé lui dire à quel point il m’a manqué autant par sa présence, nos moments ne fou rire, nos conneries, nos sorties. Ce que je pense vraiment. Mais à la place, je lui dis juste d’aller se faire foutre. Ce que je pense finalement un peu aussi, vu la façon dont il ose me parler après notre dernière discussion et tant de temps. La gifle, il ne l’avait pas volé et j’espérais lui avoir fait mal. Même si cette douleur serait largement plus éphémère que celle qu’il m’a faite au cœur. Comment arrive-t-il à être si désinvolte, si gamin ? Je pensais que les Hommes grandissaient avec l’âge, mais on dirait que lui s’est arrêté à l’adolescence sans aucun moyen de se développer. Comment avais-je pu tombée d’un mec aussi stupide ? Je me sens tellement conne d’être tomber dans ce piège. Un piège si gros que je me suis précipitée dedans les yeux fermés. L’amour rend vraiment idiot.

AUSTIN – « Avec grand plaisir »

Enfoiré. Mon cœur se tordit de douleur en entendant cela. Surtout une fois qu’il avait ce foutu sourire sur ses lèvres. Dire que j’avais autrefois embrassé ses lèvres. Mon estomac se serra fortement, mais je ne voulais rien montrer.

MADISSON – « Je pense que ça doit être mieux avec elles. Plus marrant que la première fois avec moi » crachais-je, passablement énervée de la confiance qu’il dégageait.

Je ne voyais même pas pourquoi on parlait. Ça ne m’emmènerait à rien de toute manière, à quoi bon alors ? Mais je ne voulais pas me laisser démonter et s’il était assez irréfléchi pour ne pas voir le problème, je me devais de lui dire. On dit qu’il vaut mieux tard que jamais.

AUSTIN – « Et il y a quoi à comprendre dans tout ça ? »

Connard.

AUSTIN – « Que tu es blessé parce que j'ai été sincère avec toi. Ouais je n'ai jamais été amoureux de toi et après ?! T'aurais préféré qu'on continue de sortir ensemble alors que je ne ressentais rien ? Ça t'aurais fait encore plus de mal ! »

La vérité est dure à entendre. Très dure. Mais je ne pleurais pas. Je comptais rester impassible à toute la merde qu’il pouvait m’envoyer à la gueule. Non, il ne gagnerait pas avec moi. Qu’il aille faire ses discours à deux franc cinquante et ce sourire aux filles qu’il voulait se taper. Pas avec moi. Pas avec tout ce que l’on a vécu.

MADISSON – « T’es qu’un con, Austin. J’aurais préféré que l’on ne sorte pas ensemble si tu n’étais pas amoureux de moi. On ne sort pas avec une personne pour laquelle on ne ressent rien, c’est le principe de base ! » m’énervais-je encore. « Tu ne vois que ce que tu veux et pas le reste. Tu t’en branles royalement de ce que peuvent ressentir les gens autour de toi. Comme de l’amour, tu vois »

L’envie de le prendre et de le secouer me titillait, mais ça ne ferait que l’amuser davantage. Je ne sais même pas s’il m’écoute, s’il comprend ce que je lui dis et si il voit de quoi je parle.

MADISSON – « Apparemment, tu serais en psycho, de ce que mes parents m’avaient dit il y a un an. Mais je me demande ce que tu fous là. Tu ne comprends rien à l’Homme. T’es qu’un égoïste manipulateur et tu le resteras toute ta vie » claquais-je, plus calme et avec un léger sourire fier. « Et je ne veux pas d’une personne comme toi dans ma vie »

Ma dernière phrase avait été murmurée, comme une promesse de ne pas le fréquenter plus que de raison, c’est-à-dire de le croiser dans le couloir et éviter de le tuer. Je ferais en sorte de l’ignorer comme je comptais le faire aujourd’hui et éviter toutes conneries qui feraient que je me rapproche d’une quelque façon que ce soit de sa personne. S’il est dans une sororité, je ferais en sorte de savoir laquelle pour ne pas fréquenter ces personnes, ni les fêtes qu’elle organise. Il valait mieux que tout se passe ainsi, je pense.
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car j'ai l'impression que c'est froid entre nous.

