Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityLos Angeles, Gwen & Wyatt ◘ Affronter sa mère au bout d'autant de temps.
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Los Angeles, Gwen & Wyatt ◘ Affronter sa mère au bout d'autant de temps.

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La fin du Summer Camp, les cours n'ont pas encore repris, j'ai proposé à mon cousin de venir avec moi à Los Angeles pour qu'il me pousse à parler avec ma mère, parce que ca fait quelques temps qu'elle et moi, c'est la guerre au point que je la fais passer pour morte. Mais j'ai tellement de choses à lui dire, toutes ces fois où j'ai faillit perdre la vie, toutes ces fois où j'ai voulu l'appeler, ce fameux jour où j'ai rencontré la fille de mon géniteur et son fils aussi, le test ADN, que je ne lui en voulait plus vraiment, sauf quand elle n'a pas pris de mes nouvelles après l'attentat à Harvard. Arrivés au LAX, j'avais une boule au ventre tellement j'avais peur de la revoir. J'regardais Wyatt, pour qu'il me rassure que ca se passera bien, pour qu'il me pousse à y aller et pas à rebrousser chemin et m'enfuir, ce que j'ai fait il y a deux ans. J'avais fui chez mes potes pour pas la voir, ne pas l'affronter encore et encore, repoussant l'échéance un peu plus à chaque fois. Wyatt, j'ai la trouille...
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Los Angles. La ville où tu pouvais réaliser tous tes rêves. Ça serait pas mal comme slogan sur une carte postale. Tout le monde pense qu’en venant ici, ils vont devenir acteur ou bien chanteur. Moué, mais tout ça c’est du baratin. Je ne connaissais pas bien cette ville, mais on m’avait parlé des bas-fonds de L.A. Comme quoi il fallait se méfier des apparences. Bref, je n’étais pas venu ici par hasard. En réalité, ma cousine m’avait demandé de l’accompagnée pour parler avec sa mère. Gwen venait de Los Angeles et était en froid totale avec sa génitrice. Sa situation m’attristait. J’avais la chance d’être en bon terme avec les miens, mais ce n’était pas le cas de tout le monde et Gwen faisait partie du deuxième cas. Celui où tu ne veux plus voir ceux qui t’ont mis au monde. En l’occurrence : sa mère. Wyatt, j'ai la trouille... Nous étions dans la voiture lorsqu’elle me disait ses mots. Elle était tendue et angoissée. Je détestais la voir dans cet état-là. Ça me faisait mal. Ce n’était aucunement de la pitié. Non, je tenais juste à elle. Gwen faisait partie de ma famille et heureusement que je l’avais retrouvé à Harvard. Je ne voulais plus la laisser seule et même si je la savais forte, je voulais qu’elle comprenne que je serais toujours là pour elle. Alors, quand elle m’avait demandé de l’accompagné, je n’avais pas hésité une seule seconde, car je savais que c’était important à ses yeux. Je conduisais ma voiture, mais d’une main libre, j’attrapais la sienne. Je sais qu’on se taquinait souvent tous les deux et qu’on n’était pas forcément du genre à se pleurer dans les bras. Quoi que se plaindre des problèmes qu’ont avaient causés était devenue une habitude. « ça va bien se passer. T’es forte Gwen. » Je tournais un instant la tête vers elle et je lui souriais. Puis, je me concentrais sur la route. « Dit toi que c’est toi qui contrôle la situation. N’ai pas peur de l’affronter ou de lui dire ce que tu penses. » Je marquais une pause. Est-ce que j’allais oser lui dire ça. « Tu verras qu’on se sent bien après comme libéré… » Je lui avais dit ses quelques mots d’un air songeur. Je voulais qu’elle y arrive.
