entre toi et moi, la timidité n'existe pas. ◣ E&C.

Tu pris une très grande inspiration, fixant Emrys du regard. Il affirma être heureux pour toi. Heureux que tu sois « presque en couple »... Toi, tu étais bien loin d'en être « heureux ». Tu voulais plus. Tu voulais pouvoir officialiser le truc et rendre ça public, mais le mec en question était bien loin de là. Il était même bien loin de savoir exprimer ses sentiments donc tu étais encore très loin de savoir ce qu'il pense complètement à ton égard. Perdu dans ta bulle, tu manqua les premiers mots de la réponse du Winthrop. « C'est une femme tu sais ... et ça fait depuis fin Juillet mais nous étions aussi ensemble juste avant que toi et moi on se mette ensemble pendant un an ... [...] Oui, c'est bien cette fille qui m'avait ... brisé ... le coeur ... » Tu releva alors la tête, alors bien intrigué par le fait que le jeune homme ait pu retourner avec son ex. Celle qui lui avait tant fait mal. Et Dieu sait que tu le savais aussi, puisque c'est toi qui a rabibocher le brun après cette rupture. C'est de là qu'est né votre couple... Bref. En entendre parler te faisait faire un gros saut dans le passé, chose qui t'effrayait un peu. Tu fis un demi-sourire, compréhensif. « Et... Qu'est-ce qui t'a poussé à retourner avec ? ». Cette question ne figurait pas sur ton calepin, mais au diable... Là, tu étais intriguée... Aussi bien se servir de cette entrevue pour découvrir des choses qui piquent ta curiosité.

Il semblait étonnament pensif et je souriais à la perspective de l'incertitude de son "presque en couple" comme si je voulais que mon ex reste toujours célibataire quoi ; pauvre égoiste que je suis ! Je tentais de garder le sourire le plus joyeux possible tandis que j'étais mal à l'aise face à la discussion concernant Eliah. Il ne la connaissais pas ou de vue mais ne savait pas qui était cette fameuse ex alors c'était déjà ça mais j'avais ouvert ma bouche, je savais que je devais maintenant affronter le moment de réponse. D'ailleurs, il me regarda avec un grand étonnement, tentant un sourire que je sentais peu sincère, quand je lui annonçais sans grande surprise, il me demandait : « Et... Qu'est-ce qui t'a poussé à retourner avec ? ». Je tiquais grimaçant, c'était finalement trop étrange de parler avec lui de tout ça mais je devais jouer le jeu car j'avais accepté. Tortillant mes doigts de stresse, je restais neutre et garder mon sang froid pour lui répondre rapidement ; Je suis amoureux d'elle, je pensais qu'elle m'avait fait du mal mais c'est compliqué, j'ai appris qu'elle n'était pas totalement responsable ... C'était comme me confier à lui et ça me faisait tout bizarre. J'ai été salop avec elle encore un moment avant qu'on reparte sur de bonnes bases ... Puis, c'est un interview confidence alors bon, tu dois savoir que j'ai aimé réellement que deux personnes : un mec, une fille qui à mes yeux pouvaient etre mon âme sœur ... les autres c'était mes idylles, je me sentais bien rien de plus, eux, c'était pour moi la réponse à "qui est mon âme sœur ?" tu vois ? J'évitais alors de lui dire que le mec c'était lui parce que c'était génant et que non, j'étais plus amoureux de lui mais qu'il était le seul mec avec qui j'aurai pu imaginer passer une vie je crois, je m'en rend compte en "vieillissant" !

Assis sur le bout de ta chaise tu regardais toujours Emrys droit dans les yeux. Ça te faisait de plus en plus bizarre que d'être assis là, près de lui. Ça te rappelait tant de chose et pourtant, tu savais que tout ça était bien derrière vous. Et le fait d'entendre parler le jeune homme de sa nouvelle flamme - ou de son ancienne, plutôt - te le faisait bien comprendre. Lui et toi, c'était déjà oublié. Ou presque. Tu l'écouta parler attentivement. « Un mec, une fille qui à mes yeux pouvaient etre mon âme sœur ... les autres c'était mes idylles, je me sentais bien rien de plus, eux, c'était pour moi la réponse à "qui est mon âme sœur ?" tu vois ? » Tu hocha la tête machinalement. Tu comprenais bien que dans la vie d'Emrys, il y avait eu plusieurs personnes, mais très peu avec qui il se voyait dans le futur. Peut-être que sa présente amoureuse faisait partie de ceux qu'il considère comme étant sérieux. « Je comprends parfaitement, ne t'en fait pas. Et je ne te juge pas du tout... Ça fait partie de l'interview, tout ça... » mentis-tu. Sommes toute, tes questions étaient déjà préfaite, mais en vue des réponses du jeune winthrop, tu avais un peu modifié la donne. Ça mettait du piquant et ça te permettait d'en apprendre un peu plus à son sujet en faisant passer ça sur le compte de ton essai...

