one of the brightest stars feat Jill

Je ne pus m’empêcher de sourire lorsqu’elle me répondit qu’elle était une mystérieuse tueuse psychotique qui tuait des gens le soir dans les parcs. Comme si elle pouvait faire mal à une mouche, enfin si elle en était capable elle cachait bien son jeu. De nature rigolote je ne pouvais m’empêcher de répondre à cette proposition loufoque quelque chose d’aussi éclaté. « Je me disais aussi avoir vu ton visage quelque part, au début je croyais que c’était pour un projet de mode d’Harvard, mais maintenant je sais c’est au Channel 8, lorsqu’ils ont annoncé que tu t’étais évadé.» J’avais une mine faussement apeuré sur le visage. « Tu crois qu’on pourrait négocier un truc, je suis beaucoup trop jeune et séduisant pour mourir» Ajoutais-je en essayant d’imiter le regard suppliant du chat botté du mieux que je le pouvais. Puis je repensai à la raison de notre rencontre et je me levai d’un bon. Je n’arrive pas à croire que j’étais sur le point de proposer ça. Qu’est-ce qui m’arrive ? En même temps, il faut vivre le moment présent et mes parents ont toujours prôné l’entraide. Je lui tendis donc la main. « Allez viens, j’ai une idée pour le truc que tu as oublié.» Je l’entrainai donc vers la bibliothèque afin d’aller y chercher son bien.

A son grand étonnement il l’avait suivi et de ce fait elle comprenait qu’elle aurait pu tomber sur bien pire, étrangement il n’avait pas l’air d’être un de ces mecs lourds qui vous collent aux basques et dont on n’arrive pas à s’en décrocher, plus elle découvrait le personnage plus elle semblait satisfaite de la rencontre qu’elle venait de faire. « Je me disais aussi avoir vu ton visage quelque part, au début je croyais que c’était pour un projet de mode d’Harvard, mais maintenant je sais c’est au Channel 8, lorsqu’ils ont annoncé que tu t’étais évadé.» elle haussa les épaules, puis, l’air dépité lança un « oui, paraît que je suis recherchée. » Il lui proposait un marché, un négociation pour sa survie, elle arqua un sourcil et posa ses mains de chaque côté de ses hanches. « la promesse que tu ne dévoileras pas aux autorités l’endroit où je me cache suffira. » dit-elle en lui adressant un clin d’œil plein de malice. Il tendait la main vers la maladroite, main qu’elle attrapa, qu’avait-il en tête, de quelle idée s’agissait-il ? Était-il du genre à forcer les portes en pleine nuit ? C’était ça le plan ? de toute façon elle ne voyait rien d’autre à faire quant à ce qu’elle avait oublié, elle le devait se résoudre à le suivre et puis dans tous les cas elle repartirait peut-être avec son bien et une belle nouvelle rencontre.

Ces genres de scénarios loufoques que l’on fait à deux m’ont toujours plu, et plus ils étaient extravagant plus ils étaient amusant à imaginer. Et ce qui était cool c’était qu’elle se prêtait au jeu elle aussi. « T’inquiète je ne dirai pas un mot, je ne voudrais surtout pas que tu aies l’idée de te venger. » Dis-je en répondant à son clin d’œil par l’un des miens doublé d’un énorme sourire. Puis je la pris par la main afin de l’amener à la bibliothèque. Une fois arrivé sur les lieux je regardai un peu autour de moi pour voir si personne ne pouvait nous voir et s’il n’y avait pas de caméra. Effectivement l’endroit était désert et dénudé de toute surveillance, un peu étrange étant donné les évènements de la dernière année, mais bon ça me rendait bien service ce soir. Je sorti mon portefeuille afin d’y prendre l’une de mes cartes de crédit. Je la regardai droit les les yeux et lui dit le plus sérieusement du monde. «Ce que tu vas voir à l’instant ça reste entre nous je ne veux pas que tout le monde sache que je sais faire ça. Compris ?» Puis je lui adressai un magnifique sourire avant de glisser ma carte dans l’entre-portes. Après quelques secondes de haut-en-bas et de vas-et-viens je réussi enfin à ouvrir la porte et je fis un pas en avant. Je lui tendis à nouveau la main. « Allez tu viens ou pas ? Dépêchons-nous, il y a surement un système d’alarme.»

