Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityIts not too late; its never too late [Feat. Elizabeth]
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Its not too late; its never too late [Feat. Elizabeth]

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J'étais étendu dans mon lit, sans envie de jouer... que ça soit à la Xbox ou à l'ordinateur. Ces temps-ci, d'ailleurs, je commençait réellement à m'ennuyer, au summer camp. En fait, mon plaisir avait atteint son apogée avec Lizzie et était partit avec moi, l'autre jour, quand je l'avais lâchement laissée tomber. Seule, sur ce ponton. J'avais paniqué et je m'en voulais horriblement... Je m'étais dit que m'éloigner était la solution mais... J'avais l'impression d'avoir foutu ma Xbox dans l'feu! C'était horrible et je devais faire quelque chose! Mais... quoi? Comment je pouvais simplement la regarder en face après ce que je lui ai fait?! Elle devait m'en vouloir à mort! Et moi qui ne lui avait pas reparlé depuis, que ça soit en SMS ou sur l'ordinateur...

Me levant pour la première fois aujourd'hui, je me dirigeai vers la salle de bain. Une main sur le visage, tentant d'effacer la fatigue qui s'était accumulée dans mes yeux, et l'autre agrippant ma brosse à dents. Je me regardai dans le miroir, alors que je commençais ce p'tit néttoyage que je ne pouvais simplement pas négliger. C'était quand même important, de c'brosser les dents, si? Un bref regard dans le miroir me fît presque peur. D'horrible cernes ornaient mes yeux alors que mes cheveux, eux, n'avaient jamais été aussi en pagaille. Deux raisons : J'avais mal dormis depuis ma rencontre avec Lizzie, me sentant horriblement coupable... et je m'étais couché les cheveux mouillés. Repportant mon attention à l'évier, je me rinçai la bouche, repportant mon attention à nouveau au miroir.

Non. J'en pouvais plus. Il fallait que je lui dise. Que je m'excuse, que je m'explique tout du moins. Être sûr qu'elle me déteste ne pourrait être pire que la brume dans laquelle je nageais depuis maintenant deux jours. Lizzie n'allait pas sortir de ma tête, peu importe combien d'ennemis je descendrais sur CoD  . J'allais devoir affronter le problème et cesser de fuir. Maintenant. Nan j'veux dire... MAINTENANT.

Ne portant qu'une paire de pantalons joggings et mes chaussures habituelles, je sortis de ma chambre. Merde, elle m'avait pas dit son numéro de chambre! Bon, tant pis. J'allais cogner à chacune si il le fallait. Arrivé dans l'aile des filles, je commençai par la première. Oups, pas celle-là. La deuxième ne me répondit pas. La troisième me dit finalement que c'était soit la quatrième, soit la cinquième! Quatrième, pas de réponse...

J'arrivai finalement à la chambre 5. Croisant les doigts pour qu'elle soit là, je cognai faiblement. M'ouais, un peu trop, même. Je recognai une deuxième fois cette fois un peu plus fort. Pitié, faites qu'elle soit là!
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KEY WEST, SUMMER 2013
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Mon cœur, c’était un vrai champ de bataille depuis deux jours. Quarante huit heure de vraie torture morale, j’étais venue en vacances ici dans un but précis, m’éloigner d’Harvard, oublier mes problèmes quotidiens  et surtout pas me prendre la tête avec quoique ce soit, mais encore une fois, ma vie en avait décidé autrement.  J’avais rencontré Yohan, mon Yohan, le mec que je connaissais depuis des années, avec qui je pouvais parler des heures, de tout et de rien avec lui, d’aussi lui confier mes problèmes quand j’en avais besoin. Mais là, ironie du sort ou signe du destin, appelez ça comme vous le voulez,on s’était rencontré. J’avais d’abords été envahie d’une joie intense, mais peu à peu, les évènements se sont déroulés de façon imprévus. Il y avait eu ce sentiment inconnu qui s’était emparé de moi, de chaque parcelle de mon corps, je sais pas ce qu’il avait pu se passer entre Yohan et moi ce jour-là. J’sais pas… j’commençais à trop l’apprécier à mon gout que ça me faisait peur, incroyablement peur. J’prenais trop gout à passer du temps avec lui, à discuter avec lui ou même à juste le regarder, l’admirer car oui j’pouvais nier le fait qu’il me plaisait au fond de moi, mais j’voulais pas me l’avouer. D’habitude dans la vie de tous les jours, j’étais très sur de moi mais dès que trop de sentiments entraient en jeu, je perdais le contrôle de moi-même, j’bafouillais, rougissais toutes les deux secondes. J’vous jure ça me fait peur car les histoires de ce genre-là et moi, ça ne m’avait jamais réussi. Jamais. La preuve, il s’était enfui. Je l’avais fait fuir ? Tout cela était encore de ma faute ? A force, j’avais la nette impression que c’était tout le temps de ma faute, j’avais peut-être trop tendance à prendre tout sur moi ? j’sais pas mais en tout cas d’avoir vu le jeune anglais me fuir, ça m’avait fait mal. Incroyablement mal au cœur, plus que je ne le pensais.