Gêné. c'était clairement mon état d'esprit actuel face à mon ex petit ami. Je ne savais plus trop comment me comporter a vrai dire pendant ce moment entre nous deux pourtant dédié à son boulot ; je ne pouvais pas l'abandonner mais j'aurai préféré a cet instant. Je trouvais ces questions très personnelles, trop détaillés mais je supposais qu'il en avait besoin mais c'était bizarre en vue de nos statuts l'un pour l'autre enfin bon, je l'écoutais réagir à mes dires sachant pourtant qu'il ne connaissait pas tout, tout sur moi, sur la vérité ; « Je comprends parfaitement, ne t'en fait pas. Et je ne te juge pas du tout... Ça fait partie de l'interview, tout ça... » Je souriais, timidement. Je grimaçais par instant à cause de tous se stresse qu'il me procurait et reprit ; Oh je ne dis pas que tu me juges ! Un air très sérieux, je repris ; Tu étais le second que j'aurai vu pour faire ma vie, une des rares relations sérieuses de ma petite vie ... Je le regardais gêné comme si j'avais osé avouer ça parce que je voulais une réaction, voir comment il se comporterait mais gêné, après l'avoir vu réagir, je reprenais précipitamment ; Sinon, on passe à la question suivante ? Je baisse le regard, regardant mon pantalon.

Tu pris une grande inspiration et nota quelques trucs dans ton calepin. En fait, tu ferais tout juste pour ne pas devoir regarder Emrys droit dans les yeux encore une fois. Ça te bouleversait, tout ça. Jamais tu n'aurais cru que de te retrouver ici te ferait un tel effet, et pourtant, c'est bel et bien le cas. « Tu étais le second que j'aurai vu pour faire ma vie, une des rares relations sérieuses de ma petite vie ... » dit-il alors que tu ne t'y en attendais pas du tout. Entre le jeune homme et toi, il est vrai que vous ayez eu une très belle relation. Quelques fois compliquée, mais au final, tu avais passé des moments plus qu'agréable en sa compagnie. Vous avez évolués et vous avez tous les deux acquis une certaine maturité qui fut bénéfique... Mais évidemment, toute bonne chose a une fin et rendu là, vos querelles devenaient de plus en plus prenante et tu n'étais juste plus capable de vivre ainsi. Seulement, le fait de l'entendre dire que vous auriez pu être ensemble toute sa vie te fit plaisir. Ça te surprenait, oui, mais d'un sens tu en étais très fier. Tu ressentais la même chose. Parce que toi, quand tu t'investis dans un truc, c'est toujours très sérieux. Tu lui renvoya un sourire et ajouta un faible « Merci. ». Ensuite, il te demanda la prochaine question. Bon, oui... Il ne faut pas oublier la vraie raison de ta présence ici. « Eh. Oui ! La prochaine question est " avez-vous fréquemment des rapports sexuels " ? » demanda-tu, encore un peu gêné.

Je ne me comprends pas ; pourquoi ais-je dis ça ? je me fais tout petit, parce que je veux pas plus me faire remarquer. Je vois et ressens son étonnement tandis qu'il s’apprête à parler : il me remercie et j'ai un petit sourire timide mais limite coquin car ça m’exciterais presque de le voir aussi gêné par un si petit truc. Je pose mes mains sur mes genoux et reprends un peu plus de sérieux, de concentration, histoire de répondre à ses questions et là, toujours géné, il reprend ; « Eh. Oui ! La prochaine question est " avez-vous fréquemment des rapports sexuels " ? » Je manque de m'étouffer en entendant ça pourtant j'aurais du me douter qu'il allait la poser à un moment vu ses études et le sujet de l'enquete. Je me racle la gorge et prends une profonde respiration. Je fais en sorte de ne pas le fixer et de regarder le vaste, je réponds : euh ... oui assez régulièrement ... disons que me dire inactif serait un immense mensonge ! Dis-je en rigolant à la fois joyeusement et nerveusement. Je me gratte le derrière de la tete, inquiet.