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trunks&styx ๑ the best day of my life

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Cette journée resterait gravée dans les mémoires, déclarée journée nationale. Le genre de journée qui n'est absolument pas prévue, mais qui devient rapidement une journée extraordinaire et incroyable. Le lendemain, Styx se réveillerait sûrement avec l'impression d'avoir vécu durant toute la journée précédente dans un rêve – ou un cauchemar. Cette date resterait un ''événement important'' sur sa Timeline Facebook, un truc exceptionnel qui ne se produit qu'une fois dans une vie. Et bordel, cette journée était vraiment jouissive.

« T'es sûr que c'est une bonne idée ? » avait demandé Styx lorsque Trunks lui avait annoncé qu'elle venait avec lui chez ses parents. Elle attendait de voir les parents de Trunks depuis environ dix mois et maintenant que le moment était arrivé, elle se demandait si c'était franchement sa place. Elle connaissait déjà la réponse à cette question : bien entendu, elle n'était pas à sa place dans la maison de Trunks, elle ne venait pas du même milieu et elle avait eu le droit à un portrait tellement bien décrit de la mère de son meilleur ami qu'elle flippait un peu de devoir la rencontrer. Pour avoir enfanté un monstre mec comme lui, elle collait sûrement au portrait qu'il lui avait si bien dépeint pendant dix mois. Et encore... « Allez, s'te plait ! Elle va tenter de m’empoisonner si t'es pas avec moi ! » C'est ce qu'avait répliqué Trunks et ce qui fit sourire Styx, qui finit quelques instants plus tard par accepter. Ce qui la motivait, ça n'était pas seulement la santé de son meilleur ami, mais aussi sa curiosité à toute épreuve. Elle voulait voir cette femme, parce qu'elle voulait voir de ses propres yeux à quel point l'argent pouvait rendre les gens cons. La mère Askins était apparemment un bel exemple.

Styx s'opposa à l'idée de prendre la voiture pour faire quelques kilomètres et poussa Trunks à marcher pour aller jusque chez sa mère. A quoi bon utiliser de l'essence pour faire un trajet aussi court ? Bonne question. Le brun n'était pas vraiment l'une des victimes de l'augmentation du prix du pétrole, en revanche, Styx en souffrait un peu – beaucoup – plus et voir de l'argent jeté par les fenêtres de cette manière, ça avait le don de l'agacer. Après deux minutes de mini dispute, la brune finit tout de même par obtenir gain de cause et ils commencèrent leur périple jusqu'à la maison de la famille Askins. Trunks prit un air grave et lança à Styx un : « C'est là. » au beau milieu d'une discussion passionnante avec pour sujet le chat que Trunks avait lorsqu'il était plus jeune. « Elle vérifie pas l'état du compte en banque des personnes qui arrivent chez elle, rassure-moi ? » dit Styx tout en lançant le sourire le plus chaleureux possible à Trunks. La brune prit la main de son meilleur ami, souffla puis s'engagea dans l'allée qui menait à la porte d'entrée. Une fois sous le porche, Styx se tourna vers Trunks : « T'es sûr ? Vraiment vraiment vraiment sûr ? Non parce que, j'suis pas... ''Comme vous''. Et puis, je sais pas... C'est ta mère, elle veut te voir toi, elle s'en fout de ta meilleure amie. »
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    « Putain non j'veux pas y aller ! »

Avait une nouvelle fois lancé Trunks pour signaler son mécontentement et sa désapprobation, raccrochant finalement le téléphone avec une certaine rage. Il devait aller faire sa visite mensuelle, et même s'il manifestait son refus, il savait qu'il n'avait pas le choix et devrait s'y rendre. A ce moment précis, son smartphone vibra. Le brun l'attrapa, pour voir s'afficher un « vous avez un nouveau message » de sa meilleure amie. Une lueur d'intelligence (bien de trop rare) traversa son regard et il s'empressa de l'appeler pour la soudoyer. S'il devait passer une après-midi horrible, alors il fallait que quelqu'un lui tienne compagnie, et Aéris semblait parfaite pour ce rôle. Depuis le temps qu'elle voulait voir ses parents...

Les ennuis commençaient avant même d'avoir franchi l'entrée de la demeure, Styx ayant refusé de prendre la voiture. Lloyed avait soupiré très fortement pour faire comprendre qu'il était passablement énervé et ils s'étaient finalement mis à marcher, pour faire ces horribles et interminables mètres. En réalité, étant sportif, allant souvent à pieds d'un endroit à l'autre quand il tombait en panne ou n'avait plus d'argent, il ronchonnait juste pour le plaisir d'embêter la brune, attitude qu'il commençait à transformer en habitude.

