• Des fois c’est dingue, les évènements se précipitent et se présentes d’une drôle de manière. Tout jeune, je ne pensais pas qu’un jour j’allais devoir être à la tête d’une mafia, que j’allais être ce Michael Corleone que l’on a tous vu dans les films. Personnellement j’me voyais avocat, prendre la défense de certaines personnes dans le besoin, alors c’est pour ça que malgré tout ce poids et ce destin qui m’attend, j’continue mes études pour obtenir ce putain de diplôme. J’suis dans les vapes, je dors, j’espère juste que je ne ronfle pas histoire de ne pas me faire repérer et qu’on se moque de moi. L’avion est dans les airs, il plane et se laisse guider entre les nuages presque inexistants. Pourquoi je suis dans l’avion ? Cuba amigo ! Un petit séjour de deux jours en compagnie de Natalya m’attend. Prendre l’air, se changer les idées loin du Summer Camp et profiter à fond de cette chance que l’on a. J’ai aucune idée de comment ça va se dérouler, de comment tout ça va se passer, mais je suis sûr d’une chose, je vais apprécier, et puis, ici, personne ne viendra nous emmerder, pas besoin de se cacher ou je ne sais quoi. Une petite secousse et j’me réveille en sursaut. Putain j’suis pire qu’une lopette ou quoi ?! J’tourne la tête et je vois Natalya qui sourit, bordel, elle se fout de ma gueule ? « C’est pas drôle hein ! Rassure-moi… J’ai pas ronflé ? » Ouais, je préfère demander, histoire de savoir si j’ai eu l’air con ou non. •
Le Summer Camp était une bonne occasion de se détendre, oui. Mais partir du pays c'était encore mieux. Ils pouvaient dire que tu fuyais les problèmes, c'était pas ce qui t'inquiétais, loin de là. Tu devais penser à autre chose. Laisser Elios, Feldt et Alessia derrière toi. Franchement, ça servait à rien de se prendre la tête, c'était beaucoup trop compliqué. L'une était en enceinte de lui et l'autre en était complètement folle.. Bref, tu étais tranquillement assise dans ton fauteuil. Tu tournais les pages de ton magazine Vogue, jetant quelques coups d'oeil à Ulysse de temps en temps. Ah oui, parce que t'allais avoir de la compagnie à Cuba. Plutôt bonne compagnie d'ailleurs. Soudain une légère secousse se faisait sentir. Voyant Ulysse bouger, tu te tournais vers lui. Nan sérieusement ? Il venait de se réveiller en sursaut à cause de cette toute petite secousse ? Tu te mettais à rire, le regardant se réveiller. Peu de temps après, il te demandait s'il n'avait pas ronflé. Tu continuais à rire, avant de prendre un air sérieux. Tu plaisantes ? Bien sûr que si ! Et pas qu'un peu.. Tu faisais attention à sa réaction avant de te remettre à rire. Allez j'plaisante tu ronfles pas ! Tu lui souriais avant de reposer ton regard sur ton magazine. Puis tu te mettais à penser à un truc.. En parler de ronfler, on est censé prendre une ou deux chambres ? Il y a quelques mois, t'aurais pas hésité : une seule chambre. Mais là, tu savais pas trop. Enfin, peu importe, t'allais bien voir sa réponse.
• Cuba, jamais je n’y ai mis les pieds de ma vie, jamais je n’ai eu la chance de m’y rendre, et, j’avais donc finit par la saisir. Sérieusement, pour moi Cuba c’est comme dans les films, tu te poses sur ton hamac, ton cigare dans le bec, un chapeau de paille sur la tête, un petit coktail dans les mains tout en ajoutant une magnifique vue sur la plage. Je dormais comme un enfant lorsqu’une légère secousse me fit sursauter et me réveilla par la même occasion. Tournant la tête, je vis que Natalya se moquait de moi suite à ma question. Alors, j’ui met un petit coup de poing sur l’épaule, mais rien de bien méchant, je sais contrôler ma force, et j’pourrais pas lui faire de mal. Elle me répond que oui, j’ai ronflé, pour ensuite me dire que non. J’me contente de secouer la tête en prenant un air blasé, alors qu’en fait, je ne le suis pas du tout. Sa prochaine question concernait la chambre qu’on allait prendre, une ou deux chambre, un ou deux lit ? Ahah, personnellement, ça ne me dérange pas de dormir dans la même chambre qu’elle, disons que ça ne serait pas la première fois. « Ca me dérange pas de prendre une seule chambre perso, après si tu tiens à avoir ton intimité, je respecterais ! » J’suis pas pudique hein. •
Un séjour de rêve à l'horizon. Déjà que la Floride n'était pas mal, Cuba promettait. Tu avais déjà beaucoup voyagé mais jamais vers Cuba. C'était donc une découverte pour toi aussi. Plus que quelques minutes de vol et vous y étiez. Tu avais tellement hâte de découvrir cette île.. En attendant, tu te moquais d'Ulysse. Tu riais jusqu'à ce qu'il dépose un léger coup de poing sur ton épaule. Tu feuilletais alors ton magazine, après lui avoir rendu "son coup". On frappe pas les femmes ! Tu te mettais à parler de l'hôtel, enfin surtout de la chambre. Tu souriais à sa réponse. Nan c'est bon, une chambre ça m'va. J'voulais juste voir ça avec toi. Des hôtesses vous annonçaient que vous alliez bientôt arriver et qu'il fallait donc rattacher votre ceinture. Tu t'exécutais, te tournant vers Ulysse. Dans une demie-heure tu pourras continuer ta sieste petit bébé Tu te moquais oui. Et oui, t'aimais ça.
