this is bullshit. ¤ wes

Olivia c'était levé vers treize heure aujourd'hui. Elle avait passé toute une soirée en compagnie d'autre mather et elle c'était réveillée avec une bonne gueule de bois. Le genre qui vous fais dur plus jamais, alors que vous alliez recommencer tout de même, probablement bientôt même. Quelques heures après se dur réveille, la jeune femme décida d'aller prendre un peu l'air, mais n'oublia pas ses cigarette, sait-on jamais. La jeune femme était devenue alcoolique suite à un enchainement d'évènement, fumait, se droguait bref, la totale. La jolie blonde avait enfiler une paire de jeans, des petites bottes, un t-shirt et un manteau de cuire noir. Elle avait attaché ses cheveux sur le côté en un queue de cheval et elle c'était dirigé vers le yard. Olivia marchait tranquillement, depuis mars, elle refaisait sa vie à Harvard, au jour le jour, si fichant des conséquences, tentant d'oublier tout ses malheurs. Elle n'avait par reprit l'entrainement, elle était terrifiée à l'idée d'être devenue nulle ou de se blesser encore une fois. Pourtant, le corps d'Olivia n'avait pas changé, elle semblait toujours aussi athlétique, mais le dommage intérieur devait être tout autre. Bref, elle se baladait doucement, une petite brise passait sur son visage quand elle s'arrêta net. Ça ne pouvait pas être lui, c'était impossible, il était resté à Londres, il l'avait lâchement abandonné. Oli décida tout de même de retourner de côté, son coeur battait beaucoup trop vite et elle sorti une clope qu'elle alluma, mais prit un peu plus de temps qu'à son habitude du au stresse de le revoir. Elle n'avait pas envie de lui parler, elle n'avait pas envie de s'assurer que c'était lui ou non, elle s'en fichait. Il l'avait brisé, plus que tout les autres choses qui avait pu lui arriver, Wesley l'avait complètement détruite. Olivia lui en voulait et elle l'engueulerait bien, mais elle n'était pas préparée à cette idée encore, elle préférait établir un vrai plan, mais elle n'en aurait surement pas le temps.

Je connaissais peu de monde à Harvard, seulement quelques eliots dont leurs parents fréquentaient les miens pour quelques affaires, mais je n'avais pas encore eu le temps de faire de vraies rencontres. Pour dire la vérité la première personne que je voulais revoir, c'était Olivia. Si je suis venu à Harvard c'était principalement pour la revoir, je l'ai aimé, plus que n'importe qui. Elle savait me donner le sourire à n'importe quel moment, elle me rendait heureux, je voulais construire une famille avec elle, nous allions le faire d'ailleurs mais une succession de malheur est arrivée. Je l'avais abandonné, j'étais lâche sur ce coup et je m'en suis toujours voulu. Aujourd'hui je voulais la revoir, je ne savais pas ce qu'elle était devenue, au fond de moi j'espérais retrouver l'Olivia que j'aimais auparavant, celle qui avait toujours ce sourire radieux sur le visage, combattante et surtout, qui n'était pas dans toutes ces vacheries de drogues et alcools en tout genres. J'étais arrivé plus tôt dans la matinée, j'avais seulement déposé mes affaires dans ma chambre et je cherchais désespérément celle qui faisait battre mon cœur comme personne d'autre avant elle. Je m'étais mis en tête de me balader vers le Yard, l'un des endroits les plus historiques de cette université d'après ce que j'ai pu entendre, c'est alors que je croisais au loin le regard d'une belle blonde, c'était elle, Olivia. Une sensation bizarre s'emparait de moi, j'étais à la fois heureux de la retrouver, mais triste aussi, triste de voir son état. Certes elle n'avait pas changée physiquement, elle était toujours aussi belle, mais on pouvait clairement voir qu'elle n'avait pas passé la nuit à lire un livre ou autres. Mais le pire fut lorsqu'elle avait fait semblant de ne pas me voir pour aller fumer une cigarette, une foutue cigarette. Elle voulait m'ignorer ? Si je suis venu ici c'était pour la retrouver, hors de question de la laisser partir. J'accélérais alors le pas me dirigeant rapidement vers elle je l'appelais au loin en espérant qu'elle me réponde. Olivia!! Mes pas étaient de plus en plus rapides, j'étais derrière elle et j'attrapais son bras pour la retourner vers moi, je la regardais dans les yeux et ça me faisait mal de constater qu'elle n'avait pas arrêtée de se droguer. Tu .. Tu touches encore à ces saletés .. J'aurais voulu la saluer, la prendre dans mes bras et m'excuser, mais la voir dans cet état m'était insupportable.