Et enfin, après ce périple monstrueux, arriva l'élément perturbateur. La maison typiquement américaine se dressait devant ses yeux. Elle était grande, bien de trop grande pour deux personnes, avec ses cinq chambres et quatre salles de bains. L'entrée était impeccablement taillée, comme d'habitude, les fleurs et les arbustes rares et magnifiques malgré la saison se dressaient fièrement autour de pavés qui traçait un petit chemin jusqu'aux marches du porche. Trunks aurait pu avaler une des roses blanches et ses épines pour aller à l'hôpital et échapper à cet affrontement.
    « Elle vérifie pas l'état du compte en banque des personnes qui arrivent chez elle, rassure-moi ? »

Le brun laissa échapper un rire, amusé de la situation.
    « T'inquiète pas, elle va juste te dévisager, regarder tes tenues qui ne viennent pas de podiums puis t'ignorer parce que tu n'es pas assez bien pour avoir son attention, no stess ! »
répond-il, tandis que la brune lui prenait la main.
    « T'es sûr ? Vraiment vraiment vraiment sûr ? Non parce que, j'suis pas... ''Comme vous''. Et puis, je sais pas... C'est ta mère, elle veut te voir toi, elle s'en fout de ta meilleure amie. »

Trunks leva les yeux au ciel et appuya sur la sonnette, pour prévenir de son arrivé, avant de placer sa main sur la poignée.
    « Trop tard !, lança-t-il en poussa la porte d'entrée, tu vas adorer la détester. »

Il ouvrit complètement la porte, laissa entrer Aéris et jeta un coup d'œil au lieu. Rien n'avait changé, normal en un mois. Tout était toujours aussi beau, aussi luxueux, aussi bien à sa place. Trunks soupira tandis qu'il refrénait l'envie de faire tomber une commode et son vieux vase de Chine rapporté d'un voyage d'affaire de son père. Il en avait déjà cassé un semblable et avait fait reporter la faute sur sa sœur pendant son enfance. Il esquissa un sourire à ce souvenir et tous ces milliers (peut-être même centaine de milliers, il n'en savait rien) qui étaient partis en fumée, et jeta un coup d'œil à gauche.

Une arche finement sculptée en palissandre permettait d'observer la chose dans la cuisine, terminant des macarons roses, dorés, blancs et fushia, un tablier kitch à carreaux jaunes sur les hanches, une poche à douille dans les mains. Elle releva ses yeux verts de son plan de travail situé au milieu de l'immense cuisine équipée d'appareils électroniques en tout genre et un sourire colgate s'afficha sur ses lèvres. Elle posa la poche, enleva son tablier et remis une mèche de cheveux brune derrière son oreille. Boucles d'oreilles, collier de perles, une robe taillée sur mesure et ajustant sa taille, cheveux aux épaules et chaussures à talons, tout ce qu'il détestait. Un vrai monstre, dans son vocabulaire.
    « Toutes mes excuses, quand je suis dans ma pâtisserie j'oublie tout ce qu'il y a autour de moi ! Je vous ai fait des religieux et un fraisier aussi, j'espère que ça vous plaira ! »

Lança-t-elle, enjouée, en regardant tour à tour Trunks et Styx. Elle hésita à prendre son fils dans ses bras et réprima cette envie, sachant qu'il la repousserait.
    « Madame Askins, enchantée ! Mais vous pouvez m'appeler Elienor si vous voulez. Et vous êtes...? »

Finit-elle poliment, ce sourire toujours enthousiaste collé sur les lèvres, ce même sourire qui donnait tellement à Lloyed l'envie de vomir.
    « T'inquiète, c'est pas ma meuf, calme-toi direct. Ils sont à quoi les blancs ? »

jeta Trunks en s'approchant du plan de travail avec un regard suspicieux.
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« Trop tard ! Tu vas adorer la détester. » Et il avait ouvert la porte de la maison. Styx déglutit, regarda la porte s'ouvrir sur une entrée qu'elle n'oserait jamais imaginer. Elle resta interdite quelques instant, restant immobile sur le paillasson de la maison. Elle jeta un regard à Trunks et se résolu à entrer. De toute façon, elle ne pouvait pas faire autrement Trunks semblait compter sur elle et sur sa présence alors ça n'était pas le moment de fuir. Elle n'était pas du genre à penser seulement à sa gueule en oubliant ses amis, alors elle devrait faire un effort et affronter le monstre qui l'attendait dans cette maison. Une fois qu'elle eu fait un pas dans le hall, la brune détailla le lieu. C'était juste immense cette maison, elle avait l'impression d'être dans un des sacs d'Hermione Granger. De l'extérieur, la maison ne paraissait pas aussi grande et aussi spacieuse, elle n'aurait jamais deviné ce qui pouvait se cacher entre ces murs. Elle tourna son regard vers Trunks, si ses yeux avaient pu parler, ils auraient sûrement dit quelque chose comme ''nan mais t'es sérieux là ?''. Elle se contenta de suivre Trunks jusqu'à l'immense salon où l'on pouvait avoir une vue de choix sur la toute aussi incroyable cuisine. A l'intérieur de cette dernière, une femme aux cheveux bruns semblaient s'activer et les semelles rouges écarlate de ses chaussures à talons firent bien vite comprendre à Styx qu'elle n'était pas une vulgaire employée de la famille Askins. Styx resta immobile et silencieuse et lorsque la mère de Trunks se retourna elle pu admirer que sous ses traits de femme ''mûre'', elle était franchement magnifique. C'était le genre de femme qui, même habillée dans un sac poubelle, aurait pu être classe et fière. Et ça, c'était une qualité à ne pas négliger.

