Let me introduce you, your new friend ► Nevalek

Just when you think it can't get any worse, it can. And just when you think it can't get any better, it can.

Nevalek

J'aime faire plaisir aux autres, pas forcément en les couvant de cadeaux non mais plutôt d'attentions. Le bonheur de mes proches passe toujours avant le mien, une devise qui ne m'a jamais quitté à vrai dire, ça doit être inscrit dans mes gênes. C'est ma nature et je vis très bien ainsi, le simple sourire sur le visage d'un être cher suffit à mon propre bonheur. Comme quoi, pas besoin de dépenser son argent dans des robes haute couture pour vivre heureuse. De toute manière ces derniers mois c'est plus les boutiques de bébé que je dévalise plutôt que de refaire ma garde robe, je vais pas dépenser tout mon argent dans des vêtements que je ne vais pas réutiliser tout de suite, ça ne vaut pas le coup. Enfin aujourd'hui ce n'est même pas à mon enfant que je pense, mais à mon mari, si c'est pas un privilège ça. Je suis loin de l'avoir oublier même avec le deuxième homme de ma vie qui squatte mon corps pendant encore 3 mois. Voyez comme je suis gentille, je ne fais pas de jaloux. Bon faut dire que trouver un cadeau pour Alek, c'est loin d'être facile, je lui ai déjà tout offert: mon coeur, mon corps, ma vie, une alliance, un enfant ... C'est quand même difficile de faire mieux. Et pourtant, je m'apprête encore aujourd'hui à lui offrir quelque chose dont il rêve. Rien n'est trop beau pour l'homme qui hante mes pensées jours et nuits même si je sais très bien que je n'ai pas besoin de lui offrir quoique ce soit pour lui prouver mon amour, mon rang de Madame Lewis-Kennedy parle de lui même. " Ah j’aurais préféré Noisette Cocotier moi ! " Alors je commence à craindre pour l'avenir de mon enfant. Prions pour qu'un jour nous puissions nous mettre d'accord sur un prénom et de préférence avant le jour de sa naissance quoi ! Enfin là on dérive du sujet du jour. En mettant mon mari face à des chiens, je remarque bien que je le prends de court, sa tpete veut tout dire, il doit être en train de s'imaginer des tas de scénarios comme toujours quoi. " Hmm… Ouais, mais non, mais… Quand même ouais ! " alors là il est carrément perdu, ça me fait sourire pour le coup. Je devrais quand même mettre fin à sa torture psychologique. " C'est mon cadeau de mariage. Je te laisse choisir celui que tu préfères. " Après tout c'est son chien, autant qu'il prenne celui qu'il préfère quoi parce que c'est lui qui s'en occupera bien évidemment, j'ai déjà assez de responsabilités comme ça et puis je suis pas une experte en chien. " Bon pas un truc énorme non plus, sinon on aura plus de place à l'appartement ou sinon on sera obligé d'emmenager dans une maison. " Je lève les yeux au ciel d'un air innocent. De toute manière ce sera bien le cas un jour.