Olivia était arrivée en Mars et en quelques jours, elle avait apprit à détester tout les eliot de ce monde. Pourtant, elle en aurait fait partit un an plus tôt, mais les détestait, ils étaient fau-né se prenaient toujours pour d'autres. Ils croyaient que l'argent dominait le monde et bien, elle, elle préférait vivre autrement, elle préférait vivre de plaisirs et puis voilà. Sa famille la tuerait à mains nues s'ils la voyaient ainsi, à se détruire de l'intérieur, mais rien ni personne ne pouvait l'arrêter. Elle se demanda un instant si c'était sa famille qui avait envoyé Wesley, parce qu'elle savait que c'était lui. Elle ne voulait pas se l'avouer, mais elle l'avait reconnu tout de suite, elle le reconnaitrait permis des millions. Il l'avait rendu si heureuse, elle avait voulu quil soit le père de ses enfants, parce qu'avec elle, il n'avait jamais été ce petit con enfant de riche qui se la prenait pour quelqu'un d'autres. Mais Olivia avait perdu sa flamme en se cassant le genoux, en perdant un enfant et il avait fallu qui la pousse en bas de la falaise. Franchement, elle aurait eu une chance s'il était resté, s'il y avait mit de l'effort alors qu'elle se trouvait les orteils dans le vide tout près de la falaise, mais non, il lui avait donné un bon coup de coude pour qu'elle tombe dedans et qu'elle aille s'écraser comme une mouche au fon de celle-ci. Alors, Oli ne comprenait pas vraiment ce qu'il fichait ici. Il voulait empirer la chose ? Il lu avait prit un brin d'altruisme pour venir l'aider ? Il avait passé sa chance oui. Elle marchait assez rapidement en fumant sa clope, elle n'avait vraiment pas envie de le voir, mais clairement, lui, ressentait le besoin de lui parler. Olivia ne comprenait pas pourquoi, c'est lui qui l'avait laisser tombé, elle avait rejeté toute les faute de ses problèmes sur lui, surtout parce qu'il ne pouvait pas vraiment se défendre. Il finit par l'attrapé par le bras et elle fit volte face, sa clope dans la bouche. Il semblait fâché de la retrouver dans cet état. « et tu t'attendais à quoi hein Wesley ?! » Si elle avait perdu la flamme de la vie, elle n'avait pas perdu celle qu'elle avait quand elle était en colère contre quelqu'un. « Tu t,attendais à retrouver une fille qui rêve d'arc-en-ciel et de poney alors que tout ça est arrivé ?! » Olivia préférait ne pas parler de ces évènement, surtout avec Wesley, elle doutait qu'il eut comprix exactement comment elle c'était senti à ce moment là de sa vie et comme il l'avait laisser comme une vieille chaussette, elle ne voyait pas pourquoi elle lui expliquerait tout ça. Elle lança finalement sa clope terminée par terre, qu'elle écrasa avec la semelle de sa botte.

