DON VITO & BIG TASTY ▬ control yourself

« HALLELUJAH ! Terminé, bouclé, hasta la vista fucking devoir de mes deux ! » Un énorme soupire résonna dans la petite salle de permanence de nos compères Mather (Salle qui, entre nous, servait plus de bazar à bouzouk qu’autre chose). Il se redressa, fit craquer sa nuque, ses phalanges, puis observa le travail. « T’as cru que j’arriverais jamais à t’achever, hein ? Petit salope va ! Tu m’as fait suer comme un gros ralouf. Ouais ouais, c’est ça, pas la peine de m’faire ton sourire de chienne ! J’t’ai baisé t’entends ? B-A-I-S-É ! » Parler à un tableau ? Non, c’est tout à fait normal chez notre ami. Tout comme dévaler les escaliers du bâtiment principal sur un plateau de self ou exhiber fièrement son postérieur devant la fenêtre du Proviseur. (Un temps). Il s’extirpa difficilement de la micro-pièce pour longer le couloir et déboucher dans le hall. Œillade vers la grosse horloge mitée de tous les côtés : 2h00. Bâillement. Tate grimpa les marches étroites de l’escalier principal pour se diriger vers sa chambre. (Un temps). Pour une fois, il daigna ouvrir avec délicatesse, évitant (et ô combien difficilement…) à son pauvre colocataire, une entrée à la High school musical. (S’il a un don caché pour la musique ? Absolument pas. Il chante comme une vache espagnole. Vraiment). BREF ! Pour son plus grand étonnement, Doryan était réveillé. Ou du moins, à peu près. Explications ? « Beuh ? T’es mort ou quoi ? » Starkey s’approcha, sourcil haussé, grimace suspicieuse. « Hé oh ? » Du bout du doigt, il le poussa légèrement. « Mais je rêve ! T’es raide déchiré ! Connard va ! Même pas du m’appellerait pour un joint ! GROS CREVARD ! » Moment de boudage. Tate lui tourna le dos, lâchant un soupire de mini pouffe, avant de tout bonnement s’écraser sur son lit. « Tu mériterais que j’profite de la situation. » Il fixe le plafond. Une seconde. Deux. Trois. « …Ouais bah c’est c’que j’vais faire tiens ! » Il se releva aussitôt, faisant craquer une nouvelle fois ses phalanges et observant la pièce en quête d’une idée tordue. « J’pourrais peut-être bien te dessiner une bite sur le front. Mais c’est du déjà vu. Ou alors j’pourrais te forcer à sniffer mes chaussettes sales… Ça c’est pas mal comme châtiment. Tu ne trouves pas ? » Sourire carnassier.

[je bosse sur la mise en page, ouais ouais. XD]

J'étais allongé, un reste de joint à la main, le regard dans le vague. Je n'arrivais plus à penser comme il faut. Je ne sais même pas si je pensais à quelque chose en fait. J'étais calme et totalement déconnecté de la réalité, soudain j'ai entendu quelqu'un entrer. J'ai à peine levé la tête, de toute façon je savais que c'était Tate. Je plaquais une main sur ma tête lâchant en même temps mon mégot. "Putain...Tasty parle moins fort ok ?! J'ai pas eu le courage de t'attendre vu ?! J'avais envie de baiser et vu qu'il y avait personne avec moi...bah j'ai choisis la came." Ouais, quelle explication mes amis. En plus le fait de fumer n'avait pas vraiment enlevé mon envie de choper une fille. Bref, je n'entendais pas la suite de ce qu'il me dit. Je me contentais de le regarder niaisement. Je voyais ses lèvres remuer, mais je n'avais aucune idée de ce qu'il disait. Quand j'ai vu qu'il avait finis je me suis mis à rire. "T'es marrant Tasty. Bon, je crois que je vais aller choper une fille moi, j'ai encore envie de m'en faire une." Je me levais de mon lit et me dirigeais en titubant vers la porte de la chambre. Tout tournais. Je m'écroulais finalement contre le mur. Je crois que je n'avais pas assez de force pour aller nul part. "Taaaaaate. Un peu d'aide là pleeeeease !"