• Amour, ce mot qui peut vouloir dire différentes choses, mot utilisé n’importe quand, à n’importe quel moment, et qui nous fait plus chier qu’autre chose. On va pas se mentir, putain mais qu’est-ce qu’on en a à foutre que tu es fou amoureux d’une pauvre meuf que tu as rencontré y’a deux jours ? Tu crois quoi ? Qu’elle va être la femme de ta vie ? Que c’est avec elle que tu vas avoir des enfants, que tu vas te marier, que c’est la seule femme qui te restera fidèle tout au long de ta vie, celle qui jamais ne te lassera ? Mais putain, arrête de te foutre de notre gueule, dans deux semaines tu l’insultes de tous les noms devant tes potes car elle t’as fait savoir qu’elle aimerait bien que tu joues moins à la console et que tu passes plus de temps avec elle, et ça, en bon macho que tu es, ça t’as pas plu, en bon connard que tu es, tu l’as envoyé chié. Petite merde que tu es. L’amour, le vrai, tu ne le sais pas lorsque tu le rencontres, tu ne l’imagines même pas, tu ne sais même pas ce que c’est, quelle sensation tu éprouves, qu’est-ce que tu serais prêt à faire, t’en as aucune idée, et ça, j’peux vous l’assurer. Neva à la base c’était simplement une amie qui se confiant à moi, et j’faisais en sorte de la pousser à trouver son prince charmant, jusqu’au bout jour où mon regard a réellement croisé le sien, pas un de ces petits regards que tu lances à une fille dans la rue parce que t’as aimé sa façon de tordre son cul, le regard, le vrai, celui qui te fait quitter la terre, celui qui te fait te sentir vivant, ce regard c’est l’amour, ce regard c’est celui qui te pousse à faire n’importe quoi, celui qui te rends fidèle, qui te montre qu’à côté, les autres filles, ce n’est rien, celui qui te montre que cette personne-là est faite pour passer sa vie en ta compagnie, et lorsqu’elle accepte de se marier, c’est une concrétisation de toutes ces pensées, un geste qui montre qu’elle est engagée et que jamais elle ne partira ou fera une connerie du genre. Qu’elle aura juste envie de te faire plaisir. " C'est mon cadeau de mariage. Je te laisse choisir celui que tu préfères. " Qu’est-ce que je vous dit ? J’suis en train de péter un câble. C’est pas possible, elle ne peut pas me faire ça. C’est trop beau pour être vrai… Mes yeux s’écarquillent, ma vie prends un tournant que jamais je n’aurais cru possible… « NON ! Genre t’es sérieuse là ?! » Un large sourire dessiné sur mon visage, je l’attrape rapidement pour la serrer dans mes bras. J’suis le gars le plus heureux du monde. J’finis par la lâché après avoir déposé un baisé sur ces lèvres, et j’me tourne vers les chiens, sans vraiment faire attention à ce qu’elle venait de me dire tellement j’étais absorbé par ma recherche. Pour ne pas vous mentir, j’connais pas de race de chien, alors, j’y vais à l’instinct, j’prendrais celui qui me plaît le plus. Alors, je déambule entre les chiens jusqu’au moment où je vois un chiot qui a l’air d’en avoir rien à foutre qu’on soit là, il est dans son coin, il fait sa vie… Ça sera lui ! J’m’approche et j’le prends pour le tendre vers Neva. « J’te présente Chien numéro 1 ! J’ui trouverais un prénom dans la journée, et il protégera Quincy ! » Quincy ? Putain, j’sais pas d’où cette idée m’est venu, mais j’ai imaginé que mon gosse s’appellerait Quincy, et là, j’me dis que l’idée est pas si mal que ça… • ! •

Fiche by Lavender J. Trevena
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Nevalek

Il y a un an, je ne m'y connaissais pas en relation de couple, non pas que je sois une débutante mais il faut dire que je ne m'étais jamais vraiment investi par manque de passion. Aujourd'hui les choses ont bien changés, la bague au doigt et une famille en construction, l'année a été riche en émotions. Il s'est passé plus de choses que je ne l'espérais et ça dépasse tout le bonheur que j'espérais pouvoir vivre un jour. Comme quoi en amour, on est capables des pires folies, même si mon mariage n'en avait pas été une évidemment, c'est la chose la plus censée et naturelle que j'ai faite de toute ma vie. N'empêche que c'est plus facile qu'il n'y paraît de suivre son coeur même si parfois ça peut faire peur, mais j'ai toujours su dans quoi je m'aventurer avec Alek, ça a toujours été d'une facilité extrême et c'est exactement ce que je recherchais. Enfin bon je n'avais pas vraiment chercher faut dire, il m'était plutôt tombé dessus comme un miracle, pour une fois que Dieu me fait un cadeau, je ne pouvais pas refuser enfin c'est surtout que je n'avais pas la force pour résister à cet appel. J'ai accueilli cet avenir à bras ouverts, jamais je ne le regretterai, et puis comment pourrais je après tout, étant donné que graçe à tout ça, je me vois offrir le plus beau métier du monde, celui de maman. Alors oui ça n'avait pas été calculé mais qu'importe, au contraire c'était le plus beau cadeau qu'alek ait pu m'offrir. En parlant de surprises, le jeune homme semblait perdu à mes mots, on aurait dit qu'il venait de voir la vierge. " NON ! Genre t’es sérieuse là ?! " Genre, je suis jamais sérieuse ? Il a de quoi parler lui. Même pas le temps de lui répondre par un oui qu'il m'enlace dans ses bras. Le voir heureux est la plus belle chose qui soit pour moi. Je me retrouvais face à un gamin de 5 ans le jour de Noël mais c'était plutôt beau à voir, comique aussi ! " J’te présente Chien numéro 1 ! J’ui trouverais un prénom dans la journée, et il protégera Quincy ! " avait-il dit en me présentant le chiot qu'il avait choisi comme le sien dorénavant. Je caressais la petite boule de poils. Son choix me convient. " Et tu te moquais quand mes chats n'avaient pas de nom ... Quincy ? Ca t'es venu quand cette idée ? " J'haussais les sourcils, non pas que j'aime pas le nom. Ca coule de source mais je trouvais ça bizarre venant de sa part à vrai dire, comme quoi il arrive encore à m'étonner. " Bon c'est décidé on repart donc avec chien numéro 1 et Nutella. N'empêche tu fais pas original, t'aurais pu choisir un autre nombre que 1 quoi. " Nous avons un nouveau zoo en ville, la résidence Lewis-Kennedy, si c'est pas merveilleux.

