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Comme tous les lundi matins, Dakota avait cours avec monsieur Bradford, la sociologie l’intéressait beaucoup mais le professeur encore plus. Elle avait donc pris grand soin à choisir sa tenue, après plusieurs minutes passées devant la glace, elle avait opté pour un chemisier blanc, un jeans noir et des talons hauts. Elle attacha ses cheveux pour dégager sa nuque, laissant négligemment quelques mèches ressortir. La brunette n'était pas une accro des bijoux, elle n'en mettait quasiment jamais trouvant qu'ils étaient plutôt inutiles. Mais aujourd'hui elle décida de porter un collier en or blanc reçu de ses parents lors de son dix-huitième anniversaire.

Une fois entrée dans l'auditorium, elle s'assit fidèlement à sa place habituelle, le milieu du milieu, histoire d'essayer de capter le regard du beau brun qui allait se trouver en face d'elle à lui donner cours dans quelques minutes. Elle savait très bien qu'elle était puérile en faisant tout pour le séduire. Seulement, elle n'y pouvait rien, elle était irrésistiblement attirée par lui. Dakota ne pouvait ni contrôler ses sentiments ni ses hormones quand elle était dans la même pièce que lui. Personne ne comprenait son adoration pour Damien, mais elle s'en fichait complètement, elle voulait juste qu'il la voit comme une femme et non comme une petite élève.

Repoussant une mèche de cheveux rebèle, elle sortie son ordinateur portable, fît un rapide tour sur Facebook avant de préparer le document qui contiendrait le cours du jour. Fixant sa montre, elle remarqua que Bradford était en retard comme à son habitude. Elle était d'ailleurs étonnée qu'avec toutes ses absences, il n'avait toujours pas été renvoyé.

Il arriva enfin avec son air nonchalant ordinaire, déposant ses affaires sur son bureau, pendant que les élèves commencèrent à faire silence. Dakota l'observa intensément, ne détachant pas ses yeux des siens.

Dakota ne se considérait pas comme une fille banale, elle valait bien mieux que la majorité des autres demoiselles ici présente. Elle était belle, intelligente, marrante, sensible, elle était aussi munie de quelques défauts mais cela avait tellement peu d'importance comparé à toutes ses qualités. La modestie n'en faisait clairement pas partie, mais la jeune femme avait apprit qu'il valait mieux avoir une trop grande confiance en soi pour réussir plutôt que l'inverse.

Pourtant, cette fois-ci, elle avait eu beau tout mettre en œuvre, rien n'y faisait, elle avait la désagréable impression que son souhait ne se réaliserait jamais. C'était comme si Damien ne la voyait pas, ou qu'il ne voulait pas la voir. Ce qui était totalement incompréhensible aux yeux de la jeune femme, elle qui avait pour habitude que tous les hommes se retournent sur son passage. Ici, elle pouvait faire n'importe quoi devant lui, même se mettre nue, il ne le remarquerait même pas...

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"La vie, c'est des haricots"


Le lundi au soleil, c'est une chance qu'on aura jamais... A chaque fois, c'est pareil. Putain, c'était bien vrai quoi. Il n'avait aucune envie d'aller en cours, mais aucune. Sauf que sa pièce avait parlé, ce truc rond qui, en réalité, était le capitaine du bateau de l'âme de sa vie. C'était ce machin qui décidait de la vie du jeune professeur. Enfin, professeur... Ce qu'il restait de pédagogique en lui, était peut-être les conseils à ses jeunes élèves pour éviter de se faire sanctionner pour des délits mineurs. Etant jeune, il avait fait la connaissance de plusieurs policiers, toujours pour des conneries, ouais, l'agent Jack Dexter en avait fait de nombreuses fois l'expérience. Consommation de produits illicites, ivresse sur la voie publique et d'autres conneries dans le genre. Le plus grave qu'il n'ait jamais eu osé faire, c'était surement d'avoir écrit une lettre dégueulasse au Président de la République fédérale. L'avantage d'avoir de la renommé dans son milieu, c'est qu'on pouvait tout balancer dans la gueule des modains sans qu'ils prennent la peine de faire engager des poursuites. Cette lettre avait été complètement oubliée, et pour éviter qu'elle ne tombe dans le domaine obscure des poubelles ou des cheminées de la Maison Blanche, il avait décidé de la publier dans le magazine où il avait des rentes. Tant qu'à faire, autant se faire du fric sur son propre dos, hein...