J’venais à peine de me lever, les rayons du soleil avait fini me réveiller, effleurant doucement mes paupières à travers les volets. Il devait être sans doute midi. Je suppose vu la hauteur du soleil dans le ciel quand j’avais ouvert les volets donnant sur le petit balcon de ma chambre que je partageais avec ma meilleure amie. Apparemment Milena était partie un peu plus tôt dans la matinée, c’était ce qu’elle m’avait signalé  en me laissant un petit mot. La chambre baignait dans le soleil alors que je décidais de m’éclipser dans la salle de bain pour me passer un coup d’eau sur le visage histoire de me réveiller. Mon regard s’arrête un bref instant devant le miroir et je regarde mon reflet. Toujours en pyjama avec un tshirt trois fois trop large pour moi mais que j’adorais plus que tout et un shorty. Mes cheveux étaient en bataille, c’était une catastrophe. Je me trouvais hideuse, fallait vraiment que j’arrête de penser H24 à Yohan. Il hantait mes esprits ces derniers temps  et ça me réussissait pas. Oui on s’était pas parlé depuis plus de 48 heures et ça me faisait tout drôle. Il y avait comme un manque, un manque de lui. Mais j’osais pas faire le premier pas, revenir vers lui, car il m’avait blessé au fond, s’enfuyant comme il avait pu le faire l’autre jour. Je me passe un coup d’eau fraiche sur le visage et me lave les dents par la même occasion. J’arrange mes cheveux en un chignon décoiffé quand soudainement j’entends quelqu’un frapper à la porte. Surprise, je m’avance vers celle-ci, ne me doutant pas un instant, pas un seul instant qu’il s’agissait de Yohan qui était là. Et quand j’ouvre c’est le choc, j’crois que mon cœur à louper un battement à cet instant. Un faible Yohan… s’échappe d’entre mes lèvres, j’sais pas quoi dire, j’suis perdue, j’panique, j’me livre une vraie bataille à l’intérieur de moi-même, mille et une question se bousculent, se compressent, s’agitent, se chamaillent dans mon cerveau. Et j’arrive enfin à articuler d’une petite voix Qu’est-ce tu fais ici ? oui et comment il savait mon numéro de chambre ?
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Alors que la porte s'ouvrait, mon cœur, quant à lui, cessait de battre pendant une seconde qui sembla s'étendre sur des heures. Un moment, un simple moment entre le cliquetis de la porte se déverouillant et l'ouverture de celle-ci, ou je savais qu'il y avait quelqu'un, mais que j'ignorais qui. Un genre de suspens que je n'aurais jamais même resentis en regardant le plus horrible des thrillers ou des films d'horreurs. Si elle n'était pas là, je perderais très certainement la force de revenir une autre fois... Et alors moi et elle ne nous reverrions que dans un couloir d'Harvard, prenant soin de nous éviter en se trouvant un paquet d'excuses nulles pour ne pas avoir à se regarder dans les yeux. Comme je l'avais fait quelques jours plus tôt en la laissant lâchement tomber, comme ça, sur le quai.

Non. Je refusais catégoriquement cette option, cette perspective d'avenir monotone ou je revenais à ma vie de geek avec un « simple contact en moins sur mon telephone ». Je ne pouvais le concevoir. Pendant les quelques heures que nous avions passés ensemble, j'avais été autant sinon encore plus surpris qu'elle en voyant un Yohan inconnu mais étrangement agréable naître en moi. Cela pouvait paraître égoiste, mais ce Yohan, je l'avais trouvé agréable à être et... si il n'y avait qu'avec qu'elle que j'arrivais à l'extérioriser, alors j'avais besoin d'elle. J'avais besoin de Lizzie pour me sentir bien. Moi, qui n'avait jamais dépendu que de la fierté de mon paternel et des jeux videos. Je sentais Elizabeth prendre une place dans ma vie sociale que je n'avais alors jamais permis à qui que ce soit d'approcher. Enfin... Durant ma vie, j'avais vécu un tas d'émotion... mais j'avais jusque là toujours réussi à mettre un nom dessus. Celle-là, elle m'était inconnue et commençait à sérieusement trahir son déguisement d'amitié.