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J'avais vraiment l'impression d'être une enfant, complètement terrorisée à l'idée de devoir affronter les réprimandes de sa mère parce qu'elle a fait une bétise. J'avais vraiment peur de l'affronter, de revenir vers elle, lui disant que j'risquais également la prison bientôt parce que j'ai défiguré une fille du campus. Putain, j'avais tellement de choses à dire à ma mère, tant de choses à me faire pardonner. Les insultes, lui dire que pour moi, elle était morte, qu'elle n'existait plus. Alors qu'au fond, j'pensais toujours à elle. Heureusement que Wyatt était là et qu'il conduisait. Si j'étais à sa place, j'aurai déjà fait demi-tour depuis longtemps. Mon cousin, c'était le seul lien de sang qui me rapprochais d'elle, mon seul repère dans ce monde étourdissant. Je sais qu'il tient à moi, même si on se le montre pas toujours. On délire, mais on s'aime. Je l'aime comme s'il était mon propre frère, il sait presque tout de moi et je sais presque tout de lui, c'est comme ca. Il est mon meilleur ami, mon frère, mon confident, mon pote, mon cousin, le seul homme que j'aimerai toujours. Ces derniers temps, on a foiré, lui et moi dans nos relations sentimentales, presque en même temps. On se pleurait pas dans les bras, mais on était là l'un pour l'autre. « ça va bien se passer. T’es forte Gwen. » Putain mais non, j'suis pas si forte que ca. J'suis forte pour coller des droites, pour m'foutre dans la merde, mais pour assumer devant ma mère, j'suis moins forte, autant dire qu'il n'y a plus personne. Putain, mais ca fait 5 ans qu'on s'parle plus...sauf y'a deux ans, où j'l'ai insultée de tous les noms. J'suis pas si forte, Wyatt. Je regardais la route, sentant l'échéance se rapprocher. « Dit toi que c’est toi qui contrôle la situation. N’ai pas peur de l’affronter ou de lui dire ce que tu penses...Tu verras qu’on se sent bien après comme libéré… » Je respirais un grand coup, j'avais presque envie de dégabouler tellement j'étais en stress. C'est moi qui ai merdé en me tapant sa meuf, c'est moi qui ai causé tout ca, donc le contrôle, c'est elle qui l'a, j'sais même pas si elle va m'ouvrir la porte et accepter d'me parler... Putain, passe devant moi, elle me verra pas et elle m'claquera pas la porte dans la gueule, s'te plait. Je regardais mon cousin, le regard plein de peur, avant de devenir blanche. Arrête toi, deux minutes. Ca va pas. Je fermais les yeux en attendant qu'il s'arrête, faut que j'gerbe.
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Putain, mais ça fait 5 ans qu'on s'parle plus...sauf y'a deux ans, où j'l'ai insultée de tous les noms. J'suis pas si forte, Wyatt. Je ne connaissais pas toutes les raisons qui les avaient amenés à cette situation, mais je savais que Gwen était forte même si elle pensait le contraire. « Pourquoi aujourd’hui ça ne pourrait pas être différent. Arrête de penser au passé. Pense à maintenant. » Ce qui était vrai dans un sens. Elle s’appuyait sur quelque chose qui était déjà passé. Après cinq ans, tout pouvait être différent. C'est moi qui ai merdé en me tapant sa meuf, c'est moi qui ai causé tout ça, donc le contrôle, c'est elle qui l'a, j'sais même pas si elle va m'ouvrir la porte et accepter d'me parler... Putain, passe devant moi, elle me verra pas et elle m'claquera pas la porte dans la gueule, s'te plait. Pourquoi elle partait déjà vaincu ! Je n’eus pas le temps de répondre, car elle voulait s’arrêter pour vomir. C’était bien la première fois que je la voyais à ce point angoissé. Je m’arrêtais sur le