• Alek avait toujours visé un but pour pouvoir avancer dans la vie. Que ça soit maintenant ou bien lorsqu’il était encore qu’un simple enfant. Le jeune homme ne visait pas un gros but comme certain aurait pu le faire en voulant réaliser un de leurs rêves, c’est-à-dire, réaliser un voyage à l’autre bout du monde ou pouvoir avoir la villa de ces rêves. Non, le jeune homme avait choisi comme but des choses toutes simples comme arrivé à la fin de la semaine, le week end, le mercredi où il verrait des amis à lui. Il ne voulait pas viser directement de grosses choses, non, cela ne l’aurait pas fait avancer, aller de semaine en semaine visant à chaque fois un nouvel objectif était mieux d’après lui. Il réaliserait ces grands rêves au fur et à mesure de sa vie, sans se prendre la tête. C’était un peu sa façon de vivre. C’était soit ça soit démissionner de sa vie si l’on aurait pu dire, chose qui pour lui n’était pas envisageable. Il décidait d’aller bien jusqu’à la fin de la semaine, d’afficher un sourire sur son visage car il était en vie et qu’il faisait ce qu’il voulait, ce qu’il avait choisi. Pour recommencer la semaine suivante, le faisant bien, en souriant, autrement faire ça ne servait à rien. C’était un peu la façon de vivre de Lewis-Kennedy, pouvoir avancer dans la vie sans faire attention au rumeur qui aurait pu courir à propos de lui, sans se prendre la tête pour des choses qui n’en valent pas la peine, avancer sans faire attention à son passé, ne pensant qu’au présent et non au futur, et que si un jour le passé décidait de refaire surface, lui botter le cul pour se prouver que l’on est plus fort que ça, plus fort que lui, plus fort que nous même… J’avançais doucement dans cette vie, ne me contentant pas d’être un simple pion qui travaille et qui meurt, ancré dans une routine dont il ne peut se défaire, ma vie était mouvementé, et j’aimais ça, ça me permettait de me sentir réellement en vie. Chacun de mes buts étaient réalisés, regardez, rien que mon seul et unique rêve au monde prenait vie une fois de plus, une belle femme, des enfants, un chien, et une belle maison. La belle femme était là, l’enfant en préparation, le chien arrivait aujourd’hui, et à la place d’une belle maison au bord d’un lac nous avions un bel appartement. Ma vie c’était le pied. " Et tu te moquais quand mes chats n'avaient pas de nom ... Quincy ? Ça t'es venu quand cette idée ? " J’réfléchis à sa question, sans un mot, silence complet, j’me demande comment ça m’est passé par la tête, comment j’y ai pensé et ce qui a bien pu me pousser à y penser. J’en sais rien, j’me pose la question, et je n’ai aucune réponse, une idée qui m’est passé comme ça, tout simplement. « Baaah… J’sais pas en fait, c’était comme une illumination, ça m’est venu d’un coup, comme ça ! » Genre le gars il fait son Einstein un peu, une illumination. " Bon c'est décidé on repart donc avec chien numéro 1 et Nutella. N'empêche tu fais pas original, t'aurais pu choisir un autre nombre que 1 quoi. " Genre Numéro 1 c’est pas original ?! Pourtant elle elle a bien laissé ces chats sans noms pendant des années hein ! Comme quoi, on est pas si différent à ce niveau-là ! Je secoue la tête en guise d’approbation, gardant le chien avec moi, nous nous avancions pour sortir d’ici et retourner chez nous, dans notre zoo en plein centre-ville… •