Baiser, baiser, baiser. Avec Doryan, c’était toujours le même refrain ! Une vraie bite ambulante ! Tate esquissa d’ailleurs un sourire amusé en l’entendant pester comme un porc en rut. « Cherche pas, t’es trop moche pour serrer ! » Qu’il est gentil. « Non mais non, te fatigues pas, aucune mini pute de chez nous n’acceptera de se faire baiser par un déchet ambulant comme toi. » Et il en rajoute, VLAN ! Prends ça Don Vito, régale-toi ! (Un temps) Ah, et voilà qu’il fait sa tête de mule. Tate l’observe, sourire moqueur pendu aux lèvres et bras croisé. « Tu fais pitié mec, sérieusement. » Gloussement débile. Jenkins se vianda contre le mur. Notre artiste retint un fou rire monumental. « Putain mais qu’est-ce que je vais faire de toi, sérieux ! …Allez viens là cassos, t’es pas en état de sortir. » Fermement, Tate empoigna le bras de Doryan pour le ramener soigneusement jusqu’à son lit, ou du moins, à mi-chemin… « Oh..Oh, arrête de vasciller ! OH ! » ZBAM. Croutage collectif. L’otarie Shootée (Ouais, t’as perdu ton statut de Parrain mon ami XD) s’était écroulée comme une bouse par terre, entraînant bien entendu Tate qui déjà, en temps normal, ne sait pas se tenir correctement sur ses guiboles. Bref, petite description de leur position ? Starkey est littéralement écrabouillé par Jenkins qui, came obligé, est complètement mort de rire. « PUTAIN ! Doryan ! Lève ton gros cul d’là ! Tu m’écrases bordel de merde ! » Péniblement, notre ami tenta de décaler son camarade Mather pour ainsi se redresser. Telle une grosse loque, Don Vito se laissa bien évidemment manipuler. (Un temps) So ! Le tatoué s’assit en tailleur sur le sol, non loin de la tête de flan de son compère. D’ailleurs il l’observa quelques secondes, complètement dépité. « J’devrais toujours prévoir un joint sur moi. Être clean avec toi complètement déchiré, c’est juste trop la loose. » Bien dit !

Je l'aimais pas quand il était comme ça. Il était presque méchant et c'était vraiment pas cool. Je sentis mon coloc attraper mon bras et m'emmener jusqu'à une destination inconnue, qui fut en fait le sol trois mètres plus loin. Cool, on va aller loin comme ça bichon. Je me suis mis à rire tout seul comme une con. Puis d'un coup, mais vraiment d'un coup tout ce que Monsieur m'avait dit depuis qu'il était arrivé m'est revenu dans la tête et j'ai pas apprécié du tout. Aussi ma main a atterri sur sa joue "Ecoute moi bien du con !! De un, je baise pas des putes ok ?! De deux, je suis pas un déchet ! De trois, baiser c'est comme ma came pour moi, il me faut ma dose hors là je l'ai pas eu ! De quatre, si tu veux te défoncer avec ma dope va d'abord falloir me passer sur le corps ! Parce que c'est pas gratuit bibi !" Sur ce je m'arrêtais pour reprendre mon souffle, parce que j'avais tellement eu peur d'oublier un truc que j'avais tout débiter d'un seul coup sans reprendre d'oxygène. Sur ce magnifique monologue je me levais pour aller jusqu'à la salle de bain de la chambre pour me changer. Vu que j'allais pas sortir, j'allais me mettre à l'aise pour triper tranquille ! Je disparu donc dans la salle de bain quand soudain je passais la tête par la porte : "Tastyyyyyy ?! Tu peux venir m'aider ?? J'arrive pas à me déshabiller !" Je lui fis un magnifique sourire niais. Ok, c'était pas très glorieux, mais bon, si c'était un vrai pote il se devait de venir m'aider, c'était son devoir de citoyen anglais ! Je devrais peut-être être président moi, un président défoncé c'est classe !

