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Kolizie ♥
Je l’embrasse comme si je n’arrivais plus à me séparer de ses lèvres. Comme si j’en redevenais dingue à nouveau. J’avais l’impression de me retrouver plongé dans le passé, le temps où nous étions jeunes, innocents, inconscients de l’avenir qui nous attendait. Un temps qui me semblait lointain mais qui revenait soudainement à la surface. Mon cœur s’emballe à chacun de nos baisers plus passionnés les un que les autres. J’en avais tellement rêvé de cet instant, de ce moment avec lui que j’avais du mal à croire que tout cela était bien réel. C’est comme si je redécouvrais son corps qui m’avait tant manquer. C’est comme si je retrouvais le Kol que j’avais aimé. A cet instant j’peux oublier tout ce qui existe autour de nous. La passion prend le dessus sur la raison. Je vois encore Mil m’engueuler à propos de Kol, Keyla me menacer et j’en cite. Mais sur le coup, j’oublie tout, le jeune homme n’aurait dû pas commencer, mais c’était trop tard pour faire marche arrière. Je pense pas que Kol et moi le voulions au fond de nous, parfois on avait pas besoin de se dire certaines choses pour se comprendre. On le disait simplement avec le regard. C’était ça la magie de notre relation en un sens. C’est parce qu’on se connaissait depuis la nuit des temps que je tenais autant au jeune homme, qu’il y avait cette telle complicité. Mon cœur explose littéralement dans ma poitrine quand il me dit ses deux mots qui veulent tout dire. Je reste un instant muette. Réveillez moi tout de suite si c’est un rêve. Mais rien c’est bel et bien la réalité. Je peine à trouver mes mots face à une telle déclaration du jeune homme Oh.. Kol moi aussi si tu savais. J’arrive pas à imaginer ma vie sans toi j’pense que je suis folle, littéralement folle de dire de tel mot, mais c’est pas ma faute s’il me rendait comme ça. Je l’embrasse de plus belle, comme si je me lasserai jamais de lui. Je m’arrête un bref instant, le regardant, toujours hésitante Tu vas me rendre folle Kol si tu continues à dire de telles choses c’était loin pour me déplaire, loin de là. Mes mains finirent par descendre sur le torse du beau brun. Elles frôlent son haut, bon je l’enlève ou pas ?
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