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Nevalek

Notre vie est une succession de choix. Oui ou non, des réponses pourtant simples mais déterminantes. Partir ? Rester ? Vivre ? Mourir ? Aimer ? Détester ? Oublier ? Des réponses que seuls nous connaissons la réponse. Il est parfois dur de faire face à la réalité des choses, mais traverser des épreuves plus difficiles les unes que les autres, c'est ce qui nous rend plus fort, qui nous permet de nous faire une place dans cette jungle qu'est la société. J'ai souvent été perdu dans cette immense foule, tentant tant bien que mal de trouver ma raison de vivre. Une quête perpétuelle semait d'embûches mais lorsqu'en fait on touche ce trésor du bout des doigts, on a de quoi être fier mais surtout on se sent vivant: une renaissance. Il m'a fallu traverser un océan pour trouver ce cadeau, abandonné tout ce qui m'étais cher, tirer un trait sur mon adolescence mais jamais je ne regretterai. Cela avait beau eu être le choix le plus difficile de toute ma vie, je savais maintenant que je ne m'étais pas trompée. Cela vaut la peine de prendre des risques même si on est effrayé par l'avenir mais ne dit-on pas qu'il faut affronter ses peurs pour avancer. Et encore avancer est un mot bien faible me concernant, ce fut bien plus. Je ne me pensais pas capable d'atteindre le Nirvana aussi vite est pourtant, je n'ai jamais eu aussi tort de toute mon existence. Je ne sais même pas pourquoi j'ai pu douter si longtemps que je ne méritais pas de connaître le bonheur à cause de certains faux pas. Heureusement que j'ai su regagner confiance en moi, enfin j'ai bien été aidé. Je me rapelle très bien de ces moments où Alek avait pu me dire que je trouverai chaussure à mes pieds, c'est certain que pour le coup il ne s'est pas trompé! Je pense qu'au moment on était loin de s'imaginer comment cela finirait. Je dis ça mais ce n'est pas encore finit, cela ne le sera jamais de toute manière. Ce genre d'amour ne peut pas s'oublier, je porte quand même son nom et le fruit de notre relation donnera naissance au plus merveilleux des fils, donc non je vivrai toujours avec Alek en moi. Il se déverse en moi comme un poison, dès le premier jour, mais cette sensation est loin d'être désagréable c'est plutôt un plaisir. "  Baaah… J’sais pas en fait, c’était comme une illumination, ça m’est venu d’un coup, comme ça ! " Très bien alors je me contenterai de ces vagues explications, de toute manière ce n'est pas le principal, tant qu'on est d'accord sur un prénom, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Je le vois se diriger vers la voiture, son chien sous les bras. " Non non je préfère conduire, je vais pas te laisser au volant avec la vie de mes chats entre tes mains. " La mienne accessoirement aussi ! Bon je l'avoue c'est aussi parce que je flippe à chaque fois que je le vois dans une voiture, à cause de derniers évènements passés. " Oui une femme enceinte peut conduire, navrée de te l'apprendre. " Encore heureux d'ailleurs. Alors non, l'interdire de conduire en ma présence, n'est pas un manque de confiance en mon mari mais juste la peur, voir la paranoïa. J'ai juste pas envie qu'il lui arrive quelque chose.