Finalement, mon cœur se remit à battre la seconde terminée. Plus rapidement, plus fortement, mais il se remit à battre. C'était elle. C'était Elizabeth Leroy, la fille avec qui j'avais discuté pendant plus d'un an via Internet et que j'avais rencontré dernièrement. La rouquine qui me rendait différent et celle pour qui j'étais venu, en pyjama, torse nu. J'avais cogné à quatre portes avant de l'atteindre et maintenant j'étais récompensé par sa présence. Lizzie! La faiblesse avec laquelle elle dit mon nom, puis sa question semblant si difficile à poser m'arrachait le cœur. C'était ma faute, si on en était là! Entièrement ma faute! Il suffisait de la regarder pour savoir que je l'avais blessée et qu'au passage, je m'étais moi-même blessé. Je désespérai soudainement en voyant l'étendu des dégats... Ce qu'un réflex social né de la panique pouvait causer aux gens autour de moi. Je faisais quoi, pour donner un sourire au visage triste – par ma faute- qui se cachait entre le cadre et la porte elle-même?!

«J'ai...»

Cette envie de fuir s'empara à nouveau de moi. Encore une fois. Je ne pouvais me mentir, de toute façon, la pensée positive, je n'y avais jamais cru. J'étais plus du genre à croire qu'affronter la vérité était le seul moyen d'améliorer les choses. Tout était tellement plus simple de trouver une excuse ridicule comme je l'avais déjà fait et de m'en aller, comme ça. Sauf que pour une fois, je n'en fis rien. Mon regard évitant le sien au début, finit par se stabiliser et revint vers elle.

«... J'ai cogné aux quatres premières portes en espérant te trouver... Heureusement, t'étais pas dans la chambre 20 haha!»

Le sourire et le petit rire nerveux que je lui offris étaient tout sauf convainquants. C'était un réflex social que de tenter d'alléger l'atmosphère avant de passer aux choses sérieuses. Mais parfois, comme maintenant, il ne servait strictement à rien et pouvais parfois même l'allourdir encore plus. Mon sourire disparaissant, je laissai échapper un léger soupire d'entre mes lèvres. Il fallait que je me lance... maintenant.

«J'suis désolé pour l'autre jour, Lizzie... J'ai...» mentir et trouver une excuse encore une fois? Non. «... J'ai pas l'habitude de me rapprocher des gens aussi rapidement... et... j'ai eu peur...»

C'était une vérité qui ne faisais pas plus de bien à dire qu'à entendre. Il me fallait passer à la ''bonne nouvelle'' au plus vite.

«... Mais... Être avec toi c'est... c'est vraiment agréable et... Enfin... J'ai envie de passer du temps avec toi..»

Voilà. J'avais tout dit et j'attendais la claque et/ou la crise. Je les méritais toutes les deux amplement.
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KEY WEST, SUMMER 2013
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J'avais ouvert la porte et c'était a présent trop tard pour faire marche arrière, pour reculer, pour ne serait-ce retourner quelques secondes en arrière et ne jamais affronter le moment présent. Cette dure réalité : revoir Yohan après le coup foireux qu'il m'avait fait l'autre jour. Il y avait toujours cette éternelle question sans réponse qui me torturait la tête. C'était comme greffer a un neurone de mon cerveau, ça me hantait nuit et jour.  Pourquoi était-il parti ainsi, si précipitamment ? Est-ce de ma faute ? Est-ce que j'avais dit ou fait quelque chose de travers ? Je ne sais pas... Et je pense c'est ça qui me foutait mal depuis ses dernières heures, que j'avais pas le moral, que mon coeur n'était pas a la fête. Car en rencontrant Yohan l'autre jour, il s'était passé un truc... Inexplicable, indescriptible... Mais il s'était passé un truc entre nous et j'avais l'impression que ça me rendait super maladroite. C'était comme si mon coeur avait fait un looping dans ma poitrine et était passé par tous les stades d'émotions et de sentiments en quarante huit heures. La surprise, la joie, la folie, le bonheur, la peine, la tristesse, l'incompréhension.

Je venais de lui poser cette question, cette unique et seule question, qui résumait toutes celles que j'avais pu me poser. J'voulais pas lui cacher, lui mentir, me voiler la face, c'était pas mon genre, il m'avait vraiment fait mal, blessé s'enfuyant comme un lâche. Et j'avais l'impression que tout cela était multiplié par mille car ça venait de lui. Oui de toi Yohan. J'sais pas, te voir, te toucher, rire avec toi, apprendre a mieux te connaître, ou tout simplement entendre ta voix, ça m'avait touché, séduite, charmé, envoûté. Et je pense que la déception que tu m'avais fait, pouvait se lire sur les traits fatigué de mon visage pâle.