Damien n'avait pas eu une vie toujours très posée comme on peut l'attendre du meilleur corps enseignant du monde. Le type avait galéré tout au long de sa vie, ça avait été affreux lorsque ses deux parents étaient encore en vie, ils rendaient la vie affreuse au jeune homme et lorsqu'ils étaient morts, d'un mystérieux accident, il avait pu revivre convenablement. On lui avait remis un héritage digne des plus grosses fortunes de la télévision, il avait trouvé un job stable et avait en même temps, publié un livre "Po po po politique, tu pollues". Une analyse de la société politique, des ronds de jambes et des bacchiques bien présents. Le jeune professeur arriva enfin à l'université. Comme à son habitude, il avait trainé. Un café à la main, il pénétra dans son Empire, l'amphithéâtre numéro soixante quinze de l'université de Harvard. Il posa négligemment son ordinateur portable sur le bureau. Il prit la parole.

-Bien. Bonjour, bonsoir, c'est comme vous voulez. Je m'excuse pour le retard, mon réveil est pas réglé, et si vous voulez aller vous plaindre, vous pouvez mais je vous préviens vous aurez mon coup de pied au cul et l'interdiction de remettre un pied ici.

Il toussota et afficha un grand sourire. Ce qu'il venez de dire n'avait aucun sens mais il s'en foutait complètement, il parlait parfois trop vite, mais ça rajoutait un putain de charme à sa vie, et c'était comme ça, et pas autrement. Il posa ses fesses sur son bureau, avala deux gorgées de café brulant et reprit la parole.

-On va commencer un nouveau chapitre bien marrant aujourd'hui. Ca sera la socialisation dans le milieu scolaire et familial, on passera par la révolution familiale : les gosses, le mariage et le divorce.

L'étude de la société était quelque chose de très important pour lui, et bien qu'il soit un sujet d'études très particulier à lui seul, il avait décidé de faire de sa passion, un métier. Il fouilla dans le tiroir de son bureau, et y trouva ce qu'il cherchait, un paquet de bonbons. Il l'ouvrit et en renifla le contenu. Il se redressa rapidement, détailla chaque étudiant, enfin, sur huit cent, il se contenta d'en fixer une. Une espèce de péteuse qu'il détestait par dessus tout, le genre de fille à vous coller le cul tellement elle se prenait pour la reine du monde. Il ne supportait pas du tout cette fille, et ses vêtements, ses vêtements digne de Pretty Woman et du métier douteux de ce personnage. Il mangea un bonbon, et c'est la bouche pleine qui se mit à parler.

-Tiens, Pretty Woman, de combien d'années, l'âge de célébration du mariage a augmenté depuis 1970 ? Vous répondez mal, et je vous jure que vous allez le regretter.

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Dakota buvait chaque parole du jeune homme comme s'il s'agissait d'or. Ce comportement ne lui ressemblait pas, elle n'était pas le genre de fille à être aux pieds d'un homme, espérant juste un de ses regards ou un de ses sourires. Cela devait d'ailleurs probablement être la première fois qu'elle mettait autant d'efforts seulement pour séduire une personne.

"Tiens, Pretty Woman, de combien d'années, l'âge de célébration du mariage a augmenté depuis 1970 ? Vous répondez mal, et je vous jure que vous allez le regretter. " Pour une fois, ne pas l'avoir quitter des yeux lui avait servit. Heureusement pour elle, n'étant pas de nature timide elle ne rougissait que très rarement, sinon ça aurait été la honte de sa vie. Elle ne voyait pas de similitude entre Pretty Woman et elle, même si cela restait un de ses films préférés. Peut-être parce qu'elle avait un style bourgeois, et elle aimait ça !

"D'exactement 6 ans, et les divorces ont plus que triplés. " Dakota n'avait peut-être pas le physique d'une intello, mais elle s’intéressait à tout et était doté d'une très bonne mémoire. La jeune femme suivait l'actualité régulièrement depuis ses huit ans, c'était un passage obligatoire avant d'aller dormir dans la famille Sanders.

La jolie brune ne s'était jamais imaginée mariée, elle n'avait même jamais pensée qu'il lui serait possible de tomber amoureuse d'une seule personne pour le restant de ses jours. Ses parents étaient un bon exemple d'un mariage réussit, ils s'étaient rencontrés alors qu'ils n'avait que dix-neuf ans. Pourtant dès le premier regard, ils avaient fondus l'un pour l'autre. John devait normalement partir travailler à New York et Eva continuer ses études à Los Angeles. Elle fît ce que toute femme amoureuse ferait, elle abandonna tout pour suivre l'homme de sa vie.

Encore aujourd'hui, Dakota savait pertinemment qu'ils s'aiment plus qu'ils ne l'aimaient elle. Elle trouvait cela tout à fait normal, après tout, eux resteraient ensemble jusqu'à la fin, alors qu'elle, elle devrait un jour fonder sa propre famille. Enfin, elle n'était pas certaine de cette deuxième partie, un mari, des enfants, un labrador, et une jolie petite allée pleine de fleurs, elle ne pensait pas que c'était pour elle.