Une baffe ? Il venait de lui foutre une baffe ?! Tate écarquilla ses prunelles, complètement abasourdi par le geste de Doryan. On lui avait déjà foutu un pain. On lui avait déjà fait mille et une béquilles. On lui avait déjà explosé la tronche à coup de batte de baseball. Mais une BAFFE, ça jamais. Pas même une fille (Elles visent toujours ses couilles, cherchez pas pourquoi). C’est donc complètement sonné, et bouche bée qu’il toisa son compère se lever difficilement pour regagner la salle de bain. En plus d’être insupportable lorsqu’il est camé, il perd tout son sens de l’humour. Génial ! J’crois bien que notre cher Tate va aller faire un tour dans la chambre de Marvel. (Un temps). Non mais, Starkey rêve là, c’pas possible ? « …Quoi ?... » Non mais, What the fuck, sérieusement. Don vito vient de lui foutre une baffe, et là il joue les midinettes en chauffant à moitié notre artiste. Incompréhension totale ! Et Tate se permet une nouvelle fois de tirer une tête d’autiste, genre : gnéh ? Vous voyez l’genre ? (Un temps). « Tu te fous de ma gueule ou quoi ? Tu viens de me foutre une tarte là. UNE TARTE ! Tu crois sérieusement que j’vais t’aider ? Mais va-te-faire-foutre ! » Attendez oh, c’pas son chien non plus. Certes, Doryan est son parrain, mais quand même, ‘faut pas abuser mémé ! (Un temps) Et sur ce, Tate SE déshabilla. Tant pis pour l’autre, qu’il se démerde ! Non mais oh. Bon. On vire le t-shirt Ramones, les vieilles godasses de sous-marques déchiquetées à droite et à gauche, ainsi que le jean troué ! Allez, paf, en caleçon, et au lit ! Ah non, attendez, pause. Brossage de dent oblige ! Starkey plisse ses paupières et surveille en coin son ami, s’approchant avec méfiance de lui pour s’emparer de sa précieuse brosse à dent. « Fait gaffe à ce que tu fais, j’suis armé ! Et j’ai le DENTIFRICE ! » Ouah, tous aux abris ! … Hem.

Bon ok, j'avoue qu'il avait tout les droits de répondre ça. J'y étais allé un petit peu fort c'est vrai. Mais en même temps il m'avait énervé avec sa gueule d'ironique notoire, comme s'il était supérieur. Bref, j'avais décidé de me résigner à me déshabiller tout seul, même si je n'étais pas sur d'y arriver. J'avais à peu près raison, j'avais déjà du mettre dix minutes à enlever mon t-shirt, mais je perdais pas espoir. J'ai alors vu la porte de la salle de bain s'ouvrir et Tate s'approcher du lavabo. "Han, tu viens m'aider ??" Faux espoir, il venait juste se laver les dents. J'ai continué à me déshabiller mine de rien, faisant quand même attention au dentifrice. Il aurait été capable de me le foutre sur la gueule, même si j'avais rien fait. Bref, je faisais chier personne : j'étais en train d'enlever mon pantalon, seulement quand il a fallut lever la jambe pour le retirer complètement ça c'est plutôt compliqué. J'ai bien levé la jambe comme il faut, mais une fois que j'étais en équilibre sur une seule jambe je n'ai pas réussi à tenir comme il faut. Déjà que j'ai pas beaucoup d'équilibre sobre, alors shooté c'était même pas la peine. Bref, je me suis cassé la gueule comme il faut. En tombant j'ai essayé de me rattraper à quelque chose : se vu le bras de Tate. On s'est retrouvé comme tout à l'heure -décidément on avait jamais été aussi proches tous les deux-, sauf que cette fois il était sur moi. Je lui fis un sourire niais. "Je suis peut-être gros mais alors toi t'es tout léger." J'éclatais ensuite de rire comme un con, avant de me calmer d'un seul coup. Puis je penchais la tête sur le côté pour le regarder. Il avait une tête trop chou avec son dentifrice au coin des lèvres et ses cheveux qui tombait devant ses yeux. Instinctivement j'ai enlevé la pâte qu'il avait au coin de la bouche du bout des doigts, ça me stressais de le voir avec.