Je n'ai jamais voulu faire de mal à personne dans ma vie, certes je ne viens pas de n'importe quelle famille et j'ai un nom à faire perdurer, j'avais peut-être un caractère hautain envers certaines personnes, mais avec elle c'était différent. Elle a toujours été et sera toujours la seule femme avec qui je pouvais me projeter dans l'avenir, au-delà de l'argent. Nous aurions pu construire une belle famille, nous n'aurions jamais manqué d'argent, nous aurions vécu comme ces couples que l'on voit seulement dans les films, mais non, ça n'est pas arrivé ainsi. J'aurais pu devenir un père de famille, qui aimerait son enfant et sa femme comme la prunelle de ses yeux, mais cet accident a tout fait basculer. Je me souviendrais toujours de ce jour, ce jour où Olivia s'est blessé et ce jour où elle a perdu notre enfant. Nous aurions pu tout reconstruire, mais sa drogue la détruisait de l'intérieur, je ne pouvais pas la regarder se détruire sans rien faire, d'ailleurs je ne pouvais rien faire et j'admets mon erreur de l'avoir abandonné. Je m'en voulais encore aujourd'hui, c'était d'ailleurs pour cette raison que je m'étais inscrit à Harvard. La belle ne devait d'ailleurs pas savoir que je ferais partie de la même université qu'elle à partir de maintenant, elle devait s'imaginer que je suis venu pour lui demander quelque chose, lui demander pardon et repartir, mais non, je ne comptais pas partir. Elle était face à moi, celle que j'aimais auparavant été en chair et en os devant mes yeux, mais sa foutue drogue venait encore tout foutre en l'air. Elle n'était d'ailleurs pas très heureuse de me voir, ça me faisait mal d'ailleurs. Savoir la seule personne qui me rendait un minimum heureux et me permettait d'avoir la tête d'ailleurs que dans l'argent de ma famille, semblait ne pas apprécier ma venue. En même temps je pouvais la comprendre, je l'avais abandonné. Non j'espérais retrouver la fille que j'aimais. La fille forte qui se battait tous les jours pour devenir meilleure que la veille. La femme que j'aimais et avec qui j'allais fonder une famille. Reparler de la perte de notre enfant était douloureux, pour elle comme pour moi. Je ne voulais pas être arrogant avec elle, je voulais seulement recoller les morceaux que j'avais brisés, mais je voulais aussi qu'elle arrête la drogue. Je prenais sa main, la fermant dans les miennes et je la regardais droit dans les yeux. Si je suis ici c'est pour toi Olivia .. Pour te retrouver. Je sais que j'ai mes erreurs dans cette histoire, je ne suis pas ici pour remettre de l'huile sur le feu. J’espérais lui faire comprendre que je n'étais pas son ennemi, seulement un homme qui l'aimait et qui était meurtrit de la voir dans cet état.

Olivia avait tout calculé, elle était censé allez à Londres, gagner une médaille, peu importe laquelle, elle détonerait une puissance en gymnastique peu importe. Elle était supposée se marier après les jeux de Londres avec Wesley, qui la rendait tellement heureuse, malgré quelques disputes par ci par là, rien d'anormal et puis, des enfants. Elle pourrait en avoir quatre elle n'y aurait jamais vu de problème. Bref, elle avait un plan, un plan lisse et parfait digne de n'importe quel conte de fée. Mais les souvenir de cette chute venait ruiner se plan. elle se souvenait de la douleur criante dans son genoux, de la sensation d'avoir exploser quelque chose dans son corps. Elle se souvenait des larmes, du chaos autour d'elle parce que tout le monde c'était jeté sur elle pour voir si elle allait bien alors qu'elle hurlait comme quelqu'un qui allait mourir dans la minute. Et puis ce bébé... ce bébé dont elle ne parlait jamais, pace que pourquoi parler d'un bébé qui n'avait pas eu le temps d'avoir un prénom encore ? Olivia ne l'avait jamais vraiment dit, mais elle avait eu cette impression de l'avoir senti bouger en elle une fois, surement improbable vu la durer de cette grossesse, mais elle se souvenait très bien de l'avoir senti partir. Et puis, lui, le pur con qui l'avait laissé là, parce qu'il ne pouvait pas la voir se détruire, et bien franchement, elle ne pouvait pas vraiment faire autrement. Elle ne savait plus comment, Olivia avait perdue toute raison de se battre à se moment là et Wesley n'avait fait que l'achever, surement sans s'en rendre réellement compte, mais la belle blonde n'avait jamais pris le temps de penser à ce genre de choses. Enfin, maintenant il se trouvait devant elle, avec l'espoir naif de retrouver la femme qu'il avait tellement aimé, à quelque part, Olivia aurait aimé lui donner cette femme, mais elle était bien loin, bien trop loin. La mention de leur famille tiqua Oli elle ne voulait pas en parler, pas avec lui, pas avec personne, mais surtout pas avec lui, pas maintenant. Elle avait surtout envie de lui foutre des baffes et lui crier après, mais à quoi bon, elle choisit le ton sec et dur à la place. « J'ai un news flash pour toi Wes, tu l'as détruite cette fille là. » L'alcool, la cigarette, la drogue avait détruite cette fille la et Wesley n'avait pas fait le choix pour Olivia, mais disons simplement que ses choix avait eu un grand impact sur les décisions de la jeune femme. Elle ne comprenait pas ce qu'il faisait là, s'il était étudiant ou simplement là pour la récupérer. « L'huile sur le feu, tu l'as jeté avant aujourd'hui Wesley bien avant aujourd'hui. » Oui, elle était dure, mais elle n'avait jamais eu le temps de parler de ça avec lui, elle avait garder tout ça pour elle si longtemps. Elle ne se voulait pas méchante, mais il était son bouc émissaire, aussi malheureux que se soit, pusqu'il semblait vouloir faire des efforts, la jolie londonienne n'était pas rendu là. Olivia était surtout sur les nerfs, elle se sortit une cigarette, sachant que ça allait frustrer encore plus l'homme devant elle, mais elle en tremblait et elle avait besoin de se calmer, alors qu'il aille au diable.