Quelques fois, les histoires d'amour comme celle-là pouvait vous faire rêver mais d'un autre côté, il y avait aussi de nombreuses ruptures. Alors fallait-il mieux se préserver ou plutôt vivre sa vie à fond sans se soucier du lendemain ?

Pour l'instant, Dakota avait opté pour la seconde solution, elle savait que personne ne pourrait la supporter tout une vie, elle ne courrait donc aucun risque.
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"La vie, c'est des haricots"


Ce qui faisait la différence entre le professeur de cette salle et les professeurs ordinaires de ce campus, ce n'était pas seulement cet esprit de contradiction, cette haine de l'autorité, c'était surtout qu'il était totalement désintéressé de sa vie sentimentale, et contrairement à beaucoup de gens ici, il ne couchait pas pour mettre des bonnes notes. Après tout, les notes qu'il mettait étaient presque inexistantes, n'ayant ni l'envie ni le temps de corriger des tas de copies, il laissait trainer, et à chaque cours, il promettait la rente des notes du début d'année. Chose qu'il avait égaré et qu'il ne pensait pas retrouver de sitôt. Ca maison était dans un tel bordel : les vêtements, entassés en boule trainaient ça et là, sur de la bouffe moisie parfois. Il lui était même arrivé de laisser sa bouffe par terre jusqu'à ce qu'un bataillon de fourmis soldates viennent rafler le magot si important à la Reine.

D'ailleurs, les fourmis étaient des sujets formidables pour les études sociétaires, elles se comportaient, à moindre échelle, comme des humains, certaines étaient les pauvres écrouées, on faisait bosser ses dernières pour que les plus grosses, celles qui arrivaient toujours à manger même en période de famine puissent vivre convenablement. Les fourmis traduisaient parfaitement l'esprit des classes féodales, les vilains et autres serfs étaient au service de Messieurs les Seigneurs. La fourmi en chef, comparable à un Vladmir Poutine bien plus petit, dirigeait tout et ne pouvait pas être déchue de son rôle suprême, ce qui vous pouvez l'avouer, est, comparable à Poutine et aux élections scandaleusement trafiquées. Damien se rendait compte, en laissant ainsi les fourmis pénétrer dans son domaine, qu'elles étaient trait moral pour trait moral, l'exacte copie des caractères grégaires humains. Intriguant, n'est-ce pas ?

Damien se servait de l'excuse peu habituelle d'observer les animaux dans le milieu naturel, tout cela pour, justifier son manque grossier d'envie ménagère. Le jeune Bradford avait depuis très longtemps laissé tomber toutes formes de ménages, qu'elle soit mentale ou physique, son esprit était aussi sale que certaines pièces de sa maison. Dans l'un comme dans l'autre, l'endroit le plus propre était sa "cellule d'étude". Son cerveau fonctionnait convenablement lorsqu'il s'agissait de son travail, et de sa passion. Prenez, par exemple, son cabinet. Chez lui, une grande pièce était destiné à l'étude des sociétés : livres, lettres, tableaux, graphiques, tout était rassemblé pour évoluer les variations des populations, de la raison d'état au simple truc économique insignifiant, tout passait au crible.

Il porta son attention sur la jeune femme, elle avait raison. Comment avait-elle fait ? Elle avait du tricher, elle devait avoir des antisèches toutes prêtes sur les questions de famille. Putain de merde, pas possible. Scandale, incroyable. Depuis les années soixante dix, les gens s'étaient libérés d'un poids, peut-être le bridage gouvernemental et des traditions, l'Eglise perdait carrément de l'influence et les jeunes avaient plus de mal à se faire confiance, non pas, parce qu'ils avaient peurs mais parce qu'ils sortaient enrichis des expériences loupées de leurs parents. Vivre en ménage, sans être marié représentait maintenant une tradition en quelques sortes, et Damien comprenait très bien. Lui même ne rêvait de rien, ni mariage ni petite amie. Il n'avait aucune envie d'être malheureux, de voir sa vie déchirée par un divorce. L'attachement, première source d'horreur sur le plan social. Damien Bradord haïssait totalement le social. Il était un patriote refoulé, la politique était pas du tout son truc, mais il s'y intéressait pour des questions professionnelles et il était certain d'une chose : les français ,en donnant à tous à tour de bras allaient au clash social. Certains se sentaient bafoués pendant que d'autres profitaient. Et dans "Po po po politique, tu pollues", il avait écrit "Le social, les aides sont une gangraine géante, ça vous bouffe de l'intérieur et vous finissez par devoir panser des plaies sanglantes"

-Bien, vous avez de la chance, vous en aurez pas deux. Si les dates de mariages reculent, comment expliquez-vous ce nombre de divorces plus important ? Et tant que vous y êtes, donnez moi la tranche d'âge des gens qui divorcent le plus ?
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Les études et Dakota, ça n'avait pas toujours été une histoire d'amour. C'est seulement durant son entrée au lycée qu'elle s'était rendue compte à quel point il était important d'avoir son diplôme pour réussir dans la vie. Et s'il y avait bien un chose qui intéressait la jeune femme, c'était la réussite. Être plus haut que les autres, se faire admirer, envier et même jalouser, tout ça lui paraissait bien attrayant. La jeune femme n'avait pas mis très longtemps avant de choisir de se diriger vers la psychologie, depuis qu'elle était toute petite, elle s'imaginait derrière un bureau écoutant et conseillant des personnes qui en avait réellement besoin.

