Sur la plage privée ❖ COLIN

Il fallait une première à tout n'est-ce pas ? Et puis après tout ce qui nous tue pas nous rend plus fort ? Evydence n'était pas une femme facile et qui se laisse pas draguer comme ça. Chez une personne elle aimait connaitre sa vie et son caractère pour apprendre comment se comporter face à cette dernière. Il est très rare que la blondinette revienne sur ses positions. Mademoiselle Windsor était un piqué vif dans la réplique de son ami. Un long soupir sortit de sa bouche. « Excuse-moi si je ne drague pas tout ce qu'il bouge et puis je me vois mal dire à un inconnu " Bonjour, mon ami m'a demandé de trouver un homme plus beau que vous donc, je vous ai choisi." ça n'a aucun sens. » Il fallait l'avouer, cette fois-ci elle était un peu sur la défensive. De toute façon, quoi qu'elle dise Colin aurait toujours le dernier mot et comme Evydence le voulait aussi, mais ça pouvait partir loin. Pas dans la dispute, mais dans la discussion. « Tu pourras attendre dix, vingt ans ça ne changera strictement rien. Je ne serais J.A.M.A.I.S la prochaine. Je plains ta future copine si tu vas tout le temps à droite et à gauche. En même temps ce sont pas mes oignons. » Voilà c'était dit. Les principes étaient importants pour Mademoiselle Windsor, et n'avait pas envie de faire ne serait-ce qu'un petit écart. Evydence faisait tout pour empêcher son ami de se relever. S'arrêtant un bref instant pour regarder ce qu'observer Monsieur Bauer. La mer. Une grimace se fit voir mais l'eau ne lui faisait pas peur et puis il faisait tellement chaud. Au passage; elle n'avait pas oublié son chapeau. « Allez tu as assez joué avec mon accessoire de tête, rend-le moi s'il te plait. » Evydence vit son regard de chien battu pour essayer de l'attendrir un petit peu pour qu'il puisse ENFIN baisser la garde. «Tu fais faire tout ce que tu veux, ça m'est égale. » Dit-elle sur un ton de défi.

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Dans la vie j'étais quelqu'un de vraiment têtu, je pouvais être ton pire ennemi comme l'un des meilleurs amis que tu n'as jamais eu. Je pouvais être détestable avec quelqu'un que je n'aimais pas jusqu'à ce qu'il craque, mais je pouvais aussi embêter des personnes que j'aimais beaucoup pour le plaisir, tout sauf méchamment et c'était le cas avec Evydence. Ne pas taquiner mon amie serait comme-ci je n'étais pas dans mon état normal, c'était comme une règle d'or dans notre relation. Elle devait certainement me trouver lourd à force, mais ce n'était pas grave car au fond de moi je savais qu'elle comptait énormément pour moi. « J'aime ton obstination et ta mauvaise foi jamais tu n'admettras qu'il n'y a pas plus beau que moi sur cette plage. Mais je t'adore même avec ta mauvaise foi. » Si Evy et moi avons beaucoup de points en commun, notre obstination en faisait partie. Elle comme moi voulait le dernier mot, sans pour autant que cela vexe l'un ou l'autre, c'est pour cette raison que je gardais le ton de ma voix amusée pour lui répondre. « Hey ! Ne jamais dire jamais, c'est une règle d'or dans la vie ! Qui sait, peut-être qu'un jour tu te réveilleras en te disant que je suis l'homme qu'il te faut. En ce qui concerne ma future copine, tu sais très bien que je ne suis pas fait pour être en couple. » Je ne pouvais pas me lever, la petite blonde m'en empêchait, mais elle voyait que je fixais la mer, ce qui lui fit afficher une légère grimace sur le visage, tout en me demandant de lui rendre son accessoire. « Tu crois vraiment que je vais te le rendre ? Non, hors de question, il me va tellement bien que cela serait un sacrilège de te le rendre. » Elle me regardait avec ses yeux de chien battu, pensait-elle un seul instant m'avoir ? Non, je roulais doucement sur ma gauche afin de pouvoir me relever sans gêne, je ne prenais pas le temps de secouer le sable sur mon t-shirt que j'enfilais le chapeau d'Evy sur ma tête. « Ne jamais me défier miss Windsor, tu devrais le savoir maintenant. » J'avançais ensuite rapidement vers Evy avant de la mettre sur mes épaules, faut dire qu'elle n'était pas lourde l'anglaise. Je me tournais ensuite vers la mer, chapeau sur la tête mais les bras occupé à porter mon amie.

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Evydence était très têtue tout comme son ami d'enfance Colin. L'un comme l'autre, ils voulaient avoir le dernier mot. Et cela pouvait durer des heures entières à argumenter leur opignon différent, leur raison jusqu'à ne plus avoir d'arguments. La blondinette savait très bien que le blond ne lui faisait pas de mal. Au contraire, il s'avère être une personne toujours présente pour l'étudiante en droit et vice versa. Il aimait, encore le mot est très faible, non adorait la taquiner. Après tout qui « aime-bien châtie-bien » et ce proverbe était vrai concernant l'amitié des deux gens. Les jours où Monsieur Bauer ne taquinait pas Miss Windsor, c'est que la plupart du temps il y a anguille sous roche. « Oh si il y a beaucoup mieux que toi, mais pas sur cette plage. Disons que tu as à moité gagné cette fois-ci. Et puis ma mauvaise foi tu l'aimes bien ainsi que mon obstination. » Durant quelques instants, la future Cabot fit tout ce qui est en son pouvoir pour que Colin ne se lève pas. Peut-être que c'est une fille de vingt-deux ans, mais Mademoiselle a du caractère à revendre, mais aussi de la tchache. « Je suis bien sûre d'une chose que jamais, je me réveillerai et que je me dirai « tiens Colin est l'homme qui me faut. » Plutôt mourir que briser cette amitié si importante à mes yeux. Je sais bien que tu n'es pas fait pour être en couple, mais le jour où tu me présentera une fille, je pense que ça sera la bonne. Mais ceci ce n'est pas à l'ordre du jour. » Comme Evy s'en doutait, faire sa tête de chien battu n'eut aucun effet sur l'étudiant en droit, dommage une prochaine fois. Elle devrait essayer les larmes bonne comédienne qu'est l'anglaise. « Si j'ai une insolation, ça sera de ta faute et tu l'auras sur ton conscience de gros dragueur invétéré que tu es. » La future rose n'avait pas eu le temps de répondre à la réplique de son ami que ce dernier mit son chapeau sur la tête et mit la jeune fille sur ses épaules. Un petit cri de stupeur c'était échappé de sa bouche ne s'attendant pas vraiment à ça. Evydence qui avait une vue sur son magnifique dos, se mit à frapper le dos de celui pour qu'il la lâche. Bah oui tous les moyens pour se défendre étaient permis. « Non pas l'eau, j'aime pas y rentrer sans avoir goûté la température de l'eau. LACHE-MOI » C'est alors qu'elle se mit à bouger les jambes dans l'espoir de se libérer de l'emprise de Monsieur Bauer.

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