take me back to the stars

take me back to the stars @Anastasia Miller & @Donovan Joyner
appt de Brinley // 31 octobre 2024
tw : mention de violence physique
tu ne savais pas dans quoi tu t'embarquais en entamant cette discussion. c'était un risque mais tu le prenais car il fallait bien briser la glace, rester des semaines comme ça n'était pas envisageable pour toi. tu glissais tes mains dans les poches de ta veste pour les tenir au chaud, brisant le contact physique établi. tu te tournais vers la fenêtre, le dos contre les barrières et les jambes croisées. ses mots te brisaient le coeur et tu n'avais aucune réponse à donner. tu retenais simplement tes larmes, silencieusement. à ce moment tu te demandais si une gifle n'aurait pas fait moins mal. les minutes passaient dans un silence de plomb sans que tu ne réussisses à dire quelque chose. tu contenais toutes tes émotions, aussi vives qu'elles pourraient sortir de manière inadaptée. tu te levais pour t'appuyer sur la rambarde, te pencher dangereusement et finalement tu te reculais en riant nerveusement. — si on est pas sur la même longueur d'ondes, donovan, qu'est-ce qu'on fait ensemble? comment tu peux même dire que tu m'aimes? la douleur transformée en colère, ou la colère en douleur. tout était mélangé et explosait, comme prévu, d'une façon qui allait sûrement envenimer la situation.

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appt. de brinley // 31 oct. 2024
On était dans une spirale ou quoi que je dise, quoi que je fasse, j'allais être fautif et pris à partie pour les sentiments que je pouvais ressentir. Et il n'y avait surtout pas de retour arrière possible. Petit à petit, dans le silence, l'écart se creusait entre elle et moi. Plus de contact physique, plus de proximité. Elle s'était même levée et je sentais le malaise m'envahir. Voilà, je savais qu'il fallait pas que je parle. Un soupir avant de me redresser à mon tour, lui faisant plus ou moins face. Puis alors que j'allais lui demander de dire quelque chose, un rire nerveux sortait de sa bouche. Piquante. « arrête, j'ai pas dit ça... » soufflais-je. Je sais même pas comment rattraper le truc. Je glisse ma main dans ma nuque, frottant légèrement en guise de gêne. « j'ai jamais été le meilleur pour m'exprimer, tu le sais. mais je te parle notamment du mariage, d'emménager ensemble... comment tu peux déjà penser à un mariage quand on sait même pas ce que ça donnerait de vivre ensemble ? ça me dépasse » confiais-je doucement. « j'peux me projeter sur du court ou du moyen terme. et toi aussi, t'as toujours fait que ça. mais parler mariage... ça me semble... trop loin, c'est tout. j'en suis pas encore là » Et je sais qu'elle a dit qu'elle voulait plus en parler mais ça me tracasse.

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appt de Brinley // 31 octobre 2024
tw : mention de violence physique
le coeur s'emballe, submergé par la vague d'émotions. tout ton monde que tu vois s'effondrer autour de toi. peut-être que tu aurais dû ne rien dire, te taire et contenir l'explosion. mains que tu sors de ta poche pour croiser tes bras sur ta poitrine et l'écouter. ses explications éclairent enfin ton esprit troublé. — je t'ai jamais dis que je voulais qu'on se marie bientôt.. tu soupires, laissant la tension en toi redescendre doucement. le ton s'abaisse lui aussi. — j'suis désolée. la gorge se noue et tu fais quelques pas secouant tes mains près de ton visage pour te faire un peu d'air, comme si l'extérieur ne suffisait plus. — t'as raison, c'est débile de penser mariage avant même d'habiter ensemble. et j'ai toujours fais les choses sans logique.. mais par peur tu te rapproches de lui t'arrêtant de marcher à son niveau. — j'ai à moitié habité avec travis alors que tout était..foireux temps d'arrêt de quelques secondes alors que tu ris légèrement à tes propres choix que tu juges ridicules. tu hausses les épaules. — j'ai eu peur. peur de précipiter les choses avec toi et que ça se passe mal. peur que tu partes pour un millier de raisons donovan.. mauvais choix qui s'accumulent à force de te laisser guider par la peur que tu ne sais gérer. — t'es la personne la plus importante dans ma vie.. je sais pas où je serai si t'étais pas arrivé dis-tu doucement en baissant la tête.

