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[Jaxie ♥] What are doing to MY night?

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Jay & Dixie ♥

« J’perds mon temps avec ce type de mecs parce que celui que je veux n’a pas bien l’air de vouloir de moi. Et ça… ÇA, ca me fait mal, Jay. Tellement! » Oui, mes yeux étaient remplis d’eau, de larmes, et même si Jay les avais séchées quelques minutes plus tôt, elles recommençaient déjà à couler abondamment, parce que ce «mec que je veux et que je voudrai toujours» se tenait tout juste en face de moi. Est-ce que c’est déjà arrivé à quelqu’un de vivre cette proximité en même temps que cet éloignement? J’étais si près de Jay, et pas que physiquement. J’étais près de lui, on s’était toujours connus, on avait appris à se connaître sur le bout des doigts, on s’était vus grandir, vieillir, embellir, on avait vécu nos peines et nos joies ensemble, nos blessures, nos rires et nos sourires. Bref, tout. Absolument tout. Et qu’est-ce que mon meilleur ami pouvait me faire complètement craquer. Pour être sincère, nous étions dehors, l’un face à l’autre, devant ce restaurant, à s’engueuler, et moi à pleurer, et je tremblais comme une feuille. Je n’avais pas froid, loin de là ; la température était bien trop élevée en chaleur pour avoir froid. Non, je tremblais carrément, sentant presque mes jambes faiblir sans raison sous mon poids. En plus de ça, j’avais le cœur qui battait si vite dans ma poitrine que j’avais l’impression qu’il allait exploser. En somme, je me sentais ridicule, idiote et conne, mais je ne pouvais rien y faire ; c’était plus fort que moi, et c’est Jay qui me faisait cet effet. Certains avaient peur des araignées, d’autres des reptiles, ou même d’autres des hauteurs. Moi, j’avais à la fois peur de perdre mon meilleur ami, et peur de trop m’en rapprocher. Mais je voulais tellement être plus près de lui, être dans ses bras maintenant et pour toujours encore. Je voulais être entièrement à lui, parce que je savais pertinemment que jamais il ne me ferait du mal, même s’il m’en faisait bien assez présentement, sans même le savoir, sans probablement même le souhaiter, j’imagine. Je voulais que tous mes beaux moments se déroulent avec Jay, et qu’avec Jay. Enfin, ceux qui ne pouvaient être que partagés en amoureux. J’avais bien beau être jeune, 23 ans, et vouloir profiter de la vie à fond, je commençais de plus en plus à prendre conscience que l’avenir que je voulais, c’était que Jay fasse partie du mien et j’espérais tellement faire partie du sien.

C’était tellement diffcile d’avoir à constamment dire à mon meilleur ami que j’aimais passer des moments agréables et intimes avec des garçons. Que j’aimais bien être un plan cul, mais je pouvais pas lui dire que si j’aimais bien être qu’un simple plan cul pour les mecs dont je visitais les lits ou qui visitaient les miens, c’était parce que je ne pouvais pas être dans les bras et dans le lit de celui qui me rendait complètement folle : lui. Merde. J’avais envie de le crier sur tous les toits, mais à chaque fois, je bloquais. Et plus les jours passaient, plus mes sentiments s’amplifiaient. Ce serait mentir que de dire que pas une nuit je ne rêvais à lui. Non, en effet, toutes les nuits je me surprenais lorsque mes pensées et mes rêves s’orientent vers lui, vers mon meilleur ami, vers ce meilleur ami qui faisait battre mon cœur à cent mille à l’heure. Mais encore une fois, je n’étais pas pour le lui avouer ; pour qui me prendrait-il, si ne ressentais pas les mêmes trucs que moi je ressentais? « Si tu me connais si bien que ça, si tu sais si bien ce que je mérites, alors ouvres-les yeux et tu verrais ce dont j’ai réellement enve… Et dis-moi donc…Termine ta phrase ; en tout cas pour qui ou quoi…?! » Ouais, s’il ouvrait enfin les yeux sans se voiler, il réaliserait enfin l’étendue de mes sentiments à son égard. Pourquoi cela semblait-il si impossible? Pourquoi j’avais cette impression que ça ne