take me back to the stars

take me back to the stars @Anastasia Miller & @Donovan Joyner
appt de Brinley // 31 octobre 2024
tw : ras
soirée d'halloween qui bats son plein. des déguisements tous plus inventifs et flippants les uns des autres et tu ne fais pas exception à la règle. un coup d'oeil jeté dans le miroir de la salle de bain, tu sors de ton sac un rouge à lèvres pour en remettre une couche, la moitié étant resté sur ton verre. à l'avenir, tu sauras que ce n'est pas le meilleur de tes rouges à lèvres. récupérant ton verre à moitié vide, tu sors de la pièce pour t'aventurer de nouveau vers le bar pour te servir de nouveau. l'objectif réalisé, tu te glisses vers le rebord de la fenêtre, assise, les pieds dans le vide, la soirée dans ton dos. pensive. un moment de solitude qui te fait du bien, à respirer l'air frais pour changer de l'air saturé de la soirée. tu ne sais pas où est donovan et à vrai dire, tu ne sais pas si tu as réellement envie de te retrouver avec lui ce soir, particulièrement peinée de vos derniers échanges.

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appt. de brinley // 31 oct. 2024
Ambiance un peu étrange, les silences bien trop souvent pesants quand on est que tous les deux. Alors la soirée, on la passe principalement séparément. Malgré le costume de couple qu'on avait mis, on agissait pas du tout comme tel et ça me pesait pas mal, j'admets. Je sais pas ce qui se passe, ces moments de doute, ce stress constant. Cette peur surtout qui me foudroie et me paralyse. Je pensais pas que je ressentirais ce genre de choses un jour, mais faut croire que ça pouvait toucher tout le monde. Après tout, je vivais pas mal de gros changements dernièrement et.. peut-être que c'était normal ? J'en sais rien. Verre à la main, je finissais par sortir pour prendre l'air, pas tellement enjoué par tout ce qui se passait, avant de remarquer que je n'étais pas le seul à avoir eu cette idée. La rejoindre ou pas ? Mâchoire serrée, lèvre entre les dents, l'hésitation était là, mais je m'y risquais. A petits pas, je finissais par me positionner à côté d'elle. « hey... » finissais-je par dire doucement à ma copine.

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appt de Brinley // 31 octobre 2024
tw : ras
perruque blonde que tu retires de ta tête pour profiter de l'air sur ton crâne. ça gratte un peu les faux cheveux en plastique. les jambes flottant dans le vide, le regard posé sur cambridge illuminé. paysage que tu as rarement eu l'occasion d'observer si précisément. le silence de dehors fait du bien alors que la cacophonie règne à l'intérieur. silence brisé lorsque tu reconnais sa voix. le regard se tourne vers lui, installé à tes côtés. léger sourire sur tes lèvres adressé au brun, la main qui vient caresser son bras. tu ne veux pas paraître trop froide, essayant de prendre sur toi. avant lui, tu as toujours su bien le faire, pourquoi ne serait-ce pas un automatisme qui pourrait revenir? — ça va ? réponds-tu. habituellement, tu aurais sûrement posé ta tête sur son épaule pour regarder l'horizon. seulement ce soir, tes peurs hantent ton esprit, l'égo brisé par l'incertitude.

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appt. de brinley // 31 oct. 2024
Je savais pas pourquoi j'étais comme ça, vraiment. Cette peur qui paralyse tout mon corps, toutes mes pensées. Et je savais que ça la blessait, plus que je pourrais l'imaginer. Mais je ne savais pas faire autrement. C'est bien pour cette raison que j'ai hésité avant de la rejoindre. Le cœur avait envie d'être à ses côtés, mais la raison me disait de ne pas la faire souffrir davantage. Seulement, mes pieds ont décidé à ma place. Ma bouche aussi, en indiquant ma présence. Je n'avais plus le choix que de m'installer à ses côtés. Sa légère caresse sur mon bras me faisait du bien, mine de rien. « mh.. » que je réussissais à répondre à sa question. Le regard rivé vers l'avant, sur la ville illuminée en cette dernière nuit d'octobre. « et toi ? » Je me doute que sa réponse soit mieux, mais je tente quand même.

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appt de Brinley // 31 octobre 2024
tw : ras
depuis quelques jours, les choses avaient changées entre vous, sans que tu n'en comprennes vraiment la cause. tu remettais tout en question et toi en premier. ta gaieté s'éteignait à petit feu pour laisser place à un semblant de toi. âme dévastée par la menace désagréable d'abandon qui te surplombait. pieds dans le vide, son corps qui s'installe près du tien vient t'apporter de la chaleur. tu soupires à sa réponse, ne t'attendant pas à mieux. tu haussais les épaules, hésitant à donner une réponse sincère ou construite de toute pièce et.. — j'avais jamais vu cambridge la nuit.. choisissant finalement d'esquiver sa réponse. tes jambes se balançaient nerveusement. tu attrapais ton verre, buvait quelques gorgées pour te donner le courage de faire semblant. — on est pas très originaux comme ça.. y'a un autre duo déguisé comme nous disais-tu pour briser le silence que tu ne supportais pas. tu tournais finalement la tête pour le fixer. les lèvres entrouverte, tu hésitais à lui sous-tirer le problème mais tu ne réussissais pas à faire face à des paroles qui pourraient être trop dures à encaisser.