Lorsque Olivia est partie de Londres pour rejoindre Harvard, ça m'avait fait mal. Je ne lui en voulais pas d'avoir fait ce choix, je savais que j'avais une part d'erreur dans tout ce qui arrivait. Je m'étais vite rendu compte qu'elle manquait cruellement dans ma vie. Lorsque j'ouvrais les yeux aux petits matins, je n'avais plus cette femme qui me donnait le sourire dès le lever de soleil, même si nous nous étions engueuler la veille. Lorsque j'allais travailler au gymnase, celle qui m'avait fait battre mon cœur n'était plus présente, je me sentais comme inutile sans elle, sans Olivia. Tout me semblaient superflus, comme si ma vie n'avait plus aucun sens sans elle. Certes j'avais de l'argent, je pouvais me payer ce que je voulais, je pouvais rencontrer n'importe quelle fille que je désirais, mais elle, c'était la seule avec qui je voulais me lever le matin. La seule personne que je voulais voir en ouvrant les yeux. Je m'en fichais d'insupporter les autres à cause de mon comportement de riche chieux, mais avec elle, je me sentais comme libre, comme si j'étais enfin moi. J'avais tout lorsque nous étions ensemble, nous avions bien plus que de l'argent. Et lorsque tout c'est effondré, j'ai tout perdu. J'ai perdu la femme que j'aimais, l'enfant que j'aurais aimé voir grandir, j'ai perdu la vie que je m'étais imaginé avec Olivia. Donc j'ai pris la décision de recoller les morceaux, lorsque j'ai envoyé ma lettre d'inscription à Harvard la réponse fut des plus rapides et positifs car quel établissement digne de ce nom n'aimerait pas avoir un nom tel que le mien dans ses rangs ? Bien sûr je voulais aussi rendre mes parents fiers de moi en étudiant dans l'une des plus grandes universités du monde et la politique qui plus est, mais la vraie raison de ma présence se trouvait devant mes yeux, cette magnifique blonde était celle qui m'avait fait venir ici. Je redoutais sa réaction lorsqu'elle apprendra que je suis ici pour de bon, mais pour le moment je voulais la résonner, lui faire comprendre que je l'aimais toujours et que sa drogue n'arrangera rien à sa vie. Elle me remit d'ailleurs la faute sur mes épaules, disant que c'est moi qui l'ai détruite. Oui en parant comme un voleur je ne l'avais pas aidé, mais je n'étais en aucun cas le coupable de sa descente en enfer. Ce n'est pas moi qui l'ai détruite, c'est sa saleté de drogue. Lorsqu'elle m'avoua que l'huile sur le feu, je l'avais jeté bien avant aujourd'hui, ça me fit mal. Sous mes airs de fils à papa, je savais que je n'étais pas quelqu'un de mauvais, surtout envers Olivia. Ses paroles me firent comme l'effet d'un glaive qui transperça ma chaire. Le ton de ma vie augmentait, mais pas dans le sens pour l'engueuler, mais bien pour lui faire comprendre que je m'en voulais de l'avoir abandonné. Je sais que j'ai été con en te laissant comme je l'ai fait .. C'est pour ça que je suis venu ici. Pour recoller les pots cassés, reprendre là où on s'est quitté. Oui je rêvais de reprendre notre relation où nous l'avions laissé, mais sans sa foutue drogue, sans son alcool et sans son tabac qui la tuait à petit feu. Lorsqu'elle a prit une nouvelle cigarette je lui arrachais des mains en la regardant dans les yeux. Dis-moi, à quoi ça te sert ? À quoi ça te sert de fumer ? Tu n'as pas besoin de ça, crois-moi tu vaux mieux que tout ça. J'ai ensuite jeté sa clope au sol sans la lâcher des yeux.