fonctionnerait pas alors que c’est ce que je voulais plus que tout au monde? Il fallait que je fasse le premier pas. Il le fallait, sinon on avançerait pas. Mais…pas ce soir, j’en étais incapable, j’étais pas prête. Maintenant que nos deux visages étaient à proximité l’un de l’autre, je n’arrivais plus à contenir mes tremblements ni même à empêcher mon cœur de battre fortement, ni même d’empêcher le rouge me monter aux joues. Je savais qu’il me regardait, et je savais qu’il voyait mes larmes, qu’il voyait mon maquillage couler. J’aurais aimé qu’il m’embrasse, qu’il m’emmène chez lui et qu’il me dise à quel point il était fou de moi, mais au lieu de ça, il posa sa main sur mon épaule. Quoi?! Ce n’est pas du tout ce à quoi je m’attendais, et je me serais effondrée en pleurs, si j’avais été seule. Incapable de me retenir, même si je n’arrivais pas à le lui dire ni même à l’embrasser, je me jetai dans ses bras pour qu’il me serre contre lui. Peut-être qu’il verrait ça comme une marque d’affection entre amis, mais pas moi… « Je fais ça parce que j’en ai marre d’être amoureuse des mecs qui n’en ont rien à foutre de moi. Au début Sören, même si c’était pas le vrai amour, et puis maintenant…» Et puis maintenant toi. Merde, j’avais peur, mais là, je me sentais si bien dans ses bras, si…en sécurité, pour un moment au moins…
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Dixie & Jay ♥

Difficile, je ne trouvais pas d'autre mot pour décrire ce qui se passait avec Dixie, c'était tellement difficile de voir celle qui me rendait si fou d'elle triste, en larmes et tremblotante alors qu'elle ne souhaitait que passer une bonne soirée. « Si ce mec te fait tellement mal, si ce mec que tu veux, mais qui ne te veut pas, pourquoi tu ne l'oublies pas Dix ? Tu sais que .. Quoi qu'il arrive j'serai toujours là pour toi, tu peux me parler, mais par pitié arrêtes de faire n'importe quoi .. Avec ces types-là. » Car je la voulais, plus que n'importe quoi d'autre sur cette terre. Je n'arrivais pas à comprendre comment une fille comme elle réussissait à avoir un tel impact sur moi, je ne me sentais jamais aussi bien que lorsque j'étais avec elle, car franchement, qu'est-ce que j'étais ? Aux yeux des autres, qui j'étais ? Le petit portugais bon élevé mais qui gâche sa vie avec toutes sortes de drogues, le mec qui n'avait jamais connu son père et qui n'arriverait à rien dans sa vie, voilà comment les autres me voyaient, mais surtout comment moi, je me voyais. Mais lorsque j'étais avec elle, à rire avec elle, à parler de tout et de rien avec ma meilleure amie, c'était comme-si mes problèmes n'avaient plu aucune raison d'être, comme-si elle était le remède qui me rendrait heureux à chaque instant. Cependant elle ne l'était pas heureuse, son corps tremblait comme une feuille au vent, ses jambes faiblissaient à chaque seconde que notre dispute nous prenait. Moi j'étais bloqué entre colère et jalousie, sans oublier la peine que j'avais de voir ma meilleure amie dans cet état, à l'heure actuelle, il n'y avait qu'elle qui comptait, la femme que j'avais invitée avait littéralement disparu de ma mémoire, il n'y avait qu'elle, moi et les larmes qui coulaient le long de ses joues, nous étions si proche que je pouvais presque sentir son coeur battre, à cet instant je voulais lui dire la vérité, lui dire que je ne voulais pas la voir avec ces hommes, car je la voulais pour moi et moi seul, je ne voulais pas la partager avec un surfeur, avec une autre fille ou n'importe qui d'autre, non je la voulais pour moi seul et uniquement moi. La plupart des jeunes hommes de mon âge souhaitent continuer à suivre au jour le jour, se lever avec une autre fille dans son lit tous les matins, moi je ne voulais plus de ça, je voulais me lever avec la même femme tous les matins, voir son visage démaquillé au petit matin et pouvoir se dire qu'elle est à moi, que je suis le seul homme de sa vie, je voulais que cette femme ce soit elle et aucune autre.