bord d’une route réservé aux voitures en panne. A peine garé, elle sortait déjà de la voiture. A mon tour, je descendais. Tout ça c’était psychologique. Elle s’angoissait tellement, qu’elle s’en faisait mal au ventre. « T’es sa fille. Elle ne pourra pas te faire ça bien longtemps. Tu n’accordes aucune chance ni à toi ni à elle. Tu ne sais pas ce qui va se passer là-bas. Ne pars pas défaitiste, parce que dans ce cas-là tu n’avanceras jamais. On va y aller, je serais là si tu as besoin de moi. Si elle te jette, très bien ! Mais elle ne pourra pas dire que tu n’as pas fait le premier pas. Si ça se trouve, vous allez pouvoir parler tous les deux. En deux ans, il se passe beaucoup de chose, on change. »
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« Pourquoi aujourd’hui ça ne pourrait pas être différent. Arrête de penser au passé. Pense à maintenant. » Mais maintenant c'est l'avant d'après, et p'tetre qu'après ca sera comme avant, ou bien comme maintenant. Rah putain, j'deviens trop philosophe, ca va pas, pas du tout. Non, ca va pas, je stresse, je transpire, j'veux un joint, une gorgée de tequila, une fille à baiser, j'sais pas, tout mais pas la voir. Idée à la con, comme toujours. J'suis stupide. Parce que tu sais autant que moi à quel point elle est rancunière et à quel point j'suis un boulet quand j'dois m'expliquer. Il ne répondait plus et s'arrêtait sur le bord de la route pour que j'puisse vomir. Déjà, il a eu de la chance que j'lâche pas tout dans sa voiture. Mais en sortant, c'était tellement crade que j'décrirais pas, mais ca me soulageait et j'me sentais déjà plus apaisée. Putain, j'aime pas stresser, ca m'fout dans des états pas possibles. Il était sorti avec moi, puis me lançait « T’es sa fille. Elle ne pourra pas te faire ça bien longtemps. Tu n’accordes aucune chance ni à toi ni à elle. Tu ne sais pas ce qui va se passer là-bas. Ne pars pas défaitiste, parce que dans ce cas-là tu n’avanceras jamais. On va y aller, je serais là si tu as besoin de moi. Si elle te jette, très bien ! Mais elle ne pourra pas dire que tu n’as pas fait le premier pas. Si ça se trouve, vous allez pouvoir parler tous les deux. En deux ans, il se passe beaucoup de chose, on change. » Mais il est pas à ma place, il sait pas exactement ce qu'il s'est passé ni pourquoi c'est parti en couilles. Tu t'es pas tapé la meuf de ta mère plein de fois et elle t'a pas surpris avec. Enfin, ta mère se tape pas de meufs, mais imagines. Donc que j'sois sa fille ou pas, elle m'en voudra quand même. Imagine que j'me tape ta meuf, tu réagirais comment ? J'l'ai jamais fait et j'le ferai jamais, mais c'est un exemple. Tu m'en voudrais à mort ? Bah elle m'en veut à mort. J'pars pas défaitiste, j'pars en pensant au pire du pire pour voir le meilleur et pour pas être déçue. Enfin bref, il reste dix minutes, j'vais essayer de pas crever avant. On y va ? J'remontais dans la voiture et allumais une clope. Putain, faut que j'me calme.
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Parce que tu sais autant que moi à quel point elle est rancunière et à quel point j'suis un boulet quand j'dois m'expliquer. Il est vrai que Gwen n’était pas spécialement douée pour exprimer ce qu’elle ressentait. Tu t'es pas tapé la meuf de ta mère plein de fois et elle t'a pas surpris avec. Enfin, ta mère se tape pas de meufs, mais imagines. Donc que j'sois sa fille ou pas, elle m'en voudra quand même. Imagine que j'me tape ta meuf, tu réagirais comment ? J'l'ai jamais fait et j'le ferai jamais, mais c'est un exemple. Tu m'en voudrais à