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Et rou la la bouteille sur bouteille Et rou la la bouteille à tour de bras ♫ [Orion]

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De l'eau pour mon pastaga, de l'eau pour arroser ma ganja ♫

C'était qu'une soirée plus, avec une bande d'inconnus rencontrés au bar, une bande de soûlard. Il était parti de chez lui avec quelques grammes dans le sang, non pas d'alcool, mais de coke, et le bleu au creux de son bras n'était plus si discret. Un débardeur noir, un jeans, une casquette, et il était sortit picoler. Du fric ? Il en avait. Acquis de façon non légale, certes, mais ca en était quand même, l'argent de la drogue n'a pas moins de valeurs.
Plusieurs heures après ses premières bouteilles, Travis chahutait dans la rue, en chantant des chansons digne d'un réel ivrogne. Ca aurait pu passer presque inaperçu, si il ne s'était pas amusé à emmerder les gens dans la rue en prime, comme ça, gratuitement, juste parce qu'ils étaient au mauvais endroit.
D'ailleurs, un mec qui n'apprécia pas sa façon de parler à sa copine, vint à lui chercher des noises. Ni une ni deux, Travis lui avait collé son poing dans le nez, et ils s'étaient battus comme des charognards. Le jeune tatoué, continuant d'insulter l'autre homme, se prit le pied dans le trottoir, et n'eut que le temps de jurer, avant de se rendre compte que derrière lui, il y avait la route. L'alcool, ca diminue les réflexes, pour sur !
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Le sol était humide. Des averses courtes et orageuses étaient vaguement passées par là. Pendant que le ciel faisait ses caprices , Orion avait eu les yeux rivés sur un des derniers films sortis, sur le grand écran. Habitué, il y allait une fois par semaine, histoire de se changer les idées. Ils se débrouillaient en général pour s'y retrouver les soirs de fêtes, histoire que des soûlards ne viennent pas le chercher dans sa chambre pour l'inciter à la débauche. Ce n'était pas l'alcool ou la drogue le problème mais ce qui en découlait: les haleines fétides de vomis, les odeurs corporelles douteuses, les paroles obcènes ou les comportementaux complètement incohérents, en passant par les malaises, les bagarres et les baises collectives. Tout ça, Orion s'en passait bien. Il n'aimait pas cette image pathétique qu'offrait l'avenir de l'humanité. Harvard était certes une université de prestige qui offrait mille petits génies au monde à venir, mais c'était aussi une ruche de péchés et de vices sans égal. Du moins, Orion n'en avait pas trouver d'adversaires de taille. Alors à défaut de pouvoir bâtir un nouveau monde, il préférait éviter d'être contaminer par cette décadence momentanée.

La séance était finie. Il sortit avec le reste de la foule, vêtu d'une chemise noire, aux manches remontées sur les coudes, un jean foncé délavé sur les cuisses, bracelets, portable dans la poche arrière gauche et sortit son paquet de clopes de la poche avant, ainsi qu'un briquet blanc. Il observa le ciel. Toujours nuageux. Il ne faisait pas spécialement froid, mais il ne devrait pas trainer. Il craqua la flamme, s'allumant sa toxine et inspira un grand coup, le regard sévère perdu sur le trottoir vide. Il se frotta la joue, un peu crevé mais le film avait été sympa donc , bonne fatigue en somme. Les mains dans les poches, il s'éloigna.

Au détour d'un croisement, il regarda à gauche à droite, il traversa même si le feu était au vert. Pas la peine d'attendre comme un con. Ses iris bleus clairs parcourraient le paysage nocturne comme une ode à l'errance. Il aurait vu un mort vivant débarqué du coin au mur défoncé, ça l'aurait pas étonné tant la soirée était calme. Juste deux couples qui revenaient des restaurants, mais en somme, c'était plus vide le chemin qu'il prenait. Il croisa un type amoché avec sa femme très inquiète et lui qui l'engueulait, essayant de lui faire comprendre qu'il allait bien. Orion haussa un sourcil, clope aux doigts, l'autre main dans la poche, et les croisa. Il ne retourna pas. A quoi bon. Ce type s'était battu, comme 80% des mâles de cette planète. Orion faisait parti de ces types qui préféraient parler ou simplement éviter les ennuis. A croire que ce soir, les dieux en avant décidé autrement.

Alors qu'il longeait une rue, ses pupilles parcourant les courbes droites de la ville, il vit une masse s'écrouler sur la chaussée. Il s'arrêta et fronça les sourcils. Un sac poubelle? Plutôt balaise pour un tas d'ordures... Le blondinet s'avança , continuant de fumer, silencieux. Merde. Un homme? Et une voiture qui arrivait plein pot à quelques centaines de pas de là , musique à fond. Il n'allait pas le voir. Rah... Orion oublia de réfléchir. il aurait du ? Il courut comme un dératé et traversa la route, et écarta les bras en les agitant pour montrer qu'il était là. Voilà et maintenant , tu pries super fort un dieu qui doit même pas te regarder pour ne pas te faire percuter de plein fouet. La bagnole pilla, et dériva pour l'éviter, repartant aussi vite avec une insulte par la fenêtre. Orion haussa un sourcil et fit volte face en voyant le fuck du conducteur.

- Charmant...


Tous des primates. En parlant de primate.... Les yeux du blond se tournèrent sur le corps au sol... C'était quelle espèce ça...? Orion s'approcha, détaillant Billy The Kid, un mec tatoué, percé, tout digne d'un taulard. Ok, il venait de sauver la vie d'un mec qui allait peut être tuer quelqu'un demain, ou violer une femme, ou lui donner un coup de couteau en guise de merci. Les vieilles dames, ce n'était pas sa tasse de thé apparemment, quoi qu'en forçant un peu , ce type pouvait passer pour une mémé? Ouais non. A part la mère des Dalton , Orion voyait pas. Il s'accroupit et penchant la tête, en appui coudes sur les genoux, la cigarette dans les lèvres. Il posa une main sur l'épaule du type et poussa pour le retourner sur le dos. Il l'observa. Un vainqueur celui là encore. Et question réflexe, c'était digne d'un vieux chien asthmatique. Le blond soupira.