Ça devenait fatiguant et insupportable d'éternellement devoir éloigner Dixie des autres hommes, je me sentais comme un bourreau, un poids dans sa vie, mais je ne pouvais faire autrement. Je n'ai jamais vraiment eu de petite-amie, des relations d'un soir oui, mais jamais de relation durable et je n'ai jamais su pourquoi. Peut être parce qu'au fond de moi, je savais que c'était elle que je voulais plus que tout, qu'aucune autre femme ne pouvait me rendre aussi heureux qu'elle. Quand je vois sur les blancs d'Harvard les couples qui se forment, qui s'embrassent et qui se montrent fièrement bras dessus bras dessous devant les autres élèves, j'aimerais tellement que le mec au bras de la fille ce soit moi et que cette fille ce soit elle. Je rêvais comme un gamin rêve de son futur, comme un jeune garçon qui chaque soir rêvait de devenir un grand chirurgien ou gendarme mais qui quelques années plus tard n'est qu'enfaîte qu'un simple fonctionnaire. Et si dans cinq ans, j'étais encore le petit Jay qui tourne autour de sa meilleure-amie sans lui dire ce qu'il ressent vraiment pour elle ? « Tu veux vraiment que je termine ma phrase ? Pour moi Dixie, pour MOI !! A mes yeux tu n'es pas qu'un plan cul parmi tant d'autres tu es .. T'es .. » J'étais pris au piège, elle avait réussi à me faire avouer une partie de la vérité, mais je ne pouvais pas lui laisser entendre qu'elle était celle que j'aimais depuis l'adolescence, je devais encore une fois mentir, lui mentir à elle .. Mais aussi à moi-même. « Tu es mon amie Dix', tu es ma meilleure amie .. » Et bien plus encore, mais encore une fois, j'empêchais la vérité de sortir de mon cœur, j'empêchais Dixie de connaître l'étendue de mes sentiments pour elle. Je voyais dans son regard si triste et toujours aussi humide qu'elle était presque déçue, attendait-elle une autre réponse ? Ses larmes coulaient de plus en plus, son maquillage aussi, elle tremblait devant moi et tout cela, c'était de ma faute, je m'en voulais, jusqu'à ce qu'elle se jette dans mes bras, se serrant fort contre moi. Pourquoi fait-elle ça ? Pourquoi se blottit elle contre moi .. J'étais le coupable de ses larmes volées, celui qui avait foutu sa soirée en l'air. Je ne comprendrais pas, j'étais totalement perdu. Est-ce seulement un geste d'ami à amie ? Ou plus que ça .. Je sentais son corps contre le mien, j'aurai tellement aimé que ce moment se passe autrement, qu'elle se jette dans mes bras, mais heureuse et non triste. Je la serrais fort à mon tour, caressant en même temps son épaule comme un ami pouvait le faire pour sa meilleure-amie, mais ce n'était pas mon cas, même si elle devait le croire. « Alors éloignes toi d'eux, arrête de te voir seulement comme un plan cul et voit comme moi je te v.. Et puis maintenant qui Dix' ? Qui ? Dis le moi .. Dis moi qui te rends aussi triste. Tu peux tout me dire, tu le sais. »



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Jay & Dixie ♥

