Apprendre à partager les plaisirs simples de la vie, à deux.. ♥ Priape & Caly

La brune arrivait vers le parc en tenue de sport, un simple short ainsi qu'un débardeur faisait amplement l'affaire, pour finir, ses cheveux étaient relevés en une queue de cheval pour qu'ils ne puissent pas la gêner. Calypso était partie rejoindre Priape pour faire un petit shooting ensemble, en couple. Ils auraient pu venir directement à deux mais la jeune femme devait régler quelques petites affaires en ville avant et ils avaient convenus de se rejoindre au parc ce qui était plus simple. Et elle l'aperçut au loin, assis sur un banc. Il était plutôt vrai que la grecque était en retard d'une bonne quinzaine de minutes. Accélérant le pas, un large sourire étira ses lèvres en voyant son petit-ami. Caly était aux anges, tout se passait à merveille entre eux et rien ne faisait de l'ombre pour s'opposer à leur relation. C'était peut-être trop parfait mais la jeune Dunster ne voulait pas s'en inquiéter, ça porterait sûrement malheur. Alors arrivée devant lui, la brune commença d'un ton rieur. « Bah alors, on a même pas commencé que tu es fatigué ? »

Cette fin d’été aux côtés de Calypso était jusque là parfaite. J’avais du mal à réaliser que les choses avaient pu autant se positiver entre nous. Moi qui après le bal pensais que tout était fichu… J’étais complètement épanoui et je comptais bien profiter. Nous nous étions donné rendez-vous au parc pour faire un petit footing. Depuis que je la connaissais, Calypso avait toujours été une fille sportive. Moi, à l’époque de notre rencontre, je ne l’étais pas vraiment. Dépressif et accro aux drogues, c’était grâce à elle que je m’en étais sorti et c’était aussi un peu grâce aux sports, un moyen sain de se défouler. Aujourd’hui, ma carrure s’était bien développée et ma masse musculaire également et j’aurais eu du mal à me passer de mes footings hebdomadaires. Vêtu d’un short de sport et d’un T shirt en coton, baskets vissés au pied, j’arrivais au parc avec un peu d’avance. Je parcourus l’endroit des yeux. Plusieurs joggeurs s’activaient déjà sur les chemins sablés, alors que les cris d’enfants provenant d’une des aires de jeux aménagée ici résonnaient jusqu’à moi, mais je ne repérais pas Caly, probablement n’était-elle pas encore arrivée. Je m’installai donc sur un banc pour patienter et sortis mon téléphone pour m’occuper en l’attendant. La jeune femme arriva, avec un bon quart d’heure de retard. Je relevais les yeux vers elle en l’entendant me taquiner et avec un petit sourire je lui répondis : « Tu rigoles ? J’ai eu le temps de faire 3 fois le tour du parc en courant en t’attendant. » Je rangeai mon portable dans l'une de mes poches et me levai pour m’approcher d’elle. C’était fou comment, même en tenue de sport, je pouvais la trouver incroyablement sexy. Je la saisis par la taille pour l’attirer à moi. Je me penchai vers elle et embrassai furtivement ses lèvres pour la saluer. « Comment tu vas ? » lui demandai-je après ce baiser.

Calypso rigola à la réponse qu'elle entendait même si elle s'en voulait d'être en retard, puis elle répondit toujours avec un ton rieur. « 3 fois ? Eh beh, c'est pas beaucoup je trouve. » Et lorsque Priape s'empara de sa taille, la brune plaça ses mains derrière son cou. Il l'embrassa brièvement pour lui dire bonjour. Ce simple contact pouvait donner des ailes à la grecque. Puis il demanda comment elle allait mais elle ne répondit pas, déposant à nouveau un baiser plus long mais tout aussi simple. « Pardonne-moi mon retard déjà. » Puis la brune repris. « Moi ça va bien, et toi ? » Caly se recula légèrement pour observer son amoureux. Il était musclé Priape et il était vraiment bien foutu. « Bon alors l'athlète, tu es prêt ? »

Caly se moqua, n’étant absolument pas dupe de mes propos. Puis après un rapide baiser, les lèvres de la jeune femme revinrent se poser sur les miennes une nouvelle fois un plus longtemps. Je ne me lassais pas de l’embrasser et c’est le sourire aux lèvres que je répondis : « Tout va bien. Et ne t’en fais pas pour le retard, encore un autre baiser comme ça et tu seras complètement pardonnée. » Je lâchai ensuite sa taille tout en affirmant : « Cent pour cent prêt ! » Joignant mes gestes à ma parole, je commençai à m’avancer sur le chemin qui sillonnait le parc en trottinant, histoire de s’échauffer un peu.  « Tu veux courir combien de temps ? » lui demandai-je ensuite tout en actionnant le chronomètre de ma montre.

Caly souriait et avant que Priape ne la lâche, elle glissa lentement à son oreille « Je connais aussi d'autres moyens plus efficace de me faire pardonner.. » Puis elle embrassa sa joue avant d'enlever ses mains de son cou. Puis il commença à trottiner pour montrer qu'il était effectivement prêt, et la brune le regardait s'éloigner quelque peu pendant qu'elle était en train de s'étirer rapidement. Pendant le Summer Camp, elle avait peut-être fait beaucoup moins de sport alors elle espérait que la reprise ne serait pas trop difficile. Après, elle rejoignit son beau Zacharias et il lui demande combien de temps elle souhaitait courir. Après petite réflexion, elle donna réponse. « Je sais pas, trente minutes pour commencer ? On verra après ? » La belle était capable de bien plus mais une reprise en douceur ne ferait peut-être pas trop de mal. « Et promis, pas de course ? Parce que je nous connais, ça va encore vite partir en compétition tout ça » disait-elle en rigolant.

