Never Say Never ♦ (Emma)

Le peintre ne put s'empêcher de se marrer en observant le visage d'Emma, c'est qu'elle avait pas l'air super sûre de son coup et ça lui ferait sans doute la même chose à lui de se caser, alors il la comprenait. « Ah je connais pas, mais pour bien t'aimer il est forcément cool. » rétorqua-t-il en tirant légèrement la langue. Les Mathers il en connaissait quelques-uns mais pas ce Jamie, en même temps c'était pas plus mal tu me diras. Alors qu'il était accoudé et avait fermé les yeux, il écoutait Emma disserter sur le temps qui passe, les choses comme ça. Lui, il avait appris à ne rien regretter mais même si ça pouvait paraître difficile, il était plus posé que la jeune fille à ses côtés. « Le temps ne t'a pas apaisé ...» murmura-t-il les paupières toujours closes, sa bouche errant avec goût dans les volutes de fumée. Ouais, Emma c'était le genre torturé, suffisait de l'observer de toute manière pour voir ça, c'est ça qui la caractérisait, c'est ça qui lui donnait ce « je ne sais quoi » de particulier. « Je pourrais te souhaiter d'être heureuse, et tout le tralala, mais tout ça c'est des conneries, toi comme moi on le sait bien. » Si on était sur terre, c'était pour en chier, Aidan l'avait accepté depuis bien longtemps, c'était peut-être pour ça qu'il souffrait moins à présent, se foutre de tout, c'était la seule solution.

(Invité)

10/08/2012

Pourquoi je devais parler de Jamie, c'était vraiment bizarre surtout que j'en avais pas envie. C'était pas la première chose que je devais dire à un ex de longue date. Sur le coup, je m'en voulais. Je souris à la remarque d'Aidan. Cool comme toi, avais-je manqué de dire. Non, c'était pas bien et heureusement qu'il ne le connaissait pas, ça aurait fait trop bizarre. Je m'étalais sous le soleil en espérant quand même bronzer car tout le monde disait que je ressemblais à un cachet d'aspirine. Je relevais la tête vers Aidan quand il disait que le temps ne m'avait pas apaisé. Quoi? « ça veut dire quoi ça? » soit j'étais conne ou soit je comprennais quelque chose où il ne fallait rien comprendre. J'étais toujours dynamique et folle, donc j'étais loin d'être apaisée ça c'est sur. Ensuite, Aidan me disait qu'il n'allait pas me souhaiter pleins de bonheur avec mon copain, d'ailleurs le contraire m'aurait étonné. Mais j'avais du mal à avaler cette remarque alors que je m'étais faite à l'idée que tout se passerait bien avec Jamie, que c'était le bon. L'ambiance se refroidissait un peu, je soupirais. « C'est vrai, tu as raison. » ses mots sortirent de ma bouche comme si c'était quelque chose de sensé. Mais j'y croyais pas trop, car j'étais bien avec Jamie et je ne risquerais de le perdre pour rien au monde.

(Ottis Heimann)

✧. ❛ love on top. i know nothing's perfect but it's worth it after fighting through my tears and finally you put me first. it's you.

Never Say Never ♦ (Emma) - Page 2 UqVihWUg_o

Lun 2 Sep 2013 - 16:59

Bizarrement il avait tout de même l'impression de la faire chier et si il y avait quelque chose qu'il n'aimait pas c'était faire chier les autres, et lui-même par l'occasion. Ce qu'il voulait dire ? Il pensait pourtant qu'elle avait compris ce qu'elle voulait dire mais bon. « T'es toujours la même quoi. Tu t'es pas transformée en niaise c'est ça que j'veux dire. » Son ton était devenu plus froid et peut-être qu'il comprenait pourquoi. Après tout, il appartenait au passé, et elle, elle avait tracé sa route depuis. En même temps c'était normal, il pouvait pas lui en vouloir et puis il espérait sincèrement que ça marche avec son Jamie, c'est juste que souhaiter la chose n'influençait pas la destinée. Il écrasa sa clope dans le sable et haussa légèrement les épaules, il voulait pas s'incruster. « Bon ça m'a fait plaisir de te revoir, mais je vais pas t'embêter plus longtemps, faut que tu travailles ton bronzage. » lui dit-il en souriant. Là dessus ils se ressemblaient, deux cachets d'aspirine au milieu des peaux hâlés, de quoi faire tâche.

(Invité)

10/08/2012

Je ris à sa remarque. En niaise? C'était bien la première fois que j'entendais quelqu'un me dire ça. Mais tant que je n'avais pas changée à ses yeux c'était le principale car de nous jours il y avait beaucoup de gens qui changeaient de personnalité comme de chemise et ça je supportais pas. Par exemple, les Eliots se ressemblaient tous, il y avait un manque de personnalité énorme. C'était une des raisons qui justifiait ma haine envers les bleux. Je regardais Aidan en souriant. « toi aussi t'es toujours le même. » c'était des retrouvailles assez sympatiques mais à partir du moment où je lui avais dit que j'étais en couple, ça devenait différent. Je fronçais les sourcils lorsqu'Aidan se leva, prêt à partir. Je lui avais fait peur ou quoi? Je devais faire genre que je m'en foutais un peu s'il restait ou pas. Car si je voulais qu'il reste, il allait s'imaginer des trucs et si je l'envoie balader, il allait sans doutes être vexé. J'haussai les épaules. « Comme tu veux, de toute façon on se reverra à Harvard à la rentrée. » en y pensant, il ferait un parfait mather.

(Ottis Heimann)

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Mar 10 Sep 2013 - 22:31

Aidan avait jugé que son temps auprès d'Emma était terminé. Il préférait partir avant d'être lourd et les longues retrouvailles improvisées c'était pas réellement son truc. Maintenant qu'ils savaient que l'un et l'autre étaient dans la même fac, l'occasion se représenterait sûrement, la gêne serait moins présente la surprise passée et leur relation reprendrait naturellement comme par le passé. En se relevant, il lança à sa compagne improvisée. « Excuse-moi deux minutes. » Se dirigeant de nouveau vers sa serviette, il récupéra dans sa sacoche un bout de papier et son pentel. Griffonnant son numéro, il représenta rapidement une cigarette et sa tête légèrement ahurie. Il rassembla ensuite ses affaires tout en enfilant son jean et noua sa chemise sur sa taille. Son œuvre terminée, il rejoignit Emma qu'il avait délaissé quelques instants. Un sourire au coin des lèvres, il lui tendit le papier. « Pour que tu saches où me joindre, j'espère bien te revoir dans l'année ! » Et tout en déclarant ces mots, il se baissa et l'embrassa tendrement sur la joue. Le temps du départ était là et déjà sa silhouette ne laissa entrevoir qu'une ombre sur le sable brûlant. Les retrouvailles viendraient leur temps.

(Invité)

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