« Toutes mes excuses, quand je suis dans ma pâtisserie j'oublie tout ce qu'il y a autour de moi ! Je vous ai fait des religieux et un fraisier aussi, j'espère que ça vous plaira ! » Styx resta muette, se contenta d'un sourire discret avant de tourner légèrement la tête vers son meilleur ami. Elle reporta ensuite son regard sur la femme qui se trouvait en face d'elle, elle était souriante et avait l'air d'une femme tout à fait charmante. « Madame Askins, enchantée ! Mais vous pouvez m'appeler Elienor si vous voulez. Et vous êtes...? » dit-elle toujours aussi poliment pendant que espérait intérieurement être aussi belle qu'Elienor passé 40 ans. « T'inquiète, c'est pas ma meuf, calme-toi direct. Ils sont à quoi les blancs ? » Styx laissa un sourire franc éclairer son visage, Trunks et le tact, c'était définitivement deux choses incompatibles. « Mademoiselle Williams, vous pouvez m'appeler Styx. Je suis la meilleure amie de votre fils. Je suis enchantée également. » dit-elle calmement et distinctement tout en tendant une main vers Madame Askins. Styx se voyait mal faire la bise à la mère de Trunks, c'est donc pour cette raison qu'elle se dit que cette solution était peut-être un peu plus raisonnable et plus respectueuse envers Madame Askins. La brune laissa son regard s'enfuir vers Trunks et ses macarons tandis qu'Elienor répondait distraitement à la question de son fils : « Chocolat blanc ! » Styx resta immobile, toujours face à la cuisine mais dans le salon. Quelque peu crispée, pas vraiment sûre d'elle dans ce lieu qu'elle ne connaissait pas et qui l'impressionnait un peu plus à chaque minute. « Venez Styx, approchez voyons ! » dit Elienor tout en retournant vers la cuisine où Trunks semblait décidément bien occupé. Styx obéit, la mère du brun semblait véritablement adorable, de plus en plus adorable d'ailleurs. Styx fit quelques pas et se plaça sur le côté, sans vraiment oser bouger un peu plus par peur de faire une connerie qui lui coûterait la vie. Elle observa donc Trunks engloutir des macarons à pleine bouche sans que sa mère n'y fasse d'objection. Elienor ouvrit le frigo et en sortit le fraisier et le religieux qu'elle alla directement placer sur la table de la salle à manger. Elle revint ensuite vers la cuisine où elle finit tout de même par déloger Trunks et réussi également à sauver quelques macarons blancs sous l’œil amusé de Styx qui observait la scène depuis l'autre bout de la cuisine.
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    - Mademoiselle Williams, vous pouvez m'appeler Styx. Je suis la meilleure amie de votre fils. Je suis enchantée également.

C'est ça, fais ta faux-cul ! C'était exactement ce à quoi pensait Trunks puisque, pour lui, c'était impossible d'être un tant soit peu aimable avec le monstre qui lui servait de génitrice. Elle tendit une main vers Madame Askins, ce qui fit rire Trunks. La voir aussi intimidée, c'était jouissif. Il s'était dirigé vers le plan de travail central pendant que sa mère donnait une poignée de main amicale avec ce même sourire qu'il trouvait des plus hypocrites. Chocolat blanc, hein... Il s'approcha doucement et les guetta, tentant de remarquer quel poison elle avait pu y glisser... Leur bengal, ce chat tacheté aux grands yeux bleus qui avait coûté une vraie fortune, sortit de l'arrière cuisine pour venir se frotter contre une des jambes de Lloyed... Avant de lui donner un coup de pieds, il retint son geste, ayant une idée. Il prit un des macarons, le coupa discrètement en deux et le donna au chat. Il attendit quelques instants, l'animal le mangea et en redemandait même. D'accord, les blancs n'étaient pas empoisonnés...
    - Venez Styx, approchez voyons !

Qu'elles sympathisent, au moins sa mère lui laissait la paix ! Du coin de l'œil, mangeant son troisième macaron blanc, il remarqua que Styx osait s'avancer dans la salle. Elle ne semblait vraiment pas à l'aise, se qui fit pouffer Trunks. Elienor allait ouvrir le frigo tout aussi luxueux que les autres appareils electro-ménagers, prenant d'autres merveilles. Lloyed devait avouer qu'elle faisait toujours des pâtisseries aussi magnifiques les unes que les autres... Étant son métier, c'était aussi normal qu'elle puisse sortir quelque chose de bien. Mais il n'avait tout simplement pas envie de le reconnaître publiquement et jeta un regard critique au fraisier.
    - Ton moulage en chocolat noir dessus, il est pas top.
    - J'ai voulu tenter une autre forme, la dernière fois tu...
    - Et bah c'est raté !

C'était de la méchanceté gratuite, mais il fallait bien qu'il rejette sa haine vis-à-vis de sa sœur sur quelqu'un, malheureusement c'était tombé sur elle. Soupirant, elle se rapprocha de Trunks, lui prit le plateau de macarons des mains et l'entraîna dans la salle à manger. Attiré par la nourriture, le brun se leva de la chaise haute où il avait élu domicile, attrapa la main d'Aéris et l'emmena dans la salle à manger.

Dans la cheminée crépitait un feu, la table était bien de trop longue pour deux personnes, les chaises moulées d'une autre époque ainsi que le tapis persan et un tableau original accroché au mur renforçaient encore un peu plus l'aspect bourge de cette maison. Habitué, Trunks ne détailla pas la pièce et tira nonchalamment une des chaises pour se laisser tomber dessus, complètement débraillé avec ses vêtements usés. Sa mère n'y prêta pas attention et s'occupa de découper le fraisier.
    - Asseyez-vous Styx, vous devez avoir beaucoup de choses à me raconter sur Lloyed...
    - Tente pas de la soudoyer, tu sauras rien de moi !

