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NICHACE ✱ You don't foutue de ma gueule!

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Nicholas essayer de te rassurer, il ne t'en voulait pas de l'avoir repoussé de la sorte. Et, il ne voulait surtout pas que tu te justifies avec lui. Tu lui souriais doucement. Toi, Grace St-James tu venais de lui parler de fidélité avec sincérité. Toi, celle qui n'a jamais été fidèle de ta vie tu décidais de le devenir maintenant tout de suite. Ceci ne tiendra jamais debout, personne n'allait y croire mais, il fallait que tu le fasses. Pour toi, pour Konrad pour vous quoi. Tu tirais de plus en plus sur ta cigarette, jusqu'à ce qu'il te dise que la fidélité était compliquée. Tu riais légèrement avant de le regardais. « Tu parles! C'est des conneries ce putain de truc de fidélité. Quel est le con qui à inventé ça ? Sérieusement ? Quand on est beau et que l'on côtoie que des gens beaux ont devrait avoir le droit de se faire plaisir. » Bien sûr, tu n'étais pas non plus complètement contre les gens fidèles justement tu les admirais mais, toi tu avais du mal. Tu aimais plaire et te sentir désirer dans les yeux des hommes. « Après, c'est peut-être moi qui est un problème mais, j'aime que les hommes me regardent comme s'ils avaient envie de me dévorer, de faire de moi un petit diamant juste le temps d'une nuit. » C'était totalement con ce que tu pouvais dire enfin bref. Tu écrasais ta cigarette et là déposais dans un cendrier non loin de là alors que Nicholas te demandais si tu étais venue en voiture ou à pied. Tu le regardais avec un petit sourire en coin. « Je suis venue à la nage, je me suis dit j'allais faire un petit détour. » Tu riais doucement mais qu'est-ce qu'il pouvait être niais par moment. Toi venir à pied ? Non mais certes tu aimais courir mais, par moment la voiture c'était utile. Tu lui tapais doucement l'arrière de la tête en riant. « Mais, non en voiture pardi! »
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Nicholas écoutait sagement Grace lui parler de cette "connerie" qu'était la fidélité. Il l'écoutait avec un petit sourire en coin, lui jetant des petits coups d’œil de temps en temps, mais la majorité du temps, il regardait devant lui et levait la tête, juste le temps de laisser échapper un nuage de fumée, puis de tirer à nouveau sur la cigarette. Il ne se souciait guère de fumer près d'une fenêtre. De toute manière, l'échangeur d'air était là pour changer l'air, non? Puis, ce n'est pas comme s'il fumait du gros cigare. À la remarque de Grace, il eut d'abord cette petite réponse.

-C'est pour ça que les relations libres existent.

Faut juste trouver quelqu'un qui accepte ce genre de relations pas très... conventionnelles disons. Après avoir tiré un peu sur sa cigarette, il lâche une bouffée, puis, tenant sa cigarette entre deux doigts, il approche cette main de sa tempe et se gratte avec un doigt, tandis qu'il ajoute:

-En tout cas, je suis presque certain que c'est une conne et non un con qui a inventé la fidélité.


La réflexion de Nicholas du jour. Puis, Grace réfléchissait tout haut, faisait des petites hypothèses. Qu'une jolie fille sexy veuille plaire, ça n'a rien de nouveau. En tout cas, il comprenait ce qu'elle voulait dire, mais il eut ce petit point de rhétorique:

-Alors pourquoi te mettre en couple?

En faisant cela, elle perdait tout ce qu'elle pouvait rechercher chez des hommes non? C'était peut-être bien l'amour ou bien ce besoin d'essayer d'être "normale". On a bien dit essayer. Évidemment, Nick était aller chercher le cendrier sur la table basse ou celui au centre de sa table dans la cuisine pour le mettre sur le bord de la fenêtre. Curieux de savoir comment Grace était venue ici, car il ne l'avait jamais vu conduire, il apprit, après une blague qui le fit rouler des yeux, qu'elle était venue en voiture. Nick eut alors un petit air étonné. Par contre, la petit tape derrière la tape ne lui fait pas plaisir et l'espace d'une seconde, il lance un regard froid à son amie, avant d'hausser les épaules et de se détendre, se passant la main derrière la nuque.

-Je savais même pas que t'avais une voiture. C'est quoi que t'as?

Il serait même bien curieux de la voir.