Ses parents avaient toujours été d'accord avec ses choix, ils la soutenaient et ça ne fît que s'amplifier lorsqu'ils apprirent qu'elle était reçue à Harvard. John et Eva étaient on ne peut plus fière de leur petite fille qui devenait femme à présent. Ils prenaient d'ailleurs encore un grand soin à l'appeler régulièrement pour prendre de ses nouvelles.

Dakota avait la nette impression que plus elle avançait dans ses études, plus ils faisaient attention à elle. Cela n'était évidemment pas pour lui déplaire. La jolie brune adorait qu'on prenne soin d'elle et qu'on la remarque, même si elle supportait difficilement les critiques sauf si elles étaient justifiées.

Pour certains, elle avait un caractère qu'on pourrait nommé "de merde" et pour d'autres, ceux qui la connaissait vraiment, elle n'était pas très éloignée de la fille parfaite. C'était surement par peur de faire confiance aux gens, que Dakota cachait sa vraie nature, elle avait beaucoup de mal à mettre son côté généreux et sensible en avant.

Un sourire en coin, elle ne mit pas longtemps à répondre à la seconde question de Bradford. Elle espérait que comme ça, il la verrait un peu autrement.

"Tout d'abord car le divorce est devenu beaucoup plus facile et ensuite, de nos jours, les enfants prennent une trop grande place dans le couple et le conjoint est donc délaissé. Concernant la tranche d'âge, c'est celle des 35 - 40 ans"

Être intelligente était devenu presque un défaut aujourd'hui. Il fallait juste être sexy pour être populaire, même si vous aviez le Q.I d'une pomme de terre, vous étiez appréciez. Certains amis de Dakota ne comprenait pas qu'elle préférait étudier certains soirs plutôt que de sortir en boîte, mais si elle voulait arriver à son but, elle y était obligée et surtout elle s'en fichait complètement de ce que pouvait penser les autres.
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Encore un matin. Un matin pour rien. C'était toujours pareil. Donner cours, rentrer chez soi pour midi, parce qu'il était hors de question de bouffer dans le self-service de l'université de Harvard. Même si la qualité était digne d'un snack, ce qui, soulignons le, était bien mieux que la plupart des selfs de la planète, Damien était très pointilleux sur le choix de sa nourriture. Il ne mangeait que des trucs qu'il considérait bon, et à midi, il se ferait son propre repas. Des pâtes au micro-ondes, ce qui était juste somptueux, ces odeurs de bolognaise industrielle, de pâtes réchauffées, il n'y avait rien de meilleur que cette daube. Comme un esprit d'adolescent, Damien avait le goût pour la révolte. Il ne cuisinait pas, il ne foutait rien.

Les mauvaises langues parlaient très souvent de lui, on crachait sur son être, les langues se déliaient quand il s'agissait de remettre le professeur à sa simple place. Il avait déjà lu des trucs pas très sympathique sur internet, des blogs où les étudiants se plaignaient d'avoir un "fantôme" comme professeur. Les pauvres, comment allaient-ils faire pour obtenir un diplôme si le professeur de sociologie ne se pointait jamais et qu'il faisait preuve d'encore plus d'immaturité qu'un enfant de maternelle particulièrement stupide ? Il ne disait rien, après tout, lui même se considérait comme stupide, mais il était fier d'être très à part, fier d'avoir quelque chose en plus que les autres. Et cette chose était son esprit survolté. Il considérait la surconsommation comme une erreur grave, et c'était le combat de sa vie que de faire changer les mentalités. Tout seul, il n'irait pas loin. Son rêve le plus ultime aurait été de devenir doyen de ces lieux, mais bien entendu, cela était rendu impossible par le conseil d'administration qui bloquait ses demandes par pur soucis d'éthique. Confier l'université à un professeur irresponsable ? JAMAIS. On préféré le confier à un type qui se foutait complètement des élèves, et qui engendrait le profit. Après tout, Harvard n'était jamais plus qu'une pompe à fric, les bourses étaient un semblant d'intelligence, les bourses ne servaient à rien d'autre qu'à attirer le désir des étudiants.