- Hey ... Y'a quelqu'un?

Instinctivement, il chercha quelque chose sur lui, sans aucune arrière pensée... Il trouva une carte ... Bah voyons, un étudiant du Campus... C'est pas vrai. Et avec une tronche pareille, ce ne pouvait être qu'un mec de Mather....Orion lui replaça la carte ni vu ni connu.

- Allez, lève toi, t'es sur la route là. Fais toi écraser si tu veux , mais quand je suis pas là.

Il lui prit le bras, après avoir jeté son mégot dans le caniveau, et le passa par dessus ses épaules pour le soulever dans un râle d'effort , suivi d'une expiration pour accuser le poids du tatoué. Qu'est-qu'il était en train de foutre? Pourquoi ne pas juste le laisser sur le trottoir...? Il manqua de tomber en franchissant la limite du des pavés qui bordaient la route.

- Fais un effort...  

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A partir du moment où il avait touché le sol, se cognant joyeusement la tête en prime, des tas de choses passèrent dans cette dernière. Il aurait du appeler Drake, en voyant son état. Il n’y avait que son frère pour venir le chercher sans essayer de lui faire la morale, s’il n’était pas dans un état pire que le sien en arrivant. Rien ne comptait plus pour lui que cette personne ; deux inséparables, deux brutes épaisses contre le monde. Il aurait pu joindre Septembre ; mais elle avait d’autres problèmes à régler, et jamais il n’aurait ennuyé sa meilleure amie pour si peu. Oui, rouler au sol comme un tonneau, c’était peu à ses yeux. Il ne se voyait pas de l’extérieur, c’est sur.
D’ordinaire, il n’était jamais aussi mal ; il avait vraiment exagéré ce coup ci. Sachant qu’il tenait extrêmement bien l’alcool, et les autres substances, tant il en prenait, il n’avait pas du faire semblant ce soir. Ca tournait. La fraîcheur du goudron l’apaisait, il avait presque l’air bien. Il aurait pu rester là des heures, histoire de comater, d’écouter les sons de la nuit, de la ville. La légère brise qui secouait lentement les branches des arbres plantés de façon régulière sur le trottoir, les voix enjouées ou triste. Ca le berçait, ni plus ni moins, et il ne cherchait pas à rouvrir les yeux. Certains passants devaient le dévisager, le juger, mais il n’en avait que faire. De toute façon, il n’en avait jamais rien eut à faire ; ce n’était pas ce soir que ca allait changer.
Il aimait sa vie comme elle était. Tout du moins, il ne cherchait pas à la changer ; et ne l’avait jamais voulu. I avait ‘l’habitude ; regarder les autres évoluer, et se voir rester au fond du trou. Quelle belle perspective d’avenir. Il n’avait pas besoin d’aide. Vivre au jour le jour, c’était sa devise. Il profitait, et lui au moins, il pouvait se vanter de vivre. De vivre vraiment. Sans les putains de tracas qui prenaient la tête aux gens normaux ; le travail, les études, les amourettes, l’appât du gain. Il dealait, et ca lui rapportait bien assez pour vivre. L’amour ? Il ne comptait plus les filles qui avaient franchis la porte de sa chambre. Ou la porte de toilettes de bars, ou même à même le sol dans un parc. C’était pas pour lui. Alicia lui en voulait de rejeter l’idée de couple, mais ils avaient finit par se faire à cette histoire d’amitié.
Il s’égarait. Mais une voix le ramena à la réalité, on fouillait quelque chose sur lui. Il aurait eut tout ses réflexes, il aurait déjà attrapé le poignet du voleur pour le lui broyer. Mais là, il du se contenter d’essayer de chasser cette main étrangère de lui.
- Allez, lève toi, t'es sur la route là. Fais toi écraser si tu veux, mais quand je suis pas là.
La route ? Ah, ca expliquait l’inconfort de l’endroit où il était allongé. Ca s’expliquait, maintenant. Le mec qui lui parlait lui attrapa le bras, et râla en le portant à moitié. Travis émit lui aussi un râlement plaintif, qui sortait plus de l’homme de Cro-Magnon que du chien battu. Le bras qu’avait choisi l’inconnu était celui qui possédait la trace de son vice ; un beau bleu violacé à force de piqûres, et appuyer dessus, c’était peu agréable.
Néanmoins, il se remit tant bien que mal sur ses pieds, utilisant l’épaule qu’on lui prêtait pour éviter de retomber. Au moins, il se portait plus ou moins, et la tâche ardue de devoir le transporter en devenait moins un calvaire. Ils faillirent tomber ; Travis se porta un peu plus. Ca tournait trop pour qu’il marche droit, et l’homme à coté de lui étant plus léger, il l’emportait parfois dans ses déambulations douteuses. Entre temps, il avait ouvert les yeux. Ses yeux que beaucoup avaient du mal à fixer tant ils étaient bleus, et tant ils étaient expressifs. Un petit blond semblait galérer à supporter son poids, si bien que lorsque le jeune homme trouva un rebord assez haut, il se laissa tomber dessus, assis. Ni une ni deux, il sortit un paquet de clopes ; en coinçant une entre ses lèvres, et proposant le paquet à son sauveur, au cas où ce dernier en aurait eut envie. Il l’alluma, tira, et expulsa la fumée d’une traite.
«  T’es pas mon frère toi…»
Jolie remarque, belle déduction, on te remercie Travis. En même temps, c’était dur de ne pas le voir ; Drake était aussi, voir plus costaud que lui, tout aussi tatoué, mais avec le regard d’un noir si profond qu’il dissuadait n’importe qui de venir lui chercher des embrouilles. Non là, c’était un blondinet à l’air sage, habillement proprement. Travis passa sa main sur son crane rasé. Ouf, demain, il allait avoir sacrément mal. Posant ses coudes sur ses genoux, il plaça son regard – du mieux qu’il put- dans celui de l’étranger.
« J’suppose qu’il à un nom, le bon samaritain ? »
Jusque là, ca allait, mais si on lui posait des questions, c’était sur qu’il allait répondre à coté, tant il avait l’esprit embrumé. Il réfléchissait déjà bien assez avant de parler, et c’était le plus effort qu’il pouvait faire pour l’instant. Il avait la pâteuse ; il avait besoin de boire ; la déshydratation, c’est mal.
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Orion visualisa un banc de béton dans un coin , un endroit où on laissait pisser les chiens. Pas très glamour en soi, mais vu l'état de son binom qui marchait aussi bien qu'un unijambiste avec une béquille, comme s'il semblait tomber dés qu'il levait une jambe, il valait mieux ne pas trop se poser de question de "où il allait bien pouvoir le poser". Essayer de guider un mec qui a les jambes en chewing gum , vous verrez, ça finit par vous donnez presque le tournis, ou même vous faire croire que vous êtes aussi bourré. Le blond, lui , se concentrait sur ne pas exploser la tête du mec au sol. Ca ferait tâche sur son bulletin "a été accusé de coups et blessures sur un étudiant encore dans le coma". En réalité les marques qui commençaient à se voir sur le type devait provenir d'un quelconque idiot qui avait voulu s'y frotter, ou bien était-ce lui qui avait été chercher la merde ? Peu importait , elles étaient là. Orion lâcha aussi lentement que possible le type de dix centimètres de plus que lui sur le banc, amortissant un minimum le choc en tendant un bras, sa main choppant le dossier du banc, puis se dégagea du bras, pour se redressa, debout devant le gars, reculant d'un léger pas. Observateur, ce fut là qu'il nota qu'il s'était vraiment battu. Il repensa au mec qu'il avait croisé, qui parlait d'un skin tatoué. Les gens jugent tellement vite... Bon c'est vrai que le brun n'avait pas la gueule d'un catholique bien sous tout rapport, mais comme Orion dit toujours, "pour se battre faut être deux".