Toute petite Olivia avait toujours eu peur qu'on lui impose un mari, une carrière ou je ne sais quoi, mais elle avait eu cette chance d'être extrêmement douée à ce qu'elle aimait faire et de tomber amoureuse, d'un garçon plus que respectable aux yeux de ses parents. Pourtant, la réalité royale avait finit par la rattraper alors qu'elle avait décidé de baisser les bras devant tant de défaite. La belle blonde n'avait pas vraiment choisit de partir à Harvard, on lui avait surtout imposé ce départ forcé à l'autre bout du monde pour garder cette image lisse de la famille qu'elle avait, pour faire croire qu'elle allait bien pour tout le reste du monde, même si franchement, ce n'était pas le cas. Olivia allait mal, plus que mal, elle n'arrivait pas à s'en sortir, elle ne faisait que descendre plus loin en enfer, sans vraiment avoir l'impression de pouvoir y changer quoique se soit. Après sa blessure, elle avait commencer à boire un peu, mais elle était tombée enceinte et avait arrêté ses conneries sur le coup, mais après avoir perdu le bébé, elle n'avait plus rien pour l'arrêter et avait commencer à boire plus que lourdement. Elle ne fumait pas vraiment encore, elle ne faisait que boire,  mais voilà, elle considérait que le rejet de Wesley avait amener tout le reste Olivia n'avait pas comprit sur le coup qu'il la laissait lui aussi, elle ne comprenait pas comment cette personne qui se réveillait à ses côtés à tout les matins pouvait lui faire vivre se genre de chose. Comment cette personne qui changeait avec elle, qui devenait cet homme merveilleux lui faisait vivre un pareil enfer. Alors quand il osa lui dire qu'i n'y était pour rien, elle eu cette petite envie de rire qui se transforma en un rictus mal sain. Il avait créer le monstre qu'elle était, elle ne faisait que boire, oui, elle avait allumé le feu, mais dieu qu'il avait augmenter son intensité. « Si ca te fais du bien de croire ça, vas-y! Mais je te ferai remarqué, qu'avant que tu l'a joue crétin avec moi, je ne fumais pas!» Ça avait été beaucoup trop dur à soutenir pour Olivia, même pour une battante comme elle, entre la physio, la reconstruction, le bébé, lui, la pression familiale, elle n'en pouvait tout simplement plus. Tout le monde l'avait laissé tombé. Olivia c'était approché de son ex fiancé, elle aurait préféré qu'il soit moche, parce qu'il lui avait manqué, lui, son odeur son touché, même si elle avait envie de le tuer. « Con?! Y te faut un mot plus fort que ça! Lâche, crétin, égoïste et j'en passe! T'es revenue pour moi ? Je te fais plus honte tout d'un coup! » Elle ne parlait pas fort, mais elle était si sèche, si frustrée que tout se mêlait dans sa tête. « reprendre là ou t'es partit ? C'est fini, passé se moment là Wesley, on t'as pas appris qu'on retourne pas en arrière ?! » Oui oui, elle le traitait comme un idiot, mais qui lui en voudrait, il le méritait un peu, il l'avait chercher. S'Il voulait récupérer Olivia, la souriante, la combattante, s'il voulait la retrouver sobre, il ne pouvait pas retourner en arrière, il devait aller de l'avant, l'aider et ça ne serait pas de tout repos, ni rapide. Elle avait finit par sortir un clope, que son ex fit tombée par terre et elle lui jeta un de ses regards. Olivia en sortit une autre et l'alluma.  Son tremblement diminua tranquillement. « À quoi ça me sert ?! t'es certain que tu veux la réponse à ça Wesley ? Parce que je doute fortement que va l'apprécier!» Be careful what you wish for, you might just get it. Elle s'arrêta sur sa question, lui laissant une chance de calculer les risques de la réponse à sa question, parce qu'elle était laide la réponse, la vraie, elle était cru, elle était dure, elle était blessante, mais elle était vraie.  