• J’étais habitué aux avions et aux longs trajets, ce n’est pas la première fois que j’étais assis dans cet engin qui nous permettait de voyager dans les airs à une grande vitesse. Mais étrangement cette fois ci je m’étais retrouvé à sursauté comme un peureux qui avait eu peur à la première secousse. C’est des conneries, j’ai pas flippé, c’est juste que j’étais en train de dormir et que dans mon rêve, c’était un tremblement de terre, et pas une petite secousse de rien du tout. Alors j’vois Natalya qui se moque de moi, j’la laisse faire malgré ce petit coup de poing gentil sur l’épaule, notre relation serait difficile à expliquer en fait, j’sais même pas si j’pourrais vous la décrire tout compte fait, c’est assez chaud, compliqué, mais simple à la fois, bref, vous voyez ce que je veux dire ? Alors pour moi la question sur le nombre de chambre qu’on prendrait ne se posait même pas. M’apprêtant à lui répondre, je fus coupé par la voix de l’hôtesse de l’air qui annonça notre arrivé dans quelques minutes, suite à quoi Natalya repris ces moqueries en me faisant savoir que je pourrais bientôt reprendre ma sieste. Je secoue la tête avant de lui répondre. « Que si tu viens avec moi ! » Un sourire sur les lèvres, je me leva par la suite pour descendre lorsque l’avion fus atterrit, laissant la jeune femme passer devant moi. « Après vous très chère… » je comptais bien faire en sorte que ce voyage soit inoubliable… •
Dans quelques minutes, vous alliez enfin découvrir l'île de Cuba. Ainsi que votre chambre.. Pourquoi t'avais posé cette question ? Tu savais pas trop, sûrement à cause d'Elios. Vous n'étiez pas encore ensemble, c'était bien compliqué. Surtout depuis que son ex était revenue à Harvard. Encore un obstacle à votre relation. Peut être que ça allait quand même se faire.. Peut être pas. Bref, tu devais penser à autre chose. T'étais avec quelqu'un d'autre là. Surtout vu que c'était Ulysse et que t'avais pas trop envie de lui exposer tes problèmes de coeur. Sa remarque te sortait de tes pensées, te faisant sourire. Hum t'es sûr qu'on dormira si on est tout les deux ? Un sourire malicieux et tu te levais de ton siège, sortant de l'avion derrière Ulysse. Ce dernier te laissait alors passer devant lui. Merci monsieur Une fois sortis, vous rejoigniez l'aéroport pour prendre vos valises. Tu retrouvais rapidement la tienne, te retournant vers le beau brun. Bon tu t'dépêches ? Cuba n'attend pas !