Parfois, il fallait tout simplement réussir à faire abstraction de ce qu’on appelait si facilement orgueil et qui touchait à peu près tout le monde comme un vulgaire virus. Tout le monde le savait : j’étais orgueilleuse, rancunière, impatiente, jalouse, possessive, mais également romantique et sensible. Certes, j’avais beaucoup de défauts qui prenaient très souvent le dessus sur mes qualités, mais ce côté de romantisme et de sensibilité qui me caractérisaient très bien depuis que j’étais toute petite m’aidaient à garder les deux pieds sur terre. Enfin, est-ce que j’y parvenais seulement, lorsqu’il y avait mon meilleur ami autour? Je n’en savais strictement rien. L’une des seules choses dont je pouvais être certaine, c’est que Jay parvenait toujours à me faire perdre mes moyens. Il était le seul à réussir à me mettre autant hors de moi en un seul claquement de doigts, mais dans ces moments-là, il était également le seul à me calmer entièrement. Et ça, lui seul y parvenait. Comme s’il avait un don magique et démoniaque à la fois. S’il y parvenait, c’était peut-être bien parce qu’il était le seul, à l’exception de mon grand frère Logan, à me connaître de fond en comble, du bout des doigts, dans les moindres détails. Il connaissait mes manies dans tous les détails, savait que si je souriais de telle façon c’était parce que j’étais heureuse, ou de telle autre manière parce que j’étais en colère mais que je ne voulais pas le démontrer. Il savait aussi que lorsque je plissais légèrement le nez, c’était parce que j’étais à la fois insultée, triste, jalouse et en colère. Et cette manie que j’avais depuis mon plus jeune âge ne m’avait jamais quittée ; alors comment dissimuler cela à mon meilleur ami qui m’attirait et me rendait si folle et qui me connaissait sur le bout des doigts? En ce moment, ce n’était pas bien difficile de voir comment je me sentais ; je pleurais, alors ça n’allait pas du tout. Mais qui savait pourquoi je me sentais comme ça? Personne. Peut-être qu’au fond Jay le savait, mais ça, il ne se l’avouerait pas, et moi-même je ne me l’avouerais pas. « Je ne peux pas l’oublier. Comment tu veux que je l’oublie, ne serait-ce qu’une seule seconde? J’suis bien trop près de lui pour l’oublier, pour passer à autre chose, alors qu’il n’y a même pas eu encore d’histoire…! » Dans tout ce que je disais, ça s’adressait à lui, et rien qu’à lui, pas à personne d’autre, même s’il ne s’en rendait tout simplement pas compte. Juste à cette pensée du fait que je lui tournais autour depuis de longues années, même si nous nous étions perdus de vue lors de ma fugue du Portugal avec Logan. Juste à cette pensée que jamais il ne se rendrait compte par lui-même, sans avoir besoin de le lui dire que j’étais complètement folle amoureuse de lui, avait le don de me déprimer au plus haut point, et en ce moment même, cette pensée avait le don de me faire pleurer, et de me faire trembler de la tête aux pieds. Pourquoi étais-je capable d’être si proche de lui, en parlant de distance, puisqu’on devait bien se trouver à à peine quelques centimètres l’un de l’autre, mais tout en étant incapable de lui sauter au cou pour l’embrasser passionnément. J’avais envie de passer ma nuit avec lui, mais pas comme un simple plan cul ou comme un one night and forget, mais comme le font tout simplement deux personnes qui sont folles amoureuses l’une de l’autre? Pourquoi en étais-je incapable? La peur? La peur du rejet, la peur de ce qu’il dirait, la peur de sa réaction, mais surtout, la peur de le perdre à jamais.