Je savais que j'avais ma part d'erreur dans la descente en enfer d'Olivia, je m'en suis d'ailleurs toujours voulu. Mon rang de noblesse m'a rendu égoïste, même auprès de la femme que j'aimais. J'avais une image à conserver, l'image du nom de famille que je porte depuis ma naissance. Être en couple avec une femme qui perdait tout et qui tombait petit à petit dans les vices de la vie, me donnait une mauvaise image auprès des médias. Car oui lorsque vous êtes le fils d'une famille noble dont le père est un politicien des plus connus et influents du pays, vous ne pouvez pas vous permettre d'être en couple avec une jeune alcoolique, presque droguée. Je m'en voulais vraiment d'après accepté cela, d'avoir fait passer mon rang social avant l'amour que j'avais pour ma fiancée, celle que j'aimais bien plus que n'importe quel titre honorifique. C'était d'ailleurs pour cette raison que je suis arrivée à Harvard, pour m'excuser, mais aussi pour aider celle qui m'a rendu heureux pendants bons nombres d'années, mon seul vrai amour. Mais voulait-elle de cela ? Voulait-elle me revoir et recoller les morceaux avec moi ? Plus notre conversation avançait, plus je me rendais compte que je faisais certainement une grossière erreur. Elle insistait sur le fait que je sois l'élément déclencheur de sa descente en enfer, que je suis le coupable, celui qui l'a enfermé dans cette spirale infernale. Au fond de moi, le coupable c'était réellement sa drogue et ses problèmes avec l'alcool, pas moi. Mais en y repensant, elle n'avait peut-être pas tout à fait tort, à mon grand désarroi. Mais qui t'as obligé à fumer ? Personne ! Je ne t'ai jamais mis de clope sous le nez, de joint ou n'importe quelle drogue que tu consommes. Tu crois que ça me fait plaisir de te voir comme ça? J'aurais dû l'aider plus que ce que j'ai fait lors de la perte de notre enfant, je l'admets. Mais aujourd'hui j'avais envie de l'aider, j'avais envie de me rattraper et de l'éloigner de cette foutue drogue. Surtout qu'un jour, je sais que ça finirait par la détruire, par la tuer. Je n'avais pas envie de la perdre pour de bon à cause d'une overdose à cause de cocaïne ou n'importe quelle autre substance illégale. Elle s'énervait sur moi, ça me faisait mal mais je préférais la voir me hurler dessus que de fumer. Oui si tu veux, insultes moi de tous les noms que tu veux, je m'en moque. Et arrête de dire n'importe quoi .. Je n'ai pas honte de toi. Et oui, je suis revenu pour toi et je ne compte pas partir. Je ne lui ai pas encore dit que j'avais intégré Harvard comme étudiant et encore moins comme membre de l'Eliot House. Je ne savais pas non plus dans quelle confrérie elle faisait partie, au fond de moi j'espérais la voir chez les Eliots, mais avec ses consommations de drogue, je ne doute pas une seule seconde qu'elle doit faire partie des drogués d'Harvard, la Mather House. Lorsque je lui ai retiré sa cigarette, elle me lança un regard foudroyant en reprenant une nouvelle cigarette. Selon elle, je n'allais pas apprécier la réponse, mais qu'importe. Si je voulais la récupérer je me devais de connaître sa vérité, même si elle est douloureuse. Je t'écoute. À quoi te sert toute cette merde Olivia ? Dis-moi, je suis pas là pour te juger .. Je veux juste .. Quoi que je dise, je savais qu'elle m'enverrait balader, je ne terminais donc pas ma phrase et je l'écoutais en la regardant droit dans les yeux.