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Tu souriais doucement à ta pensée de la relation libre. Avec toi, cela serait que dans ton sens hors de questions qu'une autre fille touche à ton mec. C'était toi et personne d'autre, par contre dans l'autre sens ça ne te dérangeait pas du tout. Tu riais alors doucement. « Je vais demander à Koko qu'ont soient dans une relation libre mais, à ma façon c'est-à-dire moi je fais ce que je veux et lui il fait qu'avec moi. » Tu étais sûre à dix milles pourcents que Nicholas allait te reprendre sur ce fait en te disant que tu étais égoïste ou alors qu'on était toutes les mêmes. Mais, tu attendais sa réflexion avec un petit rictus en coin. Jusqu'à ce qu'il te demande pourquoi tu t'es mis en couple. « Parce que, j'ai des sentiments pour lui. » Waouh! St-James des sentiments. Putain, ça te faisait mal de l'avouer mais, tu étais humaine, tu avais un coeur comme tout le monde et pas qu'un cul. Au passage, tu n'avais rien dit sur la remarque machiste de Nicholas mais, l'avait juste regarder d'un regard qui voulait dire « ferme ta gueule où je vais te broyer les bijoux de famille! ». Enfin bref, votre conversation dérivait bien vite sur ton moyen de locomotion pour venir jusqu'ici. Quel niais de penser que tu étais venue à pieds. Tu l'assénais donc d'une petite tape sur la nuque qu'il prit mal vu qu'il te renvoyait un regard plutôt glacial. « T'as un problème avec moi Nicholas ? » Tu le regardais comme-ci tu ne savais pas de quoi il voulait parler mais, en même temps tu voulais qu'il te craigne même si tu savais que ce n'était pas faisable ceci. Enfin bref, vous parliez ensuite de ta voiture et à ce ton de te demander ce que c'était c'est qu'il voulait la voir. « C'est une audi tt la dernière. Viens la voir. C'est un cadeau de mon père pour mon anniversaire à défaut d'être présent il m'envoie des voitures. Son fric il n'y a que ça qu'il me donne de toute manière. » Tu soupirais, levant doucement les yeux aux ciels avant de te diriger dehors avec Nicholas. Une fois sorti, tu ouvrais ta voiture pour qu'il puisse l'inspecter. Elle était nickel. Brillante, intérieur en cuir sans un grain de poussière.


Spoiler:
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Koko... C'était drôle d'entendre parler de Konrad avec ce petit surnom. Noix de Koko... Ah ouais, avec un peu d'alcool, les pensées divagues facilement. Son commentaire sur la relation libre fit bien rire Grace, pour qui l'exclusivité ne pouvait aller que dans un sens et la liberté allait dans l'autre. Autrement dit, tout pour elle, rien pour lui. Ça le faisait presque marrer, presque...

-Il est con s'il accepte.

D'après ce qu'il sait, ce n'est pas le crayon le plus aiguisé de la boîte, mais ce n'est pas le pire des idiots non plus. Après, ce qu'une fille peut vous faire faire parfois. Alors si Grace aimait tant sa liberté, le fait d'être désirée des hommes, pourquoi se mettre en couple? Parce qu'elle avait des sentiments pour son Koko. Hoon, c'était tout mignon à entendre. Nick eut juste un petit sourire approbateur.

-Bonne réponse.

Ne restait plus qu'à espérer. Puis, petit accrochage à cause de la tape à la nuque que Grace inflige à Nicholas. Il n'était certainement pas d'humeur à se faire taper comme un gamin qui a fait une bêtise. La tape sur le ventre, le coup de coude, c'est une chose, la tape derrière la tête, comme on fait à un chien pour le dompter, s'en est une autre et puisque Grace le confrontait, cette fois, il se détachait du mur, perdant son air nonchalant et lui faisait face de toute sa grandeur, ancrant son regard dans le sien.

-J'ai un problème quand tu me tapes comme si j'étais ton chien.


Pas très sympathique le gars, mais il y a des limites à ne pas franchir non plus, puis, c'est elle qui s'amusait encore à le narguer. Fallait faire attention à ne pas jouer avec sa patience ses jours-ci.

Comme cadeau, Grace avait eu une Audi TT. Rien que ça? Ils sont tous pareils à Harvard, tous des fils et des filles à papa et maman, qui ont toujours tout eu tout cuit dans le bec, qui n'ont jamais connu la faim, les privations. La misère des riches, qui, peut mettre un peu de bordel dans leur vie de bourgeois, qui vont se droguer et font toutes sortes de conneries pour se faire remarquer, s'individualiser. Et ça, c'est quand ils ne se prennent pas pour les princes et les princesses du monde entier. La noblesse de Narcisse. Nick trouvait tout cela assez pathétique pour s'en moquer. Une bonne part de lui jouait volontiers au charmeur de serpent de toute façon. Le jeune homme écrasa ce qui restait cigarette dans le cendrier. Il en avait fini avec.

-C'est déjà mieux que rien. On va la voir?