Le jeune homme aurait voulu faire de ce lieu quelque chose de particulièrement nouveau, faire souffler un vent de modernité sur Harvard. Supprimer les bourses pour en faire des portes-monnaies étudiants. Chaque étudiant qualifié se verrait offert quelques sous par mois afin de combler ses besoins, et bien entendu, baisser les frais d'admission. On ne voulait peut être pas d'un esprit novateur. Le conservatisme américain -balais dans le fion, et croix chrétienne aux yeux- ne voulait pas de progressisme, pourquoi changer une équipe qui ne gagnait jamais ? Combien de rêves brisées, combien d'espoirs défoncés par tant de refus ? Combien de suicides, de pleures et d'actes terroristes par pur désespoir ? On devait reformer le noyau d'Harvard, on devait changer le système éducatif dans son ensemble. Il déposerait sa candidature la prochaine fois. Il prendrait peut-être en maturité par tant de magnifiques responsabilités.
Le professorat, il en avait fait le tour, il voulait des expériences nouvelles, et il n'avait aucune envie de virer écrivain, d'une il l'était déjà, et de deux... Y'avait pas de deux. Il voulait ce poste administratif et il ferait tout pour l'avoir, même tuer le présent doyen si il était assuré d'être blanchi par le gouverneur du Massachusetts en personne.

-Après tout, vous n'êtes peut-être pas si abruti que votre physique laisse supposer.

Après ce sourire hypocrite au plus au point, il se tourna vers l'assemblée, SA plèbe, son peuple, buvant ses paroles avec un tel engouement qu'il manqua de verser une larme. Ce peuple, avalant chacun de ses mots avec tant de naïveté. C'était presque aussi touchant que la mort de la mère de Bambi dans le film éponyme. Il fit un sourire à l'assemblée, dévorant toujours ses Haribo avec une passion à peine dissimulée.

- On explique de différentes manières cette montée du divorce. Comme Pretty Woman a dit, le conjoint est délaissé dans la relation parentale. Souvent, la femme devient mère et n'est plus femme, elle endort son gosse, elle pense couche et biberon la journée. On estime aujourd'hui que les enfants sont la cause la plus fréquente des divorces après la tromperie. La facilité d'engager une procédure comme le divorce ou la séparation est également en cause. Au fil du temps, on a développé, dans nos sociétés occidentales, les aides et les organismes pour divorcer en toute simplicité.

Il reprit sa salive, marquant une pause en mangeant un bonbon. Quand il parlait de sa matière, c'était avec une telle passion, un tel plaisir qu'il en oubliait tout le reste. Il oubliait même ses déboires avec l'alcool.

- En Europe, et plus particulièrement en France, c'est frappant. Depuis que l’Église n'est plus l’État, le Vatican, attention, je parle ici du siège pontif, n'a plus aucun droit sur l'acceptation ou le refus d'une séparation. Le passage devant un juge n'est rien d'autre qu'une façon officielle de s'envoyer chier mutuellement. D'après un très bon livre, que je vous recommande "Po po po politique, tu pollues !", d'un auteur respectable, il est dit que la France représente l'un premiers pays à avoir vu le divorce comme un droit fondamental et inaliénable. Le gouvernement grenouilleux de ce pays incite donc les citoyens à franchir l'autorité qu'une morale religieuse imposerait. Jésus sera fâché si il l'apprend, mais Bono et sa chanson où l'on apprend que la gonzesse qu'il courtise veut le voir chanter devant Jésus, lui, sera enchanté.
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Ce professeur la haïssait définitivement, pourtant elle ne pensait pas avoir quelque chose en moins que les autres filles qui suivaient son cours, ni paraître beaucoup plus pétasse. C'était forcé, il avait du remarquer qu'elle faisait tout pour qu'il la voit. Néanmoins, en l'insultant, il avait réussi à lui faire un compliment sur son physique et donc elle arborait toujours son sourire des plus parfaits.

Bradfort continua son cours comme si de rien n'était, pendant que toute la classe s'attelait à prendre note. Dakota se doutait que l'examen ne porterait pas sur un sujet vu au cours mais il demanderait surement une réflexion personnelle sur la société. Ce qui, entre nous, convenait très bien à la jeune femme. En fait, elle n'avait ni du mal à étudier, ni difficile à pondre un argumentaire de trente pages. C'était d'ailleurs grâce à cela qu'elle faisait partie des élites. Beaucoup d'universités lui avaient ouverts leurs portes, la famille Sanders avait longuement réfléchit avant de choisir Harvard. Il fallait absolument que tout corresponde à la jeune femme vu qu'elle avait le privilège du choix. Pendant que d'autres devaient se cantonner à une seule fac, sans se soucier de la réputation que cela leurs apporterait plus tard.