mort ? Bah elle m'en veut à mort. J'pars pas défaitiste, j'pars en pensant au pire du pire pour voir le meilleur et pour pas être déçue. Enfin bref, il reste dix minutes, j'vais essayer de pas crever avant. On y va ? Je pouvais comprendre le comportement de sa mère, mais sa meuf était aussi responsable que Gwen. Pourquoi continuerait-elle de s’acharner sur elle ? C’était sa fille après tout. Qu’elle mère pourrait abandonner son enfant pour une histoire stupide. Même si je reconnais que se taper la gonzesse de sa mère ça craint. Je ne disais rien tandis que nous remontions dans la voiture. Je redémarrais en filant sur la route. Hors de question que l’on fasse demi-tour. Arrivé à l’adresse indiquée, je me garais et me tournais vers ma cousine. « Te pose pas de question. J’veux dire, vas-y. Si jamais ça se passe mal et bien tu auras au moins essayé. Tu es sa fille Gwen. »
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Wyatt ne disait rien quand j'lui parlais de ce qu'il s'était passé il y a sept ans avec la copine de ma mère, mais je sentais bien dans son regard qu'à la place de ma mère, il m'en aurait voulu aussi, mais c'est vrai que dans l'histoire je n'étais pas la seule fautive là dedans. Et l'autre n'avait même pas les couilles d'assumer qu'elle n'était pas contre cette idée. J'fumais ma clope alors qu'on avalait les kilomètres qui nous séparaient de chez ma mère, avant qu'on arrive enfin à destination. « Te pose pas de question. J’veux dire, vas-y. Si jamais ça se passe mal et bien tu auras au moins essayé. Tu es sa fille Gwen. » Ne pas se poser de questions. Mon cerveau ne savait pas ce que cela voulait dire et tout fusait là dedans. Je regardais mon cousin, voyant la porte d'entrée de sa maison. Viens avec moi, j'te demande juste ca. Je pris une grande inspiration avant de sortir de la voiture et m'avançais vers la porte, avant que mon poing ne s'écrase contre cette dernière, la peur au ventre. Peu de temps après, la porte s'ouvrait, laissant ma mère apparaître. J'baissais les yeux. Salut, maman...j'peux entrer ? J'dois te parler. J'relevais les yeux vers elle, elle semblait étonnée de me voir, mais je sentais bien qu'elle avait encore la haine contre moi. Elle regardait Wyatt par la suite.
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« Je ne te laisserais pas. » Non, je voulais l’accompagner dans cette épreuve. Après tout, je ne l’avais pas accompagné pour rien. Puis, si jamais ça virait au drame entre les deux, je pourrais m’interposer. Gwen frappait à la porte et ma tante lui ouvrait. Ce fut un véritable choc de la voir. Je ne l’avais pas vu depuis tant d’année. Avec les querelles de famille et tout le bordel. J’avais du mal à croire que la femme qui se tenait sur le seuil de la porte était ma tante. Ce qui traversait ses yeux fut d’abord de l’étonnement. Peut-être que cela se passerait mieux que Gwen ne l’avait pensé. Puis, elle détournait les yeux de sa fille et se tournait vers moi. Est-ce qu’elle me reconnaissait ? « Salut tata » disais-je maladroitement. Je l’avais appelé tata comme si je ne l’avais pas vu depuis deux jours. En réalité, je n’avais pas forgé de lien avec elle. Seulement avec Gwen, ma cousine. En m’écoutant, ses yeux c’étaient agrandit comme des soucoupes. Toujours aussi étonné, elle nous laissait entrée dans sa demeure. Puis, nous la suivions jusque dans un salon. Pendant le trajet, j’en profitais pour glisser quelques mots à ma cousine. « Tu vois, elle ne t’a pas repoussé. Si ça se trouve ça va bien se passé. » Je parlais d’un ton encourageant.