Inconsciemment , remettant ses mains dans ses poches de jean , pour jouer avec son briquet dans la gauche, ça l'aidait à se concentrer, il observa le brun. Quelque chose clochait sur ce type... Il avait tout du bad boy... Tatouage , piercing , probablement les poches occupés par des trucs pas nets, crâne rasé, tenue qui va avec...Il vit aussi le bleu sur le bras... Orion ne se droguait pas mais il faisait parti de ces gens qui participaient à la suite... comme de ramasser justement ceux qui avait mal dosé, ou qui se faisaient des bad trip. Le peu de fois que ça lui était arrivé, ça n'avait été des filles, et elles étaient lamentables. Lui , au moins, il essayait d'avoir un peu de fierté, même s'il était bien arrangé. Mais ill se piquait. Orion soupira sans rien dire et sourit à sa judicieuse remarque. Non il n'était pas son frêre. Perspicace le bonhomme. Il avait don un frêre. Rester à savoir si c'était un casseur de gueule qui remet dans le droit chemin ou s'il était encore plus arraché du casque que lui.

Une clope? Ah il remontait dans son estime, bien qu'il n'était pas vraiment descendu puisqu'Orion ne considérait personne de mauvais tant qu'on ne lui avait pas fait de crasses, ou qu'il n'avait pas été témoin de choses discutables de la part de la personne. Lui, il ne le connaissait pas. Il lui prit le paquet deux secondes, sortit une clope, et sourit avec un "merci" calme et sincère. Il était rarement énervé, et même les situations les plus stressantes, il les prenait avec discernement et maitrise. Quand il craquait c'était d'ailleurs assez épique et drôle. Mais pour le moment , bien qu'il ne connaissait pas ce mec, il était un peu inquiet pour lui. Il sortit son propre briquet et se protégea la clope pour l'allumer, puis expira la première bouffée, en le fixant toujours.

- Orion. Et toi? Tu t'en souviens ?

Il calla sa clope dans ses lèvres et s'approcha , posant une main lente sur le crâne du rasé et lui pencha doucement sur la tête, parlant avec la cigarette, le visage sevère et concentré.

- Si je dis ça , c'est que t'as pris un sacré bing sur le crâne. Ça saigne d'ailleurs. Bouge pas.

Il avança sa deuxième et toucha autour de la plaie superficielle mais bien étalée. C'était moche. Les sourcils froncés, il lâche sa peau, et se recula un peu, coupant le contact.

- Faut te soigner ça. Tu t'es battu aussi non?

Il montra vaguement de l'index, le visage de l'étudiant. Un nuage de fumée s'éparpilla entre eux deux, et Orion baissa les yeux pour taper sa clope dans le vide, gardant quand même un œil sur le brun au cas où, dans un élan de lucidité soûlarde, il déciderait de basculer à la renverse, pris d'un vertige. Il se méfiait de tout avec les états seconds.