Elienor esquissa un sourire pâle et alla chercher dans une pièce voisine de la vaisselle pour y mettre les parts de gâteaux qu'elle venait de couper. Regardant sa mère s'éloigner, Trunks s'affaissa sur la table, puis posa sa tête contre le merisier, prêt à s'endormir. Il leva tout de même les yeux vers Styx et lui lança un sourire.
    - Elle est chiante hein ? Courage, bientôt on s'enfuit !
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Styx observait et écoutait, parce que c'était tout ce qu'elle était capable de faire pour la simple et bonne raison qu'elle n'était pas chez elle et que les règles de politesse inculquées dès le plus jeune âge aux enfants voulaient qu'elle soit discrète et qu'elle évite de faire des conneries. Alors pour éviter tout faux pas, Styx se contentait d'observer les scènes qui se jouaient dans la cuisine entre les deux Askins. « Ton moulage en chocolat noir dessus, il est pas top. » Trunks en action ! Styx jeta un regard peu amen à Trunks. Le moulage en chocolat noir était parfait... Il exagérait vraiment, c'était de la méchanceté gratuite et rien de plus. Styx resta cependant muette, elle ne devait pas se mêler de discussions qui ne la regardaient en rien. « J'ai voulu tenter une autre forme, la dernière fois tu... » « Et bah c'est raté ! » Styx baissa la tête, un peu gênée par la situation. Pauvre femme... C'était dans des moments comme ceux-ci que la brune espérait ne jamais avoir de fils comme Trunks. Elle l'adorait mais il allait trop loin avec sa mère et lui vouait une sorte de haine inconsidérée qui la laissait perplexe. Cette femme était tout ce qu'il y avait de plus adorable et la voir se faire rabaisser par un petit con comme Trunks incapable de faire du café sans qu'il soit purement dégueulasse et imbuvable, c'était à la fois drôle et injuste.

Styx se laissa entraînée par Trunks vers la salle à manger. C'était trois fois plus grand que la salle à manger de son père, la décoration était riche et carrément surfaite. Néanmoins, elle n'en attendait pas moins de la famille Askins. La brune fit le tour de la table à pas lent et resta debout devant l'une des chaises sans oser asseoir son cul dessus, la jeune femme jeta un regard à la mère de Trunks qui découpait l'un des gâteaux. « Asseyez-vous Styx, vous devez avoir beaucoup de choses à me raconter sur Trunks... » Aéris s’exécuta et s'assit en face du fils Askins et sans avoir le temps de répondre à la mère de famille, c'est Lloyed qui prit la parole. « Tente pas de la soudoyer, tu sauras rien de moi ! » Styx leva les yeux au ciel et regarda l'autre brune s'éloigner pour aller chercher de la vaisselle sans un mot.

Williams observa Askins fils s'affaisser et poser sa tête contre la table. Styx resta muette et continua d'observer Trunks qui levait les yeux vers elle. « Elle est chiante hein ? Courage, bientôt on s'enfuit ! » Styx se contenta de lui lancer un sourire en coin avant de répondre à voix basse : « Tu veux la vérité ? Elle est adorable ta mère, Trunks. Désolée de te décevoir mon lapin. » Styx leva les yeux pour voir ce qu'il se passait derrière Trunks et elle pu voir que Mme Askins revenait vers eux avec trois assiettes en main et trois cuillères. Elle se positionna en bout de table et posa délicatement la vaisselle sur le buffet qui se trouvait derrière elle et décoinça une nappe de sous son bras. Elle resta quelques secondes immobiles, cherchant sans doute la réplique qui pourrait faire bouger la tête de Trunks de la table. « Trunks.. Tu peux t'asseoir correctement s'il te plaît ? » La brune jeta un regard suppliant à son meilleur ami, elle ne voulait pas que la quarantenaire essuie un nouveau refus et pourtant, elle se doutait bien de l'issue de cette discussion entre la mère et le fils.
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    - Tu veux la vérité ? Elle est adorable ta mère, Trunks. Désolée de te décevoir mon lapin.

Lloyed se releva lentement, le regard pétrifié, essayant de comprendre quel mal pouvait habiter Styx. Il la fixa dans les yeux un moment, non, apparemment, ce n'était pas une blague. Sa mère, adorable. Son cerveau marquait un beau et gros ERROR. Les deux mots dans la même phrase n'étaient pas compatibles, une sorte d'oxymore. Alors que sa mère arrivait, sur ses lèvres, il mima les mots :
    -T'es. Vraiment. Tarée.

Accentuant chaque mouvement et murmurant la phrase hachée au passage. Il se rallongea sur le bois vernis, ne cherchant pas plus longtemps à renchérir cette conversation. Sa mère arriva rapidement avec un de ses services en porcelaine de Chine, datant d'il ne savait plus quelle ère et tout ce qui s'en suivait. Un sourire se dessina sur les lèvres de Trunks quand lui revint en mémoire le moment où il en avait cassé deux d'un coup avec une balle de baseball.
    - Trunks... Tu peux t'asseoir correctement s'il te plaît ?

