ETHAN&JUNE ♕ You are a pervert, Barnes ?!

Le fait que j’avais souffert n’était pas une nouveauté, je lui avais déjà dit, je crois uniquement parce qu’il avait prononcé le nom d’Arwen. J’avais eu l’impression d’être uniquement une fille qui l’avait mis dans son lit pour la remplacer et je crois que j’avais raison à l’époque c’était pour assouvir un besoin d’Ethan. De mon côté j’avais toujours dragué Ethan, j’aurais jamais cru que ça irait plus loin et j’avais agit sans réfléchir, ce n’était pas le truc qui me réussissait le plus cependant j’assumais le fait d’avoir couché avec Ethan même si j’aurais voulu que ça soit différent.  Je me mis à taper dans mes mains lorsqu’Ethan me demanda de l’applaudir, tandis que j’avais levé haut mes mains je me rendais compte que ma poitrine s’agitait à un rythme régulier, j’avais donc laissé tomber mes mains dans l’eau. J’écoutais ensuite attentivement la remarque d’Ethan, étrangement je me foutais pas lui, je crois même qu’il avait raison. Je me confessais à mon tour : « Tu sais la première fois que je t’ai vu j’ai cru que…que t’étais un acteur un truc comme ça… ». Mais depuis notre première rencontre les choses avaient bien changés, nous avions vécu plusieurs épreuves et je m’étais rendu compte qu’Ethan n’était pas un sur homme, il avait ses failles comme chacun d’entre nous…Mais j’avais l’impression qu’il était entrain d’avouer à demi-mot qu’il m’aimait bien. D’habitude c’était toujours moi qui faisais les déclarations et Ethan me remerciait, à chaque fois un peu plus gênée. J’étais soufflée, choquée : « Ethan Barnes serait-il entrain de me dire que finalement je ne suis plus son insupportable boulet ? ». Ou alors c’était le fait qu’il soit sado-maso qui faisait qu’il c’était attaché à moi et encore une fois, je ne sais pas pourquoi, je ne pouvais m’empêcher de plaisanter de manière salace à ce sujet : « Tu sais il y avait un fouet dans le dernier numéro de femme libéré…avec quelques conseils sur ce sujet, je pourrais te le prêter… ». Je me mis à rire, j’étais encore plus folle et décomplexé quand Ethan était à mes côtés. Mais les trucs sado-maso, je n’étais pas sûre d’être faite pour depuis…depuis que Batiste m’avait attaché aux barreaux d’un lit et que j’avais été détaché le lendemain matin. Je portais rapidement le verre à mes lèvres pour le boire d’une traite, je buvais souvent les verres culs secs mais…mais là je venais de m’enfiler une pleine coupe de vodka d’un coup et je crois que c’était pas du tout une bonne idée, je m’écriais aussitôt : « Ethan t’as intérêt à courir vite parce que tu viens de tuer mon estomac là ! ». J’avais donc mis mes menaces à exécution en essayant de le rejoindre dans la piscine, ma gorge me brûlait atrocement. J’étais bien assez folle pour faire le tour de l’hôtel à poil à poursuivre Ethan mais peut être qu’il finirait par m’arrêter avant, l’alcool n’allait pas nous aider.