C’était marrant de trouver quelqu’un près à te suivre dans tes délires, t’aimais bien ça, le peu de fois où t’avais commencé à partir dans ce genre de délire on t’avait regardé de travers comme si t’étais une incomprise, une folle, limite une aliénée « T’inquiète je ne dirai pas un mot, je ne voudrais surtout pas que tu aies l’idée de te venger. » . t’es contente de voir qu’il pourrait être un très très bon complice. « Alors dans ce cas il ne t’arriveras rien. » tu affiches un grand sourire et tu te laisses entrainer vers une direction que tu ignores encore jusqu’à te retrouver devant la bibliothèque. Tu le regardes faire, non, il va pas faire ça, tu crois halluciner «Ce que tu vas voir à l’instant ça reste entre nous je ne veux pas que tout le monde sache que je sais faire ça. Compris ?» non t’hallucine pas, oui il a osait, ce mec est complètement fou et ça te fais rire. Tu le regardes faire, on dirait qu’il a fait ça toute sa vie et tu te demandes même si il n’est pas un cambrioleur où un truc du genre. « Eh mais c’est toi en fait qui va te faire choper par les flics. » il te tend à nouveau la main, tu la regardes un instant, ça craint un peu de s’introduire dans une bibliothèque comme ça, et si il y avait un système d’alarme ou quelque chose comme ça. « Allez tu viens ou pas ? Dépêchons-nous, il y a surement un système d’alarme.» ça te rassure pas plus que ça mais tu attrapes sa main et entre « T’es complètement taré. »

Qu’avais-je de mieux à faire ce soir ? Pas grand-chose en fait donc aussi bien mettre mon temps à bon escient et aider les autres, en espérant qu’elle ne soit pas une Mather, parce que là j’étais encore bon pour un sermon de retour à la Eliot house. Et puis ça faisait longtemps que je n’avais pas faire un truc stupide dans ce genre-là. « Eh mais c’est toi en fait qui va te faire choper par les flics. » Je devais admettre qu’elle avait un point là-dessus, mais bon il ne fallait s’attarder sur ce petit détail. «Bah tu sais avant qu’ils arrivent jusqu’ici on aura le temps de partir et puis s’ils nous surprennent j’aurai une compagne de cellule.» Lui répondis-je en lui faisant un clin d’œil. Elle prit la main que je lui tendis, c’était bien, elle avait les chaudes, c’était rassurant. Parce que bon je dois avouer que j’avais le cœur qui battait à tout rompre et mon niveau d’adrénaline devait battre des records. Et puis merde que je me fasse arrêter ce n’était pas si grave, faut vivre tant qu’on est jeune et je ne veux pas me retrouver à quarante-ans avec tout plein de regret et de ‘’j’aurais dû faire ce genre de truc quand j’étais jeune’’. « T’es complètement taré. » Dit-elle, d’un côté elle n’avait pas tort, combien de personne ferait ce genre de truc pour une étrangère, pas beaucoup, mais je n’étais pas tout le monde, et je m’ennuyais. « Peut-être un peu ouais, mais qui est le plus taré, le type qui rentre par infraction dans une bibliothèque ou la meuf qui le suit. » Dis-je avec un grand sourire. « C’est pas tout, mais il est où ce truc que t’as oublié ? Vas-y je te suis. »

En sortant de la Quincy House quelques instants plutôt t’avais eu l’espoir de récupérer ton chargeur, t’avais espérer pour y pénétrer le plus légalement possible et jamais, au grand jamais tu aurais pu croire qu’un jour la petite Jill forcerait l’entrer d’une bibliothèque avec une carte à puce. Fallait avouer que ce n’était pas la première chose à laquelle on pouvait penser quand il s’agissait de rentrer par effraction dans un lieu. «Bah tu sais avant qu’ils arrivent jusqu’ici on aura le temps de partir et puis s’ils nous surprennent j’aurai une compagne de cellule.» T’esquissais un sourire, t’osais même pas imaginer c’qu’il t’arriverait si t’es frères apprenaient que t’avais fini en cellule. Ok le délit n’était pas énorme, vous n’étiez pas des délinquants, juste des étudiants ayant envie de pimenter leur soirée en allant récupérer leur matériel scolaire, qu’elle grosse marrade. « Si on se fait arrêter je dis que c’est toi hein, que tu m’as traînée de force ici, que je ne pouvais pas résister et tout ça, hein. » t’affichais un grand sourire plein de malice. C’était amusant, t’avais l’impression de te retrouver au sein même d’un film d’action, un couple de cambrioleur essayant de s’introduire dans une bibliothèque à la recherche d’un manuscrit valant des millions, sauf que là il n’était nulle question d’un manuscrit d’une vieille époque, juste d’un chargeur d’ordinateur. « Peut-être un peu ouais, mais qui est le plus taré, le type qui rentre par infraction dans une bibliothèque ou la meuf qui le suit. » il n’avait pas tout à faire tord sur ce point-là, t’avais accepté de le suivre et tu ne pouvais t’en prendre qu’à toi. Tu haussais les épaules. « J’dirais que ça s’équivaut. » tu lui répondais d’un sourire égal au sien. T’avais presque oublié ton chargeur, il s’occupa de te le rappeler « Ah oui, par là. » Tu le tirais avec toi en direction de la d’une des tables où tu y avais passé une bonne partie de l’après-midi à te débattre contre cette horreur qu’on appelle Javascript. Tu te baissais, il était là, branché, là où tu l’avais laissé, tu le débranchais et le saisissait comme un trophée. « Je l’ai. »