Les paroles que ma petite amie me glissa à l’oreille m’arrachèrent un petit sourire. Finalement, le fait que la jeune femme soit arrivée avec un quart d’heure de retard allait peut être avoir du bon… Je commençai ensuite à trottiner pour chauffer un peu les muscles de mes jambes tout en tournant la tête vers Caly pour l’observer. Elle était en train de faire quelques étirements avant de démarrer et j’en profitais pour observer ses jolies petites fesses alors qu’elle se penchait en avant pour étirer les ischio-jambiers. Je sifflai en commentant : « Jolie vue ! » Elle me rejoignit ensuite et me répondit qu’elle souhaitait commencer par courir une demi heure. « Que ça ? Je t’ai connue plus endurante » la taquinai-je alors en souriant. J’hochai ensuite la tête lorsque la jeune femme souligna qu’elle ne souhaitait pas faire la course. « Promis. De toute façon, tu n’avais aucune chance contre moi... » Je lui tirai la langue avant de commencer à courir à une allure plus correcte.

Calypso rigolait à la remarque de Priape lorsqu'elle s'étirait, puis après l'avoir rejoins elle indiqua le temps qu'elle aimerait faire et sa remarque la fit rigoler un peu plus. « Peut-être que je suis moins endurante, mais j'arrive à entretenir cette "jolie vue" mon cher. » Lança-t-elle en tapant sur son épaule droite à l'aide de son poids. Et elle en donna un deuxième lorsqu'il stipula qu'elle n'avait aucune chance contre lui. Si Caly n'aimait pas une chose, c'était remettre en question ses capacités intellectuelles et physiques. « Ah ouais tu te la joues comme ça monsieur Zacharias ? » Et la belle brune se mettait à courir plus vite, rattrapant l'écart que Priape venait de creuser entre eux. Puis elle accéléra pour le dépasser un peu en lui tirant également la langue en passant devant lui et en rigolant. Depuis qu'ils étaient ensemble, la grecque avait toujours cette euphorie, ce sentiment de planer, ce sentiment d'être une adolescente amoureuse et heureuse, oui, c'était complètement ça. Et même si elle ne se l'avouait pas vraiment, ça lui plaisait plus que tout.

Calypso tapa mon épaule à deux reprises, mais sans réussir à me faire mal. Je me contentais de lui adresser une petite grimace, après tout je l’avais bien cherchée. Bien sûr, je ne pensais pas un mot de ce que je disais : Caly était parfaite à mes yeux et je ne doutais en aucun cas de ses capacités sportives. D’ailleurs, elle me démontra qu’elle était en pleine forme me accélérant et en me rattrapant facilement. Elle me doubla en me tirant à son tour la langue et je me mis à rire. «Et c’est pas toi qui vient de dire -pas de course- ? » fis-je avec amusement avant d’ajouter : « Mais reste donc devant moi, ça me va très bien comme ça… » Un petit sourire amusé aux lèvres, je pouvais à nouveau profiter d’une vue privilégiée sur ma petite amie, mes yeux scrutant avec intérêt le joli galbé de ses fesses alors qu’elle courait quelques mètres devant moi. Le footing en sa compagnie était définitivement plus plaisant que mes séances hebdomadaires en solo.

Calypso entendait le rire de Priape, elle aimait bien l'entendre. D'ailleurs, elle commençait à s'habituer à tout ça, à lui, à eux. Et le sien résonna en écho. « C'était avant que tu me provoques chéri. » Puis lorsqu'il continua, stipulant qu'elle pourrait très bien rester comme ça, Caly ne mis pas longtemps avant de comprendre la perversion de ses paroles. Ce qui la fit d'autant plus rire et qui gonfla son égo. C'était Priape et son avis sur elle, son corps, tout cela comptait bien plus qu'une autre personne. Amusé de la situation, la jeune femme continua de courir devant lui sans rien ajouter. Aspirer, expirer, aspirer, expirer. Ses pieds la guidaient dans le parc encore habillé d'une jolie verdure d'été. Puis la jeune femme ralentis un peu pour se remettre au niveau de son petit-ami et pouvoir ainsi courir à ses côtés. « Le spectacle est terminé, désolée pour toi. » disait-elle amusée.

Pendant quelques minutes, Caly s’amusa à respecter ma requête en restant courir juste devant moi et je pus en profiter pour la contempler. J’étais complètement dingue de cette fille, de sa silhouette élancée, de sa peau joliment dorée, de ses jambes finement musclées, de sa chute de rein si séduisante… Même dans sa tenue de sport je ne pouvais m’empêcher de la trouver incroyablement belle et parfaite à mes yeux. La jeune femme ralentit finalement pour se retrouver à ma hauteur. « Dis plutôt que tu es déjà fatiguée ? » plaisantai-je avant d’ajouter avec sérieux cette fois : « Ca me fait vraiment plaisir de t’avoir avec moi Caly. » Je tournai un instant le tête vers elle en souriant avant d’à nouveau regarder devant moi, enchainant toujours les foulées de course. « On devrait prendre l’habitude de faire ça toutes les semaines parce que je sens que si je dois retourner courir seul je vais trouver ça ennuyeux… » J’avais pris le pli de m’entrainer une à deux fois par semaine depuis que nous étions venus nous installer à Harvard et c’était devenu presque un besoin pour moi. D’ailleurs, j’avais vraiment envie de me lancer de nouveau défi cette année, comme par exemple m’inscrire au marathon de New York. Mais si je me décidais, il allait vraiment falloir que j’augmente le rythme et l’intensité de mes footings… M’entrainer avec la femme de ma vie serait à coup sûr un moyen motivant de progresser.