• Je n’ai pas suivi un chemin déjà tracé, me contentant bêtement de marcher sur les pas d’un ancien qui l’aurait déjà fait bien avant moi. J’ai pas choisi de prendre une destination connue, de faire dans la facilité et d’être un simple pion errant sur cette terre qui est loin d’être nôtre. J’ai laissé mes cheveux flotter dans les airs tels des plumes lâchés après le passage d’un aigle royale, et j’ai suivi ma propre voie, me moquant bien des critiques, n’écoutant que mes envies, laissant derrière moi tout ce qui aurait pu me nuire, j’avançais sous cette lune étoilé qui me guidait à travers le noir. Totalement abandonné dans un monde qui n’était pas mien, j’avais appris à découvrir jours après jours que l’amour, ce monde dont je ne connaissais rien était encore plus grand, encore plus beau et encore plus majestueux que tout ce qu’on avait pu me raconter avant, que ce n’était pas simplement deux personnes éprouvant des sentiments l’un en vers l’autres. Foutaises, tout ça ce n’est qu’une minime partie de ce monde, tout ça, c’est un infime avant-gout de ce que c’est réellement. Moquez-vous de moi, traitez-moi de niai, de simplet, de tout ce que vous voudrez, mais pour rien au monde je ne changerais ce chemin que j’ai pris, pour rien au monde je ne regrette les choix que j’ai fait, que ça soit les bons, mais aussi les mauvais. J’avance désormais accompagné, totalement indifférent aux qu’en dira-t-on, j’ai fait le choix de me marier, j’ai fait le choix d’être père, et j’en suis fier, fier de cette vie que je mène. Quand le soleil se couchera, je sais ce que je deviendrais, je resterais debout, debout aux côtés de mon identique, au côté de mon âme sœur, car seule elle restera présente pour moi jusqu’à mes derniers jours, seule elle me soutiendra dans mes meilleurs, mais aussi dans mes pires moments, car c’est elle que j’ai choisi, c’est elle qui est l’élue, elle est la seule, l’unique qui sur cette terre a su faire battre mon cœur. " Non non je préfère conduire, je vais pas te laisser au volant avec la vie de mes chats entre tes mains. " Avait-elle dit d’une voix peu confiante sur ma façon de conduire, comme si je n’étais pas prêt à reprendre le volant, comme si je n’étais qu’un danger public écrasant tout sur son passage. « S’cuz moi Shumacher j’te laisse le volant ! » Avais-je lancé, glissant les clefs entre ces douces mains. J’étais conscient que ma conduite lui faisait peut-être peur, mais je n’étais pas inconscient et je ne mettrais pas en jeu notre vie et celle de notre enfant. " Oui une femme enceinte peut conduire, navrée de te l'apprendre. " Enceinte, mais plus pour très longtemps, si tout se passe bien, le fruit de notre amour devrait pointer le bout de son nez dans à peine trois mois. J’hausse les épaules, la laissant prendre le volant et m’asseyant à ces côtés. Les chats à l’arrière, le chien sur mes genoux, aucune préférence évidement, mais le pauvre n’ayant pas de « cage » où le mettre pour le trajet, je n’avais pas eu le choix. J’laisse Madame Lewis-Kennedy prendre le volant, souriant lorsqu’elle régla son siège tout en attachant ma ceinture. Glissant ma main sur sa cuisse, je caressais lentement cette partie de son corps. « J’ai pas dit le contraire, et je ne compte pas te déconcentrer ! » Mon cul oui, mais bon, faisons tout de même attention, aucun accident ne sera causé… •