Soudainement, un mince espoir s’alluma dans mon regard. Un mince espoir aux paroles de Jay, lorsqu’il me dit, tellement emporté, que pour lui je n’étais pas qu’un simple plan cul. Bon d’accord, c’est vrai que jamais nous n’avions couché ensemble, mais ce n’est pas ce que ça signifiait. Un mince espoir lorsqu’il prononça le à mes yeux tu n’es pas qu’un plan cul parmi tant d’autres tu es.. T’es... Un mince espoir qu’il me dise : t’es la femme de ma vie, celle qui fait battre mon cœur, celle qui me fait rêver, celle dont je suis fou et celle que j’aime. Mais ce mince espoir disparut bien rapidement lorsqu’il me dit tout bonnement que j’étais son amie. Ou encore mieux, sans meilleure amie… Wow. Ce n’est pas ce à quoi je m’attendais, mais pas du tout. J’avais vraiment envie de m’enfuir, loin, très loin, encore une fois. Une colère que je refoulais m’envahit soudainement à la seule pensée qu’il puisse dire ce à quoi j’espérais seulement quelques secondes plus tôt à une autre fille que moi. La jalousie me tenaillait le cœur et l’estomac, mais aussi la gorge. Je n’arrivais à rien dire, alors je me blottis dans ses bras ; pour ne pas crier, et pour ne pas fuir. Je pleurais cependant toujours, tremblant toujours aussi. Je sentais qu’il me serrait fort dans ses bras : j’oubliai tout le reste : la fille avec qui il était, mon surfeur, les gens pas rapport autour de nous, le restaurant, mes larmes, ma peine, ma jalousie, mais ses paroles me ramenèrent bien vite à la réalité. Comment pouvait-on vivre dans du rêve, aussi…? J’aurais tellement aimée vivre dans un conte de fée. Que je sois Cendrillon et que Jay se transforme en prince charmant, comme dans la belle et la bête. Qu’il me donne un baiser au matin pour me réveiller d’un éternel sommeil comme dans la belle au bois dormant. Qu’il m’aime pour ce que je suis et non pour notre amitié, comme on pourrait comparer cet aspect à la voix de la petite sirène. Bref… Je voulais vivre heureuse avec lui, mais ça ne semblait pas être de sitôt… Je me reculai immédiatement de son étreinte en me séchant les larmes d’un coup de mains sous les yeux, étalant malencontreusement mon mascara sur mes joues, mais ça je m’en foutais. Ma voix tremblait maintenant. De peine, de rage, et d’amour refoulé. « Je peux pas te le dire, Jay! Parce que tu devinerais c’est qui bien plus vite que tu ne peux te l’imaginer. Parce que tu aurais peur, j’en suis sûre. Parce que tu voudrais mettre un terme à notre amitié. Parce que c’est…» Parce que c’est toi, putain de merde. Plus mes mots sortaient de ma bouche, plus je les criais, comme s’il ne me restait plus que quelques minutes à vivre et que je devais déballer un lourd secret rapidement. Mais c’en était rien, puisque ce secret restait terré au fond de mon cœur, bien malheureusement. Je regardai Jay dans les yeux, plongeant mon regard dans le sien. Mon regard lui transmettait un truc que jamais je ne lui avais fait voir, et j’espérais qu’il le comprendrait. Mais je ne pouvais pas le dire à haute voix. Alors, après l’avoir observé dans les yeux quelques secondes, je tournai les talons, prête à m’enfuir. « Je n’ai plus rien à faire ici.. » Je ne pouvais pas courir à cause de mes talons hauts, mais je marchais d’un pas rapide, refoulant mes larmes pour ne pas m’effondrer au sol et éclater en sanglot. Ouais, c’était ça cette sensibilité et ce romantisme exagérés qui me caractérisent si bien…