Je te regarde et me perds un instant dans tes yeux, attendant des explications de ta part. Mon coeur lui, durant cette attente effroyable qui me paraît atrocement longue, bat a cent à l'heure. Il a peur, peur de la suite, peur d'entendre des choses, des paroles qui font mal. J'ai peur tout simplement. Je te vois bafouiller, t'emmêler avec tes mots. Tu m'arrache un bref sourire en essayant de détendre l'atmosphère entre nous. Elle me manque cette joie qu'il y avait eu entre nous l'autre jour. Mais j'attend toujours ta réponse, ta vraie réponse, des explications valables. Tu m'avoue alors tout, et j'comprends que j'étais pas la seule a ressentir ça, a avoir peur.  Mais c'était pas une raison pour fuir, pas avec moi car j'étais ton amie, nan ? Pourquoi tu m'as pas dit ça l'autre jour Yohan, hein ? Quand tu en avais l'occasion alors que j'venais de te dire quelque chose de sincère... oui qui était venu droit du coeur, peut être que j'en avais trop dit, mais c'était sortie tout seul. J'lui avais avoué que j'aimais être avec lui ça m'avait demandé un effort surhumain. Et tout ce que j'avais eu le droit en réponse ? Rien.  Il lui avait fallu tout ce temps pour me le dire. J'allais pas lui mentir, peut être que ça allait lui faire encore peur, le faire fuir, mais moi j'aimais pas mentir a mes amis, leur faire endurer cette attente insoutenable. Ce que t'as fait l'autre jour... Ça m'a vraiment blessé... lui avouais-je en me pinçant les lèvres et le regardant droit dans les yeux.
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Au moins, ma petite blague l'avait fait brèvement et faiblement sourire. Si ce fragment de joie, cette poudre de bonne humeur était tout ce que je pouvais espérer de Lizzie après ce que je lui avais fais... Ça m'était suffisant. J'avais vraiment agis en lâche et je ne méritais alors là pas mieux que ce qu'elle me donnait. Je le voyais dans ses yeux. Elle était déçue de moi... Tellement déçue. Mais pas autant que je ne pouvais l'être. Je me détestais et je commençais sérieusement à me demander si l'expression ''chasse le naturel, il revient au galop'' s'appliquait sur moi lorsque j'étais en compagnie d'Elizabeth. Je ne pouvais cependant plus reculer. Plus fuir et si je devenais dépendant de cette drogue qu'était sa compagnie, qu'il en soit ainsi. Je mourrai avec les stocks.

Je lui déballe alors tout. Mes craintes, mes réactions, mes états d'âme passés et du même coup, présent. De toute façon, je crois qu'il était évident que je n'allais pas mieux qu'elle depuis ce dernier jour. Je dormais mal et mes yeux étaient rougis par le manque de sommeil. Ce que j'avais fait ne grugeait pas seulement le moral de la principale victime : les effets se faisaient aussi ressentir de mon côté au point ou moi, le mec ayant de la difficulté à dire bonjour à un inconnu, décide de faire chaque porte des dortoirs des filles pour la retrouver. Je n'avais pas envie de me défendre parce que je ne méritais pas de pouvoir me défendre mais... j'étais quand même assez surpris d'avoir surmonté mon statut de geek pour pendre le risque de discuter avec pleins de filles. Pour la retrouver elle. Cette simple pensée me redonna un peu de courage. J'avais pas fait tout ça pour abandonner si vite! Sa réponse se révéla être en fait une question qui me fit soupirer. C'était celle que je me posais depuis déjà deux jours.

«... J'en avais pas la force Lizzie... Je n'y ai même pas pensé...» assez de plaisanterie. Il me fallait tout lui dire et être 100% honnête, car une réconciliation faite sur un mensonge ne vallait pas grand chose «J'avais tellement peur de te blesser... C'est la première fois qu'on me dit une chose pareille... et... Je savais pas quoi faire... Mon réflex fût de fuir, et non d'affronter...»

Quoi ajouter? Il n'y avait rien de plus à dire. Je lui avais dit ce que je me disais depuis maintenant deux jours, et il ne me restait plus rien à lui avouer. Je n'avais plus rien pour la consoler ni-même de pierres à lui donner pour qu'elle puisse m'en lancer. Et là, elle me le confirma. Je le savais, mais le fait qu'elle ne l'avoue et qu'elle ne me le dise en pleine face était tellement plus significatif. Je me sentais comme le dernier des nuls...