• La vie et moi c’est une longue histoire, j’vous assure, certaines personnes ont une vie pépère, avec quelques embrouilles mais rien de bien extraordinaire, une vie banale à vrai dire. Et d’autre personne, comme moi, n’avait pas une vie toute simple, j’aurais aimé avoir une vie banale, sans trop de problème, mais le destin avait voulu que je tombe dans une famille de mafieux, et que je termine à sa tête, le destin avait voulu que ma mère meurt d’une overdose, le destin avait voulu que je sois un enculé, le destin et moi, ont étaient pas amis. Alors j’avais décidé de me changer les idées, de profiter de ce summer camp pour vivre comme un étudiant de mon âge, et, c’est pourquoi j’étais parti en direction de Cuba chikitas bonitas gringo en compagnie de Natalya. « Vu comme ça, non, on risque de ne pas vraiment dormir, mais… » Mais ça ne me dérangerait pas. C’est ce que j’avais répondu à sa phrase concernant la sieste que j’avais proposé. L’avion arrivé à destination, la belle jeune femme me remercia de la laisser passer pour ensuite aller chercher nos valises. Bordel, en à peine deux minutes elle avait déjà la sienne en main, et me demandait si je trouvais la mienne. Je cherche je cherche, et je la trouve, enfin ! « Cuba n’attends pas ! C’est pour ça que le taxi est là ! » Et, tout en m’approchant du taxi, je pris nos valises que je mis dans le coffre, ouvrit la porte à Natalya et laissa le taxi nous mener à destination. « Viens on reste ici et on rentre pas ? » Avais-je proposé, bon, j’étais pas vraiment sérieux hein… •
T'avais jamais été du genre à vouloir te poser avec quelqu'un. Les seules fois que tu le faisais, ça se finissait toujours mal. Alekseï t'avais quitté alors que tu étais enceinte et un peu plus tôt, tu avais mené Elios en bateau. Il était fou de toi, alors qu'il était juste un simple passe-temps. Et puis, t'avais quinze ans quoi. Alors en attendant, tu allais voir à droite à gauche, histoire de passer du bon temps quand même. Tu souriais malicieusement quand Ulysse te disait qu'effectivement, vous n'alliez pas beaucoup dormir. Ta valise à la main, tu lui suivais jusqu'au taxi. Une fois dans le véhicule et vos valises dans le coffre, tu écoutais ce qu'il te disait, ton regard perdu dans le paysage qui ne cessait de défiler. Hum pourquoi pas, si je trouve de quoi me refaire une garde robe digne de ce nom Tu te mettais à rire, la première chose à laquelle tu pensais, les vêtements.
• Je ne sais pas vraiment si un jour j’arriverais à trouver une personne que je mérite, une femme avec qui me poser. Vous savez, j’suis jeune et je profite de la vie, je ne cherche pas à me mettre avec une fille, mais, étrangement, je sais qu’au fond de moi j’aimerais bien. J’me lance dans des relations sans lendemain, ou alors dans des relations assez étranges et ambiguës. Regarder nous, Natalya et moi. On est pas ensemble, mais on part en voyage ensemble, on prend la même chambre, et on couche ensemble. J’crois qu’on appelle ça la jeune d’aujourd’hui, mais, malheureusement, j’vais pas pouvoir continuer de faire ça toute ma vie, il va bien falloir qu’un jour je décide à me poser. Sauf que pour le moment j’essaye de pas y penser, je suis bien avec cette jeune femme, j’me sens bien, alors je ne me pose pas de question et je vis cette relation comme elle se présente. « Hum pourquoi pas, si je trouve de quoi me refaire une garde-robe digne de ce nom » Je souris à sa réponse, et pendant le trajet, on continue à parler de tout et de rien. C’est une fois arriver devant le magnifique hôtel que je lâcha un « Wha… », essayant de réaliser ce qui était face à mes yeux. Putain si Cuba c’est comme ça, je rentre pas moi ! J’attrape les valises, me la jouant gentleman pour une fois, et une fois dans l’hôtel, je demande les clefs de la chambre. Une fois dans nos mains, je les glissa dans les confia à la belle brune pour pouvoir reprendre les valises et se diriger vers la chambre. « On prend l’ascenseur hein, j’suis pas Hulk ! » C’est en montant dans ce dernier que je lâcha les valises, soufflant un instant, et, une idée me passa par la tête… J’regarde Natalya, et, m’approchant dangereusement d’elle, je la plaqua contre les parois de l’ascenseur pour l’embrasser… Cuba, nous voilà. •
Est-ce que t'étais vraiment capable de rester là ? Hum sûrement pas. Trop de personnes te manqueraient. Puis Elios avait été si adorable au bal.. Tu savais pas trop ce qui allait se passer maintenant.. Mais tu ne risquais pas de rester dans un autre pays. Bref, tu arrivais devant l'hôtel avec Ulysse. Ce dernier lâchait un "wah" en le voyant. C'est vrai qu'il était plutôt luxueux comme hôtel.. De toute façon, t'avais pas l'habitude des trucs miteux. Tu lui souriais et rentrais avec lui, prenant les clés qu'il te tendait. Tu le suivais dans l'ascenseur, un peu perdue dans tes pensées. Sans que tu t'en rendes compte, il s'approchait de toi et te plaquais contre la paroi de l'ascenseur. Posant ses lèvres sur les tiennes, il t'embrassait d'une façon loin d'être innocente. Passant ta main dans sa nuque, tu laissais tes lèvres jouer avec les siennes. Finalement, l'ascenseur s'arrêtait à l'étage de votre chambre. Tirant sur son t-shirt, tu l'emmenais dehors, après qu'il ait repris les valises. Arrivant devant la porte, tu te dépêchais de rentrer, fermant la porte derrière vous. C'est mieux ici. Tu te collais contre la porte, approchant son visage du tien pour l'embrasser à nouveau.