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Pourquoi était-ce si compliqué entre nous deux, pourquoi je ne suis jamais parvenu à lui dire ce que je pensais sincèrement d'elle, sans passer par quatre chemins, sans utiliser toutes sortes de métaphores qu'elle ne pouvait comprendre sans connaître la vérité. Je n'ai jamais eu envie d'une autre, c'est elle dont j'ai toujours désiré à mes côtés. Et j'espérais qu'elle comprendrait d'elle-même, que je ne sois pas obligé de lui déclarer ma flamme et pour dire vrai, je n'ai jamais su ce qui m'empêchait réellement de le faire, ma fierté, mon orgueil, ma jalousie maladive, la peur qu'elle me rigole au nez et me rejette, franchement je n'ai jamais su et ça me hantait depuis mon plus jeune âge et le pire dans cette histoire c'est que je n'avais personne à qui me confier. Je n'avais personne à qui je pouvais parler d'elle, personne ne savait réellement ce que je ressentais pour elle, personne sauf peut-être mon meilleur ami, aujourd'hui au ciel, celui qui était un peu comme mon double mais aussi le grand-frère de celle qui faisait battre mon cœur, celle qui réchauffait ce petit truc rose qui bat dans mon corps et qui le réchauffait même en plein hiver. Ce mec en or, c'était Pedro, il a toujours compris ce que je ressentais pour sa sœur, sans même n'avoir besoin de lui dire. Mais aujourd'hui il n'était plus là, il restait Logan, bien que ce soit un très bon ami et qu'il devait se douté de ce que je ressentais pour sa petite sœur chérie je n'avais pas autant de faciliter à me confier à lui qu'à Pedro. Qui me restait-il ? Ma mère ? Non, trop occupé au Portugal avec sa 'famille' .. Gwen peut-être, celle avec qui nous nous sommes trouvé un lien de parenté, mais non, car elle était l'un des plans culs de celle que j'aimais. Oui ma propre sœur couchait même avec celle que je voulais depuis si longtemps, mais dont je n'ai jamais réussi à avoir. J'étais seul avec mes sentiments, seul sans pouvoir me libérer de son emprise, mais est-ce que je voulais réellement me sortir Dixie de ma tête et de mon cœur ? En aucun cas je ne voulais pas, en aucun cas je voulais l'oublier pour moins souffrir. « Et si ce mec que tu n'arrives pas à oublier n'était pas le bon ? N'était pas celui qu'il te fallait. Toi-même tu ne sais peut-être pas celui que tu veux réellement .. Il peut être quelque part à t'attendre, à attendre un signe de toi .. » Il était juste devant elle, moi. Je ne savais pas qui était cet homme qu'elle voulait tant, celui qui faisait battre son cœur comme elle faisait battre le mien, au fond de moi j'espérais être cet homme mais plus le temps passe, plus cette idée disparaissait de mon esprit. Elle ne voudrait jamais de moi comme moi je la voulais, mon cœur était comme un volcan prêt à exploser, mais c'était comme-ci un rocher l'empêchait d'entrer en éruption. Je m'en pouvais plus de cacher mon amour pour elle, j'avais qu'une envie, la prendre par le bras et l'embrasser comme jamais aucun homme ne l'avait fait avant moi, pas un baiser qui voulait dire 'Vient dans ma chambre.' mais bien un baiser qui voulait dire 'Mon cœur t'appartient.' Aujourd'hui encore j'essaie de comprendre ce qui me retient de lui dire la vérité, mais je n'arrivais pas à mettre la main dessus, comme-ci le destin refusait de me voir heureux, refusait de me voir en couple avec elle. Je voulais tellement qu'elle soit ma Bonnie et moi son Clyde, que l'on forme un vrai duo, un couple pour le meilleur comme pour le pire, cependant tellement ce moment traînait à venir que je venais à me demander s'il arriverait un jour.