Le regard du brun passa de sa mère, faisant un petit mouvement anxieux avec sa bouche, et Styx qui le suppliait littéralement du regard. Quoi ? Il n'était pas un monstre non plus, du genre enfant de six ans, il pouvait très bien se relever. Soupirant fortement pour montrer tout de même qu'il n'était pas content, il se redressa, mais restait assis comme un ado rebelle sur sa chaise, c'est à dire comme dans un fauteuil. Esquissant un sourire, Elienor se hâta de déployer une petite nappe pour couvrir la partie de table où ils se trouvaient. Elle déposa une assiette en face de chacun et prit le fraisier, pour en couper des parts égales. Elle releva la tête de son travail. Trunks, pendant ce temps, attrapait des macarons qu'elle avait déposé juste avant devant eux pour qu'ils puissent se servirent.
    - Styx, préférez-vous le fraisier ou une religieuse ? Ou peut-être les deux ?

Finit-elle avec une sourire. Trunks venait de se laisser tomber dans son assiette et avait littéralement le nez dans la vaisselle. La porcelaine n'était pas très confortable... Alors que sa mère finissait de couper ses parts, Lloyed entendit la porte d'entrée s'ouvrir. Ces pas, qui indiquaient une démarche droite et sûre d'elle, qui résonnaient dans le couloir... Trunks déglutit. Il se redressa d'un geste, les sourcils froncés. Il avait pourtant fait attention à ne pas tomber sur un de ses jours de repos ou quoi que ce soit. Toujours dans l'entrée, une voix s'éleva. Se rapprochait même, au fur et à mesure que le bruit des pas s'intensifiait. Trunks rejeta la tête en arrière, sachant depuis le début qui était arrivé.
    - C'est moi Elienor, je viens chercher la pochette avec les dossiers des clients d'Afrique du Sud, et...

Son père se stoppa devant la cuisine vide, ayant l'habitude de voir sa femme toujours affairée près de ses fourneaux et se retourna machinalement vers la salle à manger. En voyant l'attablée, son regard se durcit. Il était déjà extrêmement impressionnant sans ça, pas besoin d'en rajouter.
    - Lloyed. Je n'étais pas au courant de ta venue.

A l'entente de sa voix grave Trunks réprima un frisson. Cet homme lui filait de l'urticaire.
    - Dante... Il s'arrêta au milieu de sa phrase, la bouche à demie-ouverte et rien n'en sortant.
    - Je connais mon prénom, merci à toi. Si c'est tout ce que tu as à dire... finit son père dans un soupire agacé.

Dante resserra sa cravate d'un geste et attrapa une pochette en cuir posée près du buffet. Trunks aurait voulu sortir une phrase mesquine, quelque chose qu'il lançait facilement à sa mère, mais cet homme était trop... Trop. Il s'était déjà battu avec lui, c'était bien entendu toujours Trunks qui frappait en premier, piqué à vif et irréfléchi. Et bien qu'étant pourtant bagarreur de nature, il finissait toujours par terre, au milieu du salon secondaire, incapable de se relever. Autant, au fond, il appréciait sa mère. On ne déteste pas une mère. Mais on père, il n'y avait ni amour, ni haine. Juste de la tension, de l'affrontement, du respect, de la force, et un peu de peur.
    - Chéri, nous avons une invitée...

Le regard de l'homme se posa enfin sur Aéris qu'il n'avait pas remarqué, ou qu'il n'avait pas voulu voir. Il la fixa quelques secondes, le regard pénétrant...
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« T'es. Vraiment. Tarée. » la brune hocha légèrement la tête de façon à faire comprendre à Trunks que non, elle n'était pas tarée, juste réaliste. Elle aurait bien utilisé le langage codé qu'elle avait avec Alys pour argumenter mais elle était malheureusement en face de Trunks, qui ne comprendrait rien – et pour une fois, pas à cause de son retard mental. Elle abandonna donc et décida de lui parler de ça plus tard, à savoir : lorsqu'ils seraient sortis de cette maison vivants et en un seul morceau. Et puis, c'est pas comme si cette happy end était si évidente que ça...

A la plus grande et la plus heureuse surprise de Styx, Trunks se releva l'espace de quelques minutes afin que sa mère puisse mettre sa nappe sur la table sans être gênée par la tête de Trunks. Le brun, par soucis de pseudo-crédibilité évidente souffla afin d'exprimer son mécontentement. C'était tout Trunks ça, surjouer pour faire chier son monde, totalement normal. Styx resta insensible à son soupire, classique et sans intérêt, même pas besoin de relever. En revanche, Styx porta son attention sur le gâteau que Mme Askins s'appliquait à couper. « Styx, préférez-vous le fraisier ou une religieuse ? Ou peut-être les deux ? » avait dit la brune à l'adresse de Styx qui resta un instant sans voix. Incapable de choisir et un peu gênée de demander les deux – notamment parce qu'on allait encore lui reprocher sa gourmandise – et gênée également de répondre ''aucun, merci.'' parce que c'était définitivement mal venu et limite irrespectueux. Elle balbutia des ''euh'' et des ''bah'' avant d'enfin réussir à s'accorder sur l'un des choix : « Les deux, s'il vous plait. » Styx porta ensuite son regard sur Trunks qui venait de laisser tomber – littéralement – sa tête dans son assiette ce qui eu le don d'exaspérer la brune, qui pourtant, évita tout commentaire en présence d'Elienor. Elle se contenta de lever les sourcils durant quelques millièmes de secondes.