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appt. de brinley // 31 oct. 2024
C'était ma première vraie relation. Celle que j'ai eu au lycée, elle compte pas vraiment à mes yeux puisqu'il ne s'agissait pas de quelque chose de réel. C'était.. pour passer le temps, voilà tout. Mais avec Ana, c'était différent. Mon cœur battait pour elle. Mais c'était aussi la raison de ma peur grandissante. De la perdre, de nous perdre. Et même de me perdre. « je sais, je sais.. mais c'était un exemple » Une justification pas forcément nécessaire, avant qu'elle n'enchaine pour s'excuser et expliquer son point de vue. « t'as bien fait.. même moi, je pense pas être prêt à ça encore tu sais » Vivre ensemble, c'était encore que le début de notre relation, même si ça faisait un an. Et on avait chacun nos propres rythmes de vie. « j'crois que j'en suis à un point de ma vie où je flippe de tout parce que tout est nouveau » Et que je peux rien anticiper comme j'aurais pu le faire par le passé. Peur de la perdre, peur de perdre mon job. Peur de perdre mes amitiés également. « je suis là, je bouge pas »

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appt de Brinley // 31 octobre 2024
tw : ras
bras croisés, serrés contre ta poitrine. contenance rassurante de ta propre étreinte. tes sourcils se froncent légèrement, tentant de comprendre là où il voulait en venir. — pas prêt? à ce qu'on habite ensemble? toi qui pensais qu'il l'était et que tu avais freiné quelque chose entre vous, tu comprenais qu'il faisait machine arrière. — je fais partie de la nouveauté ou de l'acquis? toi même tu ne savais pas répondre à cette question le concernant. un étonnant entre-deux qui t'angoissais à y réfléchir. c'était nouveau d'avoir une relation qui te faisait du bien. — tu sais, j'ai passé des heures et des heures quand j'étais petite, à me dire qu'un jour j'aurai un job de rêve, un tas d'amis, un mari, des enfants et une belle maison. avoir la vie de mes parents finalement.. j'étais enfermée dans une bulle si lointaine d'une vie sociale normale que.. j'ai rêvé éperdument d'un jour atteindre ça. tu secoues la tête regardant toujours le sol, te rendant compte au fur et à mesure de tes paroles, de la portée risible de celles-ci. — et jusqu'à toi.. tout était raté. c'était un leurre tout ce qu'il y avait avant. la Anastasia que t'as connu, c'était une fille inventée pour être appréciée, pour trouver ce que j'avais jamais eu. tu t'abaissais pour attraper ton verre et le finir d'une traite. — j'ai envié, jalousé même, la vie de lora. elle, elle avait tout ça. tu soupirais de soulagement d'avoir vidé ton sac. — je veux pas me marier maintenant, je veux pas des enfants maintenant.. je veux juste t'écouter parler de ton travail, te regarder t'émerveiller sur des trucs que je comprendrai sûrement jamais, sourire en te voyant froncer les sourcils quand tu comprends pas comment se montent tes legos, être jalouse quand tu fais des câlins à weasley.. ton regard s'était relevé vers lui. les yeux brillant de larmes.

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appt. de brinley // 31 oct. 2024
Au final, le ton était bien plus calme, détendu. Et forcément, dans de telles conditions, la parole se déliait plus facilement. Que ce soit la mienne ou la sienne. Et clairement la sienne. Visiblement, on en avait tous les deux gros sur le coeur, au point d'en venir aux déclarations. Aux petites attentions qui ferait naître tout sourire sur un visage. « ouais... » L'idée même m'angoissait à présent. Faut croire que l'euphorie du début avait laissé place à la conscience de la réalité. « de la nouveauté. c'est la première fois que je suis dans une relation... comme ça, avec les sentiments et tout l'engagement qui va avec » finissais-je donc par confier à la principale intéressée. Et elle l'avait soulevé par message, peut-être que c'était l'engagement qui me faisait peur. Vraiment peur. Parce que l'abandon qui survient après tout engagement est encore pire. Et je l'écoutais, attentivement. Je la regardais qui me faisait tout son explicatif sur sa vie d'avant, ce qu'elle veut maintenant.. et ouais, ce qu'elle veut maintenant, c'est aussi ce que je veux. Vivre au jour le jour. « on fait tous ça, à un moment donné... être quelqu'un qu'on est pas juste pour mieux s'intégrer » Je l'avais bien fait pendant tout le lycée pour me faire accepter de la team football. « mais moi aussi j'veux tout ça... mais par dessus tout, j'veux pas qu'on s'encroûte, qu'on soit collés dans une routine, qu'on ait plus la passion des premiers jours » Je soupirais, me mordant la lèvre inférieure. J'ai besoin qu'on soit vivants.

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appt de Brinley // 31 octobre 2024
tw : ras
les pupilles brillantes fixaient le brun à quelques centimètres de toi. ton index venaient récupérer les quelques larmes qui s'abattaient sur tes joues. le soulagement venait t'apaiser et ton corps se détendait également. — c'est nouveau pour nous deux.. surenchérissais-tu. il fallait tout apprendre, ensemble. apprécier les hauts et surmonter les bas. — pourquoi t'as si peur de t'engager ? osais-tu finalement demander. tu avais bien cerné qu'il y avait quelque chose de cet ordre là mais tu n'avais aucune conscience du pourquoi. d'une certaine façon, l'engagement te faisait autant peur qu'il te rassurait. paralysée par la peur de le perdre, c'était une manière pour toi de penser qu'il resterait pour toujours à tes côtés. — tu penses qu'on devient ça ? un couple routinier? tu ne voulais pas faire parti de ces couples qui n'ont plus de passion mais seulement des habitudes. tes traits se crispaient légèrement, remettant en question ton comportement dans votre couple qui avait peut être amené à ça. — et si.. on réapprenait à se connaitre? ton visage se détendait à cette idée, elle te faisait même sourire. — enfin c'est débile.. c'est impossible.. tu haussais les épaules, pas convaincu pour un sous de cette proposition. — je me lasserait jamais de toi concluais-tu pour autant.