Tate l’observait à travers le miroir, l’air totalement dépité. Sérieusement, Doryan avait l’air d’un débile fini. « Tu vas te casser la gueule Jenkins. » Et chose dite, chose faite. Impassible, Starkey l’observait basculer progressivement en arrière. (…) Imaginez la scène au ralentit, avec le sourcil droit de notre ami artiste qui se hausse à mesure que Don Vito rétrécit l’écart qui subsiste entre son fessier et le sol carrelé de la petite salle-de-bain. Vous y êtes ? Ajoutez-y alors une dose de…Ah non, attendez ! Imprévu ! Doryan saisit brusquement du bras de son cadet et l’entraîna brutalement dans sa chute. ZBAM, nouveau bruit sourd ! (plaignons solennellement leurs voisins de chambre qui cherchent péniblement le sommeil…). Starkey s’est littéralement avachi sur Jenkins. C’est du beau, j’vous l’dis ! « PUTAIN DORYAN ! J’VAIS T’BUTER TA RACE ! » Il inspira un bon coup, fermant un instant ses paupières pour reprendre son calme. « …T’as vraiment de la chance que j’n’ai plus de dentifrice dans la bouche, parce que j’te jure que j’te l’aurais craché à la gueule ! » Et le pire, c’est qu’il aurait été cap ! Vraiment ! (Un temps). Bon, ce coup de sang prit vite fin. La raison ? Un geste un peu…Ambigu, disons. Et surtout la proximité de leurs deux visages. Tate rougit légèrement, avant de tout bonnement voir (ou plutôt sentir) son palpitant s’agiter soudainement. On n’va pas le nier hein, il avait toujours eu une pointe d’attirance envers ce cher Don Vito, mais de là à en être toute chose, comme ça, jamais d’la vie. C’était avant tout un pote en or, rien de plus. Enfin…À cet instant précis, ça pouvait porter à confusion. (Un temps). Il déglutit, avant de froncer les sourcils, gêné. « Heu…Ca va ? » Bon d’accord. À la base, il voulait plutôt lui dire un truc du genre : je rêve ou t’es carrément entrain de me chauffer ? Voire même, quelque chose comme : Heu, au risque de me tromper, ça de dérange pas si j’te roule une galoche ? ENFIN ! Vous voyez l’topo, pas la peine de vous faire un dessin. Starkey est bel et bien en mode buguage ultime !

Je fis une grimace alors que Starkey me hurlait dans les oreilles. "Putain, mais ferme là avant que les autres rappliquent dans la chambre, j'ai pas envie qu'ils nous voient." En plus tu me fais mal aux tympans, bon ça je lui avait pas dit à haute voix parce qu'il aurait encore hurlé et franchement j'avais pas envie qu'il hurle. Je le regardais bizarrement quand il me demanda si ça allait. Euh...bah oui, pourquoi j'irais pas bien ?? En plus il m'avait demandé ça tout à l'heure. Quand, je pense que c'était moi le shooté et que c'était Tasty qui avait l'air dans un tripe. Où va le monde je vous jure ! J'attrapais sa nuque avant de l'approcher de moi plutôt violemment, avant de murmurer à son oreille : "Wi...je vais très bien merci et toi ça va ?? Au fait, on devrait peut-être faire moins de bruits avant que quelqu'un gâche le truc." Bon ok : Je ne savais absolument pas de quel truc j'étais en train de parler, mais je voulais pas qu'il s'arrête. Enfin, à supposer qu'il y ai un truc, parce que si ça se trouve, j'imaginais des trucs qui se passait pas en vrai. D'un coup je fus pris d'un doute, aussi je me mis à toucher Tate à différent endroit pour être sur qu'il était bien là, juste du bout des doigts. Je souris ensuite niaisement comme un con :"Ah si t'es bien là, je rêve pas." J'éclatais ensuite de rire, avant de fermer les yeux. "Dis bichon...tu veux bien enlever mon pantalon. Ste-plaît." Oui, parce qu'après toutes ses aventures, lui il était en boxer et moi j'avais toujours mon jean sur les chevilles et franchement c'était pas pratique du tout. Pendant que j'avais les yeux fermé j'en profitais pour ajouter : "Au fait sexy le dentifrice au coin des lèvres." BAM ! Prend ça et pose toi des questions ! Je serais pas le seul comme ça.