«... Je t'ai abandonné Lizzie... Au premier obstacle j'ai...»Je coupai ma phrase de culpabilité en réalisant quelque chose. Ce simple mot, obstacle... me laissait un goût amer dans la bouche «Non. Notre amitié, la manière dont on s'est rapprochés... C'était pas un obstacle. En fait, ce que je regrette le plus, c'est pas de t'avoir blessé... c'est d'avoir mis fin à cette soirée de cette manière.»

J'apprenais de mes erreurs, que ça soit dans un jeu video ou dans la vraie vie. Ce jour là, j'étais pas assez fort pour affronter ce qu'Elizabeth m'avait dit, et j'avais fuis parce que j'étais tétanisé par la grosseur de ces quelques mots. Aujourd'hui, cependant, je m'étais mieux équipé et j'avais appris à les comprendre et à les traduire dans mon langage. Ce ''avec toi'' qui avait été comme un coup de grâce au par avant était maintenant quelque chose que je savais dire et que j'aimais dire. Peut-être qu'une telle évolution était trop rapide mais... allais-je m'en plaindre?

«Aujourd'hui, tout ce que j'attends... c'est que tu me pardonnes et que tu me laisses prouver que... que le vrai Yohan, c'est celui avec qui tu t'es amusée dans la piscine... Pas... pas celui qui t'as lâchement abandonné sur ce ponton.»
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Il avait peur, c’est ce qu’il n’arrêtait pas de répéter en boucle. Mais il croyait qu’il était le seul dans cette histoire à être aussi effrayé par ce qu’il nous arrivait ? Peut-être quue je  ne le montrais pas de la même façon que lui. Lui, sa protection, son amure c’était de fuir. Moi c’était tout simple, j’avais pour habitude de souffrir dans le silence et au bout d’un moment, ça pétait, ça exploser en mille morceaux. Mais avec Yohan, tout semblait différent. J’pouvais pas rester les bras croisés sans rien faire, j’pouvais pas le laisser me filer entre mes doigts. Il m’était arrivé trop de choses similaires dans le passé, que cela m’avait endurci, forgé. Qu’il soit venu me voir, qu’il ait fait toutes les chambres pour me trouver, me prouver que je n’avais pas tout perdu, que j’avais un minimum d’importance pour l’anglais et cela ne faisait que réchauffait mon cœur triste. J’sais pas du tout c’qu’il m’arrivait pour me mettre dans tous mes états à cause d’un gars. D’un seul et unique gars. Yohan. J’avais l’impression que mes sentiments pour lui prenaient des proportions un peu trop importantes dans mon cœur et ça me faisait peur. Oui j’fais que répéter ça à la longue, ça tourne en rond dans ma tête mais ça pas ma faute si le visage du jeune anglais hante mon esprit nuit et jour. J’vous jure, on nous a jeté un sort ou une malédiction l’autre jour. C’était pas possible tout ça ! Qu’est-ce qu’ils nous arrivaient ?

J’venais de lui confier qu’il m’avait fait terriblement mal l’autre jour sur le ponton. C’était arrivé comme ça, d’un coup brutal, comme un couteau en plein cœur alors que j’venais de m’ouvrir à lui et le jeune homme s’était enfui. J’pense que j’étais particulièrement sensible à ce geste pour deux raisons. La première, c’est parce que depuis ma rupture avec Kol, j’enchainais des histoires sans lendemain en partie car mon meilleur ami, n’était pas forcément d’accord de mes fréquentations et que je le veuille ou non il avait toujours eu une certaine influence sur moi. Pour le meilleur comme pour le pire, et ça marchait dans les deux sens. La deuxième, c’est qu’aussi avec le temps Yohan avait pris une grande importance dans la vie et j’avais l’impression que cette place s’était multipliée par mille en le voyant l’autre jour. Ouais ça pouvait paraitre incompréhensible ses rencontres via le net mais les liens étaient bien présent comme dans la vraie vie. Oui moi aussi j’regrette tellement qu’elle ait pris fin ainsi. Tout allait pourtant si bien entre nous, nan ? C’est peut-être moi qui en a dit trop sur le coup… J’voulais pas te mettre mal à l’aise ou quoique ce soit, c’était pas mon intention. et me revoilà partie à prendre tout sur moi alors que Yohan s’excusait à n’en plus finir. Mais on était deux dans cette histoire, deux à avoir plongé dedans, deux à avoir causé des dégâts plus ou moins importants, deux à essayer de recoller les morceaux pour retrouver notre complicité d’avant.

