Apprendre à partager les plaisirs simples de la vie, à deux.. ♥ Priape & Caly

Caly était retourné aux côtés de Priape ce qui lui valait une petite plaisanterie. Elle lui souriait avant de répondre boudeuse.« Pas du tout ! » Ses pieds allaient l'un devant l'autre quand la brune sentit le regard de son petit-ami sur elle, alors la jeune femme tournait à nouveau la tête vers lui pour l'observer quelques secondes. Il était beau et ce qu'il lui dit lui donna un peu plus confiance en elle. Au fur et à mesure de leur relation, Calypso enregistrait chaque mot, chaque geste qui pouvaient lui prouver qu'il était bien avec elle, que tout se passait et se passerait bien entre eux. Et cela, pour le plus de temps possible. La grecque répondit dans un murmure chaleureux. « Moi aussi, ça me fait tellement plaisir.. » Et la proposition qui suivit ne pouvait qu'enchanter la jeune femme. Tout était parfait, ils apprenaient à vivre ensemble, à s'adapter à l'autre, remplacer certaines choses en solo à faire en couple, et tant d'autres trucs. Et cette idée ne pouvait que réjouir Calypso, passer plus de temps avec Priape était ce qui lui faisait le plus plaisir en ce moment. Puis elle avait l'habitude de courir, seule certes, mais elle courrait minimum une fois par semaine. Et le reste, ça dépendait de son humeur, pour évacuer, vider ses pensées, apprécier le moment. Alors le faire avec Priape, c'était d'autant plus un agréable moment. « Eh bien comme ça je serais sûre que tu ne regarderas que moi. » plaisanta-t-elle. Puis elle repris d'un ton plus sérieux. « Ça me ferait très plaisir et ça sera plus divertissant à deux ! » Pus Caly toucha de sa main droite la main de Priape pour appuyer ses mots tout en courant.

Nous enchainions les foulées. La cadence n’était pas très soutenue mais ainsi nous pouvions discuter tranquillement. Caly approuva mon idée, ce petit footing hebdomadaire allait donc devenir notre rituel. La remarque de la jeune femme m’arracha un petit rire. «Tu sais bien que je n’ai d’yeux que pour toi ma belle… » la rassurai-je aussitôt. Je me doutais qu’elle plaisantait, mais peut être aussi que dans le fond, cette petite pique trahissait une certaine forme de jalousie. Surement justifiée d’ailleurs, vu la façon tout à fait particulière avec laquelle j’avais géré ma vie sentimentale l’année passée… Mais Caly pouvait avoir confiance en moi, j’étais fou amoureux d’elle, à un point qu’elle ne soupçonnait pas. Je sentis sa main effleurer la mienne. « Divertissant ? Ne t’emballe pas trop vite tu n’as pas vu ce que je te réserve ensuite… » lançai-je alors sur un ton de défi. Nous avions déjà parcouru une bonne partie du parc. Nos corps étaient à présent parfaitement échauffés et je proposai donc : « Un petit sprint jusqu’au banc là bas ça te tente ? » Je désignai du doigt l’extrémité du chemin que nous venions d’emprunter, une centaine de mètres nous séparait du banc, une distance tout à fait raisonnable pour une première petite accélération histoire de se mettre en jambe.