 


Madisson avait bien changé depuis la dernière fois que nous nous étions vu. Elle était devenue une tout autre fille. Une fille pleine d'assurance, qui répondait et ne se laissait plus marcher sur les pieds. Apparemment ce que je lui avais fait subir avait été un mal pour un bien cela l'avait fait grandir bien plus vite que je ne l'aurais cru. Du moins c'était de cette manière que je percevais Madi au jour d'aujourd'hui. En tout cas si elle pensait que je m'amusais à comparer tous les coups que j'avais eu après elle, elle se trompait. Je ne prenais pas le temps de répondre à sa remarque me contentant d'esquiver un sourire amusé.

En tout cas, si je n'avais pas compris que j'étais un con c'était que j'étais devenu sourd à force qu'elle me gueule aux oreilles. Elle ne cessait de me le répéter à croire que c'était l'adjectif qui selon elle me qualifiait le mieux. « Mais comment peut-on savoir si on est amoureux de quelqu'un sans essayer de sortir avec ? » Bien sûr que mes cours de psycho me servait. La preuve, je prenais un malin plaisir à retourner le cerveau des autres. À l'entendre on pourrait croire que j'étais un véritable connard sans coeur qui aimait faire souffrir toutes les personnes que je pouvais croiser ! Alors qu'autrefois toutes les personnes qui nous croisaient pensaient que nous étions en couple alors que c'était loin d'être le cas, aujourd'hui ils pouvaient sans mal comprendre qu'on se détestait.

Je me contentais de sourire en prenant en compte tout ce que mon ex avait à me dire. Le regard impassible j'encaissais ses dires sans broncher préférant la laisser finir. Sa dernière phrase m'avait fait plus de mal que je ne l'aurais pensé. Il y a quelques années je ne m'aurais jamais imaginé passer une seule de mes journées sans Madisson. J'étais obligé de l'appeler ne serait-ce pour lui raconter une blague qui venait de me passer par la tête, lui envoyer un message facebook, un sms, je ne passais jamais une seule minute sans avoir de ses nouvelles. J'avais à présent appris à vivre sans elle, mais ne plus faire partie de sa vie me semblait quelque chose de pratiquement impossible. Sans elle où serait-ce dans dix bonnes années concrètement ? Néanmoins, je me contentais de sourire avec mon air de petit con qu'elle avait l'habitude de voir. « Evite de me juger Madi' car si autrefois tu me connaissais aujourd'hui il en est rien ! Tu ne me connais plus ! Tu veux faire comme si j'étais un parfait inconnu pour toi ?! Hé bien parfait ! Mais tu regretteras bien vite tes paroles. N'essaye pas de revenir en arrière si tu décides de te la jouer comme ça grand bien te fasse, mais je ne ferais jamais le premier pas pour venir te parler et n'essaye pas de venir t'adresser à moi, car tu seras un mur pour moi ! Et je ne parle pas au mur ! » De nature sang chaud et irascible je ne pouvais m'empêcher de réagir toujours avec autant d'excès, -car même nos disputes de jeunesse rimait à ça - et sa dernière phrase n'était pas passé dans l'oreille d'un sourd.

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Peut-être m’emportais-je trop ? Mais en même temps, quand votre ex est devant vous, à essayer de s’innocenter pour le mal qu’il vous a fait avec ce sourire que vous connaissez si bien, comment ne pas montrer en pression si vite et si fort ? En temps normal, j’étais calme et douce. Mais en face de lui, je ne pouvais pas faire comme d’habitude. Parce que je voulais lui montrer que j’avais changé et qu’il ne m’aurait pas aussi facilement qu’avant. Même si c’est indéniable, il me manque, aussi idiot soit-il. Malgré le fait que je sois tombée amoureuse de lui, j’aurais préféré qu’il ne se passe jamais rien, plutôt que le court instant où nous avions été ensemble et que tout s’est effondré après. Mais je ne pouvais pas être la seule à vivre avec ces regrets. Et la façon dont il en parle, je ne sais même pas s’il regrette ne serais-ce qu’un instant notre amitié. J’ai simplement la forte impression qu’il essaye de faire comme avec tout le monde : me retourner le cerveau pour savoir ce qu’il veut.

