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Walter & Faith
Walter me filait encore entre les doigts. A chaque fois que j'espérais l'avoir, ce n'était qu'un faux espoir. Qu'est-ce que je m'imaginais? Qu'il allait tomber si facilement? Non, ce mec était corriace et semblait apprécier pleinement sa vie de célibataire à s'amuser avec tout ce qui lui passe sous le nez. D'un autre côté, moi aussi j'étais comme lui. J'adorais être seule et je voulais pas spécialement me poser avec quelqu'un. Je voulais juste que Walter arrête de voir d'autres femmes et qu'il prenne ce plaisir qu'avec moi. C'est tout ce que je voulais, c'était égoïste de ma part, mais c'était comme ça. Malgré ce que je venais de lui dire, je me vendais toute seule en lui montrant que j'étais en train de me contre-dire. Je baladais mes mains sur sa chemise et je laissais mes lèvres jouer avec les siennes. Au fond, j'avais mal, j'avais envie de le repousser mais l'embrasser était comme une drogue pour moi et le fait de m'en être privée pendant deux mois rendait les choses plus difficiles. « Ecoute, tu sais comment je suis. ». Je regardais Walter avec la plus grande attention, sans pour autant retirer mes mains de sa chemise. Son début de phrase commençait mal. Evidemment Faith tu t'attendais à quoi? J'esquissai un léger sourire, je savais ce qu'il allait me dire, ça se sentait rien qu'à voir son visage. « J'aime pas l'idée d'appartenir à quelqu'un .. et regarde pour moi, tu ne m'appartiens pas, t'es libre hein. J'adore rester avec toi, mais j'ai du mal avec l'idée de ... de me ranger quoi. » bam. Au moins il était clair. Je soupirais, déçue, ben ouais c'est pas toujours évident de se faire remballer comme ça. Je voulais Walter, je voulais que lui. Je retirais mes mains de son torse pour les croiser contre ma poitrine. Je me pinçai les lèvres en chassant le regard que le jeune homme portait sur moi. « Alors va vivre ta petite vie de célibataire, va trouver ton bonheur entre les cuisses des autres filles! » étant donné que sa remarque ne m'avait pas très fait plaisir, j'étais de nouveau désagréable, logique. Je reposais mes yeux sur lui. « Je sais pas ce qui m'a pris par la tête de croire que je te plaisais, je suis vraiment une idiote, tu le sais et tu joues avec.» lui crachai-je au visage. Je chassais ses mains de mon corps pour me dégager de son emprise. Je vins récupérer mes chassures à talons que j'enfilais, m'apprêtant à partir. Mais au fond, je voulais rester. Rien que de croiser son regard, j'avais l'impression qu'il me déshabillait.
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