J’espérais que nous ayons assez de temps pour quitter les lieux avant que la sécurité n’arrive parce qu’en fait je n’ai pas vraiment envie de devoir expliquer à mon père, mais surtout à ma mère pourquoi j’étais au poste. Surtout si la raison c’était pour impressionner une fille. Enfin ce n’était pas l’unique raison, mais disons que si ça avait été un mec je ne crois pas que je m’aurais donné tout ce mal. Faut dire que son magnifique sourire omniprésent sur son visage ne m’aidait en rien à ne pas faire de connerie. Elle était marrante, elle avait peur que je la lâche si on se faisait arrêter on dirait. « T’inquiète, si on se fait choper, je dirai que tu ne m’as suivi que pour me dissuader de continuer.» En fait j’essayais de la rassurer un peu, parce que bon elle n’avait pas l’air d’être si nerveuse, mais quand même, elle était entrée par infraction dans la bibliothèque avec un parfait étranger, il y a de quoi se poser quelques questions. Rendu à l’intérieur c’était à moi de la suivre et non l’inverse, à présent s’était-elle qui me tirait vers l’avant. C’était agréable de tenir une main aussi douce que la sienne. On avançait vers les tables, mais je ne voyais pas grand-chose valant la peine de venir chercher là-bas. Il y avait quelques bouquin et un truc noir qui pendouillait, enfin ce devait être ce qu’elle était venu chercher, mais je n’arrivais pas à bien voir vu la noirceur de la pièce. Elle s’avança vers la table, et comme je l’avais deviné, pris le truc noir sur la table en s’exclamant; « Je l’ai. » Je ne pus m’empêcher de sourire voyant comme elle était fière et contente d’avoir enfin retrouver ce machin noir. « Tu vas me devoir des explications sur à quoi sert ce bidule noir, mais avant on fout le camp allez.». Je lui pris la main à nouveau et filai vers la sortie avant que quelqu’un nous surprenne. Une fois à bonne distance de la bibliothèque je me permis d’arrêter et de souffler un peu. Sortant du même coup un joint déjà roulé. En l’allumant je me retournai vers elle. « Donc c’est quoi ce truc qu’on est venu chercher ? » Je pris une pause et tirai sur le peco puis le tendis à Jill « T’en veux ?»

T’étais pas le genre à faire des choses interdites d’habitudes, plutôt la fille qui reste dans la limite du raisonnable, pas trop rebelle, qui vit simplement avec son petit sentiment de liberté et t’avais la sensation qu’en faisant ça tu te découvrais encore plus libre que ce que tu ne voulais l’être. C’était au final assez marrant de te laisser entraîner dans ce genre de folie, t’avais la sensation que ce mec était complètement libre de faire qu’il voulait être et faire, tu adorais ça. . « T’inquiète, si on se fait choper, je dirai que tu ne m’as suivi que pour me dissuader de continuer.» T’esquissais un sourire, en plus de ça il faisait preuve de galanterie. T’affichais un petit air satisfait sur ton visage « alors c’est parfait, je ne tiens pas à me retrouver en prison. » Il te suivait désormais à la recherche de l’objet et une fois que tu l’avais trouvé, tu ne ressentais rien d’autre que de quitter l’endroit où tu te trouvais, drôle d’endroit, drôle de moment pour y être, vite partir. « Tu vas me devoir des explications sur à quoi sert ce bidule noir, mais avant on fout le camp allez.» t’hochais la tête « oui, oui, mais d’abord on sort d'ici. » puis comme pour te dire qu’il était d’accord avec le fait qu’il fallait quitter cet endroit le plus vite possible il t’attrapa la main et t’entraînais vers la sortie. Une fois sortie tu pouvais enfin respirer, t’avais eu chaud de ne pas vous faire attraper. « Donc c’est quoi ce truc qu’on est venu chercher ? » tu baissais la tête en riant « tu vas te moquer ou alors m’engueuler, parce que c’est vraiment pas le truc le plus important au monde .. c’est mon chargeur d’ordi, et vu que j’avais plus de batterie sur mon pc portable… » T’affichais un large sourire. Oui après réflexion ça craignait un peu. Mais au fond c’était lui qui avait insisté, toi ça t’aurais pas dérangé plus que ça d’attendre demain enfin nous ne dirons pas que tu aurais été à six heures du matin devant la bibliothèque devant l’ouverture pour pouvoir l’avoir le plus vite possible… « T’en veux ? » dit-il en te tendant le joint qu’il venait d’allumer, tu refusais jamais ce genre de chose. « Avec plaisir » tu tirais une latte « merci » puis affichait un sourire.