together again, to make a decision. ♕ aleksgia

♕ aleksgia ♕

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Partir au plus loin d'ici, du Summer Camp, de cet aéroport et c'est ce qu'on faisaient. Le garçon qui était à côté de nous, que Georgia avait prit pour un élément perturbateur, il partait avec sa mère et me voilà avec ses bagages en main et dans ses mains les miens où elle ne se gênait même pas pour une remarque. Elle était fière de sa trouvaille, elle venait de me remettre à ma place et elle avait le sourire aux lèvres alors qu'on marchaient vers la sortie Bien trouvé. J'admets. je rigolais légèrement et je vis un taxi arrivé vers nous, je sifflais pour l'appeler histoire qu'il ne nous file pas entre les doigts, puis une fois le véhicule arrêté, je mettais tout nos bagages dans le coffre et lui ouvrait la porte pour venir m'asseoir dans le taxi après elle. Le chauffeur nous saluait et nous demanda la destination, je savais pas où aller, Georgia s'en chargea, chez elle, j'aimais l'idée J'ai pas de chez moi, enfin si chez Anastasiya mais chez toi c'est parfait. le chaffeur démarrait et nous voilà partit à traverser quelques kilomètres dans Cambridge puis il nous déposait où Georgia voulait, je payais le trajet, et il repartait une fois les bagages sortit du coffre. Pitié, dis moi qu'il y a un ascenseur, j'ai pas envie de me taper les escaliers. lui disais-je prenant encore une fois ses bagages.

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Ah oui, c'est vrai, dis-je après m'être remémoré son passage dans cette chambre d'hôtel miteuse, je peux t'héberger, tu sais. J'ai tout chez moi. Hors de question qu'il aille chez Anastasiya. Pas après ça. Le trajet s'était passé plutôt calmement, contrairement à ce que j'aurais pensé. Mais au final, ça m'a laissé du temps pour repenser à ce qui venait de se passer à l'aéroport. Et ça m'a aussi laissé du temps pour me poser des questions. Quand avait-il eu ce déclic et comment ? Il n'était pas tombé amoureux du jour au lendemain tout de même. Est-ce que notre relation sera vraiment différente de celle que nous avions avant ? Ressent-il vraiment les mêmes sentiments pour moi qu'il avait pour Solweig ? Tant de questions qui resteront sans réponses pour le moment. Lorsque les rues familières du quartier apparurent derrière les vitres, j'espérais qu'en sortant du taxi, nous allions pouvoir parler un peu. Le moteur arrêté et les vitesses au point mort, Alekseï paya le chauffeur qui s'empressa de faire démarrer sa voiture aussitôt l'argent en poche et le coffre vide. A nouveau, il s'empara de mes valises et moi des siennes, prêts à arpenter les quelques mètres qui me séparait de mon - nouveau - petit nid douillet. La remarque d'Alekseï me fit d'ailleurs pouffer de rire. Ah oui, merde, il n'était pas au courant. Non, c'est fini les immeubles et tout ça. Mes parents m'ont fait cadeau d'une maison, j'pourrais presque dire d'une villa. Au moins t'aura pas à monter d'escaliers pour le coup. Je baissais un instant les yeux avant de changer complètement de sujet, ma démarche se faisant de plus en plus lente. Comment t'en a pris conscience ? De tes sentiments ? Une première question de posée. C'était déjà ça. Et j'avais hâte de savoir.

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L'aéroport s'éloignait de notre champ de vision, nous étions montés dans ce taxi après avoir glissés nos bagages dans le coffre, on roulaient vers le quartier où Georgia habitait. C'était la réalité mais j'avais encore du mal à y croire, j'avais avoué mes sentiments à cette fille, la deuxième fois que j'agissais de la sorte, la première fut Solweig et je ressens les mêmes choses que pour Solweig, je veux parler des sentiments, à la fois forts, profonds et intense mais je ne vais pas cacher que ça me fait peur. Je peux aussi claquer des billets dans un appartement tu sais.. ça me touchais qu'elle me propose de vivre chez elle mais même si j'étais la personne la plus imbu de sa personne, égoïste et profiteuse qu'elle connaissait, je voulais son accord, pour une fois. Quelques minutes plus tard, le taxi s'arrête sur le bas côté de la route, il me laisse le temps de payer la course, qu'on sortent et qu'on prennent nos bagages, il file aussitôt à peine le coffre refermé, je prend de nouveau les bagages de la russe dans les mains et elle aussi reprend les miens et là elle pouffe de rire à ce que je viens de dire, je fais une tête d'incompréhension, oui je comprend pas avant qu'elle me dise que ses parents lui ont achetés une villa dans ce quartier, je comprend mieux son éclat de rire maintenant, quel con Youri. J'ai envie de merci là. je rigolais légèrement puis l'on commençait à marcher sur le trottoir, sa villa ne devait pas être loin, quelques mètres je pense, je l'entendais me demander quelque chose, la prise de conscience de mes sentiments à son égard, très bonne question je dois dire Je dois dire que tout à commencé à se travailler au bal de fin d'année quand tu m'as embrassée. Je savais plus où on en étaient nous deux, ça a du travailler dans ma tête sans que je m'en rende trop compte mais maintenant j'en ai pleinement conscience. je la regardais en souriant avant de venir déposer mes lèvres sur sa joue Cette réponse vous convient Mademoiselle Petry-Vessel ?.