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appt. de brinley // 31 oct. 2024
Oui et non, malgré la toxicité de son ancienne relation, elle avait quelques bases que je n'avais pas forcément. Mais oui, quelque part, c'était nouveau pour nous deux. Et de toute évidence, on était pas si doués que ça. Déjà que moi, j'avais bien du mal avec la communication, c'était encore pire quand la peur me prenait aux tripes. « j'suppose que c'est lié à la peur de l'abandon... j'en sais rien. j'suppose que ça restera là toute ma vie » Je hausse les épaules, résigné. Après tout, elle n'y pouvait rien si j'avais subi plusieurs traumatismes d'abandon dans ma vie. Tout comme je n'y pouvais rien si elle avait elle subit des sévices bien pires. « ouais... je sais pas, j'ai l'impression ? on se chauffe plus comme avant, ou alors ça flop... si je m'y prends mal ou quoi... j'sais pas » Des incertitudes qui trainent depuis des mois maintenant. Mais peut-être que c'était juste dans ma tête. La tête se penche à sa proposition, réfléchissant même au fait que ça pouvait se faire. Mais... ouais, il y a un mais. « tu vois ça comment ? parce que... tu sais beaucoup de moi comme je sais beaucoup de toi » Et réapprendre tout ça, je sais pas comment on ferait.

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appt de Brinley // 31 octobre 2024
tw : ras
avec le bout de ta manche, tu séchais les dernières larmes qui coulaient sur tes joues. reprenant tes esprits petit à petit, la discussion devenait plus sereine. à coeur ouvert, tu t'étais livrée à donovan en brisant des non-dits, ce qui l'amenait à faire de même. — on partage la même peur, elle se manifeste pas de la même façon.. constatation que tu faisais au vu de vos réactions respectives. tu avais peur qu'il parte car sans lui, ta vie serait plus fade. puis tu hochais la tête, validant ses propos. — t'as raison.. soufflais-tu. aucune excuse, juste la vérité a encaisser. il n'y avait pas vraiment de raison à ce changement. peut-être qu'il avait raison et que les choses étaient devenues routinières, acquises. en l'écoutant, tu te rendais bien compte que cela n'avait pas du être simple pour lui. — non, c'est pas toi.. c'est moi.. je suis désolée.. tu soupirais, réellement désolée de lui avoir fait ressentir cela. — juste.. réapprendre à s'aimer comme dans les premiers temps.. mettre nos peurs de côté parce que c'est ça qui nous étouffe. tu prenais quelques secondes pour réfléchir. — je crois que ça m'a tellement angoissé de te savoir que tu démarrais une nouvelle vie, que j'ai essayé de contrôler mes émotions et.. j'sais pas.. ça m'a éteinte. je voulais pas que tu ressentes ça mais plutôt que tu puisses te concentrer sur toi parce que c'était important. et les choses ont dérapées.. tu fuyais un peu son regard, honteuse.

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appt. de brinley // 31 oct. 2024
Compliqué de défaire des réflexes vieux de vingt-cinq ans. La peur qui prenait aux tripes à chaque instant, les mots qu'elle pouvait souffler à mon oreille pour éviter de souffrir. J'avais pas mal été malmené ces dernières années, j'avais droit à un peu de répit, non ? Au moins, les choses étaient apaisées et la notion de séparation n'était plus qu'un souvenir à présent. J'avais pas envie qu'on se sépare, parce que je l'aimais. Juste, il fallait changer quelque chose parce que là, ça n'allait plus. Je soupire, m'approchant d'elle pour attraper ses mains, tentant le réconfort comme je pouvais. « la seule fois où j'ai pensé à moi, tu m'as fait la gueule... » que j'disais, pour souligner quand même la chose. « quand j'ai passé la soirée avec jax sans savoir que j'aurais la réponse pour boston dynamics le jour-même » Je me pince les lèvres, regardant l'horizon avant de revenir vers elle. « mais j'suis d'accord, on doit réapprendre, sûrement retourner aux bases. la version éteinte de toi me convient pas, je... j'aime pas. j'préfère que tu cries, que tu pleures, que tu fasses quelque chose plutôt que te laisser couler » Parce que ce manque de vie, il était terrifiant.