Nick aussi aime bien les véhicules allemands, classique quoi. C'est pour cela qu'il avait une BMW, rescapé de tout ce qu'il avait avant... Avant quoi? Ah ça... Il accompagna Grace pour sortir et attrapa juste son veston de cuir qu'il enfila en descendant les escaliers, on ne prend pas l'ascenseur pour trois étages après tout. Une fois dehors, ils allèrent trouver l'Audi, la classe.

-Pas mal... Ça donne envie de la conduire. Dommage que je n'ai pas de permis.

C'est pour cela qu'il avait son chauffeur personnel. Pas le genre de mec en uniforme et tout, Nick ne le supporterait pas. C'est plus une sorte de fidèle comparse, comme Sancho dans Don Quichotte. Bref, Nicholas faisait le tour de la voiture, l'inspectait, extérieur comme extérieur.
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Nick rigolait bien sûr ta vision d'une relation libre. Il disait même que si Konrad accepté il n'était pas très fut-fut mais bon, tu savais très bien que cela n'arriverais jamais. Enfin bref, la conversation en venait à ta voiture mais, elle s'arrêtait sur un point. Le moment où tu avais mis une petite tape dans la nuque de Nicholas. Il l'avait mal pris alors que ce n'était pas du tout ton intention. Nick n'étais en aucun cas ton chien ou quoi que ce soit. Tu te sentais tellement mal de l'avoir vexé que pour une fois tu venais passer tes bras autour de son cou pour déposer un tendre baiser sur sa joue. « Je suis désolée, c'est juste que je n'avais aucune arrière pensée. » Tu baissais doucement les yeux, faisant ton regard tout triste. « Tu m'en veux pas de trop ? » Cela n'arrivait pas souvent voir jamais de t'excuser alors si Nicholas faisait son têtu c'était tant pis pour lui mais, ces excuses il ne les reverrait pas de sitôt. La suite, vous la connaissez vous étiez descendues voir le magnifique cadeau de ton papa. Nicholas te prenait pour une fille à papa et tu le savais mais, pour toi tu n'étais pas comme tous ces fils à papa qui veulent un truc et claque des doigts parce que toi ton père tu ne l'as jamais vraiment connu. « Tu sais Nick la voiture, je m'en tape moi tout ce que je voulais c'était que mon père m'élève est pas me fasse élever par ma grand-mère. Je voulais que mon père nous dise à moi et mon frère que nous étions ses plus belles victoires, qu'ils nous aiment enfin qu'on le voit déjà. Et peut-être que je ne serais pas devenue ce que je suis aujourd'hui c'est-à-dire une garce! » Voilà, voilà tu venais de casser le mythe autour de ton cadeau mais, surtout autour du papa fou de sa fille, car en vérité il n'en avait rien à foutre de toi c'est juste qu'il a besoin de léguer son pognon à quelqu'un quand il va mourir donc autant garder de bon contact avec ses enfants pendant ce temps. « Moi je l'ai si tu veux, je t'emmène faire un tour. » Tu le regardais en souriant.
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Nick pouvait parfois se contrarier pour ce que des gens qualifieraient de détails et parfois, il pouvait rester de marbre devant certaines insultes. Ce qui a de l'importance varie de personne en personne après tout. En tout cas, il se détend quand il sent que Grace devient toute gentille et câline avec lui. Il n'arrivait pas à en vouloir à son amie bien longtemps et puis, pour une petite tape toute inoffensive, il n'allait pas en faire un plat. Il passe un bras autour d'elle et ancrait son regard dans le sien tandis qu'elle lui demandait s'il lui en voulait.

-Mais non. Je crois que l'alcool me rend un peu bougon.

Il fit alors un petit sourire qui se voulait rassurant. C'était déjà oublié et il ne croit pas qu'elle le referait de si tôt. Pour le reste, Grace aurait beau faire sa cendrillon qui se promène dans son carrosse de minuit et jurer qu'en fait, c'est une pauvre fille malheureuse, Nicholas n'en aurait pas grand chose à faire lui, parce qu'il sait que ses parents avaient de quoi vivre, mais n'était pas riche. Ses grands-parents encore moins. Il n'a jamais eu d'Audi en cadeau lui, il n'a jamais eu beaucoup de cadeaux tout court. Grace est une bonne fille, mais elle reste ce qu'elle est et le jeune homme l'écoute et hausse doucement des épaules. Par contre, ses propos se voulaient sans appel.

-Nos choix nous définissent. Ce qu'on devient, on le devient par les choix qu'on fait. Ton père, ta grand-mère, ils ont rien à voir là-dedans. C'est toi et toi seul qui a décidé. Pas besoin de faire les hypocrites avec moi. T'es une garce parce que t'as bien choisi de le devenir. Et c'est correct. Moi, tu vois, j'aime bien les garces. Après, tu peux bien te donner les justifications que tu veux.