AUSTIN – « Mais comment peut-on savoir si on est amoureux de quelqu'un sans essayer de sortir avec ? »

MADISSON – « Je dois te donner des cours de bon sens, maintenant ? ça se sent, tu le ressens dans tout ton corps et surtout, ici » dis-je en posant ma main sans aucune peur sur son cœur. « Il a l’air de battre. Etonnant, moi qui te pensais sans cœur »

Non, il n’avait pas le droit de s’en tirer aussi facilement. Retirant ma main, son sourire m’horipilait toujours autant. Ensuite, je m’étais énervée jusqu’à lui dire que je ne voulais pas d’une personne comme lui dans ma vie. Bizarrement, ça avait eu comme l’effet d’un électrochoc. Ce n’était pas trop tôt d’ailleurs, même si ça l’avait rendu bien énervé, lui aussi.

AUSTIN – « Evite de me juger Madi' car si autrefois tu me connaissais aujourd'hui il en est rien ! Tu ne me connais plus ! Tu veux faire comme si j'étais un parfait inconnu pour toi ?! Hé bien parfait ! Mais tu regretteras bien vite tes paroles. N'essaye pas de revenir en arrière si tu décides de te la jouer comme ça grand bien te fasse, mais je ne ferais jamais le premier pas pour venir te parler et n'essaye pas de venir t'adresser à moi, car tu seras un mur pour moi ! Et je ne parle pas au mur ! »

MADISSON – « Je te connais mieux que quiconque. Tu n’as pas changé, tu me le prouves dès maintenant. Tu es celui qui m’a fait mal, et tu essayes encore de me faire culpabiliser ? T’es incroyable, Austin. Je me demande comment tu fais pour te regarder dans une glace tous les matins. Avant, tu étais tout pour moi. Même quand je n’étais pas amoureuse. Tu as merdé et tu n’as même pas essayé de me revoir. Tu t’es juste barré après m’avoir lâché et après, aucune nouvelle, rien du tout. Et c’est moi qui suis exécrable aujourd’hui ? Tu ne peux t’en prendre qu’à toi. C’est de ta faute si je suis comme ça avec toi aujourd’hui »

Voilà, j’avais juste besoin de lui dire tout ce que j’avais sur le cœur. Et ce n’était pas fini. Parce que si cette discussion était la dernière, il fallait que je lui dise tout. Peu importe si je me répète, peu importe même si certaines parties sont incohérentes.

MADISSON – « J’ai toujours tout fait pour toi quand on était petit. On s’entendait tellement bien que jamais je n’aurais pu imaginer qu’on en arrive là. J’ai été aussi conne que toi sur le fait que l’on sorte ensemble. Tu n’imagines même pas à quel point je m’en veux d’être tombée amoureuse d’une personne comme toi. Je te mettais sur un piédestal et tu es en descendu si vite en disparaissant. Alors oui, tu es le roi des cons pour moi et tu mérites que je suis comme ça avec toi »

Respirant doucement, je me passais une main dans les cheveux. J’avais failli lui dire qu’il me manquait, mais ça voulait dire qu’il aurait gagné. Hors de question. Tout ça n’est qu’un jeu pour lui. Et je détestais ça. Il n’est jamais sérieux quand il dit quelque chose, c’est toujours pour rire. Je voulais grandir et il ne pourrait pas m’aider. Il ne pourrait plus me comprendre. Je lui parlerais de travailler quand il me dira qu’il veut sortir. Il me parlera de prendre une fille pour une nuit quand je lui expliquerais ce qu’est une relation sérieuse. J’avais l’impression que nous étions devenus si différent en si peu de temps. C’était aussi rassurant qu’angoissant. Perdre celui qui compte le plus pour moi me fait mal, à un tel point, mais ais-je le choix ?  
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Mon sang se glaçait automatiquement en sentant sa main sur ma poitrine au niveau de mon coeur. Je ne m'attendais pas à un tel geste surtout dans un moment pareil, mais je n'allais pas la repousser.  « Haha » Elle se croyait marrante ? Bien sûr que j'avais un coeur ! Il me servait seulement à vivre et non à aimer. En quoi est-ce un mal sérieusement ?

