Let the sun shine - Bethany & Elliott

Elle riait ! Pourtant je disais la vérité j'étais un garçon pur et sage. Enfin ok, je n'étais plus vierge depuis un moment, j'avais eut plusieurs copines et même quelques relations d'un soir. Mais très peu. Franchement comparé à la population d'Harvard je pense qu'on peut largement me classer du côté des sages. Parce que j'ai pas eut tant de copines que ça au final, et chaque fois que j'ai eut un coup d'un soir je l'ai horriblement regretté, parce que coucher sans sentiments, c'est pas mon truc. Je levais les yeux au ciel lorsqu'elle me parla de mon cœur pieux.

« C'est ça moques toi. Mais oui, il va tenir le choc si tu es gentille avec lui et que tu te fais pardonner.»

Ben quoi ? Autant réitérer ma demande je n'avais rien à perdre après tout. Je la relâchais, pensant qu'elle allait enfin me faire un câlin. Au moins comme récompense puisque je l'avais relâchée. J'étais gentil avec elle. Elle se moqua de ma modestie puis me demanda si elle pouvait faire ça. Ça quoi ? Je n'eus pas le temps de lui poser la question, moi j'attendais mon câlin bien sagement et elle avait profité que j'avais baissé ma garde pour me couler. Et elle avait réussit la fille du démon ! Parce que moi je lui faisais confiance. Parce que moi j'attendais simplement et je ne m'attendais pas à ça. Comme quoi l'effet de surprise c'est vraiment pour les faibles. Je ressortais ma tête hors de l'eau ayant but un peu d'eau de mer dégueulasse au passage. Heureusement pas dans le nez. Je la regardais avec des yeux de chiens battus.

« T'as vu comment t'es méchante avec moi...»

Let the sun shine
Elliott & Bethany

Elle se foutait bien de moi, mais ça m'amusait évidemment, je faisais la même chose avec elle. On aimait bien se taquiner. Surtout qu'en ce moment on se voyait beaucoup moins puisque nous n'étions pas dans la même chambre au summer camp. Nous avions l'habitude de nous voir tous les jours et en ce moment c'était loin d'être le cas. Je devais avouer qu'elle me manquait, son sourire me manquait, ses conneries me manquaient. Même son odeur me manquait alors c'était peu dire ! J'essayais de la faire culpabiliser en faisant une tête de petit malheureux genre le chat potté dans Shrek. Mais elle m'appela Caliméro. Ok ! Elle n'avait vraiment aucune pitié ! Puis elle promis de ne pas recommencer. J'avais réussis finalement. En plus elle me demanda ce qu'elle pouvait faire pour se faire pardonner. Je gratouillais mon menton, le regard vers le ciel, faisant mine de réfléchir quelques secondes.

« Hmm... A toi de voir, je te dirais si je te pardonne ! »

Finis-je par dire avec un sourire.

Let the sun shine
Elliott & Bethany

Elle me dit que je n'avais pas sauté sur l'occasion. Mais elle se trompait, justement. Parce que il y avait beaucoup de choses que je n'oserais pas demander même si on était proches, j'avais du respect pour elle et un câlin était le plus loin que je pouvais lui demander. En lui disant cela c'était elle qui choisissait et j'avais donc une chance d'obtenir plus que ça. Ou moins. Ça dépend. Elle rajouta qu'elle était à court d'idées. Dommage ça aurait pu être drôle. Genre me lécher les pieds ! Non je déconne. C'est dégueulasse et même pas agréable pour moi. Encore moins pour elle d'ailleurs. Finalement, elle vint se blottir dans mes bras, et j'entourais ses épaules de mes bras. Je la serrais doucement contre moi. Elle était toute douce, et sa peau était fraîche à cause de l'eau. Et elle sentait bon. Son odeur me serrait le coeur parce qu'elle m'avait manqué. Je ne savais pas si c'était normal que je ressente ça, mais je m'en fichais, j'étais heureux. Puis elle me fis un bisous sur la joue. Je lui souriais puis lui avouais:

« Tu me manques tu sais. C'est là que je me rend compte que j'ai bien choisis mes colocs. »

Bethany me répondit que je lui manquais aussi. Heureusement, sinon je me serais sentit con. Si elle m'avait répondu que pas elle, je lui avais dit un truc gentil alors qu'elle ne pensait pas de truc gentil sur moi ! Mais non, je lui manquais, et j'en étais heureux, ça voulait dire qu'elle m’appréciait beaucoup, plus qu'un simple coloc' qu'on a pas spécialement envie de voir mais qu'on est bien obligés de voir parce qu'on habite avec lui ! Puis elle dit qu'elle savait qu'elle était un coloc géniale. Je souriais, puis la relâchais parce que j'allais pas la faire squatter mes bras pendant 100 ans, elle n'avait pas que ça à faire, c'était juste un câlin pour se faire pardonner après tout. Je me mis sur le dos et fis la planche. Le soleil venait m'aveugler, alors je fermais les yeux pour ne pas qu'il me gêne. Puis je rajoutais:

« Toute façon, on rentre bientôt à Cambridge.»