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MALINE ❖ I belong with you.

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Maline I belong with you

Tss. C'était que des stéréotypes, des idées reçues. Bon, oui, d'accord, j'y pensais parfois; J'y pensais souvent, mais je réfléchissais pas non plus avec ce que j'avais entre les jambes. Ca c'est faux, les filles y pensent tout autant, elles ne l'assument juste pas, c'est tout arguais-je tandis qu'elle me dirait la langue. Sale bête, va. Je mordis la langue en acquiesçant. Dans le fond, j'étais d'or et déjà convaincu qu'elle n'avait pas changer. Une Eliot type ne m'aurait pas bondit dessus en plein milieu de la résidence et ne m'aurait pas tiré la langue comme une gamine de sept ans. Charlie était toujours là, quoi qu'il arrive et dieu merci, car j'en aurais tiré une tronche si je m'étais retrouvée face à une de ses filles coincées et méchantes comme pas deux. Soit, elle était chiante, mais bon, elle était elle et j'avais aucune envie qu'elle change. Evidemment, ça m'aurait arraché la langue de lui dire qu'elle était déjà parfaite telle qu'elle était. C'était pas le genre de choses qu'on se disait : oui, on s'adorait, les effusions d'amour et d'affection, on connaissait, mais se flatter nos égos mutuellement, c'était un coup à partir dans une discussion sans fin. Si si, t'es sacrément perchée insistais-je, me foutant gentiment d'elle et puis c'était aussi la vérité. Elle pouvait avoir de ses réactions, sérieusement. En parlant de ça alors que j'avais été très soft en lui donnant juste un petit coup dans les hanches, il fallut qu'elle tape plus haute, se jetant sur moi pour la deuxième fois de la journée. Soit, elle s'était découvert une passion consistant à me mettre les quatre fers en l'air, soit je lui avais vraiment manqué. Ou bien les deux. Sans doute les deux. J'avais toujours détesté les chatouilles. Je n'avais aucune résistance à ce niveau de là et j'éclata de rire sur le champ. Non mais quelle emmerdeuse franchement. J'étais trop occupé à rire pour pester et je m'efforçais déjà de l'écouter, mais elle me facilitait pas franchement la tâche. Elle était à califourchon sur moi et si elle n'était pas tellement lourde, elle pesait quand même son poids. Et merde ! Tu m'as percé à jour criais-je en parvenant à attraper une de ses mains pour la faire arrêter. Ca avait marché. Je put respirer un peu, mais le soulagement fut de courte durée. Avoir bouger ma main pour la refermer sur la sienne me fit perdre l'équilibre et le monde commença à basculer autour de moi. Aaah criais-je avant que je cesse de tomber, atterrissant par terre. J'étais coincé en sandwich entre le gazon et Charlie.



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