Je sentais le fausser se creuser de plus en plus. Elle me balançait tout à la gueule et j'aurais bien aimé me sentir coupable pour lui faire plaisir, mais le problème c'était qu'à ce moment-là je n'arrive pas à faire semblant. « Je me suis barré pour faire mes études ! Hey redescend j'nallais pas m'arrêter de vivre pour toi ! Toi tu t'es cassé à l'autre bout du pays à faire je ne sais trop quoi pendant un an ! Ça s'est barré comme tu sais si bien le faire quand t'as des problèmes ! » Elle me l'avait encore prouvée aujourd'hui. Si je ne l'aurais pas arrêté elle aurait sans doute choisi de m'ignorer comme elle sait si bien le faire. Elle n'avait jamais su faire face aux problèmes.  « Comme toujours tu choisis la facilité quoi »

J'essayais de me remémorer quand est-ce que je l'avais forcé à sortir avec moi, mais elle venait de confirmer ce que je pensais. Elle avait été conne de sortir avec moi comme toutes les autres filles avec qui j'étais sorti et pourtant elle en avait vu, car elle était loin d'être la première lorsque nous avions décidé de conclure les choses entre nous. « Mais c'est toi qui a décidé de plus être pote avec moi ! » J'avais mis mes mains en évidence pour lui faire comprendre que sur ce coup-là je n'y étais pour rien. « Faut que t'arrêtes de te faire passer pour une victime Madi' » Je portais de nouveau ma thermos à ma bouche. La voilà à présent vide. Je passais ma langue sur mes lèvres afin d'être sûr de n'avoir gâché aucune goûte de caféine et déposais mon regard sur la demoiselle qu'était de plus en plus en colère. « En fait ce que tu ne supportes pas c'est être fait manipulée. Ce que je peux comprendre tu sais » J'haussais les épaules d'un air désolé pour elle. Autrefois lorsque j'agissais de la sorte il m'arrivait souvent de recevoir des coups sur le bras de sa part avec sa force de mouche ce qui faisait rire autant moi qu'elle.

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C’est plutôt moi qui avais l’impression de parler à un mur. Il ne comprend rien à rien. C’est fatiguant, épuisant et très dur à supporter pour les nerfs. Je ne comprends pas pourquoi je reste là. Il me prendrait pour une lâche de partir, mais à quoi bon parler à quelqu’un qui vous écoute à peine ? Si au moins il faisait semblant de s’y intéressé ou de comprendre. Mais il s’en fiche totalement. Il est pire qu’avant. Même lorsque l’on s’embrouillait, il n’avait jamais été aussi … Comme il l’est maintenant. Il dit que je ne connais pas celui qu’il est désormais, mais je crois ne pas avoir envie de connaître cette personne. L’Austin, mon meilleur ami, c’est celui-là qui me manquait. Pas un autre. La discussion allait être de plus en plus houleuse maintenant que je l’avais énervé. Je le savais. Je le sentais.

AUSTIN – « Je me suis barré pour faire mes études ! Hey redescend j'nallais pas m'arrêter de vivre pour toi ! Toi tu t'es cassé à l'autre bout du pays à faire je ne sais trop quoi pendant un an ! Ça s'est barré comme tu sais si bien le faire quand t'as des problèmes ! »

MADISSON – « On aurait pu se voir cet été-là. Mais je n’ai eu aucun signe de vie de toi. Tu crois qu’après m’avoir brisé le cœur, je reviendrais vers toi ? Je sais très bien que tu peux vivre sans moi, Austin, j’ai bien compris »

Je soupire, excédée par son comportement et le fait qu’il ne cherche pas plus loin que ce qu’il a sous le nez.

MADISSON – « Je suis partie avec ma mère aidée des gens dans le besoin. Vu que je ne te manquais pas, j’ai préféré aller aider des gens qui se rendent compte de la véritable valeur de la vie. Qui ont des sentiments, des émotions et quelque chose à partager »

AUSTIN – « Comme toujours tu choisis la facilité quoi »

Si ça pouvait lui faire plaisir de penser ça, grand bien lui fasse. Il a toujours pensé et pense encore aujourd’hui comme il le veut. Je ne suis plus personne pour lui dire quoique ce soit, de toute manière.

