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Val & Priape
Val et moi venions de rentrer dans notre chambre dans un silence tendu après les présentations officielles et imprévues avec Nathan, le petit ami de Natalina. Même si je suspectais la chose, je n’aurais jamais cru qu’ils en étaient déjà à un stade aussi avancé de leur relation et ça m’effrayait un peu. Et si ce type cherchait simplement à profiter d’elle ? Bien sûr, je préférais taire mes craintes pour l’instant, la rencontre s’était suffisamment mal passée sans que j’en rajoute. Val avait laissé exploser sa colère en frappant Nathan au visage et sa petite sœur était entrée dans une rage folle, lui criant dessus et affirmant certaines choses qu’elle ne pensait certainement pas. A peine arrivés dans notre chambre, je me dirigeais vers le mini frigo de la pièce pour en sortir deux bières fraiches. J’en tendis une à Val : «Je crois qu’il nous faut un remontant à tous les deux. » avouai-je en décapsulant ma bouteille avant de l’amener jusqu’à mes lèvres. J’allais me laisser tomber dans le canapé de la pièce avant de reprendre la parole, un petit sourire taquin aux lèvres. «Ca va ton poing ? » Je devais l'avouer, le coup qu'il avait donné à Nathan était à mes yeux justifié. Après tout il essayait de protéger sa petite soeur. Et puis Val était comme ça, c'était un impulsif. Mais même si l'envie d'en coller moi même une à ce gars me démangeait, je me devais de sermonner un minimum mon ami c'est pourquoi je repris plus sérieusement : « Val, tu devrais pas laisser ce type envenimer ta relation avec Nat… C’est ta petite sœur et tu as de la chance de l'avoir à tes côtés… Gâchez pas tout à cause de lui. » Depuis que je la connaissais, j’avais moi même tendance à considérer la jeune Spinelli comme ma propre sœur. Peut être parce que Val était comme mon frère, peut être aussi parce que le décès de ma cadette avait laissé un grand vide en moi… Je chassais la pensée de Thalya de mon esprit pour me reconcentrer sur les soucis de mon ami. Oui, ils avaient de la chance d’être encore là l’un pour l’autre, les voir se déchirer me touchait toujours énormément. Mon esprit s’échauffait déjà pour chercher une solution. « Je suis sûr qu’on peut trouver un moyen d’arrêter tout ça sans que toi et Nathalina n’ayez besoin de vous engueuler… »
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