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Nevalek

Je souhaite à tout le monde de ressentir un jour ce sentiment de plénitude totale qui vous envahit à chaque seconde de votre vie qui s'écoule. Je connais pas plus beau sentiment que d'atteindre le Nirvana juste en présence de la personne qui vous fait avoir des papillons dans votre ventre, par un simple regard, contact ou une parole. Tout cela m'est très vite tombait dessus, c'était pas le genre de chose auquel je m'attendais: accorder de nouveau mon amour à quelqu'un et Dieu sait combien celui-ci est immense. Et encore le mot est faible, il est impossible de mesurer ou même de définir ce que je ressent au plus profond de moi depuis que nos lèvres se sont effleurés. Depuis ce jour, un brasier s'est allumé en moi et il n'est pas prêt de s'éteindre, je tiens juste à le faire vivre à chaque jour de mon existence, quitte à en mourir je m'en fous. Ce qui m'importe c'est de donner tout mon être dans cette relation qui pour moi est ma plus belle réussite et elle le restera. De toute façon, je vois vraiment pas ce qui pourrait venir dépasser cela, je ne connais rien de plus beau que la symbiose parfaite de deux personnes. On fait un sacré mélange, c'est sûr, on est même un cocktail pimenté mais c'est tellement parfait ainsi, que je n'échangerai ma place pour rien au monde. Je suis beaucoup trop attaché à Alek pour le laisser partir avec une autre ou le remplacer. Cette image m'est totalement inconcevable. Je préfère encore vivre les pires malheurs au monde que de vivre le restant de ma vie sans lui. Il est l'un des rares spécimen du sexe opposé à me comprendre, me combler et savoir me faire vibrer comme jamais. Il a réussi là où pas mal de personnes ont échoués. Depuis qu'il a réanimé cette flamme en moi, jamais elle ne s'est éteinte. D'accord il y a eu de hauts et des bas mais c'est une vie de couple normal à vrai dire, même si nous sommes spécials en notre genre mais c'est ce qui fait notre beauté. Il ne broncha pas lorsque je décidai de prendre le volant, encore heureux! De toute manière je ne suis pas du genre à me laisser marcher sur les pieds et il en a parfaitement conscience, à moins qu'il n'est pas envie d'avoir à faire à une femme enceinte en colère. Je pense qu'il sera bien content à la fin de l'année même si je pense qu'il en aura vite marre de passer des nuits blanches... Bref en attendant bébé, voilà qu'on rajoute deux personnes de plus à la famille! Je levais les yeux au ciel en le voyant accorder des passe droits à son chien plutôt qu'à mes chats. Posant mes mains sur le volant, prête à rejoindre le confort de notre appartement, je frissonnais légèrement en sentant une douce caresse le long de ma cuisse. " J’ai pas dit le contraire, et je ne compte pas te déconcentrer ! " Le petit malin s'amuse à jouer avec mes hormones. Je crois que le retour s'annonce plus compliqué que prévu si on commence comme ça. " Tu sais que c'est très fourbe ce que tu fais là... " dis-je en plantant mon regard dans le sien, avant de couper le contact de la voiture. Ce que je peux être faible parfois. " Mais c'est vrai que je pourrais avoir le droit à un grand remerciement après le cadeau que je t'ai fait aujourd'hui. " ajoutai-je en laissant parcourir mes doigts sur son torse. Ce que je déteste ma libido de femme enceinte, jamais vu un truc aussi incontrolable en fait.

• La vie rêvé n’est pas toujours celle qu’on c’était imaginé gamin. Déchiré toutes ces histoires de prince et de princesse, ça, c’est de la grosse connerie. Superman, Batman ou je ne sais quel autre super héros qui peut avoir n’importe qu’elle fille et une vie de rêve à vaincre le mal ? Dans tes rêves, c’est le cas de le dire. Alors à quoi tu peux t’attendre ? Comment tu peux imaginer ton futur ? Ta femme, tes enfants ? Pour être clair, tu peux pas. Tout ce que tu peux t’imaginer une vie, te fixer un but, et essayer de l’atteindre. C’est ce que j’avais fait, et c’est ce que j’avais réussi, et ça, malgré le fait de mon jeune âge. C’est vrai, regarder, j’ai vingt-trois ans, je suis encore à l’université, et j’ai déjà un bel appartement avec ma femme, car ouais, j’me suis marié à la plus belle femme du monde bande de battard, j’vais avoir un enfant dans quelques mois, et je prends mon pieds à penser à tout ça. J’pensais pas que j’allais avoir droit au bonheur aussitôt en fait, moi, cet enculé de base, jouant avec les sentiments des filles, qui voient la vie lui sourire et lui tendre les bras. Je ne peux qu’aimer, je ne peux qu’en profiter et faire en sorte que tout aille bien. " Tu sais que c'est très fourbe ce que tu fais là... " Un sourire s’affiche sur mes lèvres, comme fier de ce que j’étais en train de faire, fier de ces caresses qui l’avait faite frissonner. J’hausse les épaules, comme si je ne m’en rendais pas compte et que pour moi, c’était juste une caresse pour l’encourager à avancer. « Ah bon ? J’peux m’arrêter si tu veux… » Mon cul que j’vais m’arrêter ouais ! Elle me réponds même pas et elle coupe le contact de la voiture, oups, elle va pas vouloir redémarrer tant que j’arrête pas ? " Mais c'est vrai que je pourrais avoir le droit à un grand remerciement après le cadeau que je t'ai fait aujourd'hui. " Je sens ces doigts passer doucement sur mon torse, et je lis dans ces yeux ce dont elle a envie. Who, j’crois qu’on va avoir des enfants tous les ans, car si sa libido la met dans cet état là et lui fait faire ce genre de chose sur un parking, j’vais apprécier moi ! « Genre là maintenant, sur le parking ?! […] Bah sans problème, t’as droit à un remerciement oui ! » Je laisse ma main stopper mes caresses pour venir la glisser doucement dans le pantalon, puis dans sa culotte, redémarrant doucement ces caresses que j’avais commencé plus tôt. Approchant mon visage du sien, je laissa mes lèvres se perdre dans sa nuque… •