Styx entendit la porte d'entrée s'ouvrir et des bruits de pas parvinrent également à ses oreilles. Trunks venait de se relever comme un chien l'aurait fait lors de l'arrivée de son maître au domicile – jolie comparaison, je sais. – et tourna la tête vers l'origine du bruit. Styx regarda Trunks avec un regard interrogateur avant de comprendre que la seule personne qui pouvait entrer comme ça chez les Askins était le propriétaire de la maison, à savoir Mr. Askins. Styx resta muette et une atmosphère bien plus lourde commença déjà à peser sur la brune. Une voix s'éleva enfin dans la maison : « C'est moi Elienor, je viens chercher la pochette avec les dossiers des clients d'Afrique du Sud, et... » Les bruits de pas s'étaient arrêtés et ils reprirent quelques instants plus tard en se rapprochant. « Lloyed. Je n'étais pas au courant de ta venue. » Styx jeta d'abord un regard à Trunks avant de lever son regard vers le patriarche qui était pour le moins... impressionnant. C'était peut-être un réflexe de défense naturel – et inefficace, sans parler de la débilité de tout ça –, cependant la respiration de la française se coupa un instant. Elle n'osait plus respirer en sa présence et avait peur d'éternuer ou ce genre de truc imprévu et extrêmement gênant. Trunks ne lui avait que peu parlé de son père et elle ne s'attendait pas du tout à quelqu'un d'aussi impressionnant. Alors voir ce genre d'homme en face d'elle, à quelques mètres, c'était carrément flippant et à vrai dire, même Trunks n'en menait pas large. « Dante... » « Je connais mon prénom, merci à toi. Si c'est tout ce que tu as à dire.. » Wow, ça ne rigolait pas chez les Askins. Ca changeait de la relation père-fille qu'elle entretenait avec son père, pas toujours des plus amicales mais au moins... disons que Tyler se passait de ce genre de remarque sarcastique totalement inutiles, digne de la méchanceté gratuite de Trunks envers sa mère.

« Chéri, nous avons une invitée... » fit alors remarquer Mme Askins pour le plus grand malheur de Styx qui avait au moins le privilège de ne pas se sentir observée par Dante jusqu'à maintenant. Presque aussitôt, le regard de Askins se déposa sur Williams et elle retint une nouvelle fois sa respiration quelques secondes. Elle tenta de fuir le regard de l'homme d'affaire sans grand succès. Bordel de merde, qu'est-ce qu'elle foutait là déjà ? Bonne question, n'est-ce pas ? Elle avait simplement envie de se cacher dans un trou à ce moment précis, elle regrettait de s'être levée ce matin et regrettait également d'avoir accepter la proposition de Trunks. Mr. Askins la détaillait du regard et elle ne savait pas quoi faire, son cœur battait à une allure qui ne lui plaisait pas tellement et elle se sentait rougir légèrement. Elle lança un regard à Lloyed, c'était le genre de regard suppliant et au bord des larmes qui devait absolument le faire réagir, sinon elle était perdue. Styx souffla doucement, en faisant le moins de bruit possible et se leva de sa chaise afin de ''témoigner son respect''. « Bonjour... Monsieur. Styx Williams, enchantée... » dit-elle avec de courtes pauses. Elle ne tentait même pas de soutenir son regard et fixait un point près de sa tête. Elle déglutit et ne pu s'empêcher de se demander comment Elienor faisait afin de vivre avec un homme comme Dante. C'était un véritable mystère pour elle, il la terrorisait et elle aurait été incapable de vivre avec lui pendant d'aussi nombreuses années – plus de vingt ans, du coup. Styx finit par se rasseoir tandis que Mr. Askins répondait d'un ton froid et indifférent. « J'ai déjà entendu parler de vous et de votre père. » Styx resta muette et immobile. Ah oui ? Il avait entendu parler d'elle ? Par qui ? Quand ? Comment ? Pourquoi ? Des tas de questions se bousculaient dans la tête de Styx mais elle était incapable d'y répondre, de plus, elle se voyait mal demander des informations sur ce qu'il venait de dire à Mr. Askins. La seule chose dont elle était certaine, c'était qu'il venait de la cataloguée dans la catégorie ''modeste'' car gagnait moins de 120 000$ par an et s'en était presque dégradant lorsqu'on se trouvait assise dans une maison comme celle-ci et sans possibilité de fuite, vraiment.
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Styx avait choisi de prendre les deux gâteaux, Trunks était avachi sur sa table, sa mère coupait les parts et les plaçait dans des assiettes. Tout allait au mieux jusqu'à l'arrivée du maître des lieux. L'atmosphère était devenue soudain plus tendue. Le regard de Trunks s'était assombri, et il avait sous la table serré un poing pour contenir son énervement.