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Alekseï pouvait claquer des billets, comme il le disait si bien. Mais en attendant, monsieur était - qu'on le dise clairement - sans domicile fixe et chez moi il y avait bien assez d'espace pour deux. Et bien si tu veux investir, vas y, mais en attendant, je t'héberges. Je lui devais bien ça. Après tout ... c'était Alekseï. C'était l'homme auquel je tenais le plus ici. Encore plus après ce qui s'était passé à l'aéroport d'ailleurs. Le taxi nous déposa à l'angle de la rue, comme prévu et après qu'Alekseï ait gentiment payé le trajet et que le coffre fut de nouveau vide, le chauffeur s'empressa de partir. Nous étions donc tous les deux, avec nos je ne sais combien de valises, marchant afin de nous rendre à ma nouvelle propriété. Ne me remercie pas va. Je lui offrais un nouveau sourire alors que la distance entre nous et la villa diminuait. Je profitais de ce moment pour lui poser une des nombreuses questions qui me trottaient dans la tête. J'appréhendais sa réponse mais au fond, j'avais hâte de la connaître. Et lorsqu'il me raconta comment il avait prit conscience de tout ça, je n'en loupais pas une miette. C'était important pour moi de savoir tout ça. Je ne voulais rien prendre à la légère. Je vois ... j'ai encore du mal à y croire, tu sais. A nouveau intimidée, il vint m'embrasser sur la joue. Bon sang ce qu'il était mignon. Elle est parfaite. Je relevais les yeux devant moi et aperçu enfin la villa. Alekseï avait beau avoir moitié moins de sacs que moi, ils y avait quand même du poids dedans hein. On y arrive ... Je devais avouer que j'étais plutôt fière de ma nouvelle maison. Elle était superbe de l'extérieur, on allait pas se mentir. Et elle était encore plus belle à l'intérieur. Merci papa, merci maman.

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Habiter chez elle ? Proposition très intéressante, d’habitude j'aurais accepté sans hésiter mais pour elle, pour cette fois, je lui avais dis que j'irais claquer des billets dans un appartement ou autre mais vu comment elle me regardait, certes je décidais de mes choix mais en attendant je n'avais pas le choix, j'allais habiter chez elle le temps que je trouve un logement, si j'en trouve un, J'ai pas le choix si je comprend bien. je souriais faiblement alors qu'on roulaient en direction de chez elle. Le taxi nous déposait à l'angle de la rue, le temps de payer la course, de sortir et de prendre nos bagages et il repartait, nous étions là sur le trottoir avec pas mal de bagages en mains, je portais toujours les siens et elle les miens et on avançaient vers chez elle où elle en profitait pour me poser une question, savoir la prise de conscience de mes sentiments pour elle, c'est vrai qu'on pouvait pas éviter le sujet, alors je lui répondais avec franchise, depuis le bal de fin d'année tout à commencé à se travailler et maintenant avec ce baiser à l'aéroport que je lui ai donné, je suis sur de mes sentiments, je suis amoureux d'elle. Tu y croiras quand tu voudras. le sourire aux lèvres, la distance entre nous et sa villa se raccourcissait et je pouvais la voir et en effet merci papa et maman, elle était grande, classe du point de vue extérieur Merci papa, maman j'ai envie de dire Georgia. je lâchais un faible rire alors qu'on arrivaient devant la grande demeure.

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En effet, t'as pas le choix. Je lui rendis son sourire avant de descendre du taxi. Mon nouveau chez moi n'était pas situé très loin, ça se faisait vite à pieds. Nos bagages à la main, nous commencions à marcher tranquillement alors que j'avais encore un mal de chien à me rendre compte de ce qui venait de m'arriver. Limite j'avais l'impression que j'allais bientôt me réveiller et que toute cette histoire n'allait être qu'un rêve. Mais tout était bien réel et je ne réalisais toujours pas qu'Alekseï ait des sentiments amoureux pour moi. J'attendais ça depuis tellement longtemps. Je veux y croire, seulement je n'y arrive pas ... Je n'allais pas lui faire part du fait que j'attendais ça depuis des années et de tout le reste maintenant, je lui avouerait tout le moment venu. Enfin, ma villa se présenta sous nos yeux et alors que nous passions le petit portail automatique, je soupirais, souriante, à l'entente de sa remarque. C'est vrai que pour le coup, mes parents ont assuré ... Je sais toujours pas comment j'vais faire pour les remercier. J'allais devoir y réfléchir. Il m'avait déjà offert ma voiture il y a quelques années et maintenant, il m'achètent cette merveille. J'étais gâtée. J'entraînais Alekseï avec moi, traînant les bagages de monsieur et une fois devant la porte, je les posais enfin par terre afin de trouver mes clés. Et une fois ceci fait, j'ouvrais la porte en grand et laissais Alekseï entrer en premier, très souriante. Après vous, monsieur Ivanovitch.

(Invité)

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