Fiche by Lavender J. Trevena
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Nevalek

La vie est un cadeau béni des Dieux, une chose à ne pas gâcher et surtout quand on a pu voir le jour sous une bonne étoile. J'ai eu cette chance, bon je suis pas non plus née avec une cuillère en argent dans la bouche mais bon j'ai toujours eu cette chance de ne jamais manquer de rien, d'avoir des parents attentionnés et toujours un toit sur ma tête pour dormir. Je n'ai donc rien pour me plaindre comparé à la misère de certaines personnes qu'on peut rencontrer. Je n'irai pas jusqu'à dire que ma vie a toujours été parfaite car évidemment il m'est toujours arrivé des trucs que je n'ai pas vu venir et dont je n'aurais pas aimé hériter. Hélas on ne décide pas toujours de tout mais on peut toujours faire en sorte d'améliorer son avenir, de prendre les bonnes décisions. Jusqu'à aujourd'hui, je pense que j'ai suivi le bon chemin, même si j'ai pu faire deux trois écarts mais bon on apprend de ses erreurs et c'est comme ça que j'ai réussi à avancer, à m'épanouir vraiment pour devenir celle que je suis aujourd'hui. Quand je regarde en arrière, je suis très long de cette fille que j'étais à mon arrivée à Harvard, un peu paumée sentimentalement, pas vraiment sûre de moi et avec un avenir plus que trouble. J'ai peut être mis du temps à m'épanouir pleinement mais bon après tout cela valait le coup. La patience a du bon parfois car j'en serai peut être pas là aujourd'hui, à offrir un chien à mon mari comme pseudo cadeau de mariage, à avoir des envies soudaines à la moindre caresse sur mon corps. Je vous jure ce mec est pas possible, il en fait exprès car je suis faible en ce moment et en plus c'est de sa faute. Bon déjà que je suis pas du genre à résister en temps normal, là à cet instant c'est mille fois pire. " Genre là maintenant, sur le parking ?! […] Bah sans problème, t’as droit à un remerciement oui ! " Je lève les yeux au ciel, comme si le lieu le dérangeait ? Je veux dire on a fait pire non, un sauna, le toit de l'hôtel... Exhibitonnistes nous ? Pas du tout ! " Y'a une première fois à tout comme on dit ... Et puis profites pendant que tu le peux encore ! " Je me pince la lèvre, alors que des frissons me parcourent à nouveau au contact de sa main sur ma peau et de son souffle sur ma nuque. Naturellement, je ne peux pas m'empêcher d'aller chercher ses lèvres, jamais je ne pourrais me passer du caractère délicieux de celles-ci, une drogue comme aucune autre. Mes doits délicats s'appliquentà déboutonner son jean. Moi pressée ? Peut être ? Enfin pour une fois que ça vient de moi et pas de lui ...