AUSTIN – « Mais c'est toi qui a décidé de plus être pote avec moi ! »

AUSTIN – « Faut que t'arrêtes de te faire passer pour une victime Madi'»

J’allais répondre lorsque sa langue vint lécher l’embout de sa thermos. C’est fatiguant de ne pas pouvoir tirer un trait sur le passé et les sentiments que l’on ressent.

AUSTIN – « En fait ce que tu ne supportes pas c'est être fait manipulée. Ce que je peux comprendre tu sais »

Tout cela ne mènera à rien. Je croise son regard et le soutiens. Je ne baisserais pas les armes devant toi, Austin. Soupirant encore une fois, je regardais un instant autre part avant de revenir à lui. Lassé de la discussion, je voulais juste qu’il parte le premier. Point final.

MADISSON – « Tu sais quoi ? Oui, je suis partie parce que c’était facile. Plus facile de te fuir que de revenir vers toi, parce que je suis une putain de lâche. J’ai décidé de ne plus être amie avec toi parce que j’ai été si susceptible, hm. C’est toi la victime, tu as raison, c’est toi qui aurait du passé des nuits entières à pleurer, pas moi. Tu ne m’as pas manipulé, voyons. Tu as eu ce que tu voulais, c’est de grave, pas vrai ? »

Aucun mot n’était pensé. Absolument rien. Mais s’il voulait avoir raison du tout au tour, je lui laissais ce plaisir. Je ne suis pas à Harvard pour renouer des liens avec lui. Je me fiche de ce qu’il fait. Qu’il aille se taper des centaines de filles, se droguer comme le pire des accro ou encore boire à faire un coma éthylique. Il n’a pas besoin de moi pour vivre, il l’a dit lui-même. Il est libre de ses actes et de faire ce qu’il veut dans sa vie.  
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Il n'y pas un courant d'air ?
car j'ai l'impression que c'est froid entre nous.

 


J'avais appris à vivre sans elle, mais ça ne voulait pas dire que je le voulais et pourtant je devrais bien m'y habituer. Cela faisait à présent deux ans que je ne passais plus mes journées collées à elle. C'était à la fois étrange et normal aujourd'hui. « Je pourrais dire la même chose » J'avais aussi attendu qu'elle donne signe de vie, mais en vint. Comme toujours j'étais bien trop fier pour faire le premier pas et avait attendu tout l'été avant d'apprendre en passant non loin de chez la famille Galloway qu'elle était partie. Je m'étais alors fait une raison. Si elle avait préféré se barrer pour aider des gens qu'elle connaissait à peine grand bien lui fasse, mais elle ne pouvait pas se permettre de me reprocher des choses alors qu'elle avait agi de la même manière que moi. Sous prétexte que c'était elle le "coeur brisé" on pouvait lui accorder toutes les bénédictions possibles.

Pour conclure elle avait décidé de me donner raison du tout au tout alors qu'elle ne pensait pas un mot de ce qu'elle disait. Je la connaissais assez pour savoir qu'elle s'était forcée de déblatérer toutes ces insensées et totalement contradictoire juste dans le but de mettre fin à la conversation. « Comme toujours » J'avais toujours ce que je voulais et ça sans avoir été un gosse de riche. Elle n'est pas belle la vie ? « C'est gentil de me donner raison, mais ça serait encore mieux si tu étais sincère » Notre conversation menait à rien il fallait être réaliste. J'étais ultra borné et ne changerait pas d'avis, quant à elle, elle avait juste envie de m'en mettre une je pense. « Mais pourquoi vous les filles vous vous sentez toujours obligé d'en faire des tonnes, de pleurer et tout ce qui va avec franchement?! » Je n'avais jamais vu un mec pleurer dans son oreiller pour si peu, à croire que c'était la spécialité des nanas. Mon but n'avait pas été de faire de la peine à Madisson. J'avais d'ailleurs toujours veillé à ce que personne ne lui fasse du mal au risque d'avoir une petite correction venant de ma part, mais je n'étais pas assez fou pour m'auto-taper.

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