Sa dernière phrase me toucha  énormément. Elle me prouvait que malgré tout, Yohan faisait des efforts pour moi. J’m’approchai de lui doucement, lui prenant les mains et le regardant. Fallait surtout pas qu’il fuit s’il voulait retrouver ce Yohan. Et lui prendre les mains, c’était ma manière à moi pour pas qu’il ne prenne ses jambes à son cou et  courir loin de moi. Non j’voulais pas le séquestrer sur place, j’voulais juste lui dire que j’étais là pour le rassurer, pour l’aider pour pas qu’il ne soit pris d’une nouvelle soudaine envie de fuir. S’il voulait que j’lui pardonne, il fallait qu’il me montre qu’il en était tout à fait capable. J’te pardonne à la seule condition que tu ne me pose plus jamais, mais alors jamais un lapin, sinon j’te boude toute la vie ! je ris doucement, bien sur que j’allais jamais ne plus lui parler de ma vie, s’il recommençait mais j’aimais bien le taquiner. Qui aime bien, châtie bien. Un sourire se dessina doucement sur mes lèvres et le regardant et je finis par lui dire resserrant mes mains dans les siennes Et on fait comment pour retrouver le vrai Yohan ?
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Alors qu'elle commençait à culpabiliser, à se demander si la raison pour laquelle j'avais agis en idiot était sa faute, un sentiment étrange empoigna mon cœur pour le sérrer plus fort que je ne l'avais jamais senti. C'était comme un cercle vicieux. Je culpabilisais en la voyant culpabiliser! Elle avait pourtant raison pour le début de sa phrase : tout allait bien entre nous. Tout était cool, je passais un temps de qualité avec une amie... de qualité. Or moi, j'avais paniqué quand elle avait osé dire à voix haute ce que nous pensions tout les deux. J'avais fuis et ce jour là, ma nature m'avait ratrappé. Me restait quoi? Que mes remords et mes cauchemars pour jouer avec moi à la xbox. Ces deux jour au Summer camp, endroit rêvé pour relaxer et s'amuser, avait très probablement été les plus stressants depuis mon arrivé à Harvard.

Alors que le suspens suivant ma dernière phrase s'éternisait, je soutins son regard à travers la peur d'être rejeté mais surtout de celle de ressentir cet irrépréssible envie de fuir à nouveau. À travers de tout cela, je m'éfforcai de de laisser paraître une détermination que je croyais moi-même avoir laissé en Angleterre. Je soutint son regard encore et encore, pendant plusieurs secondes qui parrurent comme des siècles. Tout semblait paraître durer plus longtemps lorsque Lizzie était impliquée; le temps que nous passions ensemble -incluant le plaisir comme le suspens que je vivais en ce moment-, le temps que je ne passais pas avec elle. Ça en devenait déroutant. Une autre chose semblait s'éterniser lorsque j'étais en sa compagnie était mes pensées. Je ne pouvais m'empêcher de réfléchir, à me demander ce qu'on ferait ensuite et ce qu'on pourrait faire. Ce qui arriverait ''si'' et m'exclamer intérieurement à quel point j'avais l'impression d'avoir trouvé quelqu'un capable de me guérir de mon amour maladif pour les jeux vidéos.

Je sentis le contact de ses mains contre les miennes, chose qui me fit légèrement réagir, baissant les yeux vers celles-ci, puis le replongeant instinctivement dans les siens. J'avais l'impression d'y voir plus clair à travers le reflet de ceux-ci qu'à travers les miens. Au sens figuré, bien sûr. Nan mais je racontes quoi, là? J'suis du genre à utiliser des métaphores, tout à coup?! La menace qu'elle proféra tomba vite à l'eau, derrière les deux mots qu'elle venait de dire juste avant. Un ''Avec toi'' m'avait fait peur et m'avait fait agir comme un con et un ''j'te pardonne'' m'avait apaisé. Toute peur et toute douleur s'était envolée... comme ça.

«Ouah tu m'en demandes beaucoup, là!» Dis-je, en souriant «Allé, d'accord. Mais c'est bien parce que c'est toi!»