C'était ce en quoi il croit. L'être humain né ni bon, ni mauvais. Il se définit constamment, au fil du temps, dans une quête existentielle qu'on appelle « la vie ». Alors le mythe n'était pas cassé du tout. Le jour où elle laissera tomber son Audi et renverra à son père son argent pour vivre d'elle-même, par ses choix et ne pas accepter toute cette argent comme une compensation trop facile, là, peut-être, on pourra dire que Grace n'est pas qu'une fille à papa. Cette pensée, il la garde pour lui. L'alcool le fait divaguer de toute façon. Il devient bougon.

Une fois dehors, il faisait un peu frais quand même, mais Nicholas n'avait pas froid le moins du monde. Faut dire que les nuits à Montréal sont plus fraîches qu'à Harvard et puis l'hiver, on n,en parle pas. C'est pas 3 ou 4 centimètres de neige qui l'impressionne. Balade en Audi? C'était gentil comme proposition, assez tentant, mais il se connait et ce truc, ça va finir en baise sur la banquette arrière. Une baise endiablée et enivrante... Et Grace a dit non tout à l'heure et Nick s'est promis intérieurement d'être sage.

-C'est tentant mais... c'est certain que je voudrais conduire et vaut mieux pas.

Il fit un petit signe de bouteille avec la main et le pouce, vous voyez? Sa drogue à lui, ça longtemps été la vitesse, les sensations fortes. Le meilleur moyen de se sentir bien vivant.

-En tout cas, elle est vraiment bien. J'espère que t'en prends soin! Et euhm... C'est gentil d'être passé me voir Grace, vraiment.

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Il passait un bras autour de tes épaules. Tu souriais doucement en l'entendant te dire que l'alcool devait le rendre un peu bougon. Embrassant sa joue, vous vous dirigiez ensuite dehors pour que tu lui montres ton petit bijou et tu avais beau lui dire que tu n'étais pas une fille à papa que tu étais bien plus que ça. Il n'en était pas convaincu. Pour lui tues ce que tu as voulu être. Il disait même que c'était toi qui t'étais défini comme étant une garce et pas ton passé, ni ton entourage. Tu l'écoutais attentivement. « C'est flippant ce que tu me dis. Limite, je prendrais mon pied en étant une garce en faisant souffrir les autres. » Tu le regardais un petit sourire en coin. Tu savais aussi être douce et adorable quand on te connaissait réellement. Une fois dehors tu lui montrais ta voiture qu'il trouvait magnifique. Tu lui proposais de faire un tour mais, il refusait, car il aurait envie d'en faire et qu'il avait un peu bu. Tu attrapais doucement sa main pour jouer avec ses doigts. Le regardant avec tendresse tu espérais qu'il accepte mais, il était vrai que tu ne voulais pas qu'il se bute dans ta voiture, ni qu'il se bute tout court. « Je roule vite moi aussi. Non sérieusement, c'est comme tu veux mais, ça m'aurait fait plaisir. Et puis, ça t'aurait fait sortir. » Tu haussais doucement les épaules alors qu'il te remerciait d'être venue. « C'est normal, je suis là pour ça. C'est ce qu'on appelle une amie. »
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Grace émit un petit jugement sur ce qu'il venait de dire. La pauvre semblait un brin dépassée et ajouta que c'était flippant de croire qu'elle voulait être une garce. Le bout de trop, c'est ce qu'elle ajoute elle-même et qu'il n'a pas dit, à savoir, qu'elle prendrait son pied à causer du tord aux autres.

-C'est flippant de se dire qu'on est responsable de ce qu'on est oui...

On ne peut plus se cacher derrière des excuses, se départir de ses responsabilités. C'est la philosophie de l'existentialisme en somme, faut pas croire que Nick vient d'inventer un courant de pensée, mais c'est ce en quoi il croit, en partie du moins.

Nick n'avait pas bu à nouveau depuis que Grace était avec lui et du coup, il remettait les pieds sur terre un peu, mais pour tout dire, il avait encore en tête certaines choses et puis il n'était pas certain que cette balade en voiture soit une bonne idée, mais la brune insistait, pour être gentille sans doute, ça commençait à l'énerver, de se faire traiter comme s'il était une loque. Nick n'avait pas l'habitude qu'on s'occupe de lui et pour tout dire, il aimait plus ou moins, enfin, jusqu'à une certaine limite. Sa première réponse suite à la suggestion de Grace fut un:

-M'ouais...

Peu éloquent. Heureusement, il l'avait remercié et son amie était reconnaissante de ses remerciements. Au moins cela. Nick la fixe un petit instant, semblant pris d'une certaine hésitation, puis, il dit juste:

-Tu ferais mieux d'y aller maintenant. Je parie que t'as plein de boulot avec ta campagne pour la présidence et tout ça. T'en fais pas pour moi, je vais bien. Je vais reprendre du poil de la bête, tu vas voir.
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