Tapant à une vitesse folle, elle ré-écrivait chaque mot sortant de la bouche du jeune homme, il parlait vite sans se soucier des autres, comme à son habitude.

"Vous êtes pour ou contre l'institution du mariage ? "

Damien ne portait aucune alliance, ni aucun bijou quelconque d'ailleurs. Dakota en avait déduit depuis longtemps qu'il n'était pas marié, ni fiancé. Après l'avoir observé plusieurs fois, elle était également certaine qu'il était célibataire. Sa façon d'agir et de vivre ne s'éloignait pas tellement de celle des adolescents et jeunes adultes qui vivaient à Harvard.

Il n'était pas beaucoup plus âgée que certains de ses élèves, voir même plus jeune que quelques étudiants en médecine, pourtant sa fonction dans l'établissement et son charisme forçait le respect immédiat. Dès qu'il rentrait dans une pièce, le silence s'installait, cela n'aidait en rien Dakota, qui n'en était que plus charmé par le beau brun.

Elle n'arrivait pas toujours à garder sa langue dans sa poche mais avec ses professeurs elle adoptait le comportement d'une élève modèle. Il n'en était rien avec les autres étudiants, cela va de soit. Malgré ce que l'on pourrait croire, Dakota était loin d'être le genre de fille qui passe son temps à critiquer et à râler. Bien au contraire, la plupart du temps, elle essayait de rester positive, un énorme sourire toujours vissé à son visage.

Pour certains de ses amis, elle était un rayon de soleil, restant par toutes les circonstances joyeuse et pleine de joie de vivre. Encore une preuve de plus qu'il ne fallait pas se fier à la première impression lorsque l'on rencontrait la belle brune. Malgré son air hautain et perpétuellement fier de soi, elle cachait un coeur en chocolat fondant qui ne demandait qu'à être écouté.

Malheureusement, elle avait beaucoup de mal à faire confiance aux gens, et surtout à leur dire lorsqu'elle n'allait pas bien, peut-être aussi parce qu'elle désirait toujours être vue comme la vie parfaite qui n'a aucun problème. Elle adorait cependant écouter et conseiller les autres, particulièrement lorsqu'ils n'avaient personne d'autre à qui parler.

Si elle faisait ces études, c'était pour un jour ressentir la satisfaction d'avoir réussit à aider quelqu'un, d'avoir pu lui apporter l'oreille, le réconfort dont il avait besoin alors que personne d'autre ne pouvait entendre sa détresse. Si elle voulait devenir psychologue c'était essentiellement pour ça.
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"La vie, c'est des haricots"


Elle est saturée d'ennui et a confiance en elle. C'est exactement ce que Damien se disait à ce moment. Bien qu'il était passé à autre chose et qu'il ait complètement zappé la fille de joie qui se situait dans le fond de son amphithéâtre, il ne pouvait pas s'empêcher d'y penser. Un peu comme si cette gonzesse avait de mauvais effets sur son pauvre esprit. Dans l'histoire, c'était lui la victime, absolument mon bon monsieur ! Il n'était qu'une victime de cette fille, à l'image de Dominique Strauss-Khan, elle hantait ses pensées, mais dans un autre sens que celui du français et de son amante babouin. Oui, même très loin de ces pensées, à vraiment dire, le seul truc qu'il eut envie de partager avec elle, serait peut-être le moment où il lui mettrait une claque monumentale ou alors... Pire, et moins violent, l'organisation de son renvoi. Pourquoi n'y pensait-il pas depuis tout ce temps ? Après tout, c'était intelligent, non ? Mettre de fausses preuves de triche en vue, et lors d'un examen, la piéger, la faire passer devant le Conseil disciplinaire de l'université.

Zuckerberg y était bien passé en 2004 pour avoir complètement planté le réseau de l'Université avec un site que Damien avait applaudit mais que la plupart des professeurs avaient détesté. Le jeune professeur avait beaucoup d'amis parmi les étudiants, il vivait au rythme du campus, il buvait souvent des bières avec les chefs de maison, juste de quoi s'assurer un minimum social qu'il s'imposait. C'était peut-être pas très courant dans le milieu, généralement, les professeurs ne se mêlaient pas vraiment aux élèves en dehors des heures de cours. Ils préféraient manger entre eux, sortir entre eux, mais lui, il avait une vision différente. Ayant quasiment l'âge des gens ici, il n'avait aucune envie de tuer ses soirées à parler notes et budget avec les professeurs de lettres ou de mathématiques. Son rêve était ailleurs, et le seul qu'il se permettait de fréquenter de temps en temps, c'était le doyen, juste de quoi faire preuve d'hypocrisie bien marquée. Après tout, il voulait sa place, et quoi de mieux que d'être recommandé par le papi dont on voulait la place ?