Petit blague pour remettre l'atmosphère à un niveau un peu moins... étrange. Enfin, pas que je n'appréciais pas. Mais ma blague ne fit que peu d'effet, le temps autour de nous à nouveau suspendu alors que ses doigts se refermaient autour de ma main. Les miens en firent de même. OUI OUI, vous avez bien compris. J'avais envie de... enfin... d'le faire, c'tout.
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J'lui donnais une chance, une chance de se rattraper car tout le monde avait le droit d'en avoir une : une seconde chance. Surtout Yohan qui comptait de plus en plus pour moi. C'est fou avec une simple rencontre comme les choses de la vie, notre perception de voir le monde autour de nous, pouvait changer en un fragment de seconde, en un claquement de doigts. Yohan Marshall, oui tu as fait tout basculé ma vie, j'étais venue passer des vacances sereines, et me voilà plongeais dans un cercle vicieux avec toi. C'était grave ? C'était maladif ? Je ne sais pas. En tout cas je veux tout faire, faire mon possible pour réparer les choses qui semblent si fragiles entre nous a présent. Je suis sur qu'à deux on peut y arriver. Je ris doucement a tes mots et un sourire finit par se dessiner sur mes lèvres car j'étais heureuse que tu le fasse, que tu fasses des efforts pour moi. J'avais bien cerné que tout cela te faisait peur, moi aussi si tu savais. Mais j'suis sans doute moins timide que toi par moment, mais tu as déjà fait un énorme pas aujourd'hui en venant me voir, me retrouver. Peut être que moi, je ne l'aurai pas fait. Mon coeur se serre dans ma poitrine en repensant un instant a nous sur ce ponton face a l'infini de l'océan. Tout était si bien, si parfait a cet instant précis. Oh moi aussi je veux qu'on passe plus de temps ensemble. Tellement.

Je sens tes mains se resserrer autour des miennes. J'aime ça, cette sensation. Cette sensation comme si tout allait durer éternellement autour de nous. J'en oublis presque mes mots, j'oublie de te répondre car tu me coupe tout simplement le souffle avec ta beauté. Je.. Je... bafouillais-je. J'dis quoi moi là? Rien ! Ça va pas du tout là vite rattrape toi Lizie! Fais quelque chose ! Maintenant tout de suite ! Mais c'est plutôt le temps que me rattrape. J'entends des pas raisonner dans l'escaliers puis le couloir, ça s'approche de plus en plus vite. J'ai l'impression que tout s'accélère tout d'un coup, comme un retour dans la réalité alors que j'étais perdue dans mes sentiments pour Yohan. J'ai pas envie qu'on nous voit comme ça. J'jette un bref regard pour voir qui arrive quand mes yeux s'écarquillent et mon coeur loupe un battement. KEYLA. ALERTE ROUGE! Femme de mon ex ou pseudo meilleur ami et qui m'en veut a mort. Si elle me voit elle va encore m'en coller une. Bon y'a accessoirement Yohan pour me protéger, mais il va rien comprendre, puis Keyla en colère c'est vraiment pas beau a voir. J'panique, ma gorge se serre, mon coeur s'affole Merde, merde, merde ! Viens ! j'entraîne Yohan dans ma chambre, sans vraiment lui laisser le temps de répondre. Je referme la porte précipitamment derrière nous et m'appuie derrière celle-ci. Comme si j'avais peur que Keyla m'ait vu et quelle défonce la porte. J'entends les pas s'éloigner et pousse un soupir de soulagement Ouf... je relève doucement mon regard vers Yohan qui doit sans doute rien comprendre a ce qui se passe j'dis en bafouillant une nouvelle fois Hm... Euh.. Désolé... c'était minable comme excuse.
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En un rien les choses changeait, et comme un œuf, un geek donnait naissance à un autre. Un Yohan plus courageux et plus déterminé à voir quelqu'un d'autre que lui-même sourire. Était-ce normal? Sûrement pas. La seule question qui valait la peine d'être posée à présent était plutôt si un tel changement pouvait durer, devenir permanent. Aussi égoïste cela puisse-t-il paraître, j'allais vers Lizzie parce qu'elle m'intriguait et parce que j'étais curieux de savoir quel genre de miracle elle pouvait faire avec un mec comme moi. Enfin... la crédit lui allait, après tout. La manière dont je n'avais presque pas hésité à aller dans l'eau à la piscine, l'autre jour! Et cet envie de participer soudain, quand elle s'était mise à courir! Ça ne pouvait être rien, n'est-ce pas? Il y avait forcément un truc chez Lizzie qui forçait Yohan le geek à devenir... Yohan tout court!

