(flashback) (+ emrys) two can play this game

two can play this game (+ emrys)

L'été, le soleil, la plage, les cocktails et les beaux gosses. Qu'est-ce que j'aimais cette saison; qu'est-ce que j'aimais la Floride! Bon, ce n'était pas la première fois que je venais, mais à chaque fois, j'arrivais toujours à rentrer avec de merveilleux souvenirs de vacance. Bref, j'adorais. Et comme toujours, je voulais en profiter. J'étais donc là, à la piscine de l'hôtel, à me prélasser sur un transat. je bronzais en pleine solitude, un cocktail à la main. Bon, je n'avais clairement pas l'âge de boire, merci aux fausses cartes d'identité! Après quelques minutes, je décidais d'aller me baigner un peu dans la piscine. En cette fin d'après-midi, il n'y avait plus grand monde, tout le monde était à la plage ou en ville. J'avais décidément choisi le bon moment pour venir me prélasser en paix. Je plongeais donc, nageant quelques mètres avant de m'arrêter. Mes yeux venaient de se poser sur une silhouette que je reconnaîtrais entre mille. Emrys. Un sourire malicieux, les yeux coquins, je plongeais jusqu'au fond de la piscine et nageais jusqu'à lui, en apnée. Les mains devant moi, je vins les poser sur son torse alors que je l'atteignais. Je ressortis alors mon visage de l'eau, à quelques centimètres de lui. De mes mains, je remettais mes cheveux en arrière. « Tiens Emrys, quel plaisir de te voir... » Un sourire charmeur s'afficha alors sur mes lèvres.

Posé tranquille à la piscine, mes potes doivent partir. Je décide de rester là, poser tranquillement au bord de la piscine sur la serviette, lunette classe sur les yeux, je bronze et mon teint est déjà bien halée. Je regarde du coin de l’œil la piscine, j'ai bien envie d'y aller mais le monde, ça me saoule un peu alors j'attends encore. Je regarde autour de moi, admirant ce que je peux voir autour ; jolies filles mais pourtant, j'ai ce pincement au cœur en pensant à ma petite femme, à Eliah car rien que de regarder, j'ai l'impression de la tromper pourtant ce n'est pas vraiment le cas dans la mesure où on y va doucement et qu'elle, elle est pour de faux un peu avec ce mec là ; Humberto. Trop compliqué. Je protège mes affaires, enlève mes lunettes et je me lève doucement pour me diriger vers la piscine. Je saute directe, j'm'en fiche de me faire remarquer et je commence à nager. Quelques minutes plus tard, je me dirige vers le bord, m’appuyant dos contre celui-ci. Je regarde autour de moi, plus grand chose de bien intéressant, je me prélasse alors simplement et d'un coup, par surprise, je sens que quelqu'un arrive sous l'eau ; Hop, Une blonde fine, au cheveux long et d'un blond magnifique apparait devant moi, juste devant moi, presque collés à moi ; Juliana. Un sourire malicieux sur son visage, charmeuse comme toujours, elle se ravit de me voir et je participe encore à nos jeux ensemble, nos jeux de séduction. Je la regarde passer sa main dans ses cheveux trempés pour les arranger et ne pas les avoir dans les yeux, je me touche aussi les miens passant à mon tour ma main d'une manière très sexy, mon sourire bright et je prends à mon tour la parole : ça va ma beauté ?! j'avoue que la vision d'une telle sirène ne peut que me ravir !

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Avec Emrys, tout a été un jeu de séduction depuis le début. J'avais de la chance d'avoir un homme pareil comme mannequin personnel. Oui, il avait été le premier à se présenter quand j'avais affiché l'annonce sur les panneaux d'affichage à Harvard et il avait été le seul que j'avais pris. Enfin, j'en voulais aussi un autre mais ça, c'était une autre histoire. Pouvoir habiller un tel homme était vraiment une partie de plaisir et j'avais hâte de commencer réellement, à la rentrée. Là, tout ce qu'on faisait, c'était apprendre à se connaître. Et se charmer mutuellement. Sauf que ça ne va jamais plus loin. Je ne voudrais pas non plus, histoire que notre entente reste en bons termes. Vous imaginez qu'il se passe un truc entre nous et que ça change tout? Je ne voulais pas le perdre en tant que mannequin! Bref. Son sourire me faisait toujours craquer, encore plus quand il arrangea ses cheveux. « ça va ma beauté ?! j'avoue que la vision d'une telle sirène ne peut que me ravir ! » Je souris alors, satisfaite de sa réponse. Parce que j'étais une sirène. Belle et ensorcelante, avec une voix qui pourrait faire frissonner n'importe quel homme. Les femmes étaient jalouses de moi, ou m'enviaient. Et les hommes me voulaient. C'était difficile de plaire autant mais bon, mère nature a vraiment été généreuse avec moi. « Alors, qu'est-ce que tu fais ici tout seul dis-moi? »