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Il n’y avait pas que les chiens pour pisser sur les murets, y ‘avait Travis aussi. D’ailleurs, l’alcool qu’il avait bu commençait à vouloir ressortir de ce corps qui ne pouvait plus le supporter. Non, il n’allait pas vomir, il aurait pu, mais généralement, ca ne lui arrivait pas.
Levant son index devant Orion, l’air de lui dire d’attendre, le jeune homme se leva – ou se traina, c’est pareil -, pour partir vers des murets un peu plus loin. Il revint quelques minutes plus tard, sa vessie se sentant désormais plus légère. Carrément plus, même. Les plantes allaient confortablement pousser tant elles avaient de quoi boire.
Il se rassit, plus ou moins bien, son trône aillant faillit échapper à son fessier. L’alcool, c’était bien, mais l’après, ca l’était moins.  Il avait beau venir de finir une clope, il avait encore besoin de fumer. Chaque fois qu’il buvait comme un trou, il devenait une véritable cheminée, peut être qu’inconsciemment, ca lui donnait l’impression d’éponger le tout, un véritable placebo. Fouillant dans sa poche, il en sortit un pochon remplit de beuh, verte & violacé à la fois, un paquet de feuilles, et une clope, dont il lécha de haut en bas la jointure du papier avant de la déchirer. Il lui fallut un peu plus de temps que d’habitude pour pouvoir rouler, ses mains n’obéissant qu’à moitié à ce que son cerveau se voyait faire. Il rangea son matériel au fond de sa poche, et alluma son joint. Voila, ca allait déjà mieux non ?
- Orion. Et toi? Tu t'en souviens ?
Un instant de réflexion s’il vous plait. Il fixa Orion dans les yeux, absolument pas gêné, en tirant de nouveau sur la cigarette du diable.
« Mikhaïl..Travis…Les deux ? »
Pourquoi il avait commencé par le deuxième, c’était une bonne question. Mikhaïl, en hébreux, cela veux dire «  qui est comme Dieu », à croire qu’il n’a pas voulu tenir de son prénom, et faire tout l’inverse de ce qu’on attendait de lui. Attendre de lui était une grande expression ; entre une mère qui rêvait d’une vie de luxe et qui en était loin, et un père trop occupé à travailler, sans Drake, personne n’aurait été là pour lui. Et pour un petit frère, suivre le chemin du plus grand, c’était une règle d’or, non ? Ce n’était peut être pas le meilleur model du monde, mais c’était le seul qu’il avait eut.
Il avait mit la question du dénommé Orion sur le coup de l’alcool, et n’avait pas bien saisi pourquoi il s’approchait de lui comme ça, à lui tâter le crâne comme à un nourrisson. Une fois éloigné, Travis passa sa main le long de sa tête, et mit ses doigts devant lui ; du sang. Ah ba bien.
Si je dis ça, c'est que t'as pris un sacré bing sur le crâne. Ça saigne d'ailleurs. Bouge pas.
« Boarf, j’ai la tête dur. Un peu d’alcool et on en parle plus ! »

Ouais vas y, colle toi de l’alcool sur une plaie ouverte, que je rigole. T’es vaillant, mais quand même, Travis. C’était étrange ; il ne sentait rien. Quel bon médicament il avait prit ! Un vrai anesthésiant. Tirant encore une latte, il observa Orion.
« T’en veux ? »
Dit-il, le plus naturellement du monde, comme s’il lui proposait un bout de fromage, ou de pain. Travis avait toujours été généreux. Il dealait, mais si il prenait quelque chose, il proposait toujours à ceux autour s’il en voulait aussi, et les laissait même parfois se servir. Pourrissez-vous la santé avec lui, vos poumons et autres organes aiment Travis.
- Faut te soigner ça. Tu t'es battu aussi non?
« Ouais, surement, encore un connard qu’à cru qu’sa meuf était sa propriété. J’l’ai pas forcé à foutre ses miches dans ma main.»
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Orion le regarda lever son doigt. Oui? Un problème? Il haussa un sourcil en le regardant se lever avec la démarche d'un manchot unijambiste, et inspira sur sa clope. Pourvu qu'il s'éclate pas le pif. L'ouie du blond détecta le bruit charmant du soulagement , avec ce qui découlait de cet acte. Ce type était une citerne. Rester plus qu'à savoir si les plantes victimes de cette agression allait survivre à cet acide organique ou si la pollution les avait déjà bien flinguées et que plus rien ne leur faisait peur. Il attendit. Une minute, deux minutes. Il était tombé le nez dans le bosquet? Ah non, le revoila. Le banc faisait presque deux mètres de large, et il fallit quand même le louper. Orion continuait de l'observer, en détail, perplexe, et un peu préoccupé. Il croisa aussi son regard aussi clair que le sien et n'en fut pas perturbé plus ça. Il avait vu tout aussi expressif, et le sien n'était pas mieux. Ce n'était pas le genre de détails qui faisait fléchir l'attention du jeune violoniste. Pourquoi le fixait-il de la sorte? Cherchait-il a comprendre pourquoi ce jeune inconscient était resté à l'aider ou cherchait-il son prénom? Les deux étaient possibles, et il n'en saurait rien de toute façon.

- Mikhail. Ok, répéta-t-il pour être sûr de ce qu'il avait entendu , recracher la fumée par le nez.
Un certain silence s'étala vaguement. Orion enregistrait son habillité, comme pour être sûr qu'il saurait se démerder. Nom d'un chien , il puait l'alcool, s'était drogué et en rajoutait une couche. Il soupira, en baissant les yeux sur le corps de Travis. Il ne semblait pas blessé ailleurs. De l'alcool hein. Orion réfléchissait. Il était peut être plus dangereux d'avoir affaire à lui qu'à un connard notoire au final. Ses pupilles analysaient et il évaluait chaque détail. Ce type faisait le gros dur. Il regarda autour d'eux. Personne.

- Non merci. De l'alcool t'es sûr? Ok , attends moi là.

Deux minutes lui suffire pour revenir avec une bouteille de vodka brute, de l'échoppe de nuit, au bout de la rue, là où il avait l'habitude d'acheter à bouffer quand il rentrait trop tard du ciné. Il sortit son couteau papillon de sa poche, un couteau qui ne lui servait qu'en cas de besoin vital et non pour se battre, bien qu'il sache parfaitement le manier. L'habilité de ses mains n'étaient plus à démontrer depuis le temps. Il traça le long du bouchon avec rapidité et le fit sauter net, puis il fixa Travis. C'est là qu'on allait voir si le tatoué avait des couilles ou s'il bluffait juste.

- J'le fais ou tu le fais? Tu viens de foutre tes doigts crades dessus, si tu n'épures pas, ça risque de finir moche. Et j'compte pas les merdes qui traînaient sur la route et qui t'ont arraché la peau...  Et puis lâche cette merde, ou éteins là. T'as pas assez pris dans la face pour ce soir? J'vais t'aider à retourner au campus, mais c'est pas la peine de te foutre plus mal...