Bien sur que personne n'avait forcer Olivia de prendre alcool et drogue, personne n'avait choisit pour elle, personne sauf elle-même, mais c'était plus facile de mettre la faute sur quelqu'un d'autre, surtout quand cette personne avait un peu de tord dans toute cette histoire. Olivia n'avait jamais eu de problème dans la vie, elle allait bien, tout le temps ou presque, rien de bien grave, un accrochage ou deux, sans plus et tout d'un coup, tout son univers au complet c'était effondré sous ses pieds, elle n'avait pas su comme agir, personne ne lui avait montrer, on ne lui avait apprit que la perfection et on ne lui avait jamais montrer à gérer la défaite. Olivia avait choisit l'alcool comme drogue de prédilection et ce l'était toujours, elle fumait beaucoup moins qu'elle buvait, elle était tout à fait alcoolique et buvait à excès probablement à tout les jours. Elle fumait surtout en cas de gros stresse et d'anxiété ou dans les soirées, mais sans plus. Wesley la rendait complètement folle, pas étonnant qu'elle eut besoin d'une clope, elle ne saisissait pas son retour, il avait beau lui dire et lui redire, elle avait envie de lui gueuler dessus, de le frapper, de lui faire mal comme il lui avait fait mal, mais elle le faisait déjà, sans s'en rendre compte. « Peut-être pas, mais tu m'en a jamais empêché, oh ça non, tu voulais même pas etre vu avec moi! » Sauf aujourd'hui, aujourd'hui il avait jeté sa clope par terre, il était en publique avec elle, mais Olivia n'en avait que faire, elle avait voulu ça il y a quelques mois. Elle aurait pu vivre avec un genoux cassé, elle aurait pu vivre avec la perte d'un enfant même, pas avec l'abandon de celui qu'elle aurait soutenu envers et contre tous. En fait, perdre le bébé avait été plutot difficile, Olivia avait toujours voulu des enfants et le perdre avait créer beaucoup d'anxiété chez elle et si elle perdait toujours ses bébés ? Et si elle n'était pas fait pour ça, et si ^ca ne fonctionnait pas Wesley et elle et si et si, tellement de si qui l'avait hanté et elle n'avait trouvé qu'une seule solution pour faire taire ces voix dans son esprit. Elle eut un choc quand Wesley lui annonça qui le ne comptait pas partir, il allait se battre pour elle ? Il allait rester alors qu'elle était dans un état bien plus horrible que lorsque tout avait commencer et qu'il n'avait pas supporter ? Mais s'il restait ? Il restait ou... « Je dis pas n'importe quoi Wesley! T'as eu honte, tu voulais garder ton statut de bourge et puis voilà, j'étais dans le chemin! » Est ce qu'il y avait du vrai dans ses dire, surment un peu, mais c'est du moins ce qu'elle avait ressenti, ce qu'elle perçu de la décision de Wesley. « Tu vas rester ? mais encore » Elle avait peur qu'il lui dise qu'il état Harvard, il serait toujours présent, elle ne pourrait l'éviter et elle n'avait pas vraiment envie de le voir, elle n'avait pas envie qu'il la voit se détruire autant, elle aimait conserver les images aussi, surtout pour lui, une habitude qu'elle avait garder de leur couple. Il serait surement un Eliot qui plus est. Elle lui avait laissé sa chance a refuser de connaitre la réponse à sa question, entre autre parce qu'elle ne voulait pas en parler, mais Olivia n'aurait pas vraiment le choix. « Je prend tout ça pour Oublier Wesley! Pour oublier que je ne suis pas à la hauteur, pour oublier cette douleur stridente dans mon genoux, pour oublier les crampes que j'ai eu quand elle est partit, pour oublier que m'a laissé tombé comme une merde que ne valait rien, pour oublier que je ne valais pas la peine pour toi ou pour ma famille ! Pour pouvoir dormir le soir, parce que ça fait moins mal comme ça ! » Elle avait complètement explosé, notez aussi l'emploi du elle, elle avait toujours cru qu'elle attendait une petite fille, on ne le saura jamais, l'ayant perdu beaucoup trop tôt. Elle ne se droguait pas pour le plaisir, ne buvait pas pour le plaisir, elle buvait, fumait parce qu'elle était tellement meurtrit et au point ou elle en était, elle ne savait pas quoi faire d'autre. Tout le monde l'avait laissé tombé et personne ne lui ouvrait les yeux, alors à quoi bon chercher une autre solution.  