OK. Tate venait de virer au rouge pivoine. Pour un peu, il aurait presque cru que Don Vito allait l’embrasser fougueusement…Sauf que non. Il se contenta simplement de lui susurrer quelques mots à l’oreille. Frustration ? Agacement ? Bingo ! Starkey était comme une bombe atomique prête à exploser à la moindre petite éraflure. Et à force de jouer avec ses nerfs, Doryan risquait bel et bien de s’en prendre plein la tronche. Quelle idée aussi ! Lui faire des sous-entendus, le chatouiller du bout des doigts. C’est du vice. DU VICE, oui ! Bref, passons. Jenkins lui demanda pour la énième fois de lui retirer son pantalon. Tate soupira, exaspéré. C’est la troisième fois, LA TROISIEME fois, qu’il le lui demande. Merde hein ! (Un temps). Bon, au moins il sera débarrassé avec ça. À contre cœur, notre ami se redressa légèrement et se glissa à côté du corps de Doryan, sur les genoux. Il lui retira rapidement son jean, puis fit craquer ses phalanges, plissant dans un même temps ses paupières face à sa remarque. « Ta gueule. » S’il y avait bien quelque chose qu’il détestait, c’était qu’on se foute royalement de sa gueule. M’enfin, il prit quand même le temps de retirer le restant de dentifrice qui entoure ses lèvres. (Un temps). « Bon, lève-toi maintenant grosse loque ! » Ni une, ni deux, le brun se pencha pour saisir son compère Mather par le bras et le hisser jusqu’à sa hauteur. « Putain Doryan, aide-moi un peu ! Je ne vais pas te porter comme un bébé non plus ! » Péniblement, il tenta de le maintenir debout, jouant de son équilibre quelque peu douteux, mais aussi et surtout en s’aidant du mur juste derrière lui. « Dès demain, j’te fais faire un régime mec ! » Bon, entre nous, Don Vito n’est pas spécialement lourd, c’est juste Tate qui n’a aucune force dans les bras. Si bien d’ailleurs qu’il est obligé de laisser Doryan s’écraser sur lui… Pathétique ? Totalement. « Oh, tu m’entends ? »

Ahahaha ! J'avais gagné il avait finit par me l'enlever se putain de jean à la con. Je lui fis un sourire de vainqueur, j'aimais bien quand j'arrivais à le faire craquer. Seulement je perdis vite mon sourire quand il me dit ta gueule. Sympa, je lui fais un compliment et lui il me jette, c'est cool. "Je te ferais plus de compliment pour la peine, donc tu sera jamais que t'as un beau cul et que t'es carrément canon en calbute !" BAM prend toi ça dans la tronche le retour ! Je me rendis bien compte qu'il m'aidait à me remettre debout, seulement, j'avais envie de faire aucun effort, parce qu'il avait été méchant avec moi tout à l'heure. D'ailleurs on c'est encore retrouvé l'un sur l'autre, mais cette fois on était à peu près debout, on progressait ! A ce rythme on allait bientôt pouvoir quitter la salle de bain. En parlant de notre position elle était franchement équivoque. Si, si. Si j'étais rentré à se moment dans la pièce j'aurais fait : Euuuuuuh...Enfin, vous voyez quoi. Nan, parce que pour me retenir il avait une main sur ma taille et l'autre vers mon épaule. Quand à moi j'étais pratiquement étendu sur lui, enfin contre lui plutôt. Bref, franchement bizarre tout ça. Je le regardais du coin de l'oeil avant de chuchoter : "Tu sais Tate, si tu voulais me peloter t'avais qu'a me demander, au lieu d'essayer de nous faire casser la gueule comme des cons." Sur ce je lui fis un joli sourire innocent, genre, non, t'as très bien compris ce que j'ai dit et je te le redirais pas. C'est pas tout mais moi je commençais à avoir envie de dormir (en même pas à presque 2h30 du matin normal), je me rapprochais donc de Tate et posais ma tête dans son cou, le meilleur oreiller du monde je vous dit ! Là je me mis à ronronner comme un chat (oui, oui je faisais çà parfois chercher pas pourquoi). "Bonne nuit, petit bichon." Je me suis ensuite dis qu'un bonne nuit était accompagné d'un bisou et j'en ai donc fait un a mon colocataire, juste au creux du coup parce que j'avais la flemme de lever la tête.