Orion s'approcha du brun et ferma ses doigts sur le joint , lui ôtant lentement des lèvres, sans le lâcher du regard, et sans agressivité. Il savait qu'il ne ferait pas le poids contre le brun s'il s'énervait , hormis le fait qu'il pourrait l'esquiver sans problème vu l'habilité de gorille qu'avait le rasé. C'était bien là ses atouts, la rapidité et la souplesse, donc autant s'en servir, mais pour le moment , la question n'était pas là. Faire entendre raison à une tête brûlée  dans un état seconde ne serait pas chose aisée. Il ôta lentement le joint des lèvres de Travis sans le lâcher du regard.

- Promis, on l'éteint juste le temps que tu sois dans un état potable. Je n'le jette pas et tu le fumeras plus tard. Je sais que c'est probablement un réflexe, mais si tu continues, c'est l'hosto que tu vas te taper... Perso , j'ai pas envie d'appeler les urgences... Et inutile de me frapper, je sais très bien que t'es plus fort... Et puis j'suis pas fana de la douleur...

Il éloigna le joint de sa bouche , le tourna habilement dans deux doigt et appuya lentement le bout sur la froideur de la bouteille de vodka pour ensuite lui rendre de main à main. Tous ses gestes étaient lents, et il était prêt à esquiver un potentiel coup. Le joint n'avait pas été déformé. Il était intact , juste éteint.

- Ok , ton crâne maintenant. Moi ou toi? Et après je te ramène.

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Travis n’inspirait pas confiance. C’était peut être à cause de ses tatouages, qui lui donnait l’air d’un acteur de Prison Break. Sauf que les siens n’étaient en aucun cas une carte, une porte de sortie, mais une histoire ; la sienne. Tout ses moments importantes à ses yeux, il les avait gravés sur lui à la vie, à la mort.  Olympe n’avait jamais compris ce principe ; vu qu’il ne voulait dire à personne ce que racontait ses dessins, elle disait que c’était inutile, et qu’il emporterait le tout avec lui dans la tombe. C’était bien ça le but. Tout ça, c’était pour lui. Lorsqu’il les voyait, il se rappelait. Et rien de tout ça ne devait être oublié.
Une chose était sur ; Travis, c’était pas la vierge, et ca se voyait directement. Mais il fallait savoir passer au dessus de tout ça ; chercher sous la carapace. Mais peu avait la foi de le faire ; il repoussait tout le monde. Enfin là, avec l’alcool, c’était pas vraiment ça. D’ailleurs, qu’est ce qui lui avait prit de proposer d’en mettre sur sa tête pour désinfecter la plaie ? C’était vraiment un boulet parfois !
Non merci. De l'alcool t'es sûr? Ok , attends moi là.
Allez, maintenant, le blondinet allait vraiment lui en chercher. Bon, s’il ne sentait pas la douleur de la plaie, peut être que l’alcool dessus ne lui ferait pas plus d’effet ? Au pire, il hurlerait comme un phacochère, et on en parlerait plus. D’ailleurs, il ne fut pas long avant de se présenter devant lui avec une bouteille de vodka pur. Dommage, s’il avait prit du jack, il aurait pu la boire après, ca aurait aidé comme anestesiant.  Cependant que l’autre lui parlait, Travis réalisa quelque chose.
J'le fais ou tu le fais? Tu viens de foutre tes doigts crades dessus, si tu n'épures pas, ça risque de finir moche. Et j'compte pas les merdes qui traînaient sur la route et qui t'ont arraché la peau...  Et puis lâche cette merde, ou éteins là. T'as pas assez pris dans la face pour ce soir? J'vais t'aider à retourner au campus, mais c'est pas la peine de te foutre plus mal...
« Oh attend Mec ! Elle est où ma putain de casquette ?! »
Travis en avait de toute sorte, et ne sortait jamais sans. Vu le prix, ca lui ferait les pieds d’en avoir perdu une en tombant, et ca allait lui faire péter litéralement les plombs. Mais c’est qu’en plus, le dénommé Orion se permettait de juger ce qu’il fumait ? Mais il se prenait pour qui ? Bon fallait se calmer, il avait pas les idées en place.
Le jeune homme allait lui répondre, mais il ne lui en laissa pas le temps, attrapant le joint pour l’eteindre, avant de lui rendre. Une vague d’enervement fit frissoner le dos de Travis ; il ne supportait pas ça. C’était un grand garçon, et s’il finissait à l’hopital, c’était son problème ! Enfin, c’est ce que son cerveau de bourré lui disait sur l’instant. Peut êre le remercierait-il plus tard, mais là, c’était clairement pas le moment de le chercher. Il prenait tout comme une provocation dès qu’il avait bu.
- Promis, on l'éteint juste le temps que tu sois dans un état potable. Je n'le jette pas et tu le fumeras plus tard. Je sais que c'est probablement un réflexe, mais si tu continues, c'est l'hosto que tu vas te taper... Perso , j'ai pas envie d'appeler les urgences... Et inutile de me frapper, je sais très bien que t'es plus fort... Et puis j'suis pas fana de la douleur.
Ah tiens, il avouait être un couard face à lui ? Bon c’est vrai que niveau musculature, et entrainement, Travis aurait pu l’éclater sur le sol assez rapidement, mais il n’était pas non plus un gringalet. Seulement, le cerveau alcoolisé lui ordonnait de ne pas laisser passer un tel affront. Et d’un autre, ce jeune homme lui avait sauvé la vie. Dur choix.
Travis le fixa intensément, avant d’attraper le poignet de son interlocuteur pendant que celui-ci lui rendait son bien. Il tira d’un coup sec, forçant sa compagnie d’un soir à se retrouver visage contre visage, à seulement quelques centimètres d’écart. Il ne déssérai pas sa prise.
«Va t'faire voir chez les Grecs, mec, recommence une seule fois ce que tu viens de faire, et ta tête et le sol feront un duo parfait.»
Et comme pour appuyer le fait que cette menace était une promesse, Travis cracha par terre. Glamour, c’est sur. Il lâcha ensuite le poignet d’Orion, comme si rien ne venait de se passer. C’était limite du dédoublement de personnalité, tant il arrivait à changer vite d’humeur.
- Ok , ton crâne maintenant. Moi ou toi? Et après je te ramène.
« Moi.»