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Mon cousin me promettait de ne pas me laisser tomber. En même temps, j'allais pas le laisser dehors le temps que j'parle avec ma mère. Surtout que ca pourrait prendre des heures. Et je pense qu'il n'est pas venu juste pour m'emmener, il voulait certainement la voir aussi. L'étonnement de ma mère était normal, après tout ca fait cinq ans qu'elle ne m'a pas vue. Quand elle regardait Wyatt, elle ne le reconnaissait pas. J'espérais juste qu'elle n'ai pas imaginé que j'avais viré mon homosexualité, parce que là, j'aurai vraiment rigolé. Enfin bref, elle était tout aussi étonnée de le voir ici, avec moi, et de voir quel bel homme il est devenu. Elle s'écartait de la porte pour nous laisser entrer, ce qui me relâchait déjà d'un gros poids. On la suivait jusqu'au salon, alors que mon cousin me glissa quelques mots doucement, ce qui me fit sourire. Un petit pas de franchi, le reste est à venir. On s'installait sur les canapés, ma mère face à nous, nous demandant si on voulait quelque chose à boire. J'étais tentée de demander de l'alcool, mais un verre d'eau suffira. De l'eau, s'il te plait... Elle allait chercher de quoi boire et quand elle revenait, je pris un ton des plus sérieux. Tu sais maman, ces derniers temps, il s'est passé beaucoup de choses. Je t'ai détestée parce que...parce que j'avais du mal à imaginer que tu puisses me renier comme tu l'as fais. Et cette année, j'ai vécu trop de choses qui m'ont faite réfléchir. D'abord un attentat à l'université, j'ai faillit mourir, mais j'ai été en fauteuil roulant. Tout le pays a su ce qu'il s'est passé, et toi, t'as même pas essayé de savoir si j'étais en vie ou non. Puis j'ai fait une overdose, en mars. Et une deuxième, y'a quelques semaines. Et j'me suis dis que j'voulais pas que tu penses que j'pensais pas à toi, à chaque fois, parce que t'es ma mère et que malgré tout, je t'aimerai toute ma vie. Et le fait que Lou soit revenue dans ma vie comme une fleur et a brisé ce que j'construisais avec une fille m'a fait prendre conscience que j'devais faire abstraction du passé et de faire ma rédemption. Je soupirais longuement, regardant Wyatt. Ma mère, elle, prenait conscience qu'elle avait faillit me perdre et se mit à pleurer. Je la regardais, avant de reposer mon regard sur mon cousin, du genre "qu'est-ce que j'dois faire ?"
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Nous entrions dans un petit salon. Je m’installais à côté d’elle sur le canapé. Ma tante nous demandait poliment ce que l’on voulait boire. Je pouvais sentir une certaine distance dans sa voix et en même temps, elle semblait être en état de choc. « La même chose, merci » Je prenais de l’eau tout comme ma cousine. Je n’avais pas vraiment soif. Je ne me sentais pas vraiment à l’aise et j’espérais que tout se passerait bien par la suite. Ma tante s’absentait quelques secondes, puis, elle revenait avec nos verres. Une fois installé, Gwen lâchait tout ce qu’elle avait sur le cœur : « Tu sais maman, ces derniers temps, il s'est passé beaucoup de choses. Je t'ai détestée parce que...parce que j'avais du mal à imaginer que tu puisses me renier comme tu l'as fais. Et cette année, j'ai vécu trop de choses qui m'ont faite réfléchir. D'abord un attentat à l'université, j'ai failli mourir, mais j'ai été en fauteuil roulant. Tout le pays a su ce qu'il s'est passé, et toi, t'as même pas essayé de savoir si j'étais en vie ou non. Puis j'ai fait une overdose, en mars. Et une deuxième, y'a quelques semaines. Et j'me suis dis que j'voulais pas que tu penses que j'pensais pas à toi, à chaque fois, parce que t'es ma mère et que malgré tout, je t'aimerai toute ma vie. Et le fait que Lou soit revenue dans ma vie comme une fleur et a brisé ce que j'construisais avec une fille m'a fait prendre conscience que j'devais faire abstraction du passé et de faire ma rédemption. » Je m’étais dit qu’elle irait doucement, mais au lieu de ça, elle avait tout déballer. D’un autre côté, ce n’était pas plus mal. Je savais que Gwen n’était pas vraiment à l’aise avec les mots. C’était ma cousine après tout. Je la connaissais suffisamment bien pour savoir ça. Pendant un long moment ma tante ne disait rien. Soudain, elle se mettait à pleurer à chaude larme. Ça faisait longtemps que je ne l’avais pas vu et la voir comme ça me fendait le cœur. Après tout, c’était la stricte vérité : elle avait failli perdre sa fille. Ma cousine avait fait deux overdoses. Je connaissais son addiction pour la drogue et j’espérais que cette fois-ci, elle allait définitivement arrêter. Si jamais elle retombait, j’allais m’occuper d’elle, mais cette fois-ci je ferais les choses bien. Gwen me regardait comme pour me demander ce qu’elle devait faire. Je lui chuchotais doucement pour qu’elle seule l’entende. « Va la voir. Prend la dans tes bras. » A ses mots, elle me regardait d’un air horrifié et en même temps indécis. « Vas-y » Je la poussais légèrement tout en lui souriant pour l’encourager.
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