I won't apologize for who I am PV Walter

J'ai toujours le don pour me mettre dans des situations pas possibles. Je ne les compte plus entre mon mariage, ma tentative de suicide, mon comportement au bal de l'année dernière bref tout ça pour dire que je suis un aimant à ennuis. J'avais donc facilement attirer Walter, encore un Eliot qui pète plus haut que son cul et qui pense pouvoir faire la morale à une Mather comme moi.  Il a vraiment cru qu'il pouvait me manipuler facilement parce que tout ça est nouveau pour moi ? Raté, c'est loin d'être mon style de changer d'avis comme de chemises. Je lui tiens tête avec un regard toujours autant empli de haine et de dégoût. Je comprenais réellement pourquoi il était si facile de détester les Eliots avec leurs air de "je suis mieux que tout le monde" et en plus c'est ce genre de personnes qui gouvernent principalement notre monde. On court vraiment à la catastrophe. " Crier au viol ? C'est pas très original tout ça ! Tu crois que tes amis mathers vont débarqués là comme ça ? " Ben oui évidemment il a le dernier mot mais s'il pense que je vais abandonner la partie, il a tout faux. " Je peux très bien me débrouiller toute seule aussi. " C'est pas parce qu'il est à califourchon sur moi que je ne peux pas lui mettre un coup bien placé pour me débarrasser de lui. A grands maux, grands remèdes! " Tu vois ? Y a personne. T'es vraiment pas décidée à bouger ? " Je pouvais sentir son souffle chaud effleurer mes lèvres. De toute manière je suis sûr qu'il est pas capable d'aller jusqu'au bout de ces pensées. Ce serait dommage de ruiner sa réputation à cause d'une moins que rien comme moi à ses dires. " Tu m'emmerdes tu le sais ça ? Alors va voir ailleurs si j'y suis. " Il a de la chance que je ne lui ai pas encore foutu ma main en pleine figure.

Quand j'avais vu Walter pour la première fois cet été, je n'aurais jamais soupçonné qu'il cachait une telle personnalité. Il m'avait plutôt paru agréable et puis c'était le frère d'Alex, donc ça m'avait quelque peu rassuré mais ils sont loin d'être semblables et ce même même si on met leur choix de maison de côté. Je sais pas comment j'ai fais pour l'apprécier ne serait ce que quelques jours alors que ce n'est qu'un con qui ne cherche qu'à me rabaisser. J'ai vraiment pas besoin de ça en ce moment. Je n'ai aucune idée de ce qu'il cherche à faire avec ses menaces à deux balles. Mais le pire dans tout ça, c'est que je continue à lui parler, j'avais bien tenter l'indifférence mais il revient toujours à la charge. Ce mec est une vraie sangsue c'est pas possible. Je vais vraiment finir par devenir violente si ça continue. Je m'en fou de montrer mes mauvais côtés enfin celui-ci ne date pas de mon entrée chez les Mathers non, j'ai toujours été le genre de fille impulsive qui sort les poings si y'a que ça pour se faire entendre. " J'adore emmerder les gens, tu sais. " Mes yeux lui envoyaient des éclaires et j'allais m'apprêter à ouvrir la bouche quand il décida de plaquer ses lèvres sur la mienne. Immédiatement je décidais de me défaire de son emprise mais trop tard. Non mais what the fuck! Il va me le payer. Je lui mordis la lèvre, m'en fou qu'il en saigne, il avait qu'à pas me chercher. " T'es vraiment con ma parole ! " Et encore le mot était bien faible.

Je n'avais pas perdu tous mes réflexes de sportive, alors oui, je n'étais pas aussi endurante qu'avant mais j'avais encore une certaine force bien qu'elle me fut totalement inutile pour me défaire de l'emprise de ce misérable parasite. Il en avait rien à foutre de moi mais il était resté à me faire chier, si ce n'est pas contradictoire comme comportement ça, faut m'expliquer ! J'avais utiliser la seule arme qui me restait à ma portée à savoir mes dents. Un peu violent comme façon de riposter mais je n'ai jamais caché ce côté de ma personnalité, nombreux sont mes proches qui en ont déjà fait l'expérience. J'avais réussi mon coup car enfin Walter avait décidé de me lâcher, visiblement choqué par ce que je venais de faire. Jamais je ne me laisserai faire par un mec, du moins plus jamais, j'en avais assez fait les frais par le passé. " C'est toi qui est vraiment conne. J'espère qu'un mec saoul viendra te tripoter, ça t'évitera d'avoir de crier au viol pour rien justement. " Des menaces, encore et toujours! De toute manière je n'ai peur de personne, je sais me défendre toute seule, je viens de lui prouver. Je viens à me relever pour m'asseoir, un sourire mi malin mi victorieux sur mon visage. Je venais de le prendre à son propre jeu. " Sale pute. " J'écarquillais les yeux. Il avait osé m'insulter ! Non mais je rêve. En deux secondes j'étais debout, je n'avais pas un bon équilibre mais tant pis je n'allais pas le laisser s'échapper sans avoir le droit à des excuses. Le rattrapant par le bras, je le stoppai pour me planter face à lui. " Retires tout de suite ce que tu viens de dire sinon je te jure que je ferai de ta vie un enfer. " Il peut me traiter de tous les noms mais de pute certainement pas. Je suis peut être Mather mais une salope certainement pas, j'ai pas encore atteint ce point de non retour.