Sur ces mots, il attrapa la bouteille, pencha la tête en arrière, et la fit couler sur son crane rasé. Il grinça des dents, c’était loin d’être agréable ; très loin même ! Mais par fierté, il ne laissa aucun son s’échapper de sa bouche. Il jeta le reste de la bouteille au sol ; trahissant la douleur, l’éclatant sur le par terre avec force. Beau gâchis. Il releva ensuite le regard.
« C’est bon, j’ressemble moins à un acteur de The Walking Dead sans tout ce sang ? »
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- J'en sais rien d'où est ta casquette, je t'ai trouvé sans.

Et voila qu'il s'était fait cramponner la nuque, son visage prés du sien, mais comme à son habitude, Orion n'avait pas cillé. Si tant est qu'il aurait pu avoir peur , il l'aurait gardé en dedans et à moins que ce babouin plein de tatouages ait l'odorat d'un chien pour sentir sa peur, il ne l'aurait pas vu. Mais le problème ne se posait pas , parce qu'en dépit de sa gueule d'ange innocente, tant qu'il ne s'agit pas d'y laisser la vie ou de sexe obligé, il ne flippait pas tant que ça. Et il était assez intelligent et lucide pour voir et comprendre que ce Mikhail était juste en plein acte d'intimidation. Les mâles et leur besoin d'affirmation face aux autres hommes. Comme si Orion représentait une menace, mais au moins il était au courant maintenant. Il risquait de fusionner avec le bitume. Ca devait faire mal... enfin , il ne se faisait pas d'idées non plus. Avant qu'il ne le choppe une seconde fois, il allait déjà devoir courir droit, et non ricocher un peu partout, comme un pingouin défoncé.  En rentrant il inscrirait en noir sur blanc dans son grand livre sur l'humanité : ce soir j'ai rencontré un australopithèque noctambule sans casquette , détail très important, à l'haleine similaire à un bon gros fromage qui pue. En plus de l'alcool, et de tout ce qui était passé dans son gosier, le tatoué avait , il est vrai une odeur buccale juste insupportable. Et son vocabulaire ne faisait que se coupler à sa délicate image de barbare décadent. Orion ne bougea pas. Baissant les yeux sur le visage en face. Il était un peu près là. Un peu trop près. Asphyxie imminente, veuillez lâcher s'il vous plait !

Bouffée d'air quand il lâcha qu'il reprit discrètement alors qu'il se faisait arracher la bouteille. Même pas le temps d'en placer, non mais ça va oui! Hakuna matata mon pote, faut se détendre un peu ! Il fronça les sourcils en le regardant faire. Eh bah. En plus d'être gentleman , poli , et plein de bonnes manières, il était aussi masochiste et .... violent. Ca devient lui avoir fait de sacrés picotements vu le grognement qu'il émit. Un peu le même effet qu'un oursin dans une plante de pied, mais sans le venin? Ouais ça devait être ça. Ca lui était arrivé au Orion , il avait pleuré toutes les larmes de son corps, il avait juste douze ans à cette époque.
- Non , plus à un de ces zombis de Résident Evil... en fait... *voix basse*
La bouteille avait volé en éclat sur le coté. Tout va bien... Du verre partout mais c'est pas grave. Il y avait des claques qui se perdait sérieusement. Cette tête d’œuf sorti tout droit de Son's of Anarchy était vide, c'était impossible autrement. La moitié des éclats dépassait sur le trottoir et bien sûr, comme un imprévu n'arrive jamais seul , qu'est-ce qui se pointe pas ? Un chien. Un espèce de cocker , aux poils bousillés, qui louchait à moitié et qui passa derrière Orion , observant Mikhail , direction les éclats de verre. Le blond regarda le chien passer, étonné, clope au bec. Mais il fout quoi ici lui? Non pas par là ! Il se pencha et choppa d'une main ferme le clébard par le collier, qui se retourna d'un coup pour lui lêcher la main dans tous les sens. Ah mais non ! Dégueulasse... Pire que de la bave d'escargot. Ca devait être comique à voir cette histoire et au loin on entendit une voix nasillarde, un papy probablement qui appelait un truc comme :
- "Nabilla !!! Naaaabilllaaaaaaa! Ma chien d'amour reviens voir ton papa ! Nabillllahahaha !"
Il allait crever à brailler comme ça.... ou perdre son larynx. Orion se retourna , surpris, le chien lui tournant dans les jambes. Il le caressa calmement , mais le chien semblait complètement foufou , et il enroula au passage sans qu'Orion ne capte , la laisse autour d'un de ses pieds, avant de repartir plein pot. "WoHH ! PUt..." Il manqua de tomber, perdit sa clope dans l'herbe ,  sautant à clope pied sur deux trois mètres, puis sur le coté , quand le chien dévia, et s'accrocha à un arbre, pour se décrocher la jambe. Après le babouin , le chien . Des dangers! Un remake de Destination finale ou quoi? Quand un truc ne vous tue pas , un autre arrive ? Orion se retourna vers Mikhail et lui lança , un peu contrarié :
- Et toi te marre pas! Putain, elle est où ma clope.
- NABILLAAAAAAAAAAAAAAAAA!
Orion eut envie de lui crier un gros "ta gueule" mais préféra fulminer pour rester poli , voyant le chien disparaître dans les rhododendrons, qui entouraient le lien.
- Sacrebleu ! Ma Nabilla ! Vous avez fait quoi à ma Nabilla bande de délinquants! Vous étiez en train de débagouler dans l'aire des chiens hein ! Avouez !!!
What ? Débagouler? Kécécé que cette chose ? Voila que le papy s'y mettait. Orion ferma les yeux, se massant le nez. Hakuna Matata hein. Il allait finir par se chopper un ulcère avec toute la contrariété que lui filait ces dernières semaines, avec les exams et tout le reste...  Et avec le crase rasé, qui était aussi aimable qu'un chameau en rut , ça allait être la fête. Il rouvrit les yeux et sourit faussement au papy , avec une simple envie d'étriper son espèce de sac à puces qui avait manqué de lui arraché les adducteurs... Il allait pas leur chier un cake celui là , c'était pas le moment ! Et il ne serait pas responsable des élans de bouffonneries que le tatoué allait avoir en voyant la tête de vainqueur du papy , à qui il manquait quinze dents, quelques doigts et dont les vêtements semblaient vieux comme le monde.