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appt. de brinley // 31 oct. 2024
Tout ce que je souhaitais, c'était un moment de répit. C'était pas cher demandé pour une soirée tous les deux. Le pire, c'est que le week-end précédent avait été parfait, pour son anniversaire. Puis petit à petit, les choses s'émiettaient, sans qu'on en sache réellement la cause. Même moi, je savais pas. J'étais dans le flou total et peu importe les questions qu'on pourrait me poser sur cette situation, les réponses seraient les mêmes. Je sais pas... Un soupir après ma réponse avant de chercher à savoir comment elle, elle allait. Mais c'était pas mieux. Question esquivée, le regard qui surplombe la ville éclairée. « c'est beau ouais » J'avais jamais vu d'aussi haut. Mais ouais, c'était beau et ça le sera encore plus avec les décorations de Noël qui vont pas tarder à pointer le bout de leur nez. « ouais... j'ai vu. c'est un peu le costume basique quand on a pas le temps de creuser plus loin » que j'disais en grimaçant. Et j'admets ne pas avoir eu trop le temps de penser à Halloween ces derniers temps. A deux doigts de dire qu'on fera mieux l'année prochaine, mais j'en sais rien. Je préfère pas m'avancer. « j'aurais du mieux y réfléchir » soufflais-je doucement.

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appt de Brinley // 31 octobre 2024
tw : ras
petit à petit, tu commençais à croire que les histoires d'amour n'étaient pas faites pour toi. tout n'avait pas été simple entre vous et même le début de votre relation n'avait pas été de tout repos. il y avait travis, cette ombre au tableau, que tu avais du affronter et dont les conséquences étaient encore parfois présentes. et alors que tu pensais que les choses roulaient entre toi et donovan, le monde s'effrondrait, encore, sous tes yeux, sans que tu ne puisses faire quelques choses. la conversation était anodine mais surtout superficielle. tu ne vous reconnaissiez pas. tu soupirais, hochant la tête à ses propos et laissant le silence s'installer en ne donnant pas de réponse. tu n'avais que faire de vos costumes pass très recherchés. l'originalité n'était pas un synonyme d'halloween de toute façon. le front posé contre un des barreaux du balcon, la mâchoire se serrait pour retenir les larmes qui menaçaient de fondre sur tes joues. impossible pour toi, dans ces moments là, de maîtriser cette irrépressible envie de pleurer. pourtant cette fois, les larmes ne venaient pas. — qu'est-ce que j'ai fais de mal? fâcheuse tendance à toujours penser que tu es la fautive de l'histoire. ne sachant même pas si l'un d'entre vous est en tord. — dis le si tu veux qu'on se sépare.. ce sera moins douloureux que de laisser dépérir la situation sans rien dire.. tu penchais doucement la tête vers lui, fuyant à moitié son regard.

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appt. de brinley // 31 oct. 2024
Il n'y avait pas d'explications finalement, c'était juste comme ça. Une peur inexpliquée du futur. L'avenir incertain qui se présentait à moi à présent. L'université, c'était réconfortant. Là, j'étais jeté dans le grand bain, avec tous les questionnements qui allaient avec. Et j'avais peur. Peur d'échouer, de ne pas être à la hauteur. Et c'était sûrement pour ça que mon mood actuel faisait que les choses étaient aussi en déclin dans notre relation, et j'étais incapable de réussir à la réconforter comme il se doit. « rien... rien, t'as rien fait de mal » Je grimaçais, me sentant mal qu'elle se sente comme ça à présent. J'me sentais comme une merde à la faire souffrir de cette façon. « j'veux pas qu'on se sépare, je t'aime » que j'finissais par dire. Mais nos propres démons étaient sans cesse en conflits et j'avais pas le choix que de taire les miens pour laisser les siens prendre le dessus.

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appt de Brinley // 31 octobre 2024
tw : ras
mots qui t'avaient brûlés les lèvres. dans l'attente insoutenable de sa réponse, tes doigts se crispent autour des barreaux de fer. le coeur serré, la peur coulant dans les veines. tes paupières se ferment lorsque sa réponse sonne enfin. apaisée, une respiration de soulagement se laisse entendre. relâchant les barreaux, tu te tournes vers lui laissant une jambe dans le vide et allongeant l'autre sur les siennes. — je t'aime plus que tout tu sais? tu te rapproches un peu plus de son étreinte pour trouver une proximité réconfortante. — il y a un mais? sourcils légèrement froncés, cherchant à comprendre. — parle moi.. dis moi ce que tu ressens, je veux pas qu'on refasse comme avant.. la main qui venait attraper son visage pour le tourner vers toi. caresse tendre sur sa joue, l'index effleurant ses lèvres.

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appt. de brinley // 31 oct. 2024
J'aimais pas la tournure de la conversation. Se séparer n'était même pas envisagé de mon côté, puisque mes sentiments restaient inchangés. Malgré le fait qu'on ait une conversation loin d'être agréable depuis quelques semaines, on avait réussi à mettre ça de côté pour passer du bon temps à Montréal. Donc finalement, ça ne changeait rien. Mais il y avait un “mais” comme elle avait capté. Le truc, c'est que je savais pas de quoi il en retournait réellement. Il y avait un “mais” suivi de rien du tout dans ma tête. Parler, c'était pas si simple finalement, quand on trouvait pas les mots. « je sais pas ce qui se passe justement... j'sais que je t'aime et que je suis bien avec toi. mais... » Je soupirais, la présence de ce mot me pesait bien plus que je ne l'imaginais. « j'ai l'impression... qu'on est pas souvent sur la même longueur d'ondes et qu'on a du mal à se comprendre la plupart du temps » glissais-je, sa main sur mon visage. Je tentais le regard vers elle, désolé.