Son père lui avait une nouvelle fois mis un vent digne de ce nom, et il ne trouvait rien à redire. Aussi parce qu'il ne voulait pas créer une troisième guerre mondiale en présence de Styx. Ce qu'ils se balançaient à la gueule dans ces moments là ne faisaient aucune illusion quant à la relation qu'ils entretenaient. Sa mère avait tenté de dévier la situation, et surtout de faire comprendre à son mari qu'on ne parlait pas comme ça en présence d'une étrangère, en lui rappelant l'existence de Styx. Trunks regarda lui aussi la brune. Elle était mal à l'aise, et c'était normal. Il se demanda l'espace d'un instant pourquoi il l'avait entrainé chez lui. C'était un autre monde, et bien que Lloyed soit simple dans son caractère, sa façon de vivre (sauf quelques excès...), de parler, ce n'était pas la même chose ici. Il aurait dû ramener Fygaro, sa mère l'aimait beaucoup, l'avait vu grandir, son père respectait sa famille. Ils étaient presque comme des frères, partant en vacances ensemble et, enfants, l'un étant toujours chez l'autre. Alors pourquoi avoir proposé ça à Aéris ? Il n'en avait aucune idée. Parce qu'elle le tannait pour voir sa mère, peut-être... Elle lui jeta un regard qui lui indiquait combien elle avait l'air d'avoir envie d'être partout sauf ici, et il ne pouvait que la comprendre. Il déglutit et se sentit mal de l'avoir contraint à subir ça. Elle se leva et prit difficilement la parole, saluant son père et se présentant.
    « J'ai déjà entendu parler de vous et de votre père. »

Ça allait dégénérer. Son père n'aimait pas les personnes que Trunks fréquentait. Il avait toujours pensé qu'avec un meilleur entourage, il serait dans une prestigieuse école d'économie et de gestion pour reprendre brillamment la suite de l'affaire Askins. Sauf qu'à la place, il faisait les bars en jouant du piano.
    « - Dante, elle n'est pas venue ici pour parler de son père...
    - C'est exact, pourquoi est-elle ici ? »

Trunks n'aimait pas la façon dont il arrivait à lui clouer le bec, lui qui avait toujours une phrase à rajouter, pour avoir le mot de la fin. Loyed se retourna pour observer son père, qui avait un sourire en coin satisfait, du genre dictateur dominant. Il aurait voulu prendre le cadre le plus près avec une photo de sa sœur dedans et le lui envoyer à la gueule, pour effacer ce rictus horripilant. Connaissant son père, il savait que c'était une sorte de blague, de mauvais goût, certes, mais une « blague » quand même. Sauf que Styx n'allait peut-être pas le prendre comme ça.
    « - ...Bref, j'aime particulièrement cette tension dans l'air, cette atmosphère conflictuelle et tendue au possible, mais j'ai à faire. Mademoiselle, Elienor... Lloyed. »

Son regard s'était attardé sur la petite assemblée et il avait finalement fait demi-tour. Ses pas s'éloignaient dans l'entrée, jusqu'à s'arrêter avant d'entendre le bruit de la porte s'ouvrant. Sa voix résonna, et Trunks pensa que jamais il ne se tirerait d'ici.
    « Et Williams... C'est un bon architecte. »

Enfin la porte s'ouvrit et se referma, laissant les trois dans un silence que Trunks n'appréciait pas beaucoup. Il attrapa l'assiette faite pour Styx et la plaça en face d'elle tandis qu'il prenait celle que sa mère lui avait fait. Elle savait qu'il n'aimait pas les religieuses. Il prit sa cuillère et entama son fraisier, tandis que sa mère paraissait gênée...
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La brune resta un instant immobile, son regard dériva sur Trunks une nouvelle fois. Il fallait qu'il la sorte de cette situation plus que gênante car elle n'en serait pas capable toute seule, cependant elle avait l'impression que Trunks ne pouvait rien pour elle, malheureusement. « Dante, elle n'est pas venue ici pour parler de son père... » Trunks semblait avoir tenté quand même, la brune se rassit en espérant redevenir invisible aux yeux de cet homme. « C'est exact, pourquoi est-elle ici ? » Styx resta une nouvelle fois sans voix et Trunks ne semblait pas trouver les mots pour la défendre. Comment se sentir encore plus de trop en quelques secondes par Dante Askins. Bordel, elle aurait aimé lui répondre quelque chose, mais cet homme était riche, puissant et elle ne savait pas ce qu'elle allait bien pouvoir lui répliquer. Un sourire satisfait se dessina sur les lèvres de Dante et Styx eu simplement envie de disparaître. La vit Trunks se retourner, Styx détourna le regard, tentant de s'accrocher à autre chose. Elle regarda tout d'abord la mère de Trunks, mais se rendit compte que ça n'était peut-être pas une bonne idée. Elle décida de porter son regard sur la nappe, même si ça faisait grosse soumise, elle s'en fichait. « ...Bref, j'aime particulièrement cette tension dans l'air, cette atmosphère conflictuelle et tendue au possible, mais j'ai à faire. Mademoiselle, Elienor... Lloyed. » La brune lâcha un léger soupir de soulagement. Le regard de la brune se reporta sur son meilleur ami pendant que Askins Sénior allait vers l'entrée. Styx entendit la porte s'ouvrir, et entendit la voix de l'homme lui arracher les oreilles une nouvelle fois. « Et Williams... C'est un bon architecte. » Styx ferma les yeux, entre le soulagement et la gêne. Elle n'avait même pas envie de parler de son père, même si pour le coup, elle avait simplement envie de l’appeler pour lui dire qu'il était le meilleur père du monde. C'était faux, mais comparé à Mr. Askins, Tyler avait l'air d'un enfant de cœur, vraiment. La brune resta muette, loin d'elle l'idée de balancer un ''merci'', surtout si c'était pour les murs. Enfin elle était soulagée de savoir qu'il n'avait pas entendu parler de sa famille en mal, elle ne l'aurait pas supporté. Ils étaient loin d'être la famille idéal, son père n'était peut-être pas un homme très bien mais ça n'était pas à un inconnu d'en décider.

