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Torrey&Kovu IthinkIl...you |
Il me regardait et ne réagissait pas. J’avais peur qu’il ne me dise maintenant qu’il ne partageait pas mes sentiments. Peut-être m’avait-il embrassé dans le cou pour s’amuser? Non, c’était plutôt impossible à vrai dire. Il alla jusqu’à mon lit où il se laissa tomber, enfouissant son visage dans ses mains. Hésitante, je le rejoignis et m’arrêtai près du lit en le regardant, perplexe. « Torrey...je m'en veux de m'être comporté comme un con tout à l'heure... » J’eu un sourire en coin et secouait négativement la tête pour lui montrer que ce n’était pas grave, pas du tout même.
Il m’attira sur ses genoux et j’y pris place alors qu’il séchait ces larmes sur mes joues. Son touché était si bon et si doux, j’aurais voulu qu’il me caresse la joue ainsi pour le reste de cette journée qui tirait déjà à sa fin –le soleil était en train de se coucher dehors-. « Je suis désolé ma belle...je m'en veux. J'avais tellement peur que tu me dise que tu aimais un autre homme. » Il baissa les yeux et je cru voir ses joues s’enflammer légèrement alors que j’esquissais un sourire .Un autre homme… Mes pensées s’envolèrent un moment vers Brandon et je chassai aussitôt ses images. « T’en fais pas…. Tout va bien maintenant. » Rien n’était plus vrai. Il était en train de m’avouer qu’il partageait mes sentiments, comment être plus heureuse!? J’avais l’impression de flotter sur un petit nuage, je me sentais stupide et euphorique. Il n’avait encore rien dit concrètement, mais dans mon cœur, tout était clair. Tout, ou presque…. « Je...je veux pas qu'il y en ai un autre Torrey... »
Il m’attira à lui en caressant ma cuisse, geste qui m’arracha un nouveau frisson. Me retrouvant collé contre lui, je ne détachais plus mon regard du sien. Nos fronts étaient appuyés l’un contre l’autre et je sentais son souffle sur mon visage. Il avait bonne haleine, une haleine que j’aurais voulu examiner de plus près. Mais je n’osais pas. Je n’osais pas briser la distance qui nous séparait encore. Approcher mes lèvres jusqu’aux siennes et l’embrasser avec tout l’amour que j’avais pour lui. Au lieu de ça, je posai ma main sur la sienne, celle qui était sur ma cuisse, et la serrai, passant mes doigts entre les siens. « À condition qu’il n’y ai personne d’autre pour toi aussi… » Je remontai lentement sa main jusqu’à mon ventre, la faisant glisser sous mon chandail. Je voulais le sentir là sur ma peau, juste un peu.
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