Ce qui me rendait tout aussi fou, ce qu'elle n'arriverait toujours pas à comprendre ce que je ressentais vraiment pour elle, celle qui était la première à connaître mon problème avec la drogue, n'arrivait pas à comprendre qu'en réalité ma drogue, c'était elle. Depuis que nous nous connaissons, je ne m'étais jamais vraiment mis en couple, comme je l'avais dit avant, j'ai eu et j'ai encore des coups d'un soir, des plans culs, mais jamais je n'ai été en couple, cependant elle ne s'était jamais posée la question : pourquoi ? Pourquoi est-ce que je refusais de donner mon amour à une femme qui m'aimerait autant que moi je l'aimerai, tout simplement parce que je n'aime aucune autre femme autant que je l'aime elle, Dixie, ma meilleure amie. Je ne pouvais accepter d'officiellement être en couple avec une femme pour qui je ne ressens pas ce que je ressens pour elle, donner un espoir d'amour à une fille qui en réalité ne serait pas celle que j'aimerais avoir dans mon lit, celle à qui je voudrais donner les clés de chez moi, bref .. Je refusais d'aimer une femme, je voulais aimer cette femme. Il ne s'était jamais rien passé entre Dixie et moi, peut être un rapprochement ou deux, mais rien de concret, nous n'avons jamais déposé nos lèvres l'une sur l'autre, nous n'avons jamais fusionné nos corps comme j'aimerais le faire depuis des années, seulement quelques petits mots doux, quelques allusions masqué de temps à autre, mais rien de concret, rien qui ne pouvait me faire espérer un avenir avec elle. À chaque seconde de notre dispute devant ce restaurant, je sentais qu'elle attendait autre chose de moi, des autres mots de ma bouche, mais je n'arriverai pas à comprendre que ce qu'elle attendait peut-être depuis aussi longtemps que moi, c'était la pure vérité, la vérité sur mes sentiments pour elle. Soudainement, je sentais son corps s'éloigner du mien, ses larmes coulant le long de ses joues, elle s'éloigna de moi, s'essuyant elle-même ses gouttes d'eau qui sortaient abondamment de ses yeux, ses magnifiques yeux. Une fois encore je le voyais s'éloigner de moi, sa voix était de plus en plus forte, le regard des passants étaient braqués sur nous, mais je m'en fichais royalement, ils étaient comme invincibles à mes yeux, plus rien n'était réel, sauf elle. Je lui avais demandé le nom de celui qui faisait battre son cœur, mais encore une fois elle gardait le secret enfui en elle, comme toujours, comme moi aussi je le faisais envers elle avec mes sentiments. Ça me rendait dingue qu'elle pense une seule seconde que je pourrai mettre fin à notre amitié pour un autre, pour celui qu'elle aime, ça me rendait fou qu'elle pense une seule seconde que je pourrai la rayer de ma vie alors qu'elle est la raison de ma présence loin de mon Portugal natale. « Peur de quoi Dixie ? Peur de lui ? Ou peur de te perdre ? J'comprends rien Dix' .. Quoi que tu fasses dans ta vie, jamais, JAMAIS, je voudrais mettre un terme à notre amitié, tu ne sais pas à quel point tu comptes pour moi .. Et rien ni personne ne pourra rien faire contre ça. Tout à l'heure tu m'as demandé de finir ma phrase .. Je te demande d'en faire autant : parce que c'est qui ou quoi? » J'espérais que sa réponse soit 'toi', mais au lieu de ça, je la voyais partir, me disant qu'elle n'avait plus rien à me dire, j'entendais sa respiration des plus difficiles à cause de ses larmes, elle était en sanglots et s'éloignait de plus en plus de moi, je restais droit comme un i, je la regardais partir sans pouvoir faire quoi que ce soit. « Dixie .. Ne pars pas. »



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Jay & Dixie ♥

