Besoin de ton aide ► Marshall

Elia était hésitante, ça se voyant. Pourtant, elle n’avait pas crié et ne m’avait pas non plus giflé ce qui était un très bon signe! Je la regardais donc simplement avec ce même petit sourire amusé que j’avais pratiquement toujours aux lèvres en présence d’une belle fille à qui je faisais très certainement de l’effet –ou, dans tous les cas, que je ne laissais pas indifférente. Elle regarda à gauche, puis à droite et je compris qu’elle avait peur qu’on se fasse prendre. Pour ma part, je trouvais que c’était d’autant plus intéressant comme ça! La peur d’être pris sur le fait rendait la chose nettement plus intéressante et intrépide! Finalement, elle franchit la distance qui nous séparait et vint m’embrasser à son tour, ne posant pas totalement ses lèvres sur les miennes. Elle était d’accord, le jeu était donc enclenché. Je relevai son menton d’un doigt et plaçai mon visage bien en face du sien pour l’embrasser pour de bon cette fois. Je passai une main autour de sa taille pour l’attirer contre moi et introduis ma langue entre ses lèvres, cherchant sa jumelle à l’intérieur.

Définitivement, Elia n’était pas juste belle à tomber par terre, elle savait aussi très bien ce qu’elle faisait lorsqu’elle devait se servir de ses lèvres et de sa langue. J’étais déjà bien impatient d’en avoir d’avantage et elle pouvait clairement le sentir là, tout en bas. Ses mains glissèrent sur mes hanches avant de remonter ce tee-shirt blanc tout taché que je portais toujours pour venir bosser. Rapidement, il se retrouva plus loin sur une étagère alors qu’elle m’embrassait dans le cou me faisant déjà perdre la tête. Je caressai ses cheveux doucement avant de la regarder un moment dans les yeux alors qu’elle se mordillait la lèvre. Bon sang, elle avait l’art de m’exciter en plus! Je souris et l’attirai à nouveau à moi, posant les deux mains sur ses fesses pour la soulever et la poser plus loin sur le capot fermé d’une voiture que nous étions en train de réparer.

Elia m’attira avec elle sur le capot de la voiture et je l’y rejoins sans rechigner. À quatre pattes sur ce dernier, je la surplombais totalement, mais elle était légèrement plus haute que moi ce qui me permettait très bien de l’embrasser dans le cou en descendant dans son décolleté. Ses mains quant à elles glissèrent jusqu’à mon pantalon qu’elle tenta de détacher et je lui donnai un petit coup de main pour lui faciliter la tâche. Une fois fait, je la laissai le glisser sur mes hanches avec un sourire en coin. Rapidement, je repris possession de ses lèvres au goût sucré et remontai à mon tour son chandail en glissant mes doigts sur sa peau si douce. J’avais à la fois envie de faire tout trop rapidement et envie d’y aller doucement pour en profiter. C’était donc très dur de suivre ma cadence.

Nos chandails maintenant hors de porter et nos corps brulant l’un contre l’autre, j’avais l’impression de m’embraser. Elle détacha rapidement mon jeans et le fis glisser sur mes jambes découvrant ainsi mes tatouages sur les cuisses qu’elle n’eut malheureusement pas le loisir de regarder puisque mes lèvres ne quittaient plus les siennes que pour l’embrasser dans le cou et même la mordiller de temps à autres. Mes mains se baladant sur son corps remontèrent de son ventre à sa poitrine que je palpai fermement avant de redescendre vers son jeans que je détachai à mon tour pour le lui retirer au plus vite. L’air extérieur qui entrait par la porte grande ouverte du garage créait des frissons à la surface de sa peau et de la mienne, mais peu importe. Bientôt nous aurions suffisamment chaud pour tenir nus en plein hiver!