Orion se décala et observa lentement Mikhail , lui faisant non de la tête, essayant de lui faire comprendre de ne pas rentrer dans son jeu. Pendant ce temps , le chien revenait vers le blond pour lui sentir la pompe et gober un espèce de coléoptère ou un insecte qui y était monté... Il secoua la pompe et poussa la Nabilla du pied , machinalement , blasé de la tournure que prenait cette soirée. A la base, il allait juste au cinéma!!! Et il avait perdu sa clope AH ! Et le bout de sa pompe qui était brillant , autant que le crâne de Billy The Kid d'ailleurs... il le fixait en espérant qu'il ne s'énerve pas, sans quoi il devrait le retenir pour ne pas finir avec un meurtre de vieux sur les bras.




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- J'en sais rien d'où est ta casquette, je t'ai trouvé sans.
Tiens, il lui aurait bien ordonné d’aller la lui récupérer. Fallait vraiment qu’il arrête de se comporter comme un babouin quand il avait bu. Ou qu’il arrête l’alcool, mais ca, fallait vraiment pas trop lui en demander.  Et puis, s’il était un véritable chacal à ce moment là, un putain d’australopithèque, au moins, il n’avait pas l’air d’un escogriffe comme le mec qui se tenait devant lui, et qui feignait de ne pas avoir peur de ce qu’il pouvait faire.
C’était impossible d’être rassuré avec un Pierce devant lui, un mec aussi imprévisible, et changeant. Tandis qu’Orion, lui, on l’aurait cru sorti de Disney ; il semblait n’avoir aucune réel réaction, à se demander si ce n’était pas un alien, débarqué parmi les humains pour les étudier. Non franchement, ce mec avait un truc qui clochait. Ou c’était Travis qui le rendait comme ça, ce qui était totalement possible. Il faudrait voir une fois sobre, ca serait peut être mieux.
Le jeune tatoué avait remarqué que son haleine de fromage qui pue aillant trop bu dérangeait le blondinet ; mais il s’en fichait bien. Au pire, c’était une nouvelle menace ; fais-moi chier, et mon haleine du mec qu’a fumé une cartouche de cigarette entière te suivra toute ta vie. La prochaine fois, il boufferait même de l’ail. Ou de l’échalote, il ne savait plus, à ce moment précis, lequel des deux étaient une arme fatale.
Sérieux Travis, t’as vu ce que t’es entrain de raconter ? Tu t’es vu quand t’as bu ? Faut vraiment que tu te reprennes.
- Non , plus à un de ces zombis de Résident Evil... en fait...
Il avait parlé doucement, mais il l’avait entendu. Résident Evil ? Ca lui rappelait quelque chose. Il avait du y jouer avec son frère ou avec Kol, et avait du voir un ou deux films. Dans tout les cas, il ressemblait à un zombie ; et là-dessus, il voulait bien le croire. N’empêche qu’il ne put s’empêche de rire à cette remarque. Comme quoi, il ne prenait pas tout mal tout le temps.
Déjà que la soirée partait littéralement en couilles,  un chien ramena ses fesses vers eux. Ce qu’il était moche, pour le coup. Il était dodu, et franchement ignoble. En plus de ça, un gros balourd, un hurluberlu sorti de nulle part hurlait ce qui semblait être le nom du chien.
« Nabilla ? Il est sérieux lui ? J’aimerais mieux mourir de mon vivant que de m’appeler comme ça ! »
Ouais, sinon, ta phrase, elle veut rien dire, mais bon, t’as bu, on te pardonne, t’auras essayé mon coco. Il lui faudrait surement un nycthémère avant que l’alcool ne s’évacue entièrement de son système. Un jour et une nuit, ca allait être long.
Le chien bava sur Orion, et Travis faillit débagouler en voyant cette espèce de bave d’escargot s’étirer en long filet depuis la bouche du canidé. Une horreur.
- Et toi te marre pas! Putain, elle est où ma clope.
Non mais c’était trop tard, en le voyant se prendre les pieds et sauter à cloche pieds, Travis était complètement mort de rire. Orion lui faisait une jolie gigue en délire, autant profiter du spectacle ! Et au moins, ce coup ci, il avait eut une réaction, c’était à noter dans le calendrier. Un petit peu de tamtam d’ailleurs n’aurait pas été du luxe ; en rythme, cela aurait rendu parfait cet instant. S’il arrivait à s’e souvenir demain, aussi. Quel dommage d’oublier une telle scène.
- Sacrebleu ! Ma Nabilla ! Vous avez fait quoi à ma Nabilla bande de délinquants! Vous étiez en train de débagouler dans l'aire des chiens hein ! Avouez !!!
Il cherchait les noises le vioc ? Travis n’appréciait pas les calomnies qu’il sortait ; ils n’avaient rien fait à son foutu chien. Le vieux était aussi laid que le chien ; quel bon accord. Et puis déjà, c’était lui qui faisait souffrir le chien, l’appeler Nabilla quoi ! Cette idiote de Secret Story, une émission française, bien pourrie. Certains américains étaient vraiment spéciaux.
Le chien, pas plus perturbé que ça, mangeait un coléoptère, dont une patte dépassait de sa gueule. Non sérieux, Travis allait vomir. D’ailleurs, ce fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase. Orion avait supporté son haleine, son envie de pisser, mais comme on dit ; jamais deux sans trois. Travis s’éloigna en trottinant maladroitement, avant de vomir tout son alcool sur le sol, dans une flaque jaunâtre. Bon whiskey.
Lorsqu’il revint, le grand tatoué fit un clin d’œil au papy. Allez, il allait recommencer à faire le con. N’empêche que vomir, ca lui avait remit quelques peu les idées en place ; sa tête tournait beaucoup moins, et il se tenait mieux.  S’approchant du vieux, Travis caressa le chien d’une main (peut être essuyait-il un peu de vomi, qui sait.)
« Hé, le vioc ! Tu vas pas nous chier un cake non ? Ton putain de clébard il est venu tout seul, alors arrête de t’faire un ulcère tout seul là ! Trois poils au cul et ça se prend pour un ours, j’y crois pas ! Allez casse toi, va dormir, et fais pas chier ! Et fait d’une pierre deux coups ; prend ton chien à moitié mort avec ! »
Travis pouvait aussi être une véritable vipère, et encore, il n’avait pas craché tout son venin pour ce soir.
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Orion vit Travis vomir dans les buissons, et haussa un sourcil. Glamour. Et quelques minutes plus tard , il s'en prenait au vieux . Rah , cette nuit allait mal finir... Il n'aurait jamais du s'arrêter. Altruisme à la con. Il réprima un frisson, avalant sa salive, détournant les yeux , dommage qu'il ne puisse pas détourner ses oreilles, parce que les bruits de déglussions débagoulantes de Travis lui mirent la nausée. Quelle horreur. Mais c'est quand plus le tatoué ne s'arrêtait pas là ! Il chargeait presque le papy avec une conviction sans faille. Orion perdait le contrôle de la situation . Ça n'allait pas du tout là ! Son esprit plein de principes et de rigueur était en train de péter un fusible . Saturation optimal. Y'avait un problème de variable ! Non ! Travis s'était approché du vieux pour lui cracher des menaces au visage. Une nuée de pigeon s’envola au passage d'un poids lourd sur l'avenue tout proche. Orion regarda le vol de pigeons. Il n'aimait pas ces saloperies, ça chiait partout et ça pullulait comme de la vermine jusque dans les chambres de l'hotel quand ils laissaient les chambres ouvertes, pour piquer les petits dej de la veille piqués au resto de l'hotel. Et il les aima encore moins quand l'un d'eux lui en largua une sur la tête. Pile dessus! PUTAIN !!! Orion se figea .... Il ferma les yeux un instant pour ota sa chemise, restant en tee shirt , pour s'essuyer les mèches en vrac. Tête ébouriffée maintenant. Magnifique. Il repassa une main dans ses mèches et commença à se nettoyer un peu mieux en retrait.