C’était si difficile de vivre aussi proche et à la fois aussi éloignée de Jay. Ça me faisait mal, oui, mais cette souffrance, je la gardais pour moi, dans un de ces recoins de moi-même que même mon meilleur ami n’arriverait pas lire. Si j’ouvrais cette partie de moi, cette espèce de journal intime et personnel, un de ces jours, c’est là que Jay pourrait enfin voir à quel point mes sentiments pour lui sont bien plus forts qu’une simple amitié entre deux meilleurs amis. En fait, j’avais un peu hâte aussi de lui révéler que j’étais amoureuse de lui. Hâte, et presque prête à lui avouer tout ça, mais pas encore assez pour le déballer maintenant, pour lui sauter dans les bras et pour l’embrasser comme j’ai de plus en plus envie de le faire. Non, je n’y arrivais pas encore, même si je me disais qu’au final, ce serait à moi de faire le premier pas. Connaissant Jay sur le bout des doigts, je savais qu’il était encore bien plus orgueilleux que moi je ne l’étais, et ce trait de caractère qui nous caractérisait tous les deux très bien nous empêchait depuis de longues années justement de faire le premier pas afin de pouvoir avancer. Avant dans notre relation compliquée, quoi. De l’attirance en amitié, faut dire que c’est toujours douloureux, et je venais justement d’en prendre conscience. Notre relation, c’était un peu aussi comme celle du chat et de la souris : on se tournait autour, sans s’attraper. On échangeait souvent les rôles aussi. Dès que le chat s’en allait à la poursuite de sa proie, il fallait toujours que la petite souris prenne la fuite bien plus rapidement et échappe à son bourreau. Ouais, notre relation, à moi et Jay, était un peu similaire à celle qu’entretiennent le chat et la souris : on se courait après, sans jamais s’attraper parce que l’autre fuyait bien avant et bien plus rapidement. À chaque fois que j’ouvrais la bouche pour répondre aux propos de Jay, j’avais cette impression d’avoir une boule au ventre et d’être désespérée au plus haut point, ma voix s’étranglant même fréquemment dans ma gorge. « Je sais que c’est le bon, Jay. Je suis amoureuse de lui depuis si longtemps. Si ça n’avait pas été le bon, il me semble que je l’aurais oublié après quelques semaines, voire quelques mois? Mais non, ça dure depuis des années. C’est pas rien, ça… Je sais qu’il m’attend et qu’il attend un signe. Mais moi aussi, j’attends un signe de sa part, Jay. Un seul! » Un seul petit signe pour me redonner espoir et foi, était-ce trop demander? Peut-être bien. Mais voilà, même s’il ne me donnait pas de signe d’ici très bientôt, je savais d’emblée que je ne serais pas capable de m’éloigner de lui petit à petit, et que ce serait tellement douloureux, que je finirais par craquer et par lui avouer. Je n’avais jamais eu aussi peur que ça. J’avais peur, et il le savait parce que je le lui avais dit, mais aussi parce qu’il arrivait très certainement à lire dans mes yeux ce qui se passait. Ce que je ressentais. Il ne voyait pas ce que je voulais qu’il voit, mais…il parvenait tout de même à voir quelque chose, c’était déjà ça. « Tu aurais peur qu’il me fasse du mal, j’imagine. Tu aurais peur de voir la réalité. Tu aurais peur d’être blessé. Peur de me perdre, oui, j’en suis sûre… Sinon, tu n’agirais pas comme ça quand je suis avec un autre garçon que t… un autre garçon! Et puis tu veux que je termine ma phrase, toi aussi? J’allais dire : parce que c’est quelqu’un que tu connais! Tu ne le connais peut-être pas aussi bien que moi je le connais. Tu ne le vois peut-être pas comme moi je le vois, mais tu sais qui c’est, au fond! Tu le sais, et tu fais l’aveugle! Le sourd! Le muet, aussi! Et puis merde…! » C’est vrai que parfois, j’avais l’impression de le connaître plus qu’il ne se connaissait lui-même et même de lui faire confiance plus qu’il ne se faisait confiance. Mais voilà. Je n’allais pas lui dire que c’était LUI. Pas tout de suite. Un autre jour, peut-être… Justement, puisque je n’en étais pas plus capable, que je commençais à pleurer encore plus que tout à l’heure, et parce que je voulais juste aller m’effondrer dans mon lit pour essayer de me faire oublier ma soirée, j’avais tourné les talons pour partir, m’enfuir. J’entendis sa voix me suppliant de rester, mais je fis la sourde-oreille et j’augmentai la vitesse de mes pas pour partir, partir loin d’ici, et partir loin de lui et de ses lèvres, de son corps. De lui, quoi.
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