Ses méthodes d'enseignement étaient au centre du débat en salle des professeurs. On ne parlait plus que de sa façon de gérer son cours, certains voulaient essayer la méthode laxiste, d'autres hésitaient à écrire au Conseil d'administration pour le faire licencier. La vielle professeur de droits s'offusquait qu'un professeur donne des surnoms à ses élèves, manque les cours, et surtout, surtout, qu'il boive des bières avec une grande partie de son auditorat. N'était-il pas simplement humain d'aimer sortir avec des gens de son âge ? Po po po politique, tu pollues, page soixante dix : les relations sociales sont définies selon plusieurs critères sociaux. Il aurait bien recommandé la lecture de ce manuel à la professeur de mathématiques, mais cette dernière était venu le trouver un jour, en médisant son ouvrage. Comment quelqu'un pouvait publier ce tissu de bêtises ? Il lui avait simplement retorqué que des gens osaient publier Twilight, et que, inacceptable devenait acceptable.

-Oh. Question intéressante à vraiment dire. Je vais tâcher d'y répondre rapidement. D'un point de vue personnel, le mariage est un piège à con. On vous promet la belle vie : sexe à gogo, voyages, amour fou, et vous vous rendez vite compte que votre femme vous trompe et couche ailleurs. Et quand vous divorcez, elle à le droit à la moitié de votre fortune. Ne parlez pas de contrat, parce que dans ce cas, l'amour est directement remis en question. D'un point de vue sociologique, l'Homme le remet en question dans son ensemble, en reculant ainsi la date maritale, il s'enfonce dans une sorte de fuite face aux responsabilités. Avant, on avait pas le choix, et maintenant qu'on à ce choix, il est... Vite calculé.

Lorsqu'il voulait répondre rapidement, il ne pouvait pas. Sa passion pour cette matière reprenait ses droits, et il ne pouvait rien faire d'autre que d'entamer un monologue sur les façons sociétaire d'agir. Il avait poussé ses études jusqu'au point d'en tomber raide dingue, jusqu'au point de tout justifier par la société, c'était devenu une manie pénible pour les autres, mais il adorait ça, étaler son savoir, sa culture.

-Je ne vous demande pas votre avis car il n'est pas intéressant. Vous êtes une fille, vous voulez vous marier avec le prince charmant.

Alors qu'il allait reprendre la parole, un bip le déconcerta, et il manqua de piquer une colère rouge.

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Tears streaming down my face


Et bah dis donc, pour sortir une réponse pareille Damien devait avoir été vraiment blessé par une femme. Ou alors c'était juste parce qu'il ne trouvait pas d'autre excuse au fait qu'il soit toujours célibataire. Dakota ne voyait pas pourquoi personne ne serait tombé sous son charme si ça n'était pas lui qui l'avait repoussée.

Je ne vous demande pas votre avis car il n'est pas intéressant. Vous êtes une fille, vous voulez vous marier avec le prince charmant.

C'était évidemment tout le contraire, Bradford semblait avoir une idée bien arrêtée sur ce dont rêvait les femmes, en particulier Dakota, qui malgré son apparence se différenciait fort des autres jeunes demoiselles. Elle n'avait jamais réellement souhaité rencontrer le prince charmant et se marier, la jeune femme avait arrêté d'y croire il y a bien longtemps. Les dernières fois où elle y pensait remontaient probablement à l'époque où elle jouait encore aux Barbie. Cette même époque, où elle s'imaginait avoir son premier petit copain à seize ans, sa première fois à dix huit et son mariage à vingt-trois ans. Tout ça parait bien merveilleux lorsqu'on ne connaît pas encore la dureté de la vie.

En repensant à sa tendre enfance, Dakota eu un petit sourire en coin que personne ne pourrait lui voler, car personne ne comprendrait jamais ce qu'elle ressentait en ce moment présent. Elle fût brutalement éjectée de ses pensées lorsqu'elle remarqua la tête outrée de Damien la fixant. Son téléphone était en train de sonné, musique à fond, elle avait complètement oubliée de le mettre sur vibreur.

Habituellement, elle l'aurait éteint immédiatement, mais cela lui semblait étrange que son père l'appelle à une heure pareille, sachant très bien qu'elle avait cours. Son intuition lui disait de répondre, et elle avait pour habitude de toujours écouter son cœur. Toute gênée, elle commença à descendre les marche de l'auditorium, priant pour que le professeur ne soit pas trop énervé.

"Je suis vraiment désolée"

Son air inquiet montrait tout de suite qu'elle ne partait pas pour aller raconter à sa meilleure amie sa sortie de la veille. Cette fois-ci, elle le savait, c'était grave. Elle priait pour que son père ne lui dise pas que sa mère venait d'avoir un accident ou quelque chose dans le genre.