Silence dans la pièce. Dante venait de jeter les trois protagonistes dans un blanc intersidéral que Styx n'osa pas briser. La brune regarda une nouvelle fois son meilleur ami qui venait de prendre l'assiette qui lui était destinée et de la placer devant elle. « Merci. » dit-elle à l'attention de Trunks et de sa mère. Trunks prenait déjà sa part et commençait à manger pendant que Styx regardait Elienor avec un sourire gêné. Mme Askins s'assit enfin en bout de table et se servit à son tour. La brune entama sa religieuse et trouva le réconfort qu'elle attendait dans ce gâteau. Parce que c'était franchement trop bon, il fallait l'avouer, la mère de Trunks était douée pour la pâtisserie malgré tous les reproches non-justifiés que pouvaient lui faire son fils. La brune resta cependant muette en passant outre le fait qu'un énorme blanc pesait littéralement sur elle. Et puis la voix d'Elienor s'éleva dans la pièce, Styx tourna la tête vers elle pendant qu'elle demandait d'une voix légèrement hésitante : « Et vous... vous étudiez à Harvard également ? » Styx hocha la tête doucement, avala sa bouchée avant de finalement répondre : « Oui, je suis en 3ème année. Histoire de l'art en majeur et musicologie en mineur. » Elle ponctua sa phrase par un léger sourire parfaitement sincère tout en reprenant une bouchée de son gâteau. « Oh, donc vous avez des cours en commun, tous les deux ? » demanda de nouveau Elienor en prenant à son tour une bouchée. Styx leva les yeux vers Trunks en levant un sourcil. « On peut dire ça comme ça... » répondit-elle avec un sourire en coin.
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    « Merci. »

Dante avait vraiment jeté un froid, il avait le chic pour faire ses entrées spectaculaires, foutre la merde et repartir directement après. Une raison de plus qui faisait que Trunks ne l'aimait pas, parmi tant d'autres. Styx était gênée, et c'était on ne peut plus compréhensible. Il devrait en toucher quelques mots à son père en privé, il était souvent plus virulent qu'en public et savait au moins quoi dire, plutôt que de rester muet inutilement. Sa mère s'était assise et commençait sa part, Trunks vit son nez se froncer, comme quand elle trouvait qu'il manquait d'un ingrédient. C'était son métier, lui n'avait aucune idée de ce qui était différent entre cette recette et celle d'avant.
    « Et vous... vous étudiez à Harvard également ? »

Sa mère avait finalement décidé de rompre le silence et Trunks l'en remercia mentalement. Déjà que venir ici n'était pas une partie de plaisir, alors si personne ne parlait pendant deux heures...
    « - Oui, je suis en 3ème année. Histoire de l'art en majeur et musicologie en mineur. »
    - Oh, donc vous avez des cours en commun, tous les deux ? »

Trunks grimaça, tandis qu'Aéris levait les yeux vers lui, lançant un « On peut dire ça comme ça... » ponctué d'un haussement de sourcils et d'un sourire en coin. Hors de question de dire à sa mère qu'il n'allait qu'à un dixième des cours théoriques. S'il y avait bien une chose pour laquelle dans son enfance, Trunks arrivait à dépasser sa sœur, c'était la musique. Sa mère avait trouvé la dedans une sorte de source de fierté et avait débattu pendant des semaines pour laisser son fils faire cette filière à Harvard, plutôt que d'aller dans l'économie ou la finance.
    « Ouais, vu que moi c'est mon étude majeur, on a pas vraiment de cours en commun. »

Faux ! L'histoire de la musique en était un exemple. Il prit une bouchée de son gâteau presque terminé.
    « Ah oui ? »

Avança sa mère, songeuse. Son mari avait été aussi étudiant d'Harvard, et elle essayait visiblement de se souvenir de ce qu'il lui racontait sur l'organisation des cours.
    « Bref, elles viennent d'où ces fraises ? Pas très sucrées ! »

Le regard d'Elienor qui était devenu vague retrouva un point d'appui en fixant son fils. « De Finlande pourtant... » répondit-elle en essayant de comprendre où il voulait en venir. Tout ce que voulait Trunks, c'était dévier du sujet des cours. Il avait encore un minimum assez de respect pour sa mère pour lui faire croire que le seul enfant qu'elle avait encore n'était pas aussi désespérant que le lui répétait son père. Il savait très bien qu'il avait été la mauvaise pioche, que c'était un choix horrible, mais que quitte à perdre un des jumeaux, tout aurait été plus simple si Will était restée en vie.
    « Sinon Styx adore les chats. »

Tentative enclenchée ! Trunks jeta un sourire en coin à la brune, qui devait se demander où il voulait en venir. Le regard de sa mère s'illumina, comme brillant de mille feux, il avait touché le point sensible.
    « Vraiment ? Lança-t-elle avec un grand sourire, ayant complètement oublié le sujet précédent, il faut que je vous montre Evangelyn alors ! »

Trunks retint de lever les yeux au ciel, mais mit tout de même son index dans sa bouche pour montrer que ce sujet lui donner tout simplement envie de vomir. Diversion réussie.
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