Pendant ce temps, le petit vieux ne baissait pas les yeux devant la grande tete d'oeuf.Il allait lui reprocher de pas avoir trouver sa casquette à lui aussi ?  Entre Australopithèques, ils allaient peut être se comprendre. Mais le petit vieux fit un truc auquel personne n'aurait pu s'attendre. Il grogna en claquant des dents vers Travis et cracha son dentier d'un coup dans sa main , pour le faire bouger vers Travis , avec une voix rauque et bizarre.

- Chu awmé ! Bouge pas Gamin !

Orion se figea. Quoi il était serieux là? Il allait l'attaquer avec son dentier? Il lui manquait violemment une case, il était inconscient ou justement complètement con mais il avait clairement de l'espoir. C'était n'importe quoi ! Il risquait de se bouffer une patate par l'autre singe! Orion se mit la chemise sur l'épaule et accourut pour se mettre entre les deux .

- Woh on se calme!! Mikhail , écoute pas ce vieux , il est fou. Il doit être malade un truc du genre.
Orion avait les deux mains à ras le torse de Travis , sans le toucher, où il risquait le coup de boule à 10 contre 1. Le blond se retourna vers le papy , qui lui foutut un coup de dentier sur l'oreille. Orion se protégea l'oreille , griffé.
- NON MAIS VOUS ETES MALADE OU QUOI ! JE VOUS DÉFENDS LA ! Ecoutez le et tirez-vous avec votre....

Bah merde, il est où le chien. Le blond se figea et chercha le chien du regard en tenant le vieux et Travis loin l'un de l'autre. Et là le drame... il reprima une envie de vomir.... Ce con de Cocker avait le nez dans le vomis de Travis et le lêchait sans retenue. Repas du soir bonsoir, vomis de minuit , bon appetit ! Mais ... mais... Orion grimaça , et montra du doigt le chien à Travis...

- C'est pas à toi ça ?
Le vieux cria comme un cochon qu'on égorge et le chien grogna quand il voulut le récupérer. Visiblement , les Chocapics couleur diarrhée de bébé semblait plaire à ce con de cocker. Ce n'était pas sensé être une des espèce les plus intelligentes . Peut être qu'en imitant le chat , il reviendrait ?
- On peut pas laisser faire ça , c'est ignoble... Arrête , regarde , il va tout finir !
Orion était à moitié mort de rire, et horrifié à la fois. Mais .... mais c'était quoi ce chien... Il bouffait tout et n'importe quoi. Il était limite complètement scatophile oui.... C'était...c'était ... Orion eut du mal , et souffla en regarder en coin , Travis était derrière lui... Le vieux qui essayait de s'approcher de son clébard qui refusait de prêter son vomis. Ah bah hey ... un vomis ça se prête pas mec. Il avait remis son dentier au passage. Tel chien , tel maître ?
- Peut être que si on miaule, il va venir ?
Orion rit un peu , et essaya un vieux miaulement foireux ... un autre où on aurait cru à une chatte en chaleur. Il ne savait pas faire les ronron non plus... Il avait surtout l'air complètement crétin à faire ça.
- Peut être que tu devrais jeter une pierre en fait . Pas sur le chien hein !

Manquerait plus qu'il la jette sur le vieux.
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