Respirant à fond, elle quitta la pièce et décrocha de suite. "Allo ? Tout va bien ?"
"Ma chérie, je suis désolée de t'appeler alors que tu as probablement cours, mais comme tu l'as deviné c'était urgent. Je dois te dire quelque chose, et je préfère te le dire de vive voix plutôt que tu l'entendes par quelqu'un d'autre...."

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You'll be alright ♠ PV Damien ♥ Tumblr_m0d462wbob1r5pw01o1_500
"La vie, c'est des haricots"


Elle sera là quand tu toucheras le sol. A quoi pensait-il en ce moment ? Tantôt à la faucheuse et tantôt aux substances pas licites qu'il avait goûté dans sa jeunesse. Il avait fait ça , non pas pour fuir le quotidien miséreux d'une enfance dévastée mais juste pour provoquer, pour révolter ses parents en manque constant de bonne humeur et trop à cheval sur des manières puantes. Ces derniers se prenaient la tronche pour n'importe quoi. Et la drogue était toujours là, toujours là dans les moments où on devait le plus en avoir peur. Cette saloperie prenait le contrôle du corps, le cerveau était amoindri par des fumées détruisants les moindres septimes de neurones d'un organe particulièrement amoché de naissance.

Le jeune professeur était conscient que la plupart des élèves ici étaient des consommateurs de cannabis avérés et lui, il se battait contre cela. Ayant filtré avec la dépendance durant quelques mois, aujourd'hui, il s'engageait à se battre contre la drogue, il en faisait son cheval de bataille et y consacré quelques passages de son livre. En effet, il expliquait les dérives des communautés face aux différentes sortes de drogues, et il était scientifiquement prouvé que la plupart des jeunes étaient accrocs, la faute aux facilités et au contexte économique, ce dernier étant propice aux accidents et entrainant irrémédiablement un moyen de fuite, un moyen d'oublier tous les problèmes que l'on pouvait rencontrer pendant sa vie

Damien avait survécu, et il faisait de ce combat celui de sa vie, il était monté aux créneaux lorsque ces connards de démocrates avaient légalisé le cannabis pour les malades gravement atteints, pas qu'on se fiche des cancéreux et autres mourants, mais le problème résidait dans cette facilité à gagner gratuitement sa dose, avec quelque accord stupide d'un médecin, on pouvait berner un système complet et fumer son pétard devant les policiers complètement discrédités par les accords commerciaux mondiaux et nationaux. Il n'était pas là pour parler drogue, mais parce que la fille venait de se permettre de quitter l'amphithéâtre, comme ça, pour répondre à un putain de coup de téléphone ? Est-ce une espèce de blague peu marrante ? Une caméra cachée organisée ? Ce qui expliquerait les bonnes réponses de la jeune femme, d'ailleurs. Ou était-ce une énième provocation ? Il détestait tellement ça. Il adorait provoquer, mais lorsqu'on le provoquait, ça virait forcément au pugilat, et mystérieusement, il avait toujours gain de cause. Ses nombreux déboires ne jouaient en rien, il avait la tactique pour falsifier les preuves ou en inventer, et oui, il aurait pu très bien bosser en tant que flic sur l'affaire DSK, Lorsqu'elle fut sortie, il reprit la parole, fixant chaque visage ici présent.

- La règle principale dans ce cours est la suivante : je suis ici le seul à donner l'autorisation de quitter l'amphithéâtre. Contrairement aux autres cours stupides et magistraux, ici c'est un cours intelligent et magistral. Sauf qu'on s'impose mutuellement des règles que voici : vous vous soumettez à mon autorité et vous avez le droit de fermer vos petits minois.

Damien fit une pause, il regardait l'heure, elle ne revenait pas, et il ne supportait vraiment qu'on gâche les surprises qu'il réservait aux élèves, parce qu'il réservait quelque chose d'inédits aux pauvres élèves, en effet, il avait préparé une interrogation, la meilleure qu'il soit, réflechir en une vingtaine de pages à l'évolution des lois protégeant les conjoints en cas de divorce ainsi qu'une description ultra complète des différentes gardes. Rah non. La sonnerie retentit. Journée de merde, ouais.

-Bien, deux mille mots pour la prochaine fois sur les principes économiques fondamentaux, on changera de chapitre dans les trois dernières heures de cours.

Après avoir réemballer son ordinateur portable comme il le fallait, tout comme il faut, toussa toussa, il sortit rapidement de la salle et tourna au coin du couloir. Il fit la rencontre de quelques étudiants qu'il salua vigoureusement de la main, puis, alors qu'il s’apprêtait à sortir, la jeune femme semblait écrouler.

-Nous y voilà, le professeur et l'élève qui se retrouvent. Le professeur qui doit réconforter son élève parce qu'elle est toute triste.


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