Je ne sais nullement ce que je fous encore ici à parler à un abruti ? Ou bien si je sais, j'aime pas qu'on me prenne pour une conne et jamais je ne me suis laissé marcher sur les pieds - si on enlève l'influence de mon mari - Bref à ce jour plus personne n'a à dicter ma vie et encore moins à me juger pour ce que je suis. Ce Walter là, il est juste déçue que je ne sois pas une fille parfaite, mais en quoi ma vie le regarde ? En quoi mes choix de vie sont importants à ses yeux ? C'est une caméra cachée ou bien. Non mais la situation tourne au ridicule. Il me fout la responsabilité de mon comportement à son encontre sur le dos alors que lui est mille fois pire que moi. J'ai les poings serrés, je ne sais pas ce qui me retient de le taper après qu'il est osait m'insulter de putain. Ça se voit clairement qu'il me connait pas, je suis pas ce genre de fille, je suis pas du genre à me taper le premier inconnu pour du fric dont je n'ai nullement besoin d'ailleurs. " T'aimes pas entendre la vérité ? Ecoute moi bien, je vais t'en dire une autre. Ose encore une fois m'approcher dans cette université ou même juste me regarder une seule fois de travers et je ferai en sorte de te mettre plus bas que terre jusqu'à ce que tu supplies de voir ta pauvre mère tellement j'aurai fait de ta vie un véritable enfer. " Il veut se la jouer malin là avec son regard censé m'impressionner. J'en ai vu d'autres vraiment. Je lève les yeux au ciel, ce mec va me faire pété un câble. " Non mais t'as vraiment cru que je souhaite te revoir là après tout ce que tu me dis là ? T'as tout faux! Heureusement que y'a un frère pour rattraper l'autre parce que franchement toi t'es pitoyable. T'as de la chance que ma main n'est pas encore atterri sur ta sale face d'Eliot. Mais je te jure que si tu me retouches une seule fois je t'envoies direct aux urgences. " Ca y est le mec m'a énerver pour au moins une dizaine de jours. J'espère qu'il s'en rend compte et qu'il n'aura pas la pensée idiote de s'enfoncer sinon je lui saute direct à la gorge.

Notre monde est vraiment rempli de la pire vermine de nos jours et cet Eliot en faisant vraiment parti.Il arrivait même en tête de liste, vu comment il ose me parler, il a vraiment pas peur et ne sait visiblement pas à qui il parle. Genre parce que je suis Mather, je ne suis qu'une poussière mais bien sûr ?! Je suis certaine d'être plus riche que lui donc franchement il connait très mal qui je suis. Si j'avais les idées un peu plus claires, ma main aurait déjà atteri sur sa joue pour tous les actes et paroles qu'il a eu à mon attention en l'espace de quelques minutes seulement. " Ah ouais ? Ben écoute va pleurer dans les bras de mon frère, ou te le taper. Mais j'imagine que si ton mec t'a largué c'est parce que t'étais certainement trop nulle au lit, donc finalement va pas voir mon frère, tu risquerais de lui faire perdre du temps. " Sérieusement ?! Il ose me balancer mes problèmes de couple en pleine figure sans savoir de quoi il en retourne. Il est suicidaire ou quoi ? Il n'y a pas d'autres explications possibles. Mes poings se crispent avant qu'il ne se retourne pour quitter les lieux avec un charmant signe de la main pour me dire au revoir. " Ouais vas y casses toi, j'en ai marre de voir ta sale tête. " criais-je assez fort pour qu'il m'entende avant de donner un coup de pied dans l'herbe pour me vider de toute la colère qui m'habitait à cet instant. Je tournais en rond pendant quelques minutes avant de prendre la direction d'un bâtiment sans savoir vraiment où j'allais. Mais au moins je partais à l'opposé de Walter et plus j'étais loin de lui, mieux je me portais.