Être le fils d'un noble n'était pas tous les jours faciles, j'en avais fait l'amère expérience avec Olivia. C'est vrai que je n'ai pas été le meilleur des fiancés lorsqu'elle avait besoin d'aide, mais à côté de cela, j'avais la pression que ma famille portait sur mes épaules. Je n'ai jamais eu honte d'Olivia, au contraire. Durant les longs mois que nous avons partagés ensemble je n'ai cessé d'être fier d'elle, fier de ce que nous construisions ensemble à cette époque. Mais dès l'instant où elle a mis les pieds dans l'alcool, j'étais perdu. En effet être alcoolique était l'une des choses les plus mal vues dans la noblesse, un verre de vin Français lors des soirées de gala passait, mais être dépendant de ce genre de choses était plus que préjudiciable. J'avais essayé de la raisonner, mais elle ne voulait rien entendre, trop blessée par la perte de notre enfant, par sa blessure, par toutes les catastrophes qui lui tombaient sur la tête sans prévenir. Alors lorsqu'elle m'avoua que j'avais honte d'être vu avec elle, ça me fit l'effet d'une bombe, comme si mon cœur brûlait de l'intérieur, c'était horrible. Je n'ai jamais voulu lui faire de mal, je voulais seulement rendre mon père fier de moi, peut-être que je n'avais pas fait le bon choix, mais je ne pouvais retourner en arrière. J'avais honte d'être vu avec toi ? Non et tu le sais. Tu sais le poids que j'ai sur les épaules, je suis le seul descendant de mon père, je ne pouvais rien faire Olivia, j'ai tenté de t'aider mais tu n'as rien voulu entendre. Olivia était la seule à pouvoir comprendre la pression que j'avais sur les épaules, j'aimais mes parents, j'aimais mon rang social, mais je l'aimais elle aussi. Perdre cet enfant m'avait fait tout autant mal qu'elle. Je me voyais déjà dans l'avenir avec elle, avec la femme qui me donnait des étoiles dans les yeux, je me voyais construire une vie de famille et stable avec elle. J'aurai tellement aimé cela. Mais je n'ai pas su faire la part des choses, peut-être qu'en l'aidant plus et en mettant du mien lorsqu'elle avait commencé à dérailler, j'aurai probablement pu l'aider à s'en sortir. Nous aurions pu être heureux de nouveau et pourquoi ne pas avoir un bout de choux dans les mains, mais la vie en a voulu autrement et ma lâcheté aussi. Je m'en suis voulu durant de longs mois, encore aujourd'hui je m'en veux de ne pas avoir pu faire le nécessaire et je voulais réparer les pots cassés. Tu étais dans mon chemin ? Tu entends ce que tu dis Olivia ? Tu comptais plus pour moi qu'un compte en banque, tu comptais plus que n'importent qui d'autres. J'ai peut-être merdé dans l'histoire, je n'ai peut-être pas fait ce que j'aurai dû faire. Mais ça va changer. Oui je vais rester, j'ai été accepté à Harvard. Cependant je lui omis de lui parler de l'Éliot House, je ne voulais pas pour le moment car la tension était déjà des plus palpables. Je me suis inscrit à Harvard pour elle, pour la retrouver et tout reconstruire. Harvard pourrait être un nouveau départ pour nous deux, je savais qu'on pouvait le faire, je voulais le faire, surtout avec elle, pour elle. Je ne pourrais jamais oublier qui je suis, le nom que je porte, mais je ne pourrais jamais oublier Olivia. Lorsqu'elle m'avoua la vérité, le pourquoi du comment de ses prises de drogues, ça m'avait cloué sur place. Je ressentais sa peine, j'étais vraiment mal. Deux choses m'ont interpellé, le fait qu'elle me dise que je l'ai abandonné comme une merde, et qu'elle ne voulait pas la peine pour moi. Je m'avançais devant elle, plaçant mes mains sur ses joues pour remonter son visage vers mes yeux, même si je savais qu'elle me rejetterait après coup. Ne dis jamais plus que tu ne valais pas la peine à mes yeux. Je n'ai jamais voulu te faire de mal, tu le sais ? Si tu penses que j'ai fait des erreurs, laisse-moi les réparer. Toi et moi .. Tout reconstruire. Je t'aiderais à arrêter la drogue, l'alcool, je ne te lâcherai pas. Crois-moi que sa perte m'a tout aussi détruit que toi. Mais s'il te plaît, ne me rejette pas et ne rejette pas tout ce qui arrive sur moi. Je comprenais la douleur que ressentait Olivia, elle ne pouvait pas imaginer à quel point j'aurai aimé me lever tous les matins pour embrasser ma femme et ma fille avant d'aller partir travailler. Le fait qu'elle pense que je l'ai abandonné comme une merde de brisa le cœur. J'espérais au fond de moi qu'elle me fasse confiance, qu'elle accepterait de tout recommencer, je l'espérais plus que tout. Mes mains étaient toujours posées sur ses joues, mes yeux dans les siens.