Nos mains vinrent inévitablement se trouver et se tenir alors que mes yeux restaient gravés dans les siens. Pour une fois -la troisième était peut-être la bonne, finalement!-, je me permettais de me perdre dans son regard bleu sans avoir peur de ne pouvoir m'en sortir une fois trop profondément attaché à celui-ci. Je la regardais, j'aimais ce que je voyais à travers le reflet de son regard, et c'était à ce moment tout ce qui pouvait m'importer ou m'interesser. Un sentiment bien étrange qui avait tout pour me faire peur. Mais pas cette fois. Y'en avait marre de fuir ou de se cacher, de faire comme l'humain typique qui n'aime pas ce qu'il ne comprend pas. J'allais devoir m'habituer à ces moments ou le temps s'arrête et ou il n'y avait plus que nous deux, parce que je comptais bien passer plus de temps avec Lizzie. Enfin, ça, c'était si elle le voulait. Elle tenta de dire un truc, mais je la vis bien se perdre dans ses propres mots à la manière dont je le faisais lorsque je tentais de trouver un moyen de me rassurer moi-même. Je souris, simplement.

Des pas résonnent dans le couloir et alors que je finis par finalement reprendre mes esprits, Lizzie, en proie à la panique, m'attire dans sa chambre, refermant la porte derrière elle comme si un monstre se trouvait de l'autre côté. La regardant, les yeux un peu arrondit par la surprise, je commençai à me poser de sérieuses questions. Elle se cachait? De qui? Pourquoi? C'était ma faute? Peut-être étais-je au mauvais endroit au mauvais moment! Hé merde! J'avais bien choisis mon moment pour débarquer à l'improviste comme ça, en pyjama! Elle redresse finalement, après un 'ouf' qui semblait éxagérément expressif, avant de bafouiller deux trois mots et une excuse. Pourquoi elle s'excusait? C'était moi qui avait très certainement débarqué au moment le moins propice!

«E-Euh non... euh... bah c'est moi, j'aurais dû... débarquer à un autre moment...»

Le silence s'abbatit donc dans la chambre alors que je regardais finalement autour de moi pour constater que les chambres des filles et des garçons se ressemblaient quand même assez. Mais dans la mienne, y'avait un gros bordel monstre, quoi!

«Sympa, la chambre! Tu.. Tu faisais quoi avant mon arrivé?»
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summertime sadness

KEY WEST, SUMMER 2013
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La pression redescend d’un coup, dès cette petite frayeur partie, envolée. J’avais eu chaud, très chaud. Ça me rassure de pas avoir à faire à Keyla, surtout devant Yohan, de quoi j’aurai eu l’air sincèrement ? De la grosse méchante comme toujours, j’avais donc pas le droit de passer du temps avec mon meilleur ami ? Je chasse aussitôt cette idée de ma tête, pas envie d’y penser maintenant et d’encore me lamenter sur mon sort. J’repose mon regard sur Yohan, il est comme un rayon de soleil dans cette pièce, mon rayon de soleil qui me fait à présent sentir mieux. Il s’excuse à en plus finir qu’il en devient adorable. En fait, j’commence à trop l’apprécier ce gars. C’est grave docteur ? Je sais pas je ne ressens pas d’affreuses douleurs ou d’autres symptômes, juste de la joie. Non, non j’t’assure c’est pas la tienne… t’inquiète pas ? peut-être que comme ça il comprendra qu’il n’avait pas fait intrusion dans ma vie encore au mauvais moment, il l’avait juste rendu plus belle, plus lumineuse en venant se pardonner. On avait mis les choses à plat et j’étais contente. De toute façon, je ne pense que je n’arriverais pas bien longtemps à lui faire la tête à sa bouille d’anglais aux airs angéliques. Il me demande alors ce que je faisais et je lui réponds Bah, ça faisait à peine une demi heure que je m’étais levée, j’suis une grosse marmotte durant les vacances ! dis-je en rigolant doucement lui jetant un coup d’œil Et toi aussi, je suppose que tu viens d’émerger vue ta dégaine ! le taquinais-je gentiment. J’lui sourire, ce sourire qui ne veut plus me quitter quand Yohan est dans la même pièce que moi. J’traverse la chambre, arrivant jusqu’au bureau où il y a le téléphone. Une idée derrière la tête. En fait je meurs de faim car j’ai toujours pas petit déjeuner, et c’est loupé vue l’heure pour aller au resto et hors de question pour moi de commencer une journée sans un petit déjeuner. Eh puis merde, c’est les vacances, ce voyage est payé par Harvard, j’vais pas me gêner pour en profiter. J’lance à Yohan T’as faim ? Moi j’meurs de faim ! ça t’dis qu’on commande un petit dej ? Je me retourne posant mes mains sur mes hanches Et hors de question de me le refuser tu m’en dois une ! et oui Yohan t’es obligé d’accepter !
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