Près de moi, je regardais d'un air très coquin limite pervers la sirène qui me faisait face pensant néanmoins à mon amour, Eliah, mais ça n’empêchait pas que c'était plus fort que moi : je voulais jouer et en aucun cas la tromper. La belle eut l'air ravi et entra directement dans mon petit jeu. Elle souriait lorsque je la comparais à une sirène et j'eus un petit rire charmant en repensant a ce que je venais de sortir puis regardant son sourire, je posais ma main sur sa hanche dans l'eau, passant mon autre main un nouvelle fois dans mes cheveux tandis qu'elle me demandait ce que je faisais là seul, je reprenais un peu mon sérieux pour lui répondre : hum ... pas grand chose, je venais me détendre mais ne t'en fais pas, tu participe à ma détente rien que par ta presence chérie ... c'est un plaisir de t'avoir à mes cotés, mais je te retourne la question ? Et c'est quoi ces façons de venir voir les jeunes hommes sans défense sous l'eau pour les emprisonner ? Un petit rire très charmeur, très macho dans le ton et je m'enfonçais dans son regard pour la faire frémir.

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Je n'étais pas prétentieuse, juste réaliste. J'étais belle et j'en profitais pleinement, mais ça ne voulait pas non plus dire que je couchais avec n'importe qui. S'il-vous-plait, j'ai encore une réputation à tenir, et un nom surtout. Je ne voulais vraiment pas me retrouver dans la presse à scandale même si c'est déjà arrivé quelques fois. Bon, j'aimais aussi quand parle de moi dans ces tabloïdes, mais pas de la mauvaise manière. Pour mon style, pour les galas de charité, je veux bien. Mais pour mes conquêtes, sûrement pas. Sa main sur ma taille, son regard pénétrant, je me mordis doucement la lèvre. C'était difficile de résister comme ça mais c'était aussi le plus amusant. « hum ... pas grand chose, je venais me détendre mais ne t'en fais pas, tu participe à ma détente rien que par ta presence chérie ... c'est un plaisir de t'avoir à mes cotés, mais je te retourne la question ? Et c'est quoi ces façons de venir voir les jeunes hommes sans défense sous l'eau pour les emprisonner ? » Sans défense? Emprisonner? La bonne blague! Je ne faisais rien voyons, je me tenais juste devant lui et j'étais venue le voir parce qu'il était seul, c'est tout. Jamais je n'aurais une quelconque pensée autre que de lui tenir un peu compagnie. « Emprisonner? Mais voyons, ce n'est pas moi qui ais mes mains sur toi. Et tout le monde sait que les hommes sont loin d'être sans défense, contrairement à nous, pauvres femmes que nous sommes. » Un petit clin d'oeil, un sourire un peu plus aguicheur et le jeu commençait.

J'étais surement maintenant en quelques sorte en couple, fou amoureux mais je ne devais pas pour autant me refuser de jouer au jeu de la séduction surtout qu'on prévoyait la discrétion avec ma belle alors si je devenais différent ce serait étrange : ok je profitais de ces raisons là. Je regardais la belle blonde, me léchant limite les lèvres face à ce coté lionne qui me faisait prendre tant de plaisir à la regarder avant de lui parler, cherchant à la flatter comme si à la fin, j'allais la mettre dans mon lit et me la faire. Je profitais en meme temps du soleil et du contraste avec l'eau fraiche de la piscine qui me faisait beaucoup de bien, j'avais besoin de cette détente, si bien que là, j'étais aux anges tout était parfaitement cool. Bien sur, elle souriait à mes remarques et compliments, jouant toujours avec moi, incapable elle aussi de jouer les raisonnables : « Emprisonner? Mais voyons, ce n'est pas moi qui ais mes mains sur toi. Et tout le monde sait que les hommes sont loin d'être sans défense, contrairement à nous, pauvres femmes que nous sommes. » Juliana me fit un clin d’œil qui se voulait aguicheur tout comme son sourire et les expressions de son visage. Tout sentait la séduction à plein nez et moi, je suivais, souriant à mon tour avant de rire à la fin de ses quelques remarques. Je lâchais donc rapidement ses hanches, retirant mes mains avec douceur, un air coquin et provocateur ; « D'accord, si c'est comme ça, j'enlève mes mains ... » je la provoquais du regard, sachant bien qu'elle aimait ma séduction et qu'elle mentirait surement si elle me disait qu'elle n'était pas heureuse de sentir mes grandes mains sur ses hanches si fines et si belle. Le contact de sa peau contre celle d'un homme : les femmes aimaient ça, encore plus quand elle aimait jouer avec l'homme en question. « Pauvre femme ? Tout est relatif ... tu joue un jeu mauvais julia ... parce que tu joue avec moi et tu m'accuses de tout. si tu veux, je peux partir ... » Je la provoque encore, provoquant son envie de jouer, de profiter de moi et de mon corps dans cette piscine encore quelques instants, quelques minutes, une heure surement.

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Je savais bien que jamais il ne se passera un truc entre Emrys et moi. Il me semblait même qu'il était en couple ou quelque chose dans le genre. De toute façon, en couple ou pas, si le gars allait voir ailleurs, ce n'était pas mon problème. Et là, vu qu'il s'amusait, je ne voyais pas pourquoi je ne pourrais pas répondre à sa petite drague. Nous aimions tous les deux le jeu, il fallait juste éviter de nous en brûler les ailes, mais ça ne risquait pas. Et puis, je ne m'attachais vraiment pas facilement à un homme. Je crois même que je ne me suis encore jamais attachée à un homme, sauf peut-être Adriano. Oui, il était le seul -ou presque. Finalement, je lui fis une petite remarque sur ses mains qui m'emprisonnaient, avec un sourire charmeur aux lèvres. Et il les retira, ce qui lui valu une petite moue de ma part. J'aurais voulu qu'il les laisse... « D'accord, si c'est comme ça, j'enlève mes mains ... » Il me provoquait, il jouait avec mes sentiments là. « Pauvre femme ? Tout est relatif ... tu joue un jeu mauvais julia ... parce que tu joue avec moi et tu m'accuses de tout. si tu veux, je peux partir ... » Là, je n'appréciais vraiment pas. Je décidais donc de me coller contre lui, plaçant cette fois-ci mes mains sur sa taille. « Mmmh j'ai changé d'avis, je ne suis pas prisonnière, toi tu l'es. Alors tu vas rester sagement ici, n'est-ce pas? » Doucement, je m'étais rapprochée de lui, soufflant les derniers mots dans le creux de son oreille avant de me dégager lentement, un sourire innocent sur les lèvres.

C'était presque une évidence dans notre esprit depuis le premier jour où elle m'avait abordé pour que je sois son mannequin principal ; jamais, on ne coucherait ensemble mais alors là, c'était encore plus clair, j'avais retrouvé ma petite femme mais elle, n'était pas censé le savoir et vu que c'était officiel à cause du Humberto, là, ce vieux mec bizarre, je pouvais aussi m'amuser alors je jouais effectivement bien avec la belle demoiselle, si canon, bien formée et qui me faisait quand meme un petit effet, je pouvais pas faire mon gros mytho non plus ! J'avais lâché la jeune fille suite à sa remarque, la provoquant ensuite, jouant des mots, jouant avec elle, sa fierté et ses sentiments. Bien sur, ça marchait et ça se voyait direct à ses yeux. On aurait dit que j'avais foutu un coup d'épée dans la fierté du petit bout de femme. D'un coup, elle m’emprisonnait de sa toute petite force et avec un sourire pervers, je me laissais faire. Ses mains sur mes hanches, elle se collait contre moi, Je souriais plus encore face à cette provocation de mon désir et tentait de résister à tout signe de mon excitation qui pourrait se manifester. « Mmmh j'ai changé d'avis, je ne suis pas prisonnière, toi tu l'es. Alors tu vas rester sagement ici, n'est-ce pas? » Elle m'avait dit ça à l'oreille doucement, une voix provocatrice. D'une de mes mains trempés par l'eau de la piscine, je caressais doucement, du bout des doigts son épaule avant de la laisser retomber sur le coté. Je la regardais, lui faisant bien face sans bouger et je reprenais d'un air fier ; Depuis quand, je dois t'écouter princesse ? Si je veux bouger, je bouge ... qui te dis que j'ai envie de rester avec toi ... Une ultime provocation ou le début d'une longue série. J'embrassais alors sa joue, mais presque au coin de ses lèvres pour l'étonner tout en allant pas trop loin et je faisais mine de m'éloigner d'elle nageant un peu.

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J'avais décidé de changer de tactique. Je lui faisais donc bien comprendre qu'il n'avait pas intérêt à dégager de la piscine comme ça, parce que je ne voulais pas perdre mon jouet du moment. Oui, je m'amusais avec Emrys même si je ne devrais peut-être pas. Mais je m'en fichais. De toute façon, ce n'était pas comme si j'allait m'amouracher de lui. Et puis quoi encore? Bon, il avait tout pour plaire mais... mais je m'aimais encore trop pour pouvoir penser à quelqu'un d'autre sans arrêt. Moi avant tout, égoïste que je suis. Mais en sentant sa caresse sur mon épaule, je ne pus m'empêcher de frissonner. J'aimais les contacts physiques, j'adorais ça même. « Depuis quand, je dois t'écouter princesse ? Si je veux bouger, je bouge ... qui te dis que j'ai envie de rester avec toi ... » Je pris une mine offusquée mais rapidement, un sourire malicieux s'afficha sur mes lèvres quand il m'embrassa sur la joue, au coin de ma bouche. Alors là, si je m'y attendais à ça... Et lorsqu'il s'éloigna en nageant... « Tu me fuis alors? Je te fais si peur que ça? » Je pris une mine abattue, sachant qu'il reviendra vers moi pour me rassurer. Enfin, je l'espère...

Juliana jouait avec moi ou bien se jouait de moi, peu importe, ça me faisait rire. C'était bien excitant comme je l'aimais pourtant contrairement à d'habitude, impossible d'aller au delà des limites avec la belle, impossible de feindre un baiser quoique ... je ne faisais que feindre et Eliah quand elle tenait la main de ce clochard minable, je ne devais rien dire alors a quoi bon ? Je grimaçais à cette pensée, faisant ensuite mine de rien, la regardant entrain de me montrer de ses yeux de biches que je n'avais pas intérêt à bouger mes fesses de là. Alors que je l'avais touché, posant légèrement ma main sur son épaule, la frôlant comme l'air du vent, je l'avais senti bien trop sensible à ce geste puis je l'avais provoqué oralement de mes yeux légèrement pervers mais très vite, elle était repassée à son tour çà l'attaque refusant de se taire, de me laisser le dernier mot, de me laisser partir. « Tu me fuis alors? Je te fais si peur que ça? » J'eus un petit sourire alors que je nageais tranquillement. Je comptais revenir vers elle mais derrière son minois de petit chat malheureux, je sentais la coquine juliana bien là alors voulant bien l’embêter, je continuais et répondais en souriant, pervers comme je pouvais : Humm ça se pourrait ... Je m'étais remis sur mes pieds, touchant le fond de la piscine en la regardant bien droit, sans meme détourner mon regard de braise de la belle ; quoique j'ai tendance à penser que j'ai plus peur de ne pouvoir résister à ton corps ma beauté ... Je retournais doucement vers elle, ne parlant plus, la regardant avec un air provoquant. J'aimais tellement ce jeu ... dangereux, si dangereux. Une fois, de nouveau, près d'elle, j'attrapais ses hanches, la serrant contre moi. Une main glissa sur sa jambe pour lui indiquer qu'elle pouvait sans soucie les passant autour de mes hanches et je nous ramener vers le bord pour coller son dos à la piscine. Pas d'embrassade, je la regardais, mettant alors mes mains de chaque coté de sa tête alors que ses jambes m'entouraient : Parfois ... nous sommes dans des positions si ... huuum ... alléchantes .... vois-tu ! une voix suave, des yeux de braises, je jouais tellement surement trop mais je devais bien m'amuser